Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 24 janvier 2017

jacques Halbronn La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel


La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel
par  Jacques Halbronn

Quand on entend certains argumentaires consacrés à l’importance qu’il importe d’accorder à l’emploi, l’on a le sentiment que plusieurs paramétres sont amalgamés.
D’une part, l’on nous déclare que le  travail est le fondement de toute « dignité » humaine et de l’autre qu’il est la base de la santé économique d’un Etat. Et l’on nous sert une sorte de mélange de ces deux  paramétres pour faire bonne mesure.
Il importe de prendre conscience de ce que représente l’obtention d’un emploi pour certaines catégories de populations. Le mot clef, ici, est intégration.
L’emploi joue un rôle de marqueur d’intégration pour les immigrés pour qui c’est la meilleure preuve de leur assimilation, pour les femmes qui cherchent  à affirmer l’égalité des sexes au prisme de celle des salaires. Or, nombre de personnages politiques semblent hantés par un tel marqueur et cela tient notamment à leur histoire familiale, comme nous l’avions déjà signalé dans une précédente étude sur le site « Nofim/Maqor ».  Cela devient en quelque sorte une affaire d’éthique, de justice sociale, de respect de soi etc.
Mais parallélement, l’on nous affirme toute l’importance proprement économique de l’emploi, c’est ce qui ferait « tourner » l’économie et l’on sait que la Gauche n’est nullement sourde à un tel argument, à commencer par François Hollande qui avait cru bon de lier son avenir politique à la courbe de l’emploi en France avant de jeter l’éponge.
D’autres,à gauche également, comme Benoît Hamon, ont pris le contrepied d’une telle « doxa ». en mettant en avant le « revenu universel d’existence » (RUE) en affirmant que nous étions passées dans une ère « post-salariale » où l’emploi ne serait plus la référence ultime de la dignité humaine alors que d’autres, notamment à l’occasion de la primaire  2017 de la Belle alliance populaire, se déclaraient « candidat du travail » et donc promettaient une croissance du « pouvoir d’achat », elle-même  liée à la santé économique de l’Etat. On était là en pleine « économie sociale »!
Avec Hamon, nous pensons qu’une telle représentation des choses a fait long feu et que la Gauche a vocation à revendiquer  et à garantir la diversité des statuts et à s’opposer à un modéle unique, tant sur le plan national que sur le plan social.Et en cela, le nationalisme souverainiste ne sied pas à la Gauche et celui-ci fait également partie d’une problématique d’intégration qui croit que l’immigré doit donner des gages de son attachement à la France, voire être plus royaliste que le roi. Là encore vient se loger une question d’éthique, d’un certain Surmoi..
Quant à la question des femmes, elle aussi, elle revêt une dimension éthique qui vient interférer fortement avec la perspective économique. On pose comme impératif l’égalité des sexes et sa validation par la fiche de paie. On s’interdit ainsi de penser au rôle des femmes dans l’économie, aux créneaux qui sont les leurs plus spécifiquement  voire à d’étudier la question du chomage sous l’angle du « genre ». On frise ici le déni de réalité en prohibant en quelque sorte l’exercice de certaines interrogations. C’est ainsi que selon nous les femmes seraient plus motivées par le travail que les hommes et notamment au prisme du pouvoir d’achat, de l’acquisition de biens. Autrement dit, nous pensons que les deux sexes ne défendent  pas forcément, viscéralement, les mêmes valeurs. D’ailleurs, on est en droit de se demander si d’aucuns politiques  issus de pays où les femmes sont loin d’une quelconque égalité de statut – notamment dans le monde arabo-musulman-  ne cherchent pas à prendre le contrepied pour donner le change. Nous ajouterons que les politiques égalitaristes sont ruineuses et qu’il est souhaitable que les potentialités des enfants soient estimées très tôt de façon à ce que les plus doués aient les meilleurs conditions d’épanouissement et aussi parce que l’on pourrait les soustraire à un milieu familial pénalisant, créateur d’inégalités.
L’Etat Providence n’est pas prêt de mourir. Bien au contraire, comme l’a bien compris Benoit Hamon.  Les Français éprouvent, selon nous, un malaise face aux déclarations de la majorité des leaders socialistes, dont le discours sonne faux et il faut saluer la victoire de Benoit Hamon, au premier tour des primaires, notamment face à Arnaud Montebourg, qui selon nous a « tout faux », ce qui s’explique en partie par son passif familial.  L’analyse vaudrait aussi pouir un Jean-Luc Mélenchon, lui aussi fortement marqué par  son périple personnel et que dire du ‘catalan » Manuel Valls?  Cette victoire montre qu’un autre discours est attendu qui ne passe plus par le marqueur identitaire de l’emploi et comme dit Hamon, il s’agit de changer le rapport des Français au travail et au temps libre. Hamon semble ne pas être victime de certains fantasmes d’intégration, il ne pense pas que tous les Français cherchent à « prouver » par la fiche de paie, par des cocoricos, par  des affirmations égalitaires inconnues dans les pays d’origine de certains candidats, qu’ils sont (bien) Français:!
Même si Hamon perdait les élections présidentielles,  il prendrait bel et bien date pour l’avenir en ringardisant la plupart de ses adversaires, tant à gauche qu’à droite. Mais contrairement à ce que décalre Valls, Hamon- qui incarne une gauche décomplexée-  a tout intêrêt à  radicaliser davantage son positionnement notamment en matière non pas tant d’immigration que de communautarisme. Il a d’ailleurs déclaré qu’il serait normal que l’Islam dispose des mêmes structures que les autres cultes. La Gauche, doit tabler sur le respect des diversités. Et paradoxalement, c’est en assurant à chacun un certain minimum – ce qui passe d’ailleurs selon nous par une certaine forme d’austérité, voire de pauvreté, terme que nous ne chargeons pas négativement- que l’on permet à chacun d’affirmer sa spécificité. Et à ce propos, nous sommes en faveur d’une économie du circuit court, de la vicinité, ce qui signifie ne pas vivre au dessus de ses moyens.







 JHB
24 01 17










samedi 14 janvier 2017

jacqyes Halbronn De l'urhence du changement des représentations Gauche Droit à la veille des élections

De l’urgence du changement des représentations Gauche-droite à la veille des élections
par  Jacques  Halbronn

A l’heure des primaires de la gauche (La Belle Entente Républicaine) tout en sachant que ces primaires ne rassemblent pas toutes les sensibilités qui se disent et se veulent de gauche,, les programmes et les  propositions  se confrontent et se recoupent en ce mois de janvier 2017. Il nous semble que les solutions ne se réduisent pas à proposer des mesures visant à régler des questions pratiques  pendantes mais impliquent un changement des représentations.
Une grande partie du malaise ne tient pas tant en effet à la réalité mais à la façon dont on l’appréhende, dont on se la représente. Il s’agirait donc plus de traiter des esprits que des corps.
Or, agir sur les esprits n’obéit pas au même calendrier que lorsqu’il s’agit des corps.On nous
dira que c’est là un processus à long terme mais nous sommes d’avis qu’au contraire, certaines
prises de conscience peuvent s’effectuer dans le court terme.
Cela vaut notamment pour ce qui touche d’une part au travail et à l’emploi et d’autre part à ce
qui touche à l’identité, à la nation.
I  Travail. Emploi
La gauche n’est pas contrairement à ce que d’aucuns soutiennent vouée à soutenir la valeur
du travail et l’on comprend que certains de ses représentants proposent la mise en place
progressive d’un revenu universel.  Défendre les travailleurs ne signifie pas en effet que l’employeur soit un dieu par lequel il faille impérativement passer. On sait très bien que nombre d’emplois ne sont pas satisfaisants même s’ils permettent de gagner de l’argent.

II Identité. Nation
De même, la gauche n’a pas vocation, selon nous, à défendre la Nation en tant que référence supréme, ce qui éviterait de trop s’interroger sur la question du communautarisme,  du multi-culturalisme, lesquels ne sont pas en soi un Mal pas plus que ne l’est le chômage. Sur ce créneau,  il ne semble pas que la Gauche occupe le créneau qui devrait être le sien.  On  arrêtera donc de diaboliser l’immigré non assimilé ou  le travailleur sans emploi.
Stratégiquement, on aura compris que beaucoup de choses se passent dans les têtes et que c’est au niveau des représentations qu’il est urgent d’intervenir, l’urgence, ici, étant de ne pas
perdre les élections pour le prochain quinquennat qui devrait durer jusqu’en 2022.
Quels sont les obstacles à une telle clarification?
D’aucuns à gauche ont compris  toute l’importance de la robotisation, ce qui change la donne. L’Humanité est en train de se libérer de certaines contraintes, pourquoi s’en plaindre. L’importance accordée au salaire tient à la nécessité que l’on présente en vertu..  l’Etat devrait
disposer de ressources par le biais des impôts directs et indirects  lui permettant d’assurer des allocations et il n’est pas question de loger tout le monde à la même enseigne, quel que soit l’âge, le sexe, la région.
On ne saurait mettre sur le même pied toutes les activités sous prétexte qu’on les désigne sous
le même mot, travail.
Par ailleurs,  nous proposons de remplacer l’identité nationale par l’identité impériale. La
Gauche a joué un  rôle important dans l’histoire coloniale de la France, depuis notamment
Jules Ferry (le Tonkin) et la France actuelle est profondément marquée par ce passé qui a conduit la France bien au delà de l’hexagone. L’identité française est supranationale et la France révolutionnaire et post-révolutionnaire ne s’est pas encombrée des frontières. Vivre en France, c’est assumer ce destin colonial et en être fier. L’idée de nation est bien trop étriquée pour la
France..
En conclusion, que la Gauche laisse à la Droite le fantasme déjà révolu du plein emploi et
de l’identité nationale. Que d’autres pays adoptent une autre démarche, parce qu’ils n’ont pas
le même passé ne saurait rien y changer.  La présence des Turcs en Allemagne n’a par exemple
pas la même signification que celles des Maghrébins en France, au prisme de l’Histoire.
D’un seul point de vue géographique, l’Allemagne n’a pas accès à la Méditerranée ni à l’Atlantique (sinon par la Mer du Nord) En ce sens, la France se rapproche des grands empires coloniaux de la façade atlantique du continent européen: péninsule ibérique, Royaume Uni,
Benelux (Belgique, Pays Bas).
Par ailleurs, comme le souligne Jacques Attali, la France a la carte de la francophonie à jouer.
qui est en partie liée à cette identité impériale. Le mot Empire ne devrait pas faire peur:
on aura connu deux « empires  » au XIXe siècle  ainsi qu’un empire colonial. Il faut réconcilier
les Français du XXIe siècle  avec cette idée. La notion même de laïcité ne fait sens que
dans le cadre d’un multi-culturalisme. Or d’aucuns pensent que la nation est une machine à
fabriquer des citoyens sur un seul et même modèle.
Le phénoméne de délocalisation ne doit plus être dramatisé. Ce qui importe n »est pas l’emploi
mais l’argent. Il importe de découpler  les deux notions en obtenant de ceux qui engrangent
des bénéfices une répartition, une redistribution.  C’est une erreur de fixer des taux de chomae
le seul critère étant celui  de l’impôt récupéré et redistribué par l’Etat. D’aucuns ont cru
qu’il était plus facile d’agir sur le chômage que sur la santé de l’économie. On a donc
décidé d’encourager les entreprises à recruter en leur faisant des cadeaux fiscaux .(CICE)
Enfin, rappelons que les 35 heures avaient été pensées pour donner du temps libre et non
pas simplement pour favoriser le plein emploi.  Il faut en revenir à la civilisation des loisirs
laquelle ne peut que favoriser l’émergence d’une élite intellectuelle, dans tous les domaines,
laquelle élite – même s’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus-doit être la locomotive de l’économie. D’où l’importance à accorder à la sélection, dès le plus jeune âge. La gestion des ressources humaines est une priorité mais cela signifie de dégager très tôt les meilleurs éléments et d’investir au maximum sur eux au lieu de gaspiller l’argent en vain sur des éléments médiocres. Et pour éviter les inégalités sociales, il faut que le dépistage des plus doués se  fasse dès les toutes premières années.
Certes, la Gauche a longtemps pensé que son « fonds de commerce » était  constitué
par les « travailleurs », les « salariés » au nom de la préservation de l’emploi mais force est de constater que l’argument du plein emploi est devenu le fer de lance de la Droite, laquelle ne
fait pas confiance à l’Etat et à sa capacité de réguler les clivages socio-économiques.
En conclusion, on aura compris, que la question des représentations est prioritaire. Il faut que les Français jettent un autre regard sur eux -mêmes et abandonnent des critères qui sont devenus obsolètes.  Qui ne voit pas que le critère impérial correspond mieux au XXIe siècle
que le critère national? C’est une guerre idéologique qu’il importe d’engager dans les
mois qui viennent.


























JHB
14 01 17