samedi 27 décembre 2014

Les deux formes de mancies en rapport avec l'espace-temps

deux approches divinatoires
par Jacques Halbronn

Nous sommes confrontés à deux inconnues: le temps et l'espace et c'est ce qui motive que nous nous adressions parfois à un voyant ou à une technique divinatoire.
I Le rapport à l'espace
La grande majorité des modes de divination ne traite point comme on pourrait le croire du temps mais bien de l'espace. On s'interroge
sur celui qui n'est pas présent, et plus généralement à ce qui se passe dans la tête d'autrui, ici et maintenant. Autrement dit, la question qie nous posons et que nous nous posons en un instant T est la suivante: dans quel état d'esprit se trouve "X" dans le moment présent?
La consultation divinatoire - et nous y incluons une grande part de la pratique astrologique de consultation- passe par l'envie de savoir ce que pense l'autre et notamment dans quelles dispositions il se trouve à notre égard, surtour quand les rapports se sont relâchés, que le contact s'est peu ou prou perdu depuis quelque temps.
Il ne faut guère s'attendre à davantage qu'à ce type de service, faute de quoi l'on risque fort d'être déçu.
II Le rapport au temps
Il existe des formes de mancies qui entendent traiter de cette autre inconnue qu'est le temps, c'est à dire l'avenir, le futur, qui se situent par conséquent au delà de ce qui se passe au moment même de la consultation.
La numérologie semble assez bien correspondre à une telle demande de projection dans le temps et elle traite des situations qui vont se
succéder, selon un certain rythme. Cela restera forcément assez général mais cela couvrira un champ autrement plus vaste que le seul
présent immédiat. D'où l'intérêt pour un praticien de combiner un savoir en rapport avec l'espace et un autre avec le temps (cf notre récente interview de Patricia Roffay, tarologue et numérologue, sur la chaîne You Tube- Jacques Halbronn Astrologie. Décembre 2014)
Une autre discipline semblerait en principe assez appropriée pour traiter du futur, c'est l'astrologie si ce n'est que seule une astrologie
cyclique fera l'affaire, c'est à dire une discipline en mesure d'avancer une série de dates balissant une quinzaine d'années, par exemple.
Or, la plupart des astrologues nous apparaissent, en fin de compte, et ce quel que soit leur clavier, limités à traiter du moment présent, même quand ils dressent le thème natal. En effet, ils lisent le thème natal comme s'il s'agissait du thème "horaire" et d'ailleurs, ils considèrent les transits qui actualisent le dit thème de naissance. C'est une astrologie horaire qui ne se donne pas comme telle mais qui ne fonctionne vraiment que sur le moment et en connaissance du contexte existentiel présent.
A côté d'une telle astrologie, il existe une astrologie "cyclique" qui se rapproche davantage de la numérologie- à moins que ce ne soit l'inverse- et que l'on retrouve dans l'astrologie de l'Inde avec les "dasas" qui attribuent à une succession de périodes une série de planétes.
Pour notre part, nous avons élaboré une astrologie articulée sur une série de cycles de 7 ans. Chaque période de 7 ans se divise en deux temps, le premier étant assimilable à la semence, à l'ébauche et le second à l'accouchement, à l'aboutissement.(cf le blog vidéo
facultelibredastrologiedeparis). Ce cycle est "mondial", il ne prétend pas à lui tout seul nous parler d'une personne en particulier et en ce sens, son usage sera complété par une pratique divinatoire "spatiale" au sens où nous l'avons définie plus haut (tarot, I Ching, géomancie etc)
On signalera aussi le cas des praticiens qui se contentent de tenir compte de l'âge et du sexe de leurs clients, sur la base de généralités qui ont certes toutes les chances d'être à peu près justes mais qui ne sauraient sérieusement s'apparenter au genre divinatoire. Nombreux sont au demeurant les devins qui tablent sur de telles informations basiques qui servent de garde fou tout comme lorsque l'on tient compte des moments de la journée ou des saisons de l'année.
En conclusion, on aura compris qu'à l'heure actuelle, les arts divinatoires sont surtout performants en ce qui conecrne ce qui est en train de se passer ici et maintenant et ne nous sont guère utiles pour éclairer un futur plus lointain que ce qui se profile lors de la consultation.
On évitera donc les "devins" qui se projettent dans le temps et inversement les numérologues qui veulent décrire notre caractère fixe alors qu'ils sont avant tout formés pour baliser les grandes tendances générales qui se suivent cycliquement. En ce sens, il ne faut pas
attendre d'une seule et même technique qu'elle traite pertinemment à la fois du moment présent et des échéances successives à venir sur plusieurs années.

27 12 14

mercredi 3 septembre 2014

La théorie des altérités appliquée à l'astrologie

altérités intérieure et extérieure au prisme de l’astrologie
Posté par nofim le 1 septembre 2014
Le cycle de 7 ans et les phases externe et interne
par Jacques Halbronn
Il est probablement plus facile pour un enfant d’apprendre
à faire de la trottinette qu’à développer ses propres
facultés. Plus facile d’allumer un appareil que de déclencher
en soi-même une certaine énergie. Nous allons devenir des
analphabétes de nos propres potentialités « intérieures » ou du moins
comme par le passé, seule une élite en sera capable et seuls
qui en seront capables formeront l’élite, le reste étant
réduit à n,exister que par le truchement des
machines.
La phase première (conjonctionnelle,
donc consensuelle du cycle de 7 ans est qualifiée par
nous, désormais, de période d’altérité extérieure par
opposition à la phase suivante (disjonctionelle, donc
dissonante) d’altérité intérieure. on pense à l’opposition
entre ressources du sol et du sous -sol.
La phase première est en analogie avec la nuit et
l’Eté et nous avons signalé à quel point Shéhérazade
ne vivait, comme les vampires, que la nuit. La nuit et
l’hiver, tout est beaucoup plus artificiel que le jour et l’Eté.
Le feu y remplac le Soleil tant pour s’éclairer que pour
se chauffer.
La phase première est celle de la façade, de l’affichage,
de ce que l’on veut montrer au monde pour être dans
le monde. Tous ceux qui savent se servir des mêmes
objets éprouvent ipso facto un certain sentiment d’une
même appartenance ( à qui?, à quoi?) Une appartenance
d’appareillage.
C’est dire que la phase 1 n’est guère sélective et
nourrit des mythes égalitaires, paritaires, unitaires qui peuvent
coduite à une forme de fascisme, de conformisme
(conjonction). Elle a cetainement son charme car elle
entretient un climat d’harmonie (plus trigone donc que
carré)
A contrario, la phase 2 qui lui fait suite quand Saturne a
franchi 45° (mais il faut faire la part de l’anticipation
quand on vit quelque chose à maintes reprises. Prévoir, c’est
faire arriver les choses plus vite, ne serait-ce qu’en s’y
préparant.
C’est alors, la phase qui exige de « creuser » en soi même
pour en extraire des perles, des pépites. Nous sommes tous
comme des terrains qui recélent plus ou moins de
richesses enfouies. et c’est le temps de les extraire, de les
exploiter. Ce sont les ressources humaines. Et celles-ci
il faut savoir les détecter, les découvrir, les déceler. On est là*dans
une dynamique d’altérité intérieure, en quelque sorte
souterraine. Et les hommes dans l’ensemble font de meilleurs
partis que les femmes, dans un tel registre. Aux femmes
de savoir trouver le « bon cheval », faute de
pouvoir faire mieux. Le mariage est un peu comme un
contrat, un bail, un titre de propriété quand il s »‘agit
de se lier, de s’allier à quelqu’un de prometteur, qui a
de l’avenir .
Si l’on prend donc un cycle de 7 ans, on va passer d’une
phase qui est celle de l’avoir, de l’acquisition, du mode
d’emploi de l’objet. Même l’apprentissage de la lecture
est un des principaux garants de cette altérité extérieure, de*
l’acquis, une fois que l’on a appris -ce qui est minimal-
à prononcer des sons et à les reproduite à volonté.
Souvent le développement de l’altérité intérieure en restera
à cette maitrise de la parole. Mais il faut aussi savoir
qu’en phase 2, il va falloir concourir pour l’emporter, pour
gagner et non plus seulement pour participer (Coubertin)
Cette phase 2 est assez éprouvante pour les femmes. C’est
un peu le revers de la médaille. Il est bon de consommer,
d’appliquer mais il faut bien que des gens créent, inventent,
renouvellent, fassent progresser et c’est là que les femmes
prennet conscience, si elles sont de bonne foi, de leur
dépendance et que ce que les hommes leur ont donné, ils
peuvent le leur reprendre. Parce que tout veillit et que
les hommes ont les clefs de la nouveauté et pas
seulement les grands coutueriers. Souhaitons qu’au cours
des prochains décennies, peut être justement grâce à
l’astrologie, chacun sache quelle est sa vraie place.
Vient de paraitre un livre de François Xavier Bellamy
« Les déshérités ou l’urgence de transmettre » (Plon)
qui entend prendre le contre pied de l’Emile de Rousseau
en fustigeant les méthodes pédagogiques en vigueur. Il
apparait qu’il faudrait, selon nous, ne pas avoir le même
programme pour les garçons et pour les filles et d’ailleurs
tout projet qui ne distingue pas les sexes est voué à
l’échec ou au nivellement par le bas. Bellamy défend une
altérité extérieure alors que nous préconisons une
altérité intérieure. L’une dépend d’un apport « externe » et
l’autre exige une dynamique interne. La culture devient ici
un enjeu car Bellamy veut que l’on transmette la connaissance
du passé, on y lit une louange de l’apprendre « par coeur ». Bref
il ne comprend pas que ce qu’il défend est une voie
vers la décadence.

JHB
02 09 14

mardi 12 août 2014

Le grand Colloque Astrologique de la fin 2014


 
 
LE  GRA ND EVENEMENT ASTOLOGIQUE DE LA DECENNIE
LE Colloque de novembre 2014 à Paris
 
Quarante ans après le colloque fondateur de septembre 1974 et dix ans après le super-congrès de
Novembre 2004, nous vous proposons de nous réunir pour tracer les lignes de « L’Astrologie de
Demain »  à l’initiative du MAU  (Mouvement Astrologique Unifié)
et sous la direction de son président fondateur  Jacques Halbronn et en partenariat avec  TELEPROVIDENCE .
 Ce colloque sera conçu sur d’autres bases que les précédents et  suivra une ligne plus rigoureuse tout en étant ouvert sur différentes options.
Les sessions seront  organisées autour des thèmes suivants :
I  Quel  point de départ choisir pour le découpages des  dispositifs astrologiques (signes, maisons,
Constellations) ? Point vernal, Ascendant,  étoile fixes ?
II Quels  sont les marqueurs à faire circuler sur  ces dispositifs ? La Lune, le Soleil, Saturne etc ? Toutes les planètes sont-elles nécessaires à l’astrologie ?
III En combien de secteurs diviser tout cycle, tout dispositif astrologiques ? En 2, 4, 7, 8, 12 ?
IV  Quelles significations attribuer à aux dits secteurs ? Quel recours au symbolisme, à la mythologie, aux âges de la vie ?
 
On aura compris qu’il s’agit de remettre l’astrologie « à plat » en se situant en quelque sorte dans
le contexte originel de l’astrologie ?
Nous  faisons appel  à tous les chercheurs authentiques, tant en France qu’à l’étranger désireux
de participer et de contribuer à ce Congrès Historique qui fera de Paris à nouveau une plateforme
majeur de l’Astrologie dans le monde.   Les interventions en langue étrangère seront  traduites.
Inscriptions avant le 15 septembre 2014.
Contact :
telephone : 06 60 75 52 48
8, rue de la Providence. 75013 Paris. France
Nous préciser si vous souhaitez participer au débat, faire une communication, jouer un rôle de modérateur. Seul le public non participant sera sollicité pour une participation aux frais de 30 euro pour les deux journées. Le lieu et la date seront fixés ultérieurement en tenant compte de l’impact
du projet.
Le Congrès sera intégralement filmé et mis en ligne sur You Tube sous 48h. 
 
 
 

mardi 29 juillet 2014