dimanche 31 août 2025

jacques Halbronn La Faculté Libre d’Astrologie de Paris. Première période 1975-1995

jacques Halbronn La Faculté Libre d’Astrologie de Paris. Première période 1975-1995 Il s’agit ici de récapituler 20 ans d’enseignement de l’Astrologie en paralléle avec notre volume pour la même période concernant les Colloques du MAU ( Mouvement Astrologique Universitaire/Unifié). On se contentera de signaler les enseignants qui se sont succédé à partir notamment de notre Guide Astrologique (O. Laurens, 1997). En ce qui concerne les moments forts de cette activité, nous rappellerons en 1978 la tenue d’un Colloque International sur l’Enseignement Astrologique (en partie filmé et en ligne), Colloque Paris, 1979 (en partie filmé), une première Université d’Eté à Lumbin (près de Grenonble 1979 et en 1980, une deuxiéme université d’Eté près de Tours, et en 1984 le lancement en 1984, à Lyon, du SNEA, le Syndicat National de l’Enseigneùent Astrologique, (cf le Livre Blanc de l’Astrologie, 2006) Années 1975-1979 avec Dorothée Callou, Evelyne Régeard. à l’Eglise Américaine, L’équipe « ABC » Catherine Aubier, Jacqueline Bony Belluc, Marielle Clavel (future Garrel), rejointes par le jeune Olivier Peyrebrun. au Foyer International d’Accueil de Paris ‘ Jean Monnet’. Années Centre Providence et autres lieux Francis Buch 1979-1980 Michel Louis 1980 Olivier Clouzot 1979 1980 Liliane Souvay 1979-1980 Brigitte Chéret) 1982 Gérard Edde 1982-83 Catherine Pilliot 1983-1987 Marc Guéville Pascal Moriset 1987 Chantal Depoux 1987-1991 Christine Bignier Philippe Arlin 1989 -1990 Juliette Campana 1989-1990 Sarah Maya 1989-1990 Daniel Cobbi 1990-1991 Véronique Lepage 1991 Fouzy Hamici 1991 Ioan Azimel et jacques Halbronn 1992-1993 Patrick Arduise 1994 Daniel Giraud assurera les cours par correspondance Universités d’Eté Lumbin, près de Grenoble 1979 avec G. Dupeyron, Jean Charles Pichon, Pierre Heckel; André L’Eclair; Jean Hoyoux, Penguern, Michel louis, Guy Dupuis, Dominiqe Devie, Christine Paulet Université près de Tours 1980 avec Marielle Clavel; Catherine Aubier, Jean Billon, Georges Dupeyron, Jean Marie Lepeltier, Francis Buch, Guy de Penguern, Bibliographie: Paris.https://fr.scribd.com/document/478879729/Premiere-partie) http://maqor.a.m.f.unblog.fr/files/2017/08/gva2006_2p_salon.pdf JHB 26 09 22

samedi 30 août 2025

jacques halbronn Théologie. Considérations autour de l idée d'alliance (Brit) entre un dieu et un peuple . Astrologie et Genése I

jacques halbronn Théologie. Considérations autour de l idée d'alliance (Brit) entre un dieu et un peuple . Astrologie et Genése I Jérémie XXX כב וִהְיִיתֶם לִי, לְעָם; וְאָנֹכִי, אֶהְיֶה לָכֶם לֵאלֹהִים. {ס} 22 Vous serez ainsi mon peuple (Am), et moi je deviendrai votre Dieu.(Elohim) La notion d'alliance a généré bien des ambiguités. En quoi consiste un tel "contrat", un tel mariage (alliance) une sorte d'échange bilatèral de bons procédés gagnant/gagnant entre un certain peuple et un certain dieu? Entre ce dieu et ce peuple, il y a un intermédiaire comme dans le cas de Moîse (Exode III Buisson ardent) Dieu envoie Moïse vers un certain peuple dont il ne fait assurément pas partie. D'où un schéma triangulaire. Quel est donc ce peuple placé à la lisière de l'Egypte, puisque Moïse était en fuite? Quant à Jésus, n'est -il pas également missionné pour s'occuper d'une certaine population à la lisière de la Judée d'où ses paroles : je suis venu pour les brebis perdues de la Maison d'Israel". Dans les deux cas, il s'agit d'exclus, de bannis plus ou moins fréquentables (cf le dialogue avec la Samaritaine). Il manque dans l'Histoire de Jésus un épisode du type "Buisson Ardent' alors que dans le cas d'Abraham, Dieu s'adresse bien à celui-ci, selon un schéma, une structure repris dans Exode III. Un dieu, un messager qui est une sorte d'entremetteur, et un peuple à convertir, à évangéliser (la Bonne Nouvelle) On pourrait en dire autant pour Mahomet (Mohammed) envoyé vers une certaine population par un dieu dénommé Allah (à rapprocher de l'hébreu El comme dans Israël, surnom de Jacob. Il ne s'agit donc point au départ d'un Dieu universel s'adressant à toute l'Humanité, ce qui reléverait de la surenchère, de la démesure, à double titre. On pourait parler d'hénothéisme. Web Hénothéisme (Religion) Système religieux polythéiste caractérisé par le culte prédominant d'un dieu majeur. Contrairement à la monolâtrie, la possibilité d'un culte des autres dieux du panthéon, parfois considérés comme des manifestations (ou avatars) du dieu principal, n'est pas exclue. On notera qu'au début des Dix Commandements, il est fait référence à d'autres dieux à surtout ne pas invoquer et que la formule "Allah Akbar" est un superlatif nullement exclusif. Ce dieu avec lequel est fait alliance est censé être le plus grand, éclipser tous les autres Elim Aherim. Or, force est de constater une dérive quant au statut de ce dieu qui devient carrément "Dieu" tout court, sans article. Pour les Musulmans, Allah n'est pas le dieu d'un certain peuple (les Arabes qui parlent une certaine langue dans laquelle est écrit le Coran) mais Le dieu créateur de l'Univers ce qui n'est pas sans renvoyer au premier chapitre voire au premier verset du premier chapitre du Livre de la Genése. Dans le cas de l'Eglise unificationniste du"Révérend Moon", au XXe siècle, il est clair qu'il y a d'abord existé un enjeu local, coréen - dans le contexte d'une Corée divisée, celle du Nord et celle du Sud - à tenter de réunir (cf la Guerre de Corée, dans les années cinquante du siècle dernier) Mais là encore, il y a dépassement et notamment l'Afrique noire est visée qui n'a rien à voir avec le monde asiatique "jaune". Jésus, aussi, fut probablement marqué par l'idée de réintégrer les descendants du Royaume Sécessionniste d'Israël (à la mort de Salomon) Astrologiquement, il ne faut pas s'étonner d'un tel basculement périodique vers une ouverture maximale faisant pendant à une séparation, à un clivage. (cf l'alternance des phases Din et Hessed en Astrologie Septénnale , de 3 ans et demi en 3 ans et demi et notre schéma triangulaire) Que dire d'un tel narratif d'alliance entre un peuple et un dieu. Jérémie XXX 22 Vous serez ainsi mon peuple (Am), et moi je deviendrai votre Dieu.(Elohim) On notera l'usage du futur: je deviendrai. Mais cela ne signifie-t-il pas que ce dieu n'est "Dieu" que par le fait d'une telle alliance tout comme ce peuple n'est vraiment peuple ipso facto. On pense aux enjeux d'un mariage confèrant une dignité aux deux partenaires unis par la présence d'une sorte de prêtre, un Moïse entre autres. Si l'on aborde la question de la Laïcité, il s'agit d'une volonté de dépasser les différents clivages entre de telles entités "dieu/peuple" mais aussi d'accéder à une dimension supérieure de "Dieu", celle qui est exposée au début du Livre de La Génése (cf supra) Or, ces dieux contractuels ne sont pas à la mesure du récit de la Création et d'ailleurs ne prétendent pas vraiment l'être. Leur existence fait écran avec le Dieu premier du Chapitre Ier, lequel n'est pas lié à un peuple donné et la Loi qui reléve de ce Dieu est selon nous l'Astrologie, au coeur de l'entreprise de Création et il ne joue pas dans la même cour que ces dieux bricolés. Bien plus, ce Dieu premier ne supporte pas ce que les hommes inventent - on pense aux idoles, sous toutes les formes possibles et selon nous, ces divers dieux "populaires" sont, en tout état de cause, assimilables à des idoles. En ce qui concerne les Juifs, ils n'ont pas à adhérer au culte (Avoda zara) des peuplades d' Israel vers lesquelles Jésus se rendit et le culte synagogal tout comme le sionisme sont des émanations d'une telle "religion". (cf le Kadish récité durant le Shabbat). En 1978, nous avons fondé le CERIJ (Cercle d'Etude et de Recherche sur l'Identité Juive) où nous avions annoncé le rejet de ces deux "modéles" , ce qui avait abouti à l'idée d'un judaisme laïc qui n'avait pas encore trouvé ses marques , ne comprenant pas qu'une chose était le culte national d'un certain dieu et la reconnaissance du plan divin, dont le coeur était l'Astrologie. Le judaisme laic se référé aux "valeurs républicaines", ce qui englobe le respect des Constitutions mais il importe qu'à l'avenir celles-ci soient étayées par l'Astrologie. JHB 30 08 25

vendredi 29 août 2025

Jacques halbronn Astrologie septénale et anthropolinguistique Restituer le processus de dualité

Jacques halbronn Astrologie septénale et anthropolinguistique Restituer le processus de dualité Il existe des passerelles entre nos différents terrains de recherche ce dont on ne prend souvent conscience qu’après coup. En ce qui concerne l’astrologie septénale, nous avons à plusieurs reprises signalé un certain déficit au niveau des méthodes prévisionnelles quand il s’agissait de formuler une prévision en ses deux aspects, thèse et antithèse. Nous avons abordé ce point sous différents angles; Notamment, nous avions proposé de distinguer le passage de Saturne sur l’axe équinoxial (bélier/balance) et sur l’axe solsticial (cancer-capricorne) puis nous avons consiéré comme équivalents les 4 signes cardinaux, tout comme les 4 signes fixes et le 4 signes mutables, suivant en cela l’école de Kosmobiologie de Reinhold Ebertin (Aalen)/ Au bout du compte nous avons adopté une division en 8 et non en 12 de l’écliptique, avec une frontière à 15° de chaque signe fixe. Cette ligne de démarcation opposait deux périodes successives, au sein de chaque quadrant saisonnier de 90° Nous avons utilisé une terminologie kabbalistique en désignant la première période sous le terme « Din » et la seconde sous le terme « Hessed ».. Or, nos recherches en linguistique font apparaitre un certain déficit en ce qui concerne la gestion des préfixes lesquels sont à considérer en couple, ce qui rejoint notre astrologie septénale. (cf notre étude ci-dessous en Archives) Le rapprochement entre notre astrologie et notre Anthropolinguistique s’avère particulièrement fécond. Toute médaille a son revers. Certains préfixes sont bien repérés comme le préfixe « ex » et « de » (dis) et « in » Cela dit, la plupart des locuteurs semblent incapables de rendre compte de l’étymologie de développer en ce qu’ils ne connectent pas ce verbe avec enveloppe, et ne comprennent pas que les deux termes s’opposent du fait de leurs préfixes. Développer, c’est rejeter l’enveloppe. Dans les langues germaniques, les préfixes « ver » et « for » indiquent une opposition. Mais à quoi s’oppose-t-on donc? Un cas remarquable est celui de l’allemand « verstehen » qui est censé correspondre au français comprendre. Or, le préfixe « cum » est en contradiction avec le préfixe « ver » (à rapprocher du français « hors » (outre a donné out) Tout est perdu fors (sauf) l’honneur , déclare François Ier, lors de la défaite de Pavie. Comment donc expliquer que verstehen comporte une dimension privative absente de comprendre, qui est inclusif? On trouvera en annexe des développements à ce propos mais ce qui est à relever, c’est qu’ »un certain réflexe demandant systématiquement à quoi tel terme fait pendant, ne serait plus très actif. C’est le champ de la morpho-sémantique, ce qui concerne les liens entre mots comportant le même radical mais marqués par une polysémie. Il n’est donc pas tout à fait surprenant que l’astrologie soit trop souvent affectée d’une telle carence qui vient hypothéquer la prévision en ne cherchant pas suffisamment le contre-pied, la réfutation (Popper). Selon nous, la phase Din correspond à ce qui est à rejeter, à sacrifier, le « ver », le « ex », le « dis , le « contre »"alors que la phase Hessed se caractérise par un processus additionnel, de jonction, d’alliance, d’alliage. (com) JHB 29.0 25 Archives jacques halbronn Linguistique Contribution à la recherche/description étymologique. Problématique des préfixes Le présent texte fait suite à celui que nous avons récemment consacré à la théorie générale des affixes. Il apparait que les travaux consacrés à l’étymologie des verbes ne prennent pas suffisamment en compte la signification des préfixes et se contentent d’une approche sémantique en aval. Les préfixes « ent », « ver » ‘for » dans les langues d’origine germanique, sont, en principe, correspondre au français é, i, « dé »-dis Ainsi verschwinden est à rapprocher de évanouir, vers valant pour « é » (ex). Quid de verstehen qui se traduit par « comprendre » en français alors que ver est un préfixe privatif et « com » un préfixe inclusif? En allemand, « stehen bleiben » indique de la stabilité, un statu quo, une position immobile (contraire de mobile) Le « ver » est donc a priori voué à mettre fin à une position établie, ce qui n’est pas loin du doute cartésien, comme « ent ». Quant à l’anglais « understand » également traduit en français par comprendre, le verbe « stand » équivaut à l’allemand « stehen » alors que under diffère de « ver ». Prenons le cas de développer, il est le contraire d’envelopper. Ce qui signifie sortir d’un enveloppement, d’un blocage. En allemand, entwickeln. sur le web; « En allemand, Entwicklung « développement » se relie au verbe wickeln « enrouler, envelopper », lui-même du germanique wicke « mèche, tresse, charpie », qui rejoint l’idée de la paille. » cette explication est confuse car elle ne souligne pas l’opposition entre développer et envelopper en passant à côté du blocage propre à « envelopper, », le préfixe « en »(in, contraire de ex) indiquant un processus d’englobement! Sur le web ‘1. Vx, rare, Ôter ce qui enveloppe (quelque chose) de manière à en étaler le contenu. Développer un paquet. Synon. déballer, défaire, ouvrir; anton. emballer, envelopper.Il eut à peine le temps de développer le paquet, que déjà elle était revenue (Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 876). 2. P. méton. Étendre, étaler. Nous avons là deux exemples (ver-stehen, dé-velopper) d’étymologies généralement déconnectées par rapport à leur préfixe privatif d’ôter, de soustraire/ Il ‘agirait donc de restituer avec de tels préfixes, l’idée de déblocage qui n’est pas immédiatement perçue avec « comprendre » (prendre avec, ajouter, accepter) Dans le cas de verboten (anglais forbiden), il s’agirait d’un contre ordre, bieten signifiant ce que l’on demande/commande/ Wzb: « Traduction de « abide » en français · respecter · se conformer · demeurer · se soumettre · supporter · observer · rester · obéir. » web Old English forbeodan »forbid, prohibit » (past tense forbead, plural forbudon, past participle forboden), from for- »against » + beodan »to command » (from PIE root *bheudh- »be aware, make aware »). Common Germanic compound (compare Old Frisian forbiada, Dutch verbieden, Old High German farbiotan, German verbieten, Old Norse fyrirbjoða, Swedish förbjuda, Gothic faurbiudan »to forbid »). Cette présentation ne met pas assez en évidence le fait que forbid (ce qui est mis « hors » (fuori (italien), fuera (espagnol), forain/foreign (français, anglais Foreign Affairs) s’oppose à bide. tout comme interdire devrait s’opposer à « dire »/ En fait, cela signifie « contredire », contre ayant été confondu avec « entre » Ainsi, understand aurait le même sens que verstehen si l »on saisi que under est mis pour « contre » Mais le préfixe « inter » du français (interdire) vaut ici pour « contre », ce qui explique que ‘l’on soit passé en anglais à « under » On notera la similitude entre « inter » et l’allemand « ent » qui dériverait de « inter ». Forbid s’oppose à abide. En conclusion, l’on n’aura généralement pas rendu la dimension privative des préfixes : dé, ent, inter. De telles carences d’analyse sont selon nous symptomatiques d’une certaine déperdition de la dialectique, à savoir que toute action comporte son opposé alors même que les préfixes privatifs impliquent que l’on détermine à quoi ils s’opposent. Morphosémantique des préfixes et des suffixes Publié le 1 août 2020 + Suivre Morphosémantique des préfixes et des suffixes par Jacques Halbronn Nous avions déjà consacré, il y a une quinzaine d’années une étude aux préfixes « re » et « de », (reproduite en annexe ci-dessous, lesquels référent selon nous à une dimension cyclique : retour et départ. et antérieurement Linguistique de l’erreur et épistémologie populaire 1987 et. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques 1989. On retrouve un tel dispositif en anglais. Nous avons par ailleurs mis en évidence nn systéme ternaire en ce qui concerne , cette fois, les suffixes, se substituant au sytéme binaire en vigueur -participe présent/participe passé signifiant-signifié en introduisant le suffixe en « ble »: possible, capable, également passé en anglais. Là encore, il importe de dégager une dimension morphosémantique. Nous insisterons sur le phénoméne des calques, lors du passage subreptice d’une langue à une autre, ce qui permet d’élargir sensiblement la question de l’emprunt linguistique. L’idée est notamment de montrer que les préfixes sont dotés d’une forte charge sémantique et sont donc assimilables à des noms. Cette catégorie est à distinguer des marqueurs de déclinaison et de conjugaison. Prenons le cas Malaise/ qui devient en anglais Disease parce que ‘mal » est souvent rendu dans cette langue par « dis » On parle de « malfunction » alors qu’en français moderne on parle de « dysfonctionnement ». I SUFFIXES Ble, ant, ed Ces trois préfixes correspondent à des champs de plus en plus restreints, et au passage de la présence à l’absence, C’est comme dans une compétition: au début tout le monde participe et puis au bout d’un certain temps, le nombre de personnes en lice se rétrécit comme peau de chagrin. En amont du participe présent et du participe passé il y un stade du possible, condition nécessaire mais pas suffisante.L’approche trinitaire. la forme en « ble » indique une « possibilité » qui n’est pas passée en acte, ce qui est en capacité; en potentialité La forme en ‘ant » correspond déjà une détermination plus forte, ce qui est en train de se faire La forme en « ed » (ancien français, soit le « é » en français moderne) est celle de la réalisation., de ce qui est fait accompli II SUFFIXES er, eur, or Une autre catégorie est celle de finales masculines du français à valeur substantivalle. Joueur, qui devient en anglais player. Il est important de ne pas manquer un tel calque, d’autant qu’il conserve un suffise français, ce qui en trahit l’origine. Il est d’autant plus étrange que l’on persiste à considérer leader comme le type même de l’emprunt du français à l’anglais! On aurait tort de considérer leader comme une forme anglaise à part entière. Il s’agit en fait d’un calque particulier avec un suffixe français en « er » associé à un équivalent anglais pour ce qui est du radical « lead » En français, l’on dispose du masculin et du féminin: ul y a joueur mais aussi joueuse e t l’on pourrait tout à fait dire leadeur et leadeuse. Rappelons que le français (cf nos vidéos à ce sujet) introduit une dualité entre la présence d’une consonne à l’écrit et son absence à l’oral ce qui est un phénoméne assez unique qui recoupe le ternaire exposé plus haut (ble.ant.ed)) On sait notamment que les consonnes finales sont censées ne pas s’entendre à l’oral, sauf fans certains cas. Au niveau morphosémantique, cela signifie que tout ce qui existe sur le papier ne doit pas nécessairement se « réaliser », c’est ce qui distingue l’électeur et l’élu. JHB 01 08 20 ANNEXES Modulations préfixales et suffixales : une nouvelle approche par Jacques Halbronn On a coutume, dans les grammaires usuelles, de limiter les notions de préfixe et de suffixe à des éléments n’ayant pas d’autonomie et n’existant pas par eux-mêmes, et qui doivent donc se greffer avant (préfixe) ou après (suffixe) le mot. Or, dans certaines langues, ce qui tient lieu de préfixe ou de suffixe est assuré par des termes indépendants : on pense à la construction du futur en anglais, par le recours à un verbe dit auxiliaire ou au fait que dans les langues sémitiques l’article défini soit collé au mot (cf. infra). Pour notre part, nous proposons une acception sensiblement élargie du préfixe et du suffixe et qui dépasse les spécificités propres à telle ou telle langue. Pour nous, est pré ou suffixe tout ce qui vient moduler un nom ou un verbe, étant entendu que par nom et par verbe, nous entendons, à la base, des formes non pré ou suffixées. Il ne faudrait donc surtout pas se fier aveuglément aux définitions en vigueur de ce qu’est un pré ou un suffixe. Il est dommage que l’on ait opté traditionnellement pour un critère impliquant la transformation du mot et pas seulement son environnement. Notre définition, pour sa part, on l’aura compris, est environnementale. Le français est une langue qui tend à sacrifier ses finales et à privilégier le recours aux préfixes. On sait en effet qu’une règle encore largement appliquée prévoit de ne pas prononcer une consonne à la fin d’un mot quand celle-ci n’est pas immédiatement suivie d’une voyelle, ce qui est le cas notamment des adjectifs au masculin ou au pluriel. C’est ainsi que le français ne comporte pas de marqueurs suffixaux oraux pour le pluriel. Ne parlons pas de l’absence de déclinaison suffixale en français. En revanche, le français semble largement pourvu au niveau préfixal et c’est là que réside sa complexité en comparaison de la simplicité voire de la simplification au niveau suffixal. Nous prendrons deux exemples : la préfixation du verbe et ce que nous avons appelé la déclinaison préfixale. Alors que dans les langues germaniques, les verbes comportent souvent une désinence suffixale (par exemple : to go out), le français, pour sa part, s’est attaché à caractériser le verbe au niveau préfixal, notamment en créant des verbes à partir de noms (par exemple : encourage). Or, nombre d’emprunts au français concernent précisément ces verbes préfixés à commencer par le préfixe de répétition : re, là où d’autres langues useraient d’un suffixe (Do it again). La préfixation en français va jusqu’à privilégier le recours aux pronoms personnels là où d’autres langues se passent de ces formes, considérant que le verbe stricto sensu se suffit à lui-même.(Quiero, quieres en espagnol, sans Yo, Tu), ce qui permet ainsi au français de ne pas différencier à l’oreille le verbe, la différenciation résidant dans le préfixe. On retrouvera le même phénomène avec le rôle assigné à l’article placé devant des noms non différenciés. Certes, les déclinaisons ont-elles disparu en français mais encore faudrait-il s’entendre sur les définitions. Nous soutiendrons, pour notre part, l’existence en français d’un assez lourd système de déclinaisons “préfixales”, c’est-à-dire se plaçant devant le nom. Quand on dit en français “je veux de l’eau” ou tout simplement “de l’eau”, ce qui précédé le mot “eau” sera ainsi, de notre point de vue, qualifié de déclinaison préfixale, c’est-à-dire précédant le mot en question. Une approche comparative fait ressortir la spécificité d’un tel phénomène puisque là où le français dit “de l’eau”, d’autres langues européennes se contentent d’indiquer le mot signifiant “eau” sans “préfixe” : water, agua etc. Dans certains cas, le mot comportera une déclinaison postfixale, comme en russe, vodou. Ainsi, là où de nombreuses langues se dispensent d’un tel appareillage devant le nom, le français, pour sa part, en maintient l’usage, lequel tournera le plus souvent autour de formes de type de/du/de la (singulier) des (pluriel) généralement associé à l’idée d’un génitif alors que cela couvre également l’accusatif. Cela explique notamment l’absence de cas possessif en français, forme fort répandue dans les langues germaniques. Dire “donnez-moi du pain” – forme accusative- est à mettre en parallèle avec “la forme du pain” – forme génitive mais dans un cas cela s’articule directement sur un verbe, dans l’autre, ce n’est pas le cas. Or, ce qui nous intéresse ici concerne essentiellement la déclinaison du mot associé à un verbe, lequel peut être sous entendu comme dans “du pain, s’il vous plaît”, avec une ellipse de formes comme “j’en veux”, “donnez m’en” etc. On peut d’ailleurs accorder à l’article défini un tel rôle de préfixation, d’autant qu’en français, c’est souvent le seul facteur de différenciation, du moins oralement, en raison de la non réalisation des marqueurs suffixaux de pluriel. Ex : La femme/Les femmes, le pont/les ponts etc. On pourrait donc parler d’une véritable déclinaison préfixale qu’il conviendrait de décrire comme telle dans l’enseignement du français. Bien entendu, le datif sera représenté préfixalement par la préposition “à” : je parle à mon père, ce qui est une forme assez répandue dans nombre de langues européennes, à la différence de l’accusatif préfixal ou du génitif préfixal. On notera que l’anglais a quelque peu suivi le modèle français quand il fait précéder les noms de “some”, “any”. Par exemple : give me some water. En fait, le français préfixe les noms dans les formes positives alors que nombre de langues réservent la préfixation aux formes négatives : no quiero agua. (espagnol) et restrictives (un peu) : quiero un poco (poquito) de agua. Il y a donc des langues préfixantes et d’autres qui sont suffixantes, certaines comportant des marqueurs préfixaux et d’autres des marqueurs suffixaux. On notera cependant qu’en hébreu ou en arabe, le futur est préfixé (par rapport au radical consonantique) tandis que le passé, lui, est suffixé. Dans ces langues sémitiques, la suffixation concerne d’ailleurs le marqueur du possessif (en hébreu haBen shéli, littéralement : le fils qui est à moi) alors qu’en français, on marque la possession par un préfixe (ex : mon fils), ce qui est carrément impossible dans les langues sémitiques. De même en hébreu, le démonstratif est-il suffixal à la différence de nombre de langues européennes : Hasefer Hazé, ce livre. En arabe en revanche, autre langue sémitique, le démonstratif est préfixal. On observera que la préfixation en arabe a souvent été mal analysée, ce qui explique que nombre d’emprunts à l’arabe (alcool, par exemple) comportent l’article défini : Al, lequel normalement aurait du être abandonné. Le non repérage d’une situation préfixale peut donc aisément conduire à un mauvais découpage morphologique avec maintien du préfixe de la langue prêteuse alors que le dit préfixe aurait du être remplacé par un équivalent propre à la langue emprunteuse. Une des particularités du français réside bel et bien dans la difficulté à faire abstraction du préfixe pour appréhender le mot “nu”. Il est vrai que certaines préfixations vont jusqu’à se réduire à une seule lettre comme dans “j’aime” ou “l’oiseau”. On notera une certaine similitude entre le J’ français et le I anglais, pour la première personne du singulier. Notons que dans les langues latines comme l’italien et l’espagnol, à la différence du français, le pronom personnel est souvent évacué, ce qui allège d’autant la suffixation: no puedo plutôt que Yo no puedo, en espagnol. Dans le cadre du système préfixal français, on observera une lacune en ce qui concerne les pronoms personnels qui ne comportent pas de marqueur de genre, à la différence notamment des langues sémitiques, où existe une flexion du pronom, à toutes les personnes. (tu, neutre , en hébreu, ata (m), at (f). Il est remarquable que dans des sociétés où la marque du masculin et du féminin devrait être déterminante, on s’adresse en français de façon quasi identique à un homme et à une femme, du moins pour la construction du verbe. Ce problème n’est d’ailleurs pas limité au français, les langues germaniques et latines restant morphologiquement dans le vague au niveau verbal alors qu’au niveau adjectival, elles établissent clairement une différence. Le phénomène est d’autant plus remarquable que la répartition des mots en masculin, féminin (le français, le et la) voire neutre (cf. cas de l’allemand, das) confirme une certaine tendance à fixer des marqueurs de genre. On notera qu’en français, dans nombre de cas le marqueur ne concerne pas le sujet s’exprimant en tant qu’homme ou femme mais le genre de l’objet traité : ma maison n’indique pas que celui qui parle est une femme mais que le mot maison est féminin. En anglais et en allemand, le recours à la troisième personé désigne bien le genre du locuteur, ce qui n’est pas le cas en français : His child, son enfant à lui, Her child, son enfant à elle. En allemand, Sein (m) et Ihr (f) jouent le même rôle. Dans les langues latines, l’identité du sujet parlant n’a pas d’incidence préfixale mais uniquement suffixale : je suis surpris (e), tu es surpris(e). C’est probablement cette flexion suffixale qui pourrait expliquer le déficit préfixale en la matière mais cela suppose que le verbe était initialement suffixé selon le genre, ce qui n’est vrai que pour le passé composé : sono perduto/a (en italien). Le problème, c’est qu’en français, la marque suffixale du féminin au niveau du passé composé, visible à l’écrit est devenue généralement inaudible à l’oral, sauf si le passé composé se termine par une consonne : je suis perdu(e), je suis enchanté(e), alors que la distinction orale suffixale se maintient pour nombre d’adjectifs : je suis grand(e) mais je suis maudit (e). On observe donc que le système des marqueurs de genre en français est dans son état actuel assez défectueux, que le préfixal ne compense pas toujours les manque du suffixal et vice versa. La désuffixation n’a pas débouché sur une préfixation rigoureuse. Il reste qu’au niveau de la didactique des langues, il nous semble qu’il est urgent de mettre l’accent sur ces questions de préfixation et de suffixation, notamment quand il s’agit d’opposer la langue d’origine de l’élève de la langue cible. Préfixes et suffixes doivent être présentés comme des manières de préciser le contexte spatio-temporel – synchronique/Diachronique – dans lequel le mot est employé. Encore faudrait-il se demander à quoi sert de dire “du pain” plutôt que “pain”, comme on le fait dans tant de langues européennes. Encore faudrait-il observer le recours fréquent à un marqueur quantitatif devant le mot : un peu (d’eau), beaucoup (d’eau). Ce qui est étonnant en français, c’est justement que l’on ne dise pas seulement : donnez moi un peu d’eau ou beaucoup d’eau mais donnez-moi de l’eau, ce qui génère d’ailleurs souvent chez les élèves la confusion : un peu de l’eau au lieu d’un peu d’eau, un peu du pain au lieu d’un peu de pain. L’usage de du (pain) au lieu de de (pain) introduit ici une notion de défini par opposition avec l’indéfini. On peut dire en français donnez-moi un peu de l’eau qui est dans la carafe, un peu du pain qui est sur la table, ce qui implique de préciser de quelle eau et de quel pain il est question. Mais que signifie : donnez -moi de l’eau, sans autre précision ? On ne peut pas parler de génitif, puisque ce serait “d’eau” et non pas “de l’eau”, comme dans “un verre d’eau”. On pourrait également considérer comme un préfixe la marque de la négation encore qu’en français, on ait un régime mixte, puisque les éléments de la négation entourent le mot concerné : je ne veux pas alors qu’en anglais la négation est préfixale : I do not (don’t) want. Dans la plupart des langues d’ailleurs (comme en russe ou en arabe) la négation est exclusivement préfixale. Bien plus en français parlé, la préfixation négative est sautée, le poids étant mis sur la suffixation négative. Paradoxalement, le français, dont la morphologie reste essentiellement préfixale, aura surtout exporté ses constructions suffixales comme en témoigne en anglais une très longue série de mots français signalés par leurs finales, en ot, et, ine, ure, etc. En conclusion de cette brève étude, on aura compris que nous avons adopté une conception extensive des termes préfixes et suffixes, ne réservant pas cet emploi à ce qui est collé devant ou après le mot, à l’écrit, mais incluant, dans cette acception, les formules qui précédent ou suivent le mot, quand bien seraient-elles isolées spatialement du mot considéré. De même avons-nous assimilé préfixe et suffixe à un régime flexionnel, au même titre que les déclinaisons et les conjugaisons. On notera cependant qu’un préfixe peut aussi être dans ces conditions appréhendé comme un suffixe : quand je dis “je veux de l’eau”, est-ce que “de” est préfixal par rapport à “l’eau” ou suffixal par rapport à “je veux” ? Selon notre approche, nous préférons y voir un préfixe. On ne saurait qualifier, pour autant, le français de langue préfixale : c’est ainsi que la marque du futur en français est suffixale et non préfixale, à la différence des langues sémitiques : je chanterai, (ani) Ashir (hébreu). Il reste que le français tend fortement à se désuffixer, non seulement par l’absence des déclinaisons, mais aussi par des conjugaisons peu différenciées oralement : ex : il chante/ils chantent, ce qui entraîne la nécessité d’un renforcement de la préfixation, d’où la notion de déclinaison préfixale que nous suggérons, si bien que l’on ne saurait affirmer que la suppression de la déclinaison suffixale allège nécessairement une langue. Signalons également le cas de la préfixation adjectivale dans nombre de langues, comme l’allemand qui ne place jamais l’adjectif après le nom, pas plus d’ailleurs que l’anglais alors que l’italien et l’espagnol optent pour une position suffixale de l’adjectif. En français, le régime est mixte avec des nuances sémitiques : un homme grand et un grand homme. Dans le cadre de nos travaux sur l’influence du français sur l’anglais et sur le rôle du français comme vecteur de convergence entre langues européennes, ce qui peut leur conférer une impression trompeuse d’unité, comment la suffixation du français se manifeste-t-elle sur l’anglais ? L’anglais n’a pas emprunté aux langues latines la préfixation des formes posssessives comme dans je te parle alors que l’anglais est suffixant puisqu’il donne I speak to you. I shall tell you, la forme suffixale étant emphatique en français, je te le dis à toi. En revanche, on l’a vu la négation verbale en anglais (don’t, doesn’t) est bien différente de celle de l’allemand et paraît somme toute plus se rapprocher du français, par sa préfixalité comportant le ”ne” préfixal. En revanche, la formation du futur en anglais et en allemand est préfixale (I shall pray, je prierai) encore que cela puisse se rapprocher de formes françaises du type je vais prier. Jacques Halbronn Paris, 23 juin 2004 L’usage du préfixe « Re » en français La langue française comporte un préfixe bien commode, le re. Quand on interroge des locuteurs sur son emploi, on nous parle de répétition, en songeant à refaire, à redire etc. mais est-ce que reconnaître signifie connaître à nouveau, encore ? Et pourquoi ne dit-on pas, en français “je reconnais que j’ai raison” alors que l’on dit “reconnaître ses torts” ? C’est que ce préfixe est finalement mal décrit ou plutôt que son champ sémantique a été mal balisé. Décalage, au demeurant, entre l’usage et la conscience de l’usage. En fait, dans ce re-, il y a une insistance, il y a un retour par rapport à un premier mouvement, une “second thought”, comme disent les anglais. Imaginons que l’on me présente la photo d’un enfant et qu’il me semble qu’il s’agit d’un de mes amis que je connais depuis quelques années seulement mais qui a une cinquantaine d’années, je dirai : “je crois que je reconnais X”, ce qui signifie : je n’en suis pas absolument certain, vu l’ancienneté de la photo mais, finalement, oui, c’est probablement X. Mais il reste un doute. Ce préfixe -re n’exprime donc nullement l’évidence mais une insistance en dépit des obstacles, des doutes. Ce re implique une réflexion. Quand je dis : on va recommencer”; cela signifie en fait que l’on pourrait s’arrêter mais que – au bout du compte – on va réessayer. Autrement dit, on serait tenté de ne pas poursuivre mais on va quand même s’y remettre. Le re- implique une forme de restriction mentale, de tendance à ne pas insister mais que l’on va vouloir dépasser. Je reconnais ceci ou cela mais cela me coûte. C’est pourquoi on ne dira pas : je reconnais avoir raison parce que cela ne coûte guère d’être satisfait de soi-même. On dira plutôt : j’estime avoir raison. On est donc assez loin de la seule idée de répétition à moins d’admettre que toute répétition est coûteuse. On dit à quelqu’un : attention, je ne veux pas avoir à vous le redire ! Parce que, en effet, l’acte même de se répéter pose problème. Est -ce que ce re dès lors n’est pas l’expression d’une conscience, dans tous les sens du terme ? En me répétant, est-ce que je ne deviens pas une machine ? Je me répète, quand même, mais en sachant que ce n’est pas forcément la meilleure chose à faire que de passer d’un propos spontané à un processus répétitif. Ce re est, quelque part, transgressif, on franchit un certain Rubicon ! Ainsi, une relance, c’est ne pas se résigner à l’épuisement d’une précédente tentative. Il faut rebondir. On ne devrait pas se répéter mais, tout de même, on y consent. Est-ce que ce re- a le même sens que le “encore” ? Je le refais, je le fais encore. Ce serait plutôt un “encore que” et il est remarquable que encore suivi de que, ait un sens apparemment différent quand on ne se rend pas compte que le fait de dire “encore” implique un “encore que” tant toute répétition est en soi, éthiquement, problématique. Ce re qui serait une abréviation du enco(re), a perdu son enjeu dans notre société, tant le fait de se répéter ne pose plus problème, comme si nous avions adopté les valeurs des machines qui ne demandent qu’à refaire les choses indéfiniment. L’effort du encore est étranger à la machine. Et d’ailleurs, quelle différence entre copier à la main un texte et le photocopier ! Ce re ne nous coûte plus cher. Nous avons là un exemple de par cette perte de conscience de la signification du encore, de notre propre perte de conscience face à l’acte de reproduction, dans tous les sens du terme. Il y a comme une banalisation, une dédramatisation, de l’encore. Si on prend le mot “recherche”, qu’est ce à dire par rapport à “chercher” ? Est-ce que cela signifie chercher encore ? D’ailleurs, on parle d’un chercheur mais de recherche. Il y a un acte plus intensif dans la recherche. Je cherche une poubelle. On ne dit pas : je recherche une poubelle ou alors il faut préciser que ce n’est pas de n’importe quelle poubelle qu’il s’agit. Autrement dit, il y a là une quête plus pointue dans rechercher que dans chercher. Prenons le verbe “rentrer” : je rentre chez moi. Je pourrai ne pas le faire, rester hors de chez moi indéfiniment mais je me résous, au prix d’un certain effort, à rejoindre mon domicile. Dans l’idée d’encore, il y a aussi la crainte d’une certaine inutilité, de quelque vanité : je vais revoir ce film mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine puisque j’en avais gardé un certain souvenir, une certaine trace. Or, dans le Livre de l’Ecclésiaste, dont le thème principal est justement la vanité, il est question de ce qui se répète : rien de nouveau sous le soleil. L’Ecclésiaste serait donc l’expression d’un certain scepticisme qui refuse le encore tant cet encore nous apparaît comme un pari. Une éthique qui se refuse à recommencer puisque cela ne sera pas -forcément- mieux, la prochaine fois ou avec quelqu’un d’autre. C’est l’idée de la rencontre, qui suppose d’aller vers un autre et cette altérité est aussi une forme d’encore. Mais à quoi va nous servir de rencontrer quelqu’un de nouveau ? Il faut pour accepter ce renouvellement, avoir matière à espérance, avoir des raisons d’attendre quelque heureuse surprise.. .Il y a dans cet encore l’idée d’une possible résurrection, d’un retour.. Prenons le verbe : représenter. C’est précisément dans l’absence et non dans la présence que l’on représente, autrement dit, on essaie de rendre présent ce qui ne l’est pas, en dépit, au mépris de l’absence. Je me représente est d’ailleurs synonyme de je m’imagine, je suppose. Il y a d’ailleurs dans cet encore quelque chose d’hypothétique : quand je dis “au revoir”, il faudrait souvent dire “sait-on jamais ?”, “pourquoi pas ?”. Rien d’évident de revoir quelqu’un que précisément on quitte, qu’on ne verra peut-être plus de sitôt. C’est le retour de l’enfant prodigue, celui dont on n’avait plus de nouvelles et qui, soudain, réapparaît, donne signe de vie. Le Club Méditerranée a d’ailleurs récemment utilisé ce préfixe dans ses publicités, rendant heureux par “re” comme si la répétition était source de bonheur alors qu’elle a un caractère involutif, régressif mais peut être est-ce cela précisément que le bonheur surtout quand ce re a quelque chose de virtuel ? Ce “re” implique de repartir à zéro comme si de rien n’était, en faisant quasiment abstraction du passé. Ce re a quelque chose d’amnésique. Plus et encore A l’opposé d’encore, nous avons plus. Pas dans le sens de j’en veux plus mis dans celui de je n’en veux plus, donc avec une négation (voit notre article sur la négation sur ce site). Curieusement, ce plus revêt deux sens opposés selon le contexte et on sait qu’en français, on ne prononce pas plus de la même façon dans les deux cas, ce qui est bien utile, étant donné que l’on a tendance à ne pas user de la négation dans la communication orale : T’en veux plus (on n’entend pas le s final) ou t’en veux pluss ou plus encore. Mais nous intéresse à présent, le plus qui s’oppose à encore et non celui qui est en redondance avec lui. On sait, en effet, qu’ un terme ne peut se définir que par rapport à son opposé : encore se définit par plus, pas plus ou si l’on préfère, encore ne fait sens que parce qu’il y a la perspective du pas plus. Bien que l’on puisse être amené à en rester là (pas plus), on n’en continue pas moins (néanmoins) : re-. Dans cette forme néanmoins, il y a moins – minus – qui dit bien tout ce qui justifierait que l’on n’aille pas plus loin. On s’aperçoit donc que les deux plus ne font qu’un : plus et pas plus. Mais dans la forme, je n’en veux plus, on ne pense pas à plus (+) tout comme dans néanmoins, on ne pense pas à minus (-) Nous aurions là affaire à une sorte d’arithmétique, où l’on additionne ou soustrait, où l’on accroît ou décroît, où l’on augmente et où l’on diminue. Et de fait, une grande question existentielle est de savoir, à un moment donné, face à une situation donnée, s’il faut continuer ou bien tourner la page. Il est normal que le langage porte les marques d’une telle problématique. Une tonalité restrictive Plus ou moins, that is the question ! Notre re- est du côté du plus (encore) mais il n’oublie nullement le (pas) plus (moins), il en tient compte. Il n’y a pas de plus en soi, il n’y a de plus que par rapport au moins. D’où ce -re qui nous dit : tout en sachant qu’il y a des raisons pour le moins (ce qui impliquerait : stopper, faire halte, s’accorder en tout cas une pause), je vais essayer d’en faire plus (aller de l’avant, se reprendre). Dans ce re- positif, il y a un dépassement dialectique du négatif, c’est la synthèse qui est dépassement de l’antithèse (-) Reconnaître son enfant, au sens juridique, cela signifie que l’on pourrait ne pas le faire, s’en dispenser mais que l’on acceptera, cependant, de s’en dire le père. Il y a là une concession, presque un sursis. On va réessayer mais si cette fois ça ne marche pas, eh bien on n’insistera pas/plus. Il serait évidemment souhaitable de réexaminer tous les verbes français construits avec -re, dont le préfixe re- est partie intégrante, pour en dégager cette dynamique plus ou moins enfouie. A cela s’ajoute le fait que désormais ce -re est plus ou moins devenu passe-partout et qu’on peut le placer, à l’occasion, dans n’importe quelle phrase. Par exemple : tu en reveux, revouloir n’étant pas dans le dictionnaire. On voit que la recherche linguistique ne peut faire abstraction de certains enjeux éthiques et qu’elle peut nous révéler l’état d’une société selon les nuances devenues inconscientes. On serait ainsi passé d’un langage prenant en compte une dialectique complexe à une simple idée d’un re- pour dire, à nouveau comme si la nouveauté n’était pas un combat contre une certaine cristallisation

jeudi 28 août 2025

Jacques Habronn la Vie Astrologique en 1991 Congrès de l'ARRC 'Vénus et la Vie Affective et Congrès d'Histoire de l'Astrologie, Paris organisé par la Bibliotheca Astrologica

La Vie Astrologique en 1991 Congrès de l'ARRC 'Vénus et la Vie Affective et Congrès d'Histoire de l'Astrologie, Paris organisé par la Bibliotheca Astrologica Les deux COlloques parisiens de 1991 illusrent le clivage entre praticiiens et historiens de l'Astrologie I Programme des 2e Journées de l'ARRC Palais des COngrès, Porte Maillot Vénus et la Vie Affective 9-10 mars 1991 SAMEDI Matine Catherine Pellegrini L'ambivalence vénusienne Lynn Bell La mythologie de Vénus, Guy Launnay Vénus, maitresse du Taureau Yves Lcnoble :l'astronomie de Vénus, le cycle de 8 ans et l'étoile à 5 branches après midi Catherine Aubier les aspects des planétes à Vénus, Table ronde sur la signification des transits des planétes à Vénus avec C. Aubier, Frederic Caillard, Bernars Crozier, Suzel Fuzeau Braesch, Joelle de Graveleine, Solange de Mailly Nesle. Cobférence d'Alex Ruperti Les 4 phases du cycle Soleil Vénus Que faire avec Vénus retrograde . Muriel sonnette et Paule Henriette Lévy L'image que l'astrologie donne d'elle même dans la presse écrite DIMaNCHE Chtristine Saint Puerre interviewe JEan Pierre Nicola " Vénus selon l'Astrologie COnditionaliste; Philippe granger La dimension psychabalytique de Vénus; Robert Amadou Vénus d'en haut et d'en bas Après midi Béatrice Guénin pratique de la comparauson de thèmes. François Villée La vie affective selon l'astrologie Globale. Table ronde sur la synastrie avec C. Aubier, B? Guénin, J. P. Nicola, A. Ruperti, F. Villée. II le Congrès d'Histoire de l'Astrologie. Juin 1991. organisé par la Bibliotheca Astrologica.; Crypte de l'Eglise Sainte Anne. Paris XIIIe Extraits du programme. Vendredi 18h30 Sortie des Actes du Colloque de Bayeux "La Cométe de Halley et l'influence politique et sociales astres ( Bayeux, 1986) Sortie du catalogue de la photothèqy de la B.A. 19h Ouverture par René Alleau 19h30 Cacile Dumont Fillon La recherche des interrelations entre l'Astrologie et les autres champs du savoi:alchimie, mythologie etc 21h -22h30 L'approche bibliographique de l'Histoire de l'Astrologie. avec Robert Benazra (Lyon auteur du Répertoire Chronologique Nostradamique (1990) avec Pierre Brind'amour '(Ottawa). 22h30 Le rôle des bibliothèques spécialisées pour la recherche, par Jacques halbronn Samedi_8 juin 9h30 L'astrologie dans l'oeuvre de Rabelais avec Michel Vital Le Bossé(Caen) et Jean-Charles Pichon 10h30 L'Astrologie chez Pontus de Tyard avec Sylviane Bokdam 11h30 -12h30 L'horoscope du Christ et les problémes de chronologe chez Pierre d'Ailly par Amanda Phillimore (Londres) et Yves Haumont ( Bruxelles) 14h30 Les sources de Symon de Pharés avec Jean Patrice Boudet 15h30 L'Astrologie des grandes conjonctions avec J. P. Boudet, René Alleau, Yves Marquet, Pierre Brind'amour, Jacques halbronn 16h '45 L'astrologie chez Nostradamus, par Pierre Brind'amour 17h30 Table ronde sur la structure de l'écriture et de l'oeuvre nostradamienne avec Pierre Brind'amour, Jean Deweer (Tours), Jean Charles Pichon, Jacques Halbronn, R. Benazra 20h Iconographie et Astrologie. Table ronde sur les rapports entre le texte et l'image; introduite par JEan-Charles Pichon sur les images de Paracelse et les quatrains de Nostradamus. Projection d'un film d' Yvonns Caroutch sur la Licorne, avec René Alleau 21h30-22h30 Astrologie et Médecine en Angleterre par Jean François Gibert, sur Culpeper et John Patridge Dimanche 9 Juin 9h30 Les polémiques religieuses et les astrologues anglais au XVIIe siècle avec Patrick Curry (Canada)

jacques halbronn LA Vie Astrologique. Les années 1972-75. CIA. MAU, CEFA, GERAS, STP. ISAR

jacques halbronn LA Vie Astrologique. Les années 1972-75. CIA. MAU, CEFA, GERAS, STP. ISAR En 1973, nous devenions Vice Président du CIA, poste occupé de 1953 à 1968 par André Barbault et avant le Congrès tenu à l'Hotel Méridien (Paris, Porte Maillot) en septembre 1974. Mais nous étions déjà sur orbite en 1972, d'une part avec la constitution de la Bibliothèque du CIA et de l'autre par la découverte des Remarques Astrologiques de Morin de Villefranche. Signalons que le 17 mai 1972, notre nom n'avait pas été retenu pour entrer au Conseil d'Administrarion du CIA. Lettre de Paul Colombet, président du CIA, à JHB en date du 10 juillet 1972 "Il s'agit essentiellement d'une Bibliothèque du CIA alors que vous avez déjà pris une dénomination, celle de B.A.C. Si le CIA est tout à fait d'accor pour que vous preniez le titre de Directeur de sa Bibliothèque (..) il ne l'est pas pour patroner un nouvel organisme extérieur à lui, les complications qui ont récemment marqué la vie du CEFA nous prouvent qu'il n'est pas bon de multiplier les organismes en dehors du CIA. Lettre de JHB en date du 11 juillet 1972 " A la suite d'un dépot de livres efféctué dernièrement par MM. Jacques Berthon et André Barbault, totalisant une vingtaine d'ouvrages, il m'apparait que ces gestes de bonne volonté sont à l"honneur du CIA et m'encouragent à m'inscrire plus que jamais dans ce cadre". Lettre de JHB à André Barbault, directeur de la Revue L'Astrologue en date du 18 juillet 1972 à propos des Remarques de Morin: "Je m"étonne qu'elles n'aient pas été publiées plus tôt car cela nous aurait permis un contact autrement plus directe avec le Maitre Morin (..) Je ne vois aucune objection à ce que l'oeuvre paraisse dans la Revue "L'Astrologue" du moins dans un premier temps(..) Si René Alleau préfère que vous ou une tierce personne s'en charge, je m'inclinerai" En 1974, nous n'avions pas été reconduit à la Vice-présidence du CIA, à la veille du Congrès International(avec l'ISAR) dont nous étions le premier initiateur mais nous restions à la tête de la revue Trigone, laquelle fera paraitre le catalogue de la Bibliothèque du CIA. et en juin 1975, nous fondions le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) et la Faculté Libre d'Astrologie de Paris avec notamment des membre du GERASH (fondé par Patrice Louaisel, au départ dans le cadre du CIA) de Paris, dont Catherine Aubier. On reproduit une lettre de M. S. Lancri à l'en tête de la société théosophique de France en date du 29 mars 1974 adressée au Vp du CIA que nous étions "J'ai soumis votre lettre au Conseil directeur de notre Société et j'ai le plaisir de vous informer que nous demeurons d'accord avec vous pour que vous organisiez vos Journées Astrologique sur les bases suivantes/ Le titre de ce Colloque "Journées Astrologiques Internationales de la Société Théosophique de France. Il est entendu que nous organisons ces Journées avec (le soutien du GERAS(Groupe Européen de Recherche en Astrologie Scientifique" -(...) J'annoncerai, si possible, ces Journées Astrologique dans notre revue " Le Lotus bleu" 16 avril 1974 de S. Lancri: " Vous voudrez bien dès que possible les dates précises de ces "Journées Internationales d'Astrologie" ainsi que leur programme" Mise à jour du samedi 13 septembre 1975 (cf Catherine Aubier, 36, rue de la Pompe): Nous avions obtenu une coopération entre Jean Pierre Nicola et Patrice Louaisel. Vendredi 17 octobre 1975 au FIAP, rue Cabanis, conférence commune CEFA-GERAS par Max Lejbowicz. JHB 28 aout 25

mercredi 27 août 2025

Jacques HALBRONN Les Légendes Dorées, De Nostradamus à André Barbault

Une approche critique mettant en parallèle deux astrologues mythifiés l'un du XVIe siècle et l'autre du XXe siècle, sur SCRIBD Titre original Jacques HALBRONN Les Légendes Dorées, De Nostradamus à André Barbault Copyright © © All Rights Reserved Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici. Formats disponibles Téléchargez aux formats ODT, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd

jacques halbronn L'astrologie et la fortune des empires. L'aspect de 45° (3 ans et demi)

jacques halbronn L'astrologie et la fortune des empires. L'aspect de 45° (3 ans et demi) Depuis mes débuts dans la Recherche Astrologique, j'avais signalé que la vocation de l'Astrologie Mondiale était liée à la question des empires (cf Clefs pour l'astrologie. Ed Seghers 1976). La notion d'empire est liée à la phase Hessed laquelle est marquée par un tropisme additionnel, "(con)jonctionnel", à savoir un processus d'alliance, de pacte, de (con)fédération. Inversement, la phase Din conduit à la dissolution de tels ensembles. L'avantage de cette présentation tient notamment à sa représentation graphique et chromatique dans la mesure où les cartes, les atlas rendent compte des transformations ainsi générées que ce soit en plus ou en moins, soit en multipliant les divisions (Din), soit en les réduisant (Hessed) La dialectique entre ces deux phases qui alternent correspond à la courbe de Gauss " connue aussi sous le nom de « courbe en cloche » ou encore de « courbe de la loi normale ». Elle permet de représenter graphiquement la distribution d'une série et en particulier la densité de mesures d'une série. Elle se base sur les calculs de l'espérance et de l'écart-type de la série" La sinusoïde illustre bien cette dualité de montée et de descente. En 1989, l'entrée de Saturne dans le signe zodiacal du Capricorne aura certainement ébranlé le bloc communiste avec des forces centrifuges mais celles-ci sont suivies de la manifestation de forces centripétes. La formation en 1991 de la Communauté des États indépendants (CEI) correspond à une phase Hessed qui enclenche une phase de regroupement, en dépit de l'annonce de la fin de l'URSS États participant aux activités de la CEI États membres Drapeau de la Biélorussie Biélorussie (1991), État fondateur ; Drapeau de la Russie Russie, (1991), État fondateur ; Drapeau de l'Arménie Arménie (1991) ; Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan (1991) ; Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan (1991) ; Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan (1991) ; Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan (1991) ; Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan (1991). Sur le web "La Russie, l'Ukraine et le Belarus (Biélorussie) décident le 8 décembre 1991 de former la Communauté des États indépendants (CEI). Le traité de Minsk, que signent le président russe Boris Eltsine et ses homologues ukrainien et biélorusse, prévoit une coordination entre les trois États dans une multitude de secteurs -économie, environnement, affaires étrangères, etc.- tout en favorisant leur transition vers une économie pluraliste. Le 21 décembre, huit autres républiques joignent les rangs de la CEI. Il s'agit de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Moldavie, du Tadjikistan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan. Membre de facto, la Géorgie ne joindra officiellement les rangs de la CEI qu'en 1993. L'existence de l'URSS prendra fin le 25 décembre 1991, mais les questions de défense et les rivalités ethniques ne tarderont pas à aviver les tensions entre les membres de la CEI." L'invasion de l'Ukraine par la Russie , à partir du 24 février 2022 , se déroule alors que Saturne traverse le signe fixe du Verseau tout comme en 1991, soit un écart correspondant à la durée d'une révolution, d'un retour de Saturne. Autrement dit, l'on pouvait prévoir astrologiquement un nouveau processus d'expansion, au retour de Saturne dans une position strictement analogue, ce qui constitue une validation d'une telle correspondance. Ces deux dates ne sauraient être décrites comme un ébranlement mais bien plutôt comme l'expression d'une nouvelle dynamique, prenant le relais de l'ancienne (URSS) qui a fait long feu. On se proposera à présent de revenir à nos études cyclologiques parues à partir de 1976 (il y a 50 ans! ( traduction espagnole 1978)) et 1993 aux fins d'analyser les obstacles épistémologiques qui se sont présentés pour nous jusqu'à ce jour voire de signaler certaines idées qui ont pu se perdre en route. A la page 144 de la Iere éditions de nos Clefs, on pouvait lire:" Mercure avec ses 88 jours de révolution renvoie à un quart de siècle soit 90° Vénus avec ses 225 jours (renvoie) à 225°, position à mi-chemin entre 180 et 270°, ce qui confère une importance supplémentaire aux signes "fixes" (15° taureau, 15° lion, 15° scorpion, et 15° Verseau) "Il y est question de la "division octuple": "Chaque cycle semble devoir être subdivisé en huit étapes, donc en huit dates précises". Les courbes qui suivent cet exposé montrent une sinusoïdes divisé en 8 secteurs dument numérotés de 1 à 8.-grande et petite courbes. On se proposait d'étudier la courbe de Saturne (pp.168 et seq) qui "parait concerner les changements territoriaux (apparition ou disparition d'Etats, changements de frontières). On lit dans notre ouvrage de 1976 "Entre 1944 et 1951 un grand nombre de nouveaux Etats apparaissent dans la communauté internationle : l'Inde, la Chine, Israel), les deux Allemagnes, l'Indonésie etc Puis en 1951 et jusqu'en 1959, on replonge dans les guerres coloniales(Indochine, Algérie, Corée). A partir de 1959, nouvelle période de cristallisation on voit des dizaines de nouveaux Etats apparaitre en l'espace de quelques années, en particulier en Afrique" Dans l'édition de 1993 des Clefs, l'accent est décidément mis sur Saturne (pp. 132 et seq): Face aux " types planétaires mis en évidence par M. Gauquelin " soulignent une "diffrenciation", "le cycle de Saturne constitue un axe de polarisation pour l'Humanité" , d'où l'idée d"un "paradigme universel" (PU) "Il n'est pas nécessaire d'attribuer des significations à chaque phase, il suffit de dire qu'une phase va en sens contraire de la précédente" (p. 134) Nous concluions " Saturne nous apparait comme la planète de l'Humanité et constitue en quelque sorte un système avec la Terre" et encore à propos d'Uranus "Il nous parait peu vraisemblable qu'un astre récemment découvert (en 1781) puisse exercer une quelconque action sur les sociétés et sur les individus". Dans notre "table des phases de Saturne pour le XXe siècle" ( p. 135) nous faisions alterner phase solsticiale et phase équinoxiale. En 1994, dans notre 'Astrologie selon Saturne",nous nous limiterons au passage de Saturne sur le point vernal. On est loin de la division en 8 du cycle planétaire! Trente ans plus tard, nous n'opposons plus les phases équinoxiales et solsticiales car pour nous, les 4 signes cardinaux s'équivalent. La conflictualité doit être cherchée dans le passage de Saturne au milieu des signes fixes, comme nous le signalions en 1976 à propos du cycle de Vénus de 225 jours. Sur le web "La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée ... Vénus : ~ 224,699 705 6 jours(~225 jours~)" soit 180 + 45 = 225 et 225 + 45 =270. Nous avons donc remplacé la fausse dualité Equinoxe/Solstice de 90° en 90° par une dualité de 45° en 45°, (Hessed/Din), dont on a montré plus haut toute l'efficience. Les renversements ne s'opérent pas au bout de 7 ans mais bien de 3 ans et demi, ce dont témoignent certains passages bibliques: Apocalypse 11 …10Et à cause d'eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. 11Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. 12Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait: Montez ici! Et ils montèrent au ciel dans la nuée; et leurs ennemis les virent."… JHB 26 08 25

lundi 25 août 2025

jacques halbronn La vie astrologique Le clivage Fédération-Enseignement versus Recherche Astrologique.

jacques halbronn La vie astrologique Le clivage Fédération-Enseignement versus Recherche Astrologique. Il importe de distinguer ces deux voies de la vie astrologique que nous avons empruntées tour à tour.(création en 1980 à Bruxelles d'une Fédération francophone) L'esprit Fédération concerne les personnes par delà les idées, l'esprit Recherche les idées par delà les personnes. Il y a un temps pour telle approche et un temps pour telle autre. En Astrologie septénale, ce sont des périodes saturnienes de 3 ans et demi, 3,5 (28/8) qui alternent et que nous appelons Hessed, avec un principe d'addition et Din avec un principe de soustraction. En phase Hessed, nous voyons d'abord les ressemblances alors qu'en phase Din ce sont les différences qui nous sensibilisent. C'est ainsi que les années 1985-88 furent placées sous le signe de Hessed, avec le signe mutable du Sagittaire avant de basculer en capricorne, l'un des 4 signes cardinaux. Au niveau des colloques,le milieu astrologique allait se diviser à partir de 1989. D'un côté sur Paris, les "astrophiles", les enseignants (AGAPE) de l'autre, en province, des rencontres internes entre chercheurs.( Rouen, Montluçon, Angouléme, Dijon) En 1985, eut lieu en phase Hessed, un congrès à Orléans, organisé par Denise Daprey, réunissant diverses associations. C'était une époque fédérative: Fédération de Danilèle Rousseau, FEA de l'Enseignement Astrologique de Mme Daprey. Le facteur Enseignement s'oppose, selon nous, au facteur Recherche car la Recherche met en question tout enseignement/ Jacques halbronn a toujours séparé la Faculté Libre d'Astrologie de Paris de ses Colloques à la différence d'un Yves Lenoble visant le quantitatif plus que le qualitatif du public. En 1986, jacques halbronn se fera même élire vice-président du GERASH après avoir organisé un colloque en 1984 à Lyon, fief de cette association. Il faut comprendre que toute phase est en réaction par rapport à la phase précédente, en prend le contre -pied: Trop de Hessed conduit à Din et vice versa. La phase Hessed est marquée par une expansion, voire une collaboration d'où une "résistance" Si l'on en revient à notre Vie astrologique actuelle, notons la montée en puissance de la FDAF de Marc Brun en phase Hessed. -Saturne en Poissons, signe mutables comme le Sagittaire) Une telle structure se veut au service du milieu astrologique, en solidarité avec les praticiens et les enseignants au regard d'un socle commun. Or, il importe de comprendre ce que signifie la "Recherche Astrologique" (RA Comme pour le CURA (Centre Universitaire de Recherche Astrologique) de Patrice Guinard (en Anglais "Astrological Research" (ISAR),et à quel point elle ne tend pas nécessairement à ménager les pratiques routinières en cours chez les uns et les autres, aux dépends des diverses structures associatives qui les abritent. La nouvelle phase Din exige selon nous de "sacrifier" certaines vaches sacrées comme le nec plus ultra, le carcan du "thème natal" individuel, ce qui correspond à l'égocentrisme féminin. Comme déclarent certains, être astrologue c'est quand même arrriver à gagner son pain. La phase Din, c'est le refus des étiquettes, de ce qui est figé, de ce qui est mis dans le même sac. JHB 25 08 25

samedi 23 août 2025

jacques halbronn Astrologie Septénale. le bon moment des ruptures et des réconciliations et les contretemps

jacques halbronn Astrologie Septénale. le bon moment des ruptures et des réconciliations et les contretemps Notre astrologie n'est pas passive mais active, elle détermine la bonne attitude opportune à adopter et déconseille les démarches contre-productives qui d'ailleurs risquent de compromettre les prévisions. Entendons par là que chaque phase implique un certain comportement, faute de quoi on court à l'échec. Etre intransigeant en phase Hessed n'est guère conseillé tout comme ne pas renoncer à des relations compromettantes risque de se révéler facheux en phase Din. Si l'on étudie, par exemple, la rupture du "Programme Commun" en 1977-78 - période dont nous avons été un témoin privilégié(1977-78)- en période Hessed - l'intransigeance de Georges Marchais apparait comme une explication probable. Saturne est en lion, comme à notre naissance, c'est à dire qu'il détermine le début d'une phase Hessed (laquelle débute à 15°de chaque signe fixe, quand Saturne la transite) Sur le web "Pourquoi le Parti communiste français a-t-il fait échouer les négociations portant sur l’actualisation du Programme commun en septembre 1977, provoquant la rupture de l’Union de la gauche et la défaite électorale de mars 1978 ? Christophe Batardy revient sur les interprétations (intervention de Moscou, crispation électoraliste) de l’attitude a priori peu cohérente du PCF et les complexifie en mettant en lumière les effets pervers de la médiatisation inédite des négociations et en interrogeant l’influence de « l’affaire Marchais », un procès convoquant la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dont les effets politicopsychologique au sein du PCF ont sans doute été sous-estimés. Le 12 juillet 1972, le Parti communiste français (PCF), le Parti socialiste (PS) et certains radicaux  adoptent un Programme commun de gouvernement, très vite désigné sobrement sous le nom de Programme commun. Les trois organisations y indiquent vouloir appliquer une « démocratie politique et économique » pour le cas où elles parviendraient au pouvoir. C’est la première fois depuis le congrès de Tours de 1920 que socialistes et communistes s’entendent sur un programme aussi abouti en vue de gouverner ensemble. Ce texte marque à ce point les années 1972-1977 qu’il est possible de parler d’un « moment Programme commun». Après les élections municipales de 1977, qui constituent un triomphe pour les listes d’Union de la gauche, s’ouvre une période de discussion sur l’actualisation du Programme commun, car le texte est jugé vieillissant. Aussi, de mai à la fin du mois de septembre 1977, de nombreuses réunions trilatérales ponctuent l’agenda politique des partis de gauche. Après les discussions au sein du Groupe des quinze, qui réunit cinq représentants de chaque organisation de juin à juillet, ont lieu en septembre des « rencontres au sommet », ainsi nommées car elles rassemblent les leaders de chacune des organisations : Georges Marchais pour le PCF, François Mitterrand pour le PS et Robert Fabre pour les radicaux de gauche. Les dernières discussions tenues au siège du PCF, place du colonel Fabien, se soldent par un échec le 23 septembre 1977 au matin. Le désaccord porte officiellement sur le nombre de nationalisations à mentionner dans une version actualisée du texte . Si, de septembre 1977 aux législatives de mars 1978, le Programme commun reste toujours une référence, il n’est pourtant plus partagé. Le PS et le PCF éditent ainsi séparément une version actualisée du texte . En mars 1978, la gauche perd les élections législatives alors qu’elle était donnée gagnante par tous les instituts de sondage jusqu’à quelques jours avant le premier tour. La désunion affichée à gauche depuis six mois explique sans doute la défaite surprise des partis signataires du Programme commun." Autrement dit, le changement de phase génére des résistances, des réactions, des peurs, des retards dans l'adaptation à une nouvelle mentalité. Lors de l'entrée dans une nouvelle phase Hessed; il faut se préparer à mettre de l'eau dans son vin, à renoncer à des principes par trop rigides au risque de tout faire capoter que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. Inversement, lors du passage de Saturne dans une nouvelle phase Din, il n'est pas bon de transiger trop longtemps et il faut prendre des mesures le plus tôt possible pour mettre fin à une situation quelque peu douteuse. On pense à l'Affaire Benalla: sur le web "Alexandre Benalla, ancien chargé de mission au service de l'Elysée, est définitivement condamné dans l'affaire des violences du 1er mai 2018. Son pourvoi en cassation a été rejeté ce mercredi. L'affaire avait marqué le début des scandales lors du premier mandat d'Emmanuel Macron." Or, à cette époque, Saturne est en phase Din (début du Capricorne) et Macron ne prendra pas certaines mesures d'éloignement assez promptement. Cela dit, l'exception confirme la régle: en phase Din, l'on doit envisager des ruptures et en phase Hessed la réconciliation, le pardon, tout en sachant qu'aucune solution ne vaut indéfiniment; JHB 23 08 25

vendredi 22 août 2025

jacques halbronn. Critique des anachronismes en Astrologie. Esotèrisme/Exotèrisme

jacques halbronn. Critique des anachronismes en Astrologie. Esotèrisme/Exotèrisme Nous avons déjà distingué une astrologie exotérique et une astrologie ésotérique. Plusieurs ouvrages ont revendiqué un tel qualificatif (cf Georges de Villefranche (alias Gouiran) L' astrologie ésotérique retrouvée. La clé mystérieuse de nos mondes intérieurs. ) Pour nous, l'approche astronomique est exotèrique et "moderne. alors que l'approche astrologique est ésotérique et ancienne, d'où le probléme de l'anachronisme lorsque l'on intègre dans la tradition astrologique des planétes au delà de Saturne, que l'on n'aura pas identifié avant ces derniers siècles. En ce sens, tant J. P. Nicola qu'André Barbault sont décalés par rapport à notre idée d'astrologie ésotèrique quand ils adoptent Uranus, Neptune et Pluton alors que Michel Gauquelin, dans ses stastistiques ne dépasse pas le cycle de Saturne. L'Astrologie ésotérique ne fait qu'un usage très mesuré des données astronomiques, puisqu'elle ne recourt qu'à Saturne et accessoirement au cycle soli-lunaire, pour marquer les mois de l'année terrestre. De fait, l'astrologie ésotérique est géocentrique alors que l'exotérique est de facto héliocentrique. Le géocentrisme de l'astrologie ésotérique tient à l'importance accordée aux axes saisonniers.(équinoxes/solstices) alors que l'héliocentrisme de l'astrologie ésotèrique se caractèrise par l'importance qu'elle accorde aux relations entre les planétes du systéme dans leur ensemble. au lieu de ne s'en tenir qu'au seul Saturne. Quant aux conjonctions soli-lunaires, elles permettent avant tout de compter la durée d'une phase en termes de mois, 42 mois pour une période de 3 ans et demi et 84 mois pour une période de 7 ans. Comment les Anciens connaissaient-ils le début des phases coincidant avec les axes saisonniers? Il ne suffisait pas d'étudier les rapports entre planétes mais bien les rapports entre planétes et étoiles fixes dès lors que telle étoile fixe était associée à l'un des deux axes; d'où la question de la précession des équinoxes, puisque ce n'était pas la même étoile fixe qui correspondait aux axes. On aura compris que cette astrologie ésotèrique devait être bien plus accessible que l'exotérique, en s'articulant sur une géométrie et une arithmétique des plus simples, ce qui évite les anachronismes. Cette astrologie devait etre à la portée de tout un chacun avec des objets célestes visibles à l'oeil nu en nombre limité pour éviter tout risque de saturation. Telle est la mission du véritable historien que de restituer la formation et la fortune des dispositif, il ne s'agit pas de se contenter de quelque constat ponctuel mais de savoir raisonner et spéculer par induction et déduction., ce qui implique de remonter à des périodes lointaines, "pré-historiques" en ne se contenant pas d'étudier la réception de l'astrologie au Moyen Age, comme nous l'avions fait dans notre thèse parue sous le titre "Le Monde juif et l'Astrologie" (Ed Arché, Milan, 1985) JHB 22 08 25

jeudi 21 août 2025

jacques halbronn marqué par le 22, de par sa naissance avec Saturne à 22° Lion Au 01 12 1947

jacques halbronn marqué par le 22, de par sa naissance avec Saturne à 22° Lion Au 01 12 1947 Deux jours plus tôt l’ONU avait entérine, en son assemblée, le plan de partition du mandat britannique sur la Palestine. Ce nombre est également connu dans le Tarot avec ses arcanes supérieurs/ Mais nous l’avons remis à l’honneur en montrant que 360 /16 donnait 22°30′ Mais la position de Saturne à 22° Lion correspond également grosso modo à la frontière entre les deux moitiés d’un quadrant saisonnier de 90°, le signe fixe en son milieu marquant un tel passage de deux phases de 3 ans 1/2. 22°30 ) 45/2 et 90/4 Ces deux moitiés correspondent respectivement à un temps de Jugement (Din) et à un temps de Grâce, de Pardon (Hessed) / Pour être pardonné, grâcié, il faut avoir fauté. En phase « Din », l’on dénonce les manquements et l’on chasse ceux qui se sont rendus coupables Le sort de Sodome (Génése XVIII-XIX) va dépendre de la présence ou de l’absence de quelques Justes. « .Elle mangea le fruit défendu et s’assura qu’Adam en fasse autant. « Et ensuite, dit la Genèse, leurs yeux se sont ouverts et ils se sont vus nus » (Genèse 3: 7). Pour cette transgression, ils furent expulsés du paradis. » Mais il y a ensuite possibilité de se racheter et c’est la phase Hessed de Miséricorde, où les exclus sont réintégrés et ainsi de suite de façon circulaire. Contrairement à ce que beaucoup d’astrologues actuels pensent, le temps astrologique est court et compté. Il n’est pas conseillé de trainer. Comme nous l’avons montré en anthropolinguistique, il suffit de peu pour passer d’une chose à son contraire, ainsi pour un « n » qui vient se glisser. On est là dans un schéma triangulaire propre à la polysémie, à la croisée des chemins, lors du passage de l’écrit à l’oral, entre le passé et le futur, le masculin et le féminin. (cf Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien) JHB 20 08 25

mercredi 20 août 2025

jacques Halbronn Kabbale séfirotique et Astrologie Septenale Le pardon et le jugement

Cacher Beth-Din : la certification et surveillance du ... The European Beth Din of the Conference of European Rabbis ... Pesharah vs. Din - Beth Din of America Beth Din, aussi écrit Beit Din, est la translittération de l'hébreu « בית דין », qui signifie la maison du jugement et désigne un tribunal religieux." On retrouve une telle dialectique dans le Christianisme avec le péché,la faute (mea culpa) qui débouche sur le pardon des "pauvres pécheurs". avec la confession. Beth Din — Wikipédia jacques Halbronn Kabbale séfirotique et Astrologie Septenale Il nous est toujours apparu qu'il importait de remonter à la source d'un texte (cf Papes et prophéties. ed Axiome, 2005). Dans le cas de Hessed et de Din, la clef est à rechercher dans le champ du juridique. Din, c'est le jugement et Hessed le pardon des fautes, ce qui correspond à l'idée de "misericorde" , de grâce (cf la grâce présidentielle) souvent associée à ce terme hébraïque alors que Din, donne le "dayan", le juge, le Beyt Din étant le tribunal rabbinique.111 Cacher Beth-Din : la certification et surveillance du ... The European Beth Din of the Conference of European Rabbis ... Pesharah vs. Din - Beth Din of America Beth Din, aussi écrit Beit Din, est la translittération de l'hébreu « בית דין », qui signifie la maison du jugement et désigne un tribunal religieux." On retrouve une telle dialectique dans le Christianisme avec le péché,l a faute (mea culpa) qui débouche sur le pardon des "pauvres pécheurs". avec la confession.On retrouve cette dialectique à propos du sort à réserver à Sodome/ Genése XVIII Le pardon (Hessed) 2 Les hommes quittèrent ce lieu et s'acheminèrent vers Sodome; Abraham était encore en présence du Seigneur. כג וַיִּגַּשׁ אַבְרָהָם, וַיֹּאמַר: הַאַף תִּסְפֶּה, צַדִּיק עִם-רָשָׁע. 23 Abraham s'avança et dit: "Anéantirais-tu, d'un même coup, l'innocent avec le coupable? כד אוּלַי יֵשׁ חֲמִשִּׁים צַדִּיקִם, בְּתוֹךְ הָעִיר; הַאַף תִּסְפֶּה וְלֹא-תִשָּׂא לַמָּקוֹם, לְמַעַן חֲמִשִּׁים הַצַּדִּיקִם אֲשֶׁר בְּקִרְבָּהּ. 24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans cette ville: les feras-tu périr aussi et ne pardonneras-tu pas à la contrée en faveur des cinquante justes qui s'y trouvent? כה חָלִלָה לְּךָ מֵעֲשֹׂת כַּדָּבָר הַזֶּה, לְהָמִית צַדִּיק עִם-רָשָׁע, וְהָיָה כַצַּדִּיק, כָּרָשָׁע; חָלִלָה לָּךְ--הֲשֹׁפֵט כָּל-הָאָרֶץ, לֹא יַעֲשֶׂה מִשְׁפָּט. 25 Loin de toi d'agir ainsi, de frapper l'innocent avec le coupable, les traitant tous deux de même façon! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre serait-il un juge inique?" כו וַיֹּאמֶר יְהוָה, אִם-אֶמְצָא בִסְדֹם חֲמִשִּׁים צַדִּיקִם בְּתוֹךְ הָעִיר--וְנָשָׂאתִי לְכָל-הַמָּקוֹם, בַּעֲבוּרָם. 26 Le Seigneur répondit: "Si je trouve à Sodome au sein de la ville, cinquante justes, je pardonnerai à toute la contrée à cause d’eux" La Bible - Genése XIX Le jugement Abraham juge (Shofet) de Sodome ט וַיֹּאמְרוּ גֶּשׁ-הָלְאָה, וַיֹּאמְרוּ הָאֶחָד בָּא-לָגוּר וַיִּשְׁפֹּט שָׁפוֹט--עַתָּה, נָרַע לְךָ מֵהֶם; וַיִּפְצְרוּ בָאִישׁ בְּלוֹט מְאֹד, וַיִּגְּשׁוּ לִשְׁבֹּר הַדָּלֶת. 9 Ils répondirent: "Va-t'en loin d'ici! Cet homme, ajoutèrent-ils, est venu séjourner ici et maintenant il se fait juge! Eh bien, nous te ferons plus de mal qu'à eux!" Ils assaillirent Loth avec violence et s'avancèrent pour briser la porte. JHB 20 08 27

lundi 18 août 2025

jacques halbronn Astrologie. Une réalisation très complexe en amont et une application très simple en aval

jacques halbronn Astrologie. Une réalisation très complexe en amont et une application très simple en aval L’on commet un grave contre sens ergonomique en croyant que les astres agissent « naturellement » sur nous mais que le travail de l’astrologue exige de longues études et pratiques. Car c’est exactement l »inverse. L’existence d’un lien entre les hommes et les astres n’a rien d’évident et cela n’aura été possible qu’au moyen d’une biotechnologie très avancée et poussée, supérieure à nos moyens actuels. Prenons l’exemple d’un appareil utilisé couramment par le plus grand nombre, c’est sa sophistication en amont qui aura été déterminante et non l’ingéniosité des ses utilisateurs. On a tout faux en croyant le contraire en faisant de l’apprentissage de l’astrologie une affaire compliquée sans se demander comment de telles corrélations auront pu être mises en place et en oeuvre. Notre Astrologie Septénnale se veut d’un usage des plus simples mais en même temps, nous avons conscience que l’astrologie telle que nous la concevons implique de la part de ses créateurs non pas tant un sens de l’observation mais un génie de l’invention et c’est pourquoi nous ne séparons pas l’astrologie de la théologie et de l’idée d’un Dieu « Créateur », venu d’ailleurs, le seul vrai dieu selon nous, bien supérieur aux dieux du monothétisme, juif, musulman ou chrétien. Ce dieu qui sous tend une véritable laïcité. Un dieu qui n’aura pas été fabriqué par nos sociétés humaines mais qui leur aura été imposé d’en haut. L’astrologie est bien loin des préceptes des Dix Commandements qui sont bien trop « humains » et c’est un scandale que de laisser croire que ce sont là des conceptions d’origine transcendentale comme le « tu ne tueras point ». Il importe donc de ne pas se tromper de dieu et de ne pas confondre les vessies et les lanternes. La pratique de l’astrologie, en revanche, doit être à la portée de tout le monde, même si seule une minorité, une élite, a été programmée génétiquement sur un mode transgénérationnel, capte directement les vrais « commandements de la « Nouvelle Alliance » (cf Jérémie XXXI). Il convient donc d’élaguer considérablement la « tradition » astrologique en évitant de la noyer dans les découvertes de l’astronomie moderne car seule la planéte Saturne est le vrai centre de notre systéme solaire et en ce sens, il nous faut passer dans un monde post-copernicien qui n’est ni géocentrique, ni héliocentrique mais saturno-centré ou Krono-centré. En s’intéressant aux transsaturniennes, l’on minimise ipso facto cette position ultime de cet astre, dont le cycle est numériquement en analogie avec celui de la Lune, notre satellite Cette analogie nous indique que le système solaire aura été reformaté pour servir notre Humanité. En ce sens, il n’est plus possible d’aligner l’astrologie sur l’astronomie comme le veulent nos maitres à penser comme un Jean Pierre Nicola avec don RET qui englobe en un seul et même groupe les trois transsaturiennes. L’astronomie n’est qu’une matière première à décanter. Comme nous l’avons écrit récemment, la véritable astrologie structure la cyclicité planétaire au moyen des axes équinoxiaux et solsticiaux, base des 4 saisons et ceux, comme Barbault, ont voulu construire une astrologie mondiale sans les quadrants saisonniers sont aussi coupables que ceux qui attachent quelque importance aux 12 constellations zodiacales.. JHB 18 08 25

dimanche 17 août 2025

jacques halbronn Polyvalence/sémie des conjonctions en astrologie

jacques halbronn Polyvalence/sémie des conjonctions en astrologie L’astrologie ne saurait échapper à la problématique de la polysémie, c’est à dire de ce que nous avons qualifié, en anthropolinguistique, de neutralité quantique. Or, André Barbault appréhende le processus de conjonction comme univoque, toutes les conjonctions se valant, ce qui le conduit à attendre d’une conjonction donnée (comme Saturne avec Neptune) des effets du même ordre alors que tout dépendra de la division en secteurs, quel que soit le critère choisi. On ne s »étonnera donc pas des échecs prévisionnels de notre astrologue « national », à savoir que Barbault semble bien être dans l’incapacité de déterminer si « sa » chère conjonction Saturne-Neptune sera, dans un cas, favorable à l’URSS et dans un autre cas défavorable. C’est ainsi que Barbault, dans les années cinquante, quand il annonce un temps fort pour le communisme soviétique, n’est pas en mesure de préciser dans quel sens pésera la conjonction pour 1989 qu’il place sur le même plan que celle de 1917, 72 ans plus tôt. Or, tout indique que la période 1989-1991 aura ébranlé considérablement la dite Union même si en cyclologie, rien n’est définitif, ce qui exige une certaine précision dans les dates tout comme une certaine précision quant à la portée positive ou négative de telle configuration, selon sa présence sur l’écliptique. En 1989, la conjonction Saturne Neptune eut lieu dans le signe cardinal du Capricorne, celle de 1917 en balance et celle de 1953 en cancer. Selon la logique DIN, la présence de Saturne en signe cardinal indique un abandon, une suppression: on se débarrassera du tsar en 1918 et de Staline en 1953, 35 ans plus tard. En 1989, c’est la satellisation des pays dit de l’Est qui sera rejetée. Dans les trois cas, Saturne est en signe cardinal, en conjonction avec l’axe équinoxial (bélier- balance) ou avec l’axe solsticial (cancer- capricorne) En revanche, lors de la prochaine conjonction de ces deux astres, celle-ci aura lieu en bélier, encore un signe cardinal indiquant une mise à distance. On pense que Poutine renoncera à l’affaire ukrainienne, s’en désengagera..En février 2022, la Fédération de Russie envahissait l’Ukraine, Saturne venant de basculer (Saturne à 15° verseau en route vers le signe mutable des poissons), selon l’astrologie septénale, en phase Hessed, laquelle conduit à une augmentation, à un accroissement, à l’inverse de la phase Din. La période actuelle tendrait à prendre le contre -pied de 2022 (la conjonction Saturne-Neptune n’étant pas au rendez- vous). En 2027, la conjonction Saturne- Neptune se reformera en bélier, Saturne ayant rejoint Neptune. On observera que l’invasion de l’ Ukraine par la Russie n’aura pas correspondu à la formation d’une conjonction Saturne-Neptune Conclusion: les conjonctions Saturne Neptune sont en fait des conjonctions Saturne- phase Din et sont marquées par une problématique d’abandon, de renoncement au systéme tsariste puis au stalinisme, puis au soviétisme alors que le passage de Saturne au delà de 15° verseau puis en poissons, correspond à une résurgence des vélléités d’expansion, centrées sur l’Ukraine. Avec la phase Din en gestation, l’UKraine risque fort de cesser d’être un enjeu majeur tant pour l’Est que pour l’Ouest. Selon nous, Barbault n’aura pas adopté un principe de précision suffisamment pointu, ce qui ne lui aura pas permis de circonscrire correctement la durée des périodes pas plus que leur portée, dans une logique d’alternance. JHB 17 08 25

jeudi 14 août 2025

jacques halbronn Sociologie politique. La dimension astrologique des élections aux Etats Unis.

jacques halbronn Sociologie politique. La dimension astrologique des élections aux Etats Unis. A la mémoire de notre cousin par alliance , Claude Fohlen (1922- 2008), Professeur à la Faculté de Besançon, auteur de LAmérique anglo-saxonne de 1815 à nos jours, PUF 1965 — Hommage à Maurice Duverger et à ses "lois" « Le scrutin majoritaire à un seul tour tend au dualisme des partis. » Ainsi en Grande-Bretagne. « Le scrutin majoritaire à deux tours ou la représentation proportionnelle tendent au multipartisme" Les sociétés humaines sont alternativement confrontées à faire des choix en sens inverse. Tantôt, il leur faut élaguer, (Solve) tantôt il est question de recruter.(Coagula) Tantôt, ce qui n'est pas perçu comme "indispensable" devra être évacué, délesté, tantôt, on fera appel à des renforts pour alléger les charges individuelles, on "importera". Selon l'astrologie septénale, chaque période est prévue depuis des millénaires, comme devant durer 3 ans et demi, ce qui se rapproche assez bien du timing de la constitution américaine avec ses mandats présidentiels de 4 ans.(Droit constitutionnel) Certaines sociétés ont montré qu'elles étaient capables de se plier aux contraintes d'un tel calendrier tandis que d'autres n'y parviennent pas, sont à la traine. Certes, comme le rappelle le livre du prophéte Jérémie (Ch XXXI), à propos de la question des alliances, il existe tout un programme, un régime, qui est censé s'imposer, bon an mal an, à toute notre Humanité mais il existe aussi des forces qui résistent à une telle discipline, ce qui crée des dysfonctionnements du corps social. Les hommes capables de faire respecter un tel calendrier, sont une petite minorité de " Justes" (en hébreu , le Tsadik)pour reprendre la formule utilisée à propos du destin de la ville de Sodome ( Livre de la Génése, autour d'Abraham). il est souhaitable soient suivis. mais il se peut qu'ils soient, au contraire, poursuivis! Nous avons déjà évoqué la question des "solutions" proposées lors de chaque changement de phase. La recherche de solutions recoupe la problématique traitée ici Car la solution passe par les décisions, à tour de rôle, à propos de ce qu'il serait bon de se débarrasser ou de faire appel. Solutions, donc, foncièrement opposées et complémentaires, à mi-parcours de la période de 7 ans ce qui est au coeur de notre philosophie du droit constitutionnel. Là encore, la constitution des USA nous interpelle avec les intervalles de 2 ans, moitié des 4 ans; en outre, il faut 6 ans au Sénat pour procéder à l'élection ou à la réélection de ses membres. sur le web "Les élections de mi-mandat (en anglais : midterm elections) sont des élections des deux chambres du Congrès des États-Unis qui se tiennent au milieu du mandat quadriennal du président américain, d'où leur nom. Elles rythment la politique intérieure américaine. L'ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants est renouvelé, ainsi qu’un tiers des 100 sièges du Sénat (la Chambre des représentants est entièrement renouvelée tous les deux ans — donc en même temps que l'élection présidentielle et lors des midterms — et le Sénat est, lui, renouvelé d'un tiers tous les deux ans, donc lors de l'élection présidentielle et lors des midterms). Le même jour, de nombreux États fédérés, comtés et villes américaines organisent les élections de leurs propres représentants, sur le modèle fédéral, ou des référendums. Ainsi, presque les deux tiers des gouverneurs, investis du pouvoir exécutif de leur État, seront élus ce jour-là" Le clivage entre Démocrates et Républicains sous tend l'alternance même si l'alternance n'est jamais qu'une option et que l'équipe sortante cherchera toujours à se faire reconduire immédiatement, ce qui pour nous est un contre sens; Le rôle des primaires, au départ, devait prévaloir; Selon nous, selon la logique initialement sous - jacente, chaque camp devait succéder à l'autre et le vote se réduisait au choix du candidat du parti prévu selon les échéances du calendrier et non pas au choix d'un parti par rapport à l'autre; cette alternance n'a pas été systématiquement respectée mais les Primaires jouent un rôle qui ne fait sens dans cette conception de la vie politique. sur le web "Les procédures de mise en candidature aux États-Unis diffèrent de celles de la plupart des autres régimes démocratiques. Au sens strict, le système d’élections primaires (aussi appelé système direct) n’est utilisé qu’aux États-Unis, et seulement dans quelques États. Les élections primaires sont des processus internes des partis qui permettent de choisir le ou les candidats d’un parti politique en vue de la prochaine élection générale en tenant un scrutin à l’intérieur du parti." La France a adopté cette méthode sans en comprendre la véritable portée. "Les primaires ont suscité une vague d’enthousiasme citoyen en renouvelant les processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle et en régénérant les partis et la démocratie représentative. Elles s’imposent au croisement de l’efficacité électorale (régler l’épineuse question du leadership dans les partis) et de nouvelles exigences démocratiques (donner plus de pouvoir aux électeurs dans la définition de l’offre électorale). Ce processus de sélection apparaît dans les années 1990 en France, d’abord dans un format « fermé » (réservé aux adhérents) puis ouvert, aux sympathisants, dans un premier temps par les écologistes et les socialistes (2011-2012). La double victoire de François Hollande aux primaires puis à l’élection présidentielle constitue leur mythe fondateur. Sur la base de ce succès, la droite s’y rallie en 2016" Qu'écrivait Duverger sur les primaires américaines( Institutions politiques et droit constitutionnel PUF 1966, p/ 262)? On n'y trouve aucune réflexion structuramisye sur leur raison d'être telle que nous l'avons envisagée.(cf aussi "les partis politiques " in Sociologie Politique, PUF 1967, pp/ 357 et seq) Ces deux ouvrages parurent du temps où nous suivions ses cours à Paris II Assas, droit et sciences économiques On notera que la consitution américaine a un calendrier qui n'est pas tributaire des aléas de la vie politique, grâce au poste de Vice -Président lequel succéde au président jusqu'à la fin du mandat engagé, ce qui n'est pas le cas en France, avec de Gaulle et Pompidou qui ne terminèrent pas leur mandat, lequel sera suivi immédiatement de nouvelles élections; JHB 14 08 25

lundi 11 août 2025

jacques halbronn Sa correspondance avec Lisa Morpurgo, auteur de la Nouvelle Astrologie( Hachette 1974), il y a 50 ans et plus

jacques halbronn Sa correspondance avec Lisa Morpurgo, auteur de la Nouvelle Astrologie( Hachette 1974), il y a 50 ans et plus 17 aout 1972 Milan, Cher Monsieur Halbronn Merci pour votre lettre que je trouve ici dans un intervalle de mes vacances. C''est la première réaction positive, mieux dit, c'est la première réaction tout court qui se manifeste à propos de mon livre de la part d'un astrologue mais je vous fais grand tort probablement en vous appelant astrologue, terme que, pour ce qui me concerne,je refuserai désormais carrément. Je vous remercie aussi pour avoir pensé de me citer dans votre livre mais je dois vous avertir que depuis la publication du mien, j'ai fait de tels bonds en avant que les quelques pages dédiées au décodage du zodiaque me paraissent maintenant seulement une esquisse insuffisante pour démontrer toutes les implications extraordinaires de ce décodage même. J'ajoute que l'affaire sort totalement du domaine de l'astrologie, du moins comme on la conçoit maintenant, surtout de la part des astrologues officiels. Je ne sais pas jusqu'à quel point vous comprenez l'italien et si vous avez pu lire l'introduction et la partie finale. Je vous résumerai ici les points essentiels: le Zodiaque est un instrument de connaissance des structures du systéme solaire et des forces qui le régissent. Les schèmes géométriques qui ne paraissent pas dans mon livre donnent la clé des champs magnétiques: les liaison "hamiltoniennes" entre domiciles et exaltations donnent la clef des force thermo-dynamiques. Le déclic extra-ordinaire entre la liaison des domiciles bases et la liaison des exaltations donne exactement ke schéma de scission et de reproduction de la cellule élémentaire, par exemple celle des bactéries étudiées par Jacob et Monod (...) Je vous apporterai le livre pour la bibliothèque du CIA Et voici aussi les réponses aux questions que vous me posez en ps. 1 J'ai conçu le "zig zag" à la fin de juin 1970. Je l'ai perfectionné en "voyant" enfin les bonds binaires entre domiciles et exaltations à la même époque(Soleil sur mon Mercure évidemment) l'année suivante. 2 Je ne suis pas juive mais, chose curieuse, j'écris toujours sous le nom de mon mari qui l'est 3 Je ne viendrai pas à Cambridge. Le congrès de Aalen m'a suffi pour comprendre que ce genre de contact est inutile. 25 août 1972 Paris Chère madame Je viens de recevoir votre lettre du 17 aout. L'évolution de votre réflexion prouve que vous êtres un authentique esprit scientifique mais je me demande si vous ne regrettez pas d'avoir précipité la publication de vos idées. Je sais, en ce qui me concerne,que je ressentirais les mêmes impressions si j'avais eu l'occasion de diffuser les thèses que je soutenais, il y a seulement un an. Je préfére attende afin de ne pas être prisonnier de mes actes passés. Je crois pouvoir lire couramment l'italien et vous pouvez m''écrire en italien si cela vous permet d'écrire des lettres plus longues ; la langue maternelle est seule à donner la véritable éloquence - c'est pourquoi je ne vous écris pas en italien. Entre autres raisons, je crois que vos rapprochements avec certaines structures extra-astrologique peuvent être féconds - j'avais déjà remarqué celui de la page 353 de votre livre. Il est certain que l'astrologie, à de nombreux points de vu en recéle un savoir scientifique insoupçonné; Il me semble qu'il n'est pas souhaitable, pour l'instant, d'entrer en discussion au sujet de mes propres opinions, j'ai téléphoné à P. Colombet au sujet de votre venue en septembre (je rentre de Cambridge le 11 septembre) Etant donné que les réunions du CIA n'auront pas encore commencé (il y en a à partir du deuxiéme mercredi d'octobre) j'ai proposé une réunion en petit comité avec un certain nombre d'astrologues valable, qui pourra avoir lieu chez moi, c'est à dire à la Bibliothèque ou ailleurs Cela présentera un certain nombre d'avantages car, avant d'atteindre un plus grand public en France (peu connaissent l'italien) il est nécessaire que vous aiyiez, au préalable, intéressé à vos découvertes un faisceau d'astrologues. plus théoriciens que la moyenne, comme Jean Pierre Nicola, j'ai quelques amis qui pourraient également participera au débat. Peut être, votre travail n'est il pas assez polémique. Par là , j'entends que si vous n'attaquez pas les idées d'autrui, vous ne brisez pas le cercle de l'indifférence. En lisant les ouvrages de Nicola, La Condition Solaire et Formes du Cosmos (par ce dernier, dans la revue L'Astrologue que vous pouvez commander aux Editions Traditionnelles, 11, Quai saint michel, Paris 5° ou emprunter à la bibliothèque si vous avez du temps libre avant la réunion, vous établirez un contact plus profond. J'aimerais en outre vous faire lire certaines de mes théories astrologiques. Cela ne me gêne pas dans la mesure où vous avez fixé vos idées dans votre livre et ne pouvez les remettre en question facilement et aussi parce que je dépose mes manuscrits sous la protection de la Société des Gens de Lettres; ce qui permet de dater une découverte. C'est pourquoi je vous avais demandé la date de votre découverte du "zigzag" Ecrivez donc à Colombet pour confirmer votre arrivée afin qu'il puisse organiser la rencontre (..) Je suis disposé à relire le texte que vous pourriez préparer pour la rencontre de Paris. A bientôt." Lisa Morpurgo participera aux premiers congrès du MAU et contribuera à la revue " Grande Conjonction '1977-78) Son livre (paru en italien en 1972) sera traduit en français et paraitra chez Hachette sous le titre "Introduction à la Nouvelle Astrologie"(74) Il sera couronné lors du Congrès de Septembre 1974 par le Prix Morin de Villefranche, partagé avec l'ouvrage de Daniel Verney. Fondements et avenir de l'astrologie chez Fayard. Nos deux livres se seront donc suivis avec une approche convergente notamment en ce qui concerne les deux "transplutoniennes" dont traitait également Barbault dans son Traité Pratique (Ed Seuil) au début des années soixante. Mais déjà chez Néroman, danss les années Trente (planétes et dieux/destins) on trouve cette tendance à intégrer les astéroides dans le zodiaque.Nous compléterons nos recherches dans nos Mathématiques Divinatoires (préface de Jean-Charles Pichon, Ed trédaniel). La piste des 12 planétes pour les 12 signes allait dans le sens d'une astrologie dans l'attente de nouvelles avancées de l'astronomie. Selon nous, un tel dispositif correspond plutôt à une astrologie sidérale, articulée sur les 12 constellations zodiacales alors que nous avons opté pour une vraie astrologie tropicaliste, axée sur le cycle saisonnier, lequel prévoit non pas 12 mais 8 divisions de l'écliptique et qui ne cherche pas à intégrer toutes les planétes du système solaire, connues ou inconnues. En 1994, nous publierons "L'astrologie selon Saturne" en mettant l'accent sur le passage de Saturne sur le référentiel saisonnier ( point vernal) dont les 28 ans de révolution donnent des périodes de 7 ans. (4x7= 28) Nous avons rappelé récemment que les correspondances entre la symbolique zodiacale et les domiciles des planétes était problématique, notamment à propos de Mercure et de Vénus qu'il faudrait permuter. Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › Lisa_Morpurgo Lisa Morpurgo (Soncino, 19 mai 1923 - Milan, 9 mars 1998 ) est une traductrice, écrivaine et astrologue italienne. Introduzione all'astrologia e decifrazione dello zodiaco · Édition en Italien | de Lisa Morpurgo · Introduction à la nouvelle astrologie. et déchiffrement du Zodiaque.. Il semblerait que j'avais déjà en 1972 fait circuler un manuscrit assez copieux , qui aboutira en 1976 à mes Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers)L