Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 31 juillet 2022

jacques halbronn L'astrologie n'est pas la prévision de l'avenir ma...

jacques halbronn L'essentialisme , c'est aussi de ne pas tenir comp...

Jacques Halbronn Albumasar en astrologie mondiale tenait compte des ...

Daniel Giraud philosophe de l'astrologie. Archives Audio BURA Année...

Jacques Halbronn Sur les emprunts techniques supralinguistiques dans l...

Jaques Halbronn Réflexions sur le système RET de Jean Pierre Nicola et de l'astrologie conditionnaliste

Jacques Halbronn Réflexions sur le systéme RET de Jean Pïerre Nicola et de l'astrologie conditionaliste Pour compléter notre panorama de l'Ecole française d'astrologie, avant l'émergence au X (né en 1928) dont nous avions fait la connaissance il y a plus d'un demi siècle, lors des réunions du Centre International d'Astrologie (CIA), au Musée Social, rue Las Cases . Paris VIIe, peu après la parution de sa "Condition Solaire". On notera, à l'aune de nos dernières recherches sur l'évolution de la pensée astrologique (cf notre texte en préambule de l'Histoire de l'Astrologie (avec Serge Hutin), Artefact, 1986) une confusion entre le statut de prometteur et celui de significateur comme il ressort de la présentation Wikipedia: "Coupant court aux explications symboliques et mythologiques des signes - contrairement à certains astrologues selon lesquels, à la limite, la mythologie ne serait qu'un aide-mémoire bâti par des astrologues - Jean-Pierre Nicola a cherché un modèle théorico-scientifique de l'astrologie validant le fait qu'il ne s'agirait pas d'un ensemble de projections humaines illusoires sur les planètes. L'astrologie conditionaliste tente ainsi de reconstruire le discours astrologique à partir des données astronomiques (distance des planètes au Soleil pour ce que Jean-Pierre Nicola appelle le R.E.T. en particulier) et neuro-biologiques (théories de Ivan Petrovitch Pavlov notamment sur l'excitation et l'inhibition L'astrologue Yves Lenoble résume ainsi les travaux de Jean-Pierre Nicola sur le R.E.T. : « il a réparti les planètes en fonction de critères purement astronomiques (distance des planètes au Soleil, diamètre apparent et gravité à la surface des planètes). Cette répartition s’effectue selon un système ternaire qui regroupe : – les trois premières planètes dans le groupe “R” (Représentation) qui correspond à la sociabilité ; – les trois planètes intermédiaires dans le groupe “E” (Existence) qui correspond au concret ; – les trois dernières planètes dans le groupe “T” (Transcendance) qui correspond à l’ailleurs. Chacun des trois groupes est l’objet d’une semblable division : la planète la plus volumineuse est “r” (représentation) ce qui correspond à la synthèse ; l’intermédiaire est “e” (existence”), ce qui correspond au ressenti ; la plus petite est “t” (transcendance) et correspond à l’analyse, à la complexification » On peut dire que Nicola aura jeté le bébé avec l'eau du bain au moyen d'un syncrétisme entre ces deux notions complémentaires de prometteur et de significateur, qui auront notamment perduré avec la technique dite des "directions" dont le nom même est tout un programme, à savoir qu'il s'agit de "diriger" un prometteur vers un significateur, confondant notamment les luminaires avec les planétes dotées de noms de divinités de la mythologique; Or, malgré l'existence d'un dieu du soleil (Apollon) et d'un dieu de la Lune (Artémis), tant l'astronomie que l'astrologie n'ont pas cru bon de recourir à de telles dénominations, si bien que le nom des luminaires varie d'une langue à l'autre. Lune en français, Moon en anglais etc. Essayons de restituer le mode de raisonnement - son Euréka- qui aura été, peu ou prou, celui de Nicola dans sa volonté de "moderniser" l'Astrologie (cf Pour une astrologie moderne, Ed Seuil, 1977), ce qui l'aura, au final, fourvoyé. Il faut rappeler que Michel Gauquelin, dès 1955, avait prétendu (L'influence des astres) avoir validé, par le calcul des probabilités -les "significations" de plusieurs planétes du Septénaire, à commencer par Mars, Jupiter et Saturne, ce qui ouvrait la voie à la confusion prometteur-significateur. Sur ces entrefaites, Nicola exigera le tout astronomique comme fondement des significations des planétes "mythologiques" mais aussi des transsaturniennes, englobant le Soleil dans son dispositif (groupe R avec Mercure et Vénus), ce qui était déjà assez problématique, même s'il conférait à la Lune un statut à part. Pourtant, une astrologie "populaire" - celle qui déterminait sous quel "signe" on était né - lui donnait le bon exemple d'un Soleil dépendant du signe où il se trouvait à un instant T et dans ce cas, le Soleil n'était pas un significateur mais un prometteur! Mais, apparemment, cette astrologie solaire ne faisait pas référence pour Nicola et c'était au Soleil de s'intégrait au sein des planétes du systéme qui portait son nom. Pour Nicola, comme le rappelle un de ses disciples, Yves Lenoble (né en 1947), il s'agissait de traduire la terminologie mythologique en un code astronomique qui la sous-tendrait, ce qui aurait consisté en une contribution remarquable de la part d'un astrologue au langage astronomique. Le probléme, c'est que l'astronomie avait emprunté à l'astrologie sa terminologie, et comme, bien souvent, dans le cas des emprunts, avait commis un contre-sens. Certes, la Tétrabible de l'astronome Ptolémée (IIe siècle) avait placé au sein d'un même schéma les luminaires au sein d'un Septénaire.(Notons que Lenoble aura participé- il y a une vingtaine d'années - à une édition de la Tétrabible, dirigée par Pascal Charvet) Mais toute la question est bien celle du "bon" mode d'emploi du dit dispositif. Or, selon nous, le dispositif sépare les luminaires des 5 planétes mythologiques mais s'agit-il même de "planétes"? Le réflexe de l'astrologue ordinaire est de connecter d'office mythologie et astronomie, oubliant que jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, nombre de dieux du Panthéon n'avait pas servi à nommer des planétes pour l'excellente raison qu'il y avait plus de dieux que de planétes, jusques alors. Le poéme de Manilius (Ier siècle)nous montre d'ailleurs que l'astrologie pouvait faire appel à d'autres dieux que ceux dont se servirait l'astronomie. Autrement dit, les astronomes avaient utilisé les appellations mythologiques de l'astrologie pour nommer les planétes alors que pour les astrologues d'antan, ces appellations désignaient les 4 secteurs du Zodiaque, découpées par les équinoxes et les solstices. Le cas de Saturne ne sera pas abordé ici (cf nos précédentes études) un dieu qui ne figure pas dans l'Olympe.On aura compris que pour nous, les appellations mythologiques servirent de significateurs, voués à être activées par les luminaires, servant de prometteurs -comme dans le cas sus mentionné du rapport Solel- signes zodiacaux. Pour les astronomes, on était dans le métalangage, c'est à dire que le fait de nommer mythologiquement des planétes n'entrainait pas les mêmes effets que pour les astrologues, tout comme pour les dénominations des transsaturniennes et des astéroides, effectuées par les astronomes et non par les astrologues, il s'agissait d'une simple convention commode. Il ne faut pas se méfier au métalangage est une instrumentalisation, donc un détournement d'une fonction initiale! (cf notre préambule déjà cité sur la Pensée astrologique, Ibidem 1986) Il en est d'ailleurs de même pour les noms des signes du Zodiaque qui ont été empruntés à l'iconographie des mois de l'année de façon très lacunaire et l'on comprend que les astrologues se soient défiés de telles appellations. Or, dans la Tétrabible; le nom des signes est sans importance puisque ce sont les appellations mythologiques qui s'y superposent. Autrement dit, la mythologie n'aura pas servi au départ à baptiser les planétes mais les signes du Zodiaque, et notamment les quadrants saisonniers qui en sont la matrice. . Il faudrait s'interroger sur la technique prévisionnelle préconisée par Nicola puisque la dialectique prometteurs-significateurs est d'abord à usage prévisionnel (cf les "directions") Il semble que la technique des aspects - et cela vaut pour le travail d'André Barbault- se soit carrément substituée au référentiel zodiacal -on notera que Nicola se déleste complétement du dispositif des domiciles (maitrises) planétaires) . Le passage d'une planéte dans un secteur zodiacal (à base 12) ou saisonnier (à base 4) est sans incidence prévisionnelle pour l'astrologie conditionaliste mais ne vaut que pour le thème natal (Nicola a participé à l'experience 'Astroflash" aux côtés de Barbault et de Lenoble) Nicola y précise que "Le zodiaque possède sa propre réalité qui ne doit rien aux Constellations, ni aux saisons". Or, la symbolique des saisons est précisément la clef de toute la sémantique des significateurs en astrologie, tant les notions d'équinoxe et de solstice sont parlantes, sans laquelle le discours astrologique s'en trouve sensiblement appauvri. JHB 31 07 22

samedi 30 juillet 2022

Jacques Halbronn Sur l'astrologie humaniste selon Alex Ruperti

jacques halbronn Sur l’astrologie Humaniste selon Alex Ruperti En 1981 parait aux Ed. du Rocher la traduction d’un ouvrage de Ruperti sous le titre « Les cycles du devenir ». Cinq ans plus tôt, nous avions fait paraite dans la Collection « Clefs pour », le volume sur l’Astrologie. La comparaison entre ces deux publications met en scéne un débat autour du « thème natal », essentiel pour Ruperti, né en 1913 et son maitre Rudhyar et tout à fait dispensable pour le jeune Halbronn. Les deux hommes se connaissant puisqu’en 1974, ils avaient suscité le Congrès de Paris de l’International Society for Astrological Research -(ISAR) présidée par Julienne Mullette- Sturm. Ruperti naquit en 1913, Halbronn, en 1947. Sur la quatrième de couverture des Cycles du devenir, on lit que l’astrologie doit ‘aider l’individu à comprendre et à développer le potentiel constitué par le thème de naissance » alors que sur la 4e de couverture des Clefs, parues 5 ans plus tôt, le thème natal est désigné comme ce dont l’astrologie doit impérativement se délester. Pour Ruperti, l’astrologie doit répondre à la demande d’individuation, ce serait sa fonction, sa mission qui s’inscrit dans une problématique de psychologie personnelle, marquée par des enjeux karmiques proches d’Alice Bailey, première éditrice de Dane Rudhyar. Pour Halbronn, seuls les cycles collectifs importent et peuvent valider l’astrologie, ce qui va dans le sens des recherches d’André Barbault. (Les astres et l’Histoire, 1967) Par la suite, Halbronn, ira jusqu’à affirmer qu’un seul cycle planétaire, celui de Saturne suffit à organiser le discours astrologique (cf L’astrologie selon Saturne, 1994) alors que Ruperti entend mobiliser toutes les planétes, déjà constitutives du thème natal. On pense à l’opposition entre polythéisme et monothéisme. Pour Ruperti, la complexité du thème et la combinatoire des cycles est la garantie de l’individualité, aucun thème n’étant réductible à un autre mais pour Halbronn, une telle complexité rend l’astrologie insaisissable au regard de l’exigence scientifique, ce qui rejoint peu ou prou la démarche statistique d’un Michel Gauquelin (né en 1928). Pour Gauquelin, qui ne prend en compte que le mouvement diurne, un individu dépend d’une seule planéte- se levant ou culminant- et cette planéte se retrouve, en toute probabilité, au sein d’une même profession. On est bien loin d’un individualisme à la Rudhyar (né en France, Chenevière). Pour Ruperti, le fait d’utiliser un même schéma pour plusieurs personnes reviendrait à supposer que ces personnes seraient comparables et vivraient certains événements de façon ‘ »répétitive », ce qui serait le cas si l’on ne se servait que d’un seul cycle planétaire tout au long d’une vie. On voit donc à quel point l’astrologie de Ruperti est marquée par une certaine philosophie voire une théosophie. Pour Ruperti, l’astrologie aurait vocation à nous protéger contre un certain conditionnement imposé par la Société, elle servirait donc, en quelque sorte, à se déconditionner en lui substituant un conditionnement astral bien plus respectueux de notre personnalité. L’influence orientale est ici assez manifeste. Quarante ans plus tard, la méthode préconisée par Halbronn n’a toujours pas emporté la conviction des milieux astrologiques et l’astrologie mondiale d’un barbault n’aura pas non plus convaincu, laissant le champ libre à l’astrologie du thème natal, ce à quoi préparent les diverses écoles d’astrologie. En revanche, il y a tout un pan du public qui continue à adhérer au « signe » natal avec ses 12 possibilités, déterminées par le seul passage du Soleil à travers le Zodiaque et il semble bien que l’obsession d’un destin individuel ne soit pas si prégnante que l’on voudrait nous le faire croire. En fait, Halbronn irait dans le sens de cette astrologie articulée sur un seul curseur astral et un nombre limité de phases, même s’il n’accorde pas d’importance à la date de naissance puisque chaque phase est vécue collectivement. Mais au lieu de structurer le parcours du Soleil en 12 variations, Halbronn se limite aux 4 saisons, qui sont la matrice du Zodiaque et au lieu de se baser sur le cycle du Soleil à travers les saisons, il se sert d’un autre curseur 30 fois plus lent, à savoir Saturne. JHB 29 07 22

Jacques Halbronn Astrologie EXOLS Chaque phase détermine un certain ...

Jacques Halbronn Astrologie. Méthodologie: à préciser le où et le qua...

Lynn Bell, sur le milieu astrologique parisien des années 60-70 Coll...

Jacques Halbronn Astrologie et Linguistique Préfixes RE et solsticia...

vendredi 29 juillet 2022

jacques Halbronn Le mystère de la semaine

Jacques Halbronn Le mystère de la semaine. On observera que le soleil et la lune constituent des cycles concurrents même s’ils se combinent, d’où le terme de soli-lunaire. Tous deux présentent une division en 4, les saisons pour le soleil, les phases (nouvelle Lune, pleine lune) pour la Lune. On peut aussi considérer que la « course » du soleil est structurée par les 12 « signes » (et.ou constellations) et les 12 mois et que dans une année, l’on trouve 12 « lunaisons » Mais tous ces facteurs ne coincident pas nécessairement entre eux. Le début des saisons ne correspond pas à une conjonction soleil lune, sinon exceptionnellement, ce qui vaut aussi pour les 12 signes solaires, dérivés des 4 saisons subdivisées. L’historien se perd en conjectures sur le processus de découpage de l’écliptique en 12 : cela tient-il aux saisons ainsi subdivisées ou aux lunaisons? Lors de la Fête de Pâques, il semble que l’on ait affaire à un syncrétisme: « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. »; le 21 mars correspondant peu ou prou à l’équinoxe de printemps, dans l’hémisphère nord. Quant à la semaine, elle semble être liée aux phases de la Lune mais cela vaut surtout pour le calendrier hébraique dont le début de chaque mois correspond à une nouvelle Lune (idem pour l’Islam). Mais nul ne sait actuellement selon quels critères le Shabbat est fixé, et d’ailleurs, il s’aligne de nos jours sur la semaine généralement pratiquée dans le monde, sans plus se référer aux phases de la Lune, le premier jour du mois ne servant pas ou plus, à enclencher une nouvelle semaine. Il y a là un décrochage alors même que les notions de Shabbat et de Dimanche ( Jour du Seigneur) sont sacralisées! Il serait temps de ré-astronomiser le calendrier à commencer par les jours de la semaine. JHB 29 07 22

Jacques Halbronn Cours sur les bases astronomiques de l'astrologie. II...

Jacques Halbronn Cours sur les fondements astronomiques Première par...

jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et désenclavement

jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et désenclavement La guerre des Six Jours (cf colloque CERIJ 1978 en audio sur You Tube) aura été un choc identitaire pour les Juifs en France. Elle aura correspondu au passage de Saturne sur l’axe équinoxial. (avril 67, Bélier). Bien des Juifs ont pris alors quelque distance avec leur relation à la France et l’on peut parler d’un désenclavement et de son processus solsticial inverse: Notices Wikipedia: « L’enclavement est l’isolement d’un territoire donné, repli sur lui-même, donc difficilement accessible et donc mal relié aux territoires voisins et au reste du monde. « »Le désenclavement consiste à construire des infrastructures de transport afin d’insérer de tels territoires dans les réseaux existants, de les sortir de leur isolement et de mieux les intégrer dans le système monde. » Nous dirons que la phase solsticiale de Saturne tend à refouler les données anthropologiques au profit des données politiques lesquelles tendent à vouloir dépasser sinon effacer le plan anthropologique au nom d’une certaine unité national englobant les populations les plus diverses.Comme nous l’avons signalé dans une précédente étude, ce n’est pas en début de phase; au moment précis de la configuration astrale que les choses prennent véritablement tournure. Au départ, il y aurait plutot comme une sorte de frémissement et ce n’est que dans un deuxiéme temps, que le processus se constitue pleinement, donc avec un certain délai, puisque les phases sont de 7 ans, au prisme du cycle saturnien.La période concernée s’etendra ainsi de 1967 à 1973. Mais rappelons qu’aux extrémités d’une phase, c’est à dire au début et à la fin, l’on se trouve aux confins de tendances opposées. Le désenclavement équinoxial se caractérise, dans sa vitesse de croisière, donc en milieu de phase, par une certaine prise de conscience du caractère factice de superstructures comme la langue, la nationalité etc qui se révélent interchangeables et sont marquées par un certain déni des différences. La solsticialité met des oeillères, on est sur des rails. Le désenclavement serait donc un déraillement, un dépaysement, un abandon de repéres, compensé par l’accés à une réalité anthropologique plus profonde, plus radicale. En l’occurrence, la situation des Juifs en 1968-69 serait, jusqu’à un certain point, comparable à la période de l’Occupation allemande en France et au Régime de Vichy, en 1940, un cycle astronomique de Saturne plus tôt; Inversement, on l’aura compris, une nouvelle phase solsticiale, à partir de 1974-75, mettra peu ou prou fin à l’expérience de désenclavement et l’exotisme perdra progressivement de son attrait, le conditionnement culturel reprenant le dessus, d’autant que la condition d’étranger en Israel ne pouvait que se manifester, y compris du point de vue de la société israélienne elle même, vouée aussi au joug de l’enclavement et donc moins ouverte à l’accueil de l’immigration en provenance de la « diaspora ». On peut évidemment transposer notre exemple à de tout autres contextes et sur toute une vie, les mêmes phases n’auront pas nécessairement d’effets du même ordre encore qu’il soit tout à fait possible que les scénarios puissent se répéter, à des décennies d’intervalle. JHB 29 07 22

Jacques Halbronn Les luminaires ont été répérés avant les planétes sur...

jeudi 28 juillet 2022

jacques Halbronn La polysémie comme modéle pour l'astrologie

Jacques halbronn La polysémie comme modéle pour l’astrologie. Nous avons reconnu à la langue française son génie polysémique de l’homonymie, c’est à dire l’importance accordée aux plus infimes variations qui sont autant de nuances infimes qu’un observateur non averti risque fort de manquer. Or, il serait bon que les astrologues francophones donnâssent l’exempl et appliquent cette méthodologie polysémique à leur domaine de prédilection, ce qui serait en phase avec l’alignement du jardin à la française (par opposition au jardin rococo, foisonnant, dit à l’anglaise) Ce principe polysémique implique une certaine économie de moyens et on en trouve une illustration dans la coutume des « signes » dits solaires, qui a fait la fortune d’un André Barbault, à la fin des années cinquante du siècle dernier et dont nous avons eu l’occasion de perpétuer la mode dans les années 80-90 -chez Tchou (Sand) puis chez Solar et France Loisirs à l’instar d’une Michèle Curcio.( ‎Tchou, Editions Famot 1984). Cette astrologie du signe solaire est l’illustration par excellence du principe de polysémie. Un même facteur,le Soleil en l’occurrence, est ainsi « décliné » sur 12 registres successifs, ce qui correspond à la dialectique du prometteur et de ses significateurs. Le public a largement adhéré à cette forme d’astrologie souvent méprisée par les astrologues « sérieux », qui ne jurent que par le thème natal, qui en est en quelque sorte l’antidote, le soleil n’étant plus qu’un prometteur parmi d’autres, ce qui correspond au demeurant au géocentrisme face à l’héliocentrisme L’astrologie des média, du fait notamment d’une Marie Louise Sondaz à la fin des années Trente du siècle dernier (cf la récente étude de Serge Bret Morel et le dossier collectif dirigé par Edgar Morin,-au début des années 70) repris dans La Croyance Astrologique Moderne, Age D’homme 1982) aura produit un syncrétisme en combinant l’astrologie des 12 signes avec la pratique des « maisons solaires » où le soleil joue le rôle de l’ascendant, ce qui permet de faire des prévisions liées au passage des planétes dans les « maisons » dérivées de chaque signe solaire. Selon nous, l’astrologie dispose de trois « curseurs » que sont le soleil, la lune et Saturne (qui est l’octave supérieure de la Lune avec son cycle de 28 ans pour 28 jours) qu’il ne faut surtout pas combiner entre eux car chacun a son propre cycle. Le principal fléau dont l’astrologie a eu à souffrir est en effet celui des combinatoires planétaires dont Barbault se fera le champion, ce qui le conduira à combiner 5 cycles (indice cyclique), de Jupiter à Pluton. Belle illustration d’un nouveau syncrétisme, englobant trois planétes absentes de la Tétrabible de Ptolémée -dont Barbault publia une édition à partir de la traduction de Nicolas Bourdin (1640) . Selon cette astrologie solaire matricielle, c’est tout au long d’une trentaine de jours que l’impact d’un significateur peut se déployer avant de passer sous la régie d’un autre significateur. On est loin de la précision de l’heure de naissance. Là encore, un clivage existe entre les astrologues qui ont la religion de la « précision » des dates et ceux qui, comme nous, pensons, qu’il faut laisser du temps au temps et non pas le saucisonner, ce qui correspond à une langue faibleme, paradoxalement, dans la pratique de la consultation, l’on assiste le plus souvent à des formulations équivoques et ambigues, qui annoncent une chose et son contraire en ne prenant pas la peine de préciser le sens à donner aux termes employés. . JHB 28 07 22

jacques halbron L'astrologiue doit se recentrer , préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes

Jacques Halbronn L’astrologie doit se recentrer, préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes. Qui n’a pas été confronté, en astrologie, à la question du placement d’une planéte ou d’un ascendant dans tel ou tel signe, lorsque l’on avait affaire à la fin d’un signe ou au début d’un signe? Rappelons quand même cette ambivalence (Janus) qui veut que la fin d’une phase coïncide également avec le début d’une autre phase, ce qui n’est pas le moindre écueil de la pratique horoscopique. Il s’agit là; en vérité, d’un faux probléme car c’est bien au centre qu’il convient de se situer, de se placer. Comme il est vain d’attendre l’entre d’une planéte dans un nouveau signe, dans un nouveau quadrant tout comme le début du printemps chevauche la fin de l’hiver et ainsi de suite. Il est donc grand temps que les astrologues du XXIe siècle, adoptent un « juste milieu », c’est à dire le lieu qui se situe au coeur, au centre et non aux confins, à la frontière ne serait-ce que, sur le plan prévisionnel. C’est casse-cou que de devoir dépendre d’un degré de plus ou de moins, d’une minute de plus ou de moins pour fixer un ascendant ou un changement de signe! Au niveau prévisionnel, c’est toutefois moins grave car l’on n’est pas lié à un instant donné mais à une certaine durée et il vaut mieux attendre que la configuration ait eu le temps d’atteindre à sa maturité comme dans le cas d’une saison et d’ailleurs, minuit n’est pas le début de la nuit mais comme son nom l’indique le milieu de la nuit et cela vaut inversement pour midi, le milieu du jour. (dies). Il faut donc arrêter de se fixer sur un changement de secteur, de signe, au nom d’un zéle excessif dans la recherche de précision comme garantie, caution de la qualité du diagnostic/pronostic de l’astrologue Il faut arriver à la « vitesse de croisière » pour qu’ un phénoméne prenne toute sa dimension. Or, pour bien des astrologues, le moment où se produit une configuration est décisif, déterminant alors qu’il ne s’agit que de la conception et non de l’éclosion, d’où le risque de déclarations, d’annonces prématurées où l’on risque de conférer à un événement une importance excessive face à des développements ultérieurs qui se révéleront néttement plus marquants. Ejaculation précoce. Dans bien des cas, le couronnement devra attendre que le facteur parvinne à son apogée. C’est ainsi que si 1958 est le début de la Ve République, celle-ci ne connaitra son caractére achevé qu’en 1962, lorsque l’on adoptera le suffrage universel pour l’élection du Président de la République. Entre temps, Saturne sera passé du capricorne au verseau, soit le milieu de la quarte hivernale. Ce sont les s signes fixes qui en fait marquent un certain aboutissement et non les signes cardinaux et rappelons que les 4 étoiles fixes royales se situent à ces points culminants. A propos de centralité, on ne saurait non plus trop insister sur l’importance à accorder à un seul et unique curseur à la fois et non à une ribambelle! Face au curseur (prometteur) on a un certain nombre de prometteurs qui seront fécondés successivement. Autrement dit, le nombre ne doit pas être du côté des planétes mais des signes et des maisons. Le dispositif des domiciles aura conduit les astronomes à nommer les planétes du nom des dieux associés aux 4 secteurs liés aux saisons.(Mercure, Vénus, Mars et Jupiter). En ce sens, les astronomes auront emprunté à l’astrologie et comme c’est généralement le cas, l’emprunt génére des contre sens. Que l’on nous comprenne bien, en astrologie, les dieux servent à nommer des significateurs fixes alors qu »en astronomie, ils vont servir à désigner des prometteurs mobiles d’où une inflation, une saturation de significateurs, ceux ci étant censés au final servir à la fois de prometteurs et de significateurs, situation que les manuels d’astrologie tentent vainement de gérer, ce qui constitue un casse tête pour les éleves en astrologie, toutes écoles confondues.

Jacques Halbronn Sur le "testament" de Dom Néroam, (mort en 1953) , son Traité d'Astrologie Rationnelle (1943)

Jacques Halbronn sur le "testament " de Dom Néroman(mort en 1953), son Traité d'Astrologie Rationnelle (1943) Il s'agit ici de recueillir les propos conclusifs d'un astrologue marquant des années 30-40, à savoir celui qui écrit sous le pseudonyme de Dom Nécroman, puis Dom Néroman; le Traité d'Astrologie Rationnelle, pendant l'Occupation. On note que la formation prochaine de certaines configurations avait encouragé cet astrologue à espérer l'entrée dans une nouvelle ère pour son Art.Par ailleirs, Néroman accorde la plus grande importance au thème de naissance, considéré comme l'outil par excellence de l'astrologue. Avant propos au sujet de la centralité du thème de Verlaine "Certains diront " Vous n'apportez qu'un exemple. Non, ce sont mille exemples puisés dans la vie d'un unique sujet( ...) Restons assurésn , selon un principe cher à Claude Bernard, qu'une seule expérience épuisant la question apporte plus de certitude que cent expériences superficielles; pour ceux qui auraient redouté de prendre l'astrologie en défaut, le risque était grand de trouver de temps en temps une contradiction, un fait inexpliqué, une attitude i,justifiable. La doctrine a résisté à l'épreuve jusqu'au bout, rien ne semble être plus démonstratif. Rien sinon la répétition de la même expérience sur d'autres sujets, chacune demandât-elle près d'un an de travail" Préliminaires "La science du siècle dernier exagérément matérialiste s'est gaussée de ces branches 'para" ou "méta-physiques" de l'astrologie mais nous voici à l'époque des radiations, d'uu monde nouveau, d'une physique nouvelle, la "physique ondulatoire" et de voir un navire de l'océan indien écouter, à son gré, un orchestre de Paris ou de Vienne, nous fait comprendre toutes les possibilités nées en 1900 mais bien connues en 1900 avant JC (...) Aussi bien, pourquoi ne pas commencer ces leçons d'astrologie par une prédiction? Bientôt, nous saurons calculer ensemble la date à laquelle Neptune entrera dans la Balance tandis qu'Uranus entrera dans les Gémeaux ; ce sera en même temps car l'un a deux fois plus de chemin à parcourir et il va précisément deux fois plus vite. Sachez, dès ce soir, que ce sera avant sept ans. Alors vous verrez une marée spiritualiste, sous le signe de l'astrologie ou de la métapsychie. Et peut être alors l'astrologie, devanenat science officielle, se divisera en branches (...) Vous n'avez là qu'un aperçu de la science de demain." L'art de l'astrologue (pp 478 et seq): "Une étude astrologique qui demanderait vingt heures ne répond pas au dixième des questions si on la réduit à deux heures (..) Il n' y a pas que le consultant, il y a vous, votre dignité, votre sagesse à laquelle on aura besoin de croire. (afin de) sauvegarder votre prestige" Rééditions Reprint 1982 Ed Table d'Emeraude 2008 Arma Artis JHB 28 07 22

Jacques Halbronn L'astrologie face au paradoxe des marges à la fois f...

Jacques Halbronn Le syncrétisme planétaire d'André Barbault : l'indi...

Jacques Halbronn Astrologie ,Un seul curseur peur activer successiveme...

mercredi 27 juillet 2022

Jacques Halbronn Pour une révolution copernicienne en Astrologie

Jacques Halbronn Pour une révolution copernicienne en Astrologie. On a longtemps cru que le XXe siècle verrait la fin des tribulations séculaires de l'astrologie et ce dès la fin du XIXe siècle et jusqu'aux années quatre vingt du siècle dernier. C'est ainsi qu'au milieu du XXe siècle, d'aucuns annonçaient des temps nouveaux. On pense à un Dom Néroman dans les premières pages de son Traité d'Astrologie Rationnelle (1943), attendant du passage de Neptune dans un nouveau signe un tel avénement. Les travaux statistiques de Michel Gauquelin (à partir de 1955) répondraient-ils à une telle attente, prenant la suite d'un Paul Choisnard ? Néroman décéda en 1953 et n'eut pas l'occasion d'en prendre connaissance à la différence d'un Volguine. Quant à André Barbault, il se mit à tout chambouler dix ans plus tard avec le graphique de synthèse sous tendu par son indice cyclique, censé être la clef de la prévision "mondiale", avec l'annonce d'une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80, lui qui avait raté la plus grande crise de l'après guerre (1961-62) qui lui était passée sous le ne, le prenant au dépourvu. Souvent un échec en entraine un autre en sens inverse en une sorte de cercle vicieux! Autant de médecins autour du chevêt d'une astrologie malade, chacun avec son reméde miracle, de Rudhyar (cycle de la lunaison) à Jean-Pierre Nicola (RET) ou à Dorsan (sidéralisme) Avec le recul des 20 premières décennies du XXIe siècle, l'on s'efforcera, ici, de diagnostiquer non seulement le mal dont souffre l'astrologie mais les insuffisances de ceux qui prétendaient pouvoir lui sauver la mise et plus largement les carences dans la formation des chercheurs en astrologie, à savoir au niveau des écoles d'astrologie et des colloques. On traite actuellement l'astrologie de pseudo-science mais il faudrait aussi parler de ses pseudo-colloques, de ses pseudo revues qui ne forment pas à l'esprit critique, aux vrais échanges. Le début du XXe siècle avait laissé espérer que les avancées scientifiques et techniques remarquables de l'époque viendraient apporter le soutien providentiel dont l'astrologie avait besoin. Il est vrai que lorsque Gauquelin apporta ses résultats, d'aucuns y virent la confirmation de leur pratique du thème natal au lieu d'en tirer toutes les conséquences. Autrement dit, la seule chose qui intéresse l'astrologue actuel, c'est que l'on vienne confirmer sa pratique existante. Une amie astrologue nous avouait que la recherche en astrologie ne faisait sens que dans la mesure où elle venait confirmer la pratique usuelle de l'astrologie, qui était une affaire entendue une fois pour toutes. La plupart des astrologues n'attendaient rien des chercheurs en astrologie et se tournaient vers les découvertes des astronomes et en 1930, l'arrivée de Pluton dans le paysage du systéme solaire serait la preuve que certaines pièces du puzzle avaient jusque là manqué. Nous même, en 1976, dans Clefs pour l'astrologie, proposions de compléter avec deux transplutoniennes (Proserpine et Vulcain, noms proposés par Jean Carteret) encore inconnues des téléscopes mais nécessaires à une astrologie à base 12. (cf Lisa Morpurgo et sa Nouvelle Astrologie, Hachette 1974) Avec le recul, cette fuite en avant, cette tentation, dans le sillage de l'astronomie (depuis la fin du XVIIIe siècle) ne ferait qu'enfoncer l'astrologie; Il fallait en prendre le contre-pied en nous demandant ce dont l'astrologie avait vraiment besoin pour fonctionner en suivant le principe de parcimonie minimale du rasoir d'Occam. Comme avec Copernic qui déplaçait le centre du systéme de la Terre vers le Soleil, il fallait s'en tenir à un seul curseur et à une division de l'écliptique non pas en 12 mais en 4, à l'instar des Quatre Saisons. On en revenait à un modéle bien connu (les 12 signes solaires), celui d'un facteur mobile unique, le "prometteur", pointant successivement et alternativement une série significateurs si ce n'est que le curseur ne pouvait être le Soleil avec son cycle annuel divisé en 12 mais Saturne 30 fois plus lent, découpant des "saisons" de 7 ans.(cf en 1994, L'Astrologie selon Saturne) JHB 27 07 22

jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase

Jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase. Il semble qu'il existe un certain consensus dans le milieu astrologique, au nom de quelque exigence de précision, à vouloir que l'événement attendu, annoncé, prévu, se produise grosso modo au même moment et en tout cas dans l'année terrestre/solaire concernée. Un exemple qui aura marqué durablement les esprits concerne 1989, lorsque Saturne s'est conjoint à nouveau avec Saturne; cette fois au début du signe solsticial du capricorne, ce qui coincidait par ailleurs au passage de Saturne sur l'axe solsticial (en astrologie EXOLS) André Barbault avait en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie indiqué 1989 comme prenant la suite-36 ans après- de la conjonction des mêmes astres en 1953.. Et de fait, l'année 1989 fut marquée par des événements remarquables comme la chute du Mur de Berlin en novembre de cette année là. On peut certes supposer que si cela avait eu lieu au début de 1990; cela aurait été tout de même validé mais se pose la question de l'orbe prévisionnel qui doit être, semble -t-il, assez limité, aux yeux de la plupart des astrologues. Cependant, avec le recul, 1989 n'aura peut être pas été aussi décisif qu'on aura pus le croire au premier abord même si l'on comprend que l'on ait pu être marqué par les événements du moment. Entendons par là que le meilleur était à venir avec notamment l'effondrement de l'URSS en 1991, dont on a célébré récemment, le trentième anniversaire. Certes, il est toujours possible de déclarer que 1991 ne s'explique que par 1989 mais la causalité n'est pas si évidente ou nécessaire que cela et pour notre part, nous optons pour un certain climat avec un maximum d'effet au bout d'un certain temps, sans qu'il faille chercher une cause événementielle unique même si la cause proprement astrologique l'est. Autrement dit, il aurait été plus raisonnable de déclarer en 1989 qu'il faille s'attendre à des phénoménes plus remarquables encore à venir. Pour nous, c'est le milieu de la phase qui est central et ni le début ni la fin de la phase, ne serait-ce que ces deux poins extrémes se confondent avec la phase précédente et la phase suivante, ce qui est assez fâcheux. Le postulat de début de phase aura en effet entrainé à certains dysfonctionnements prévisionnels. C'est ainsi que la crise de Berlin et de Cuba (1961-62) n'aura pas été annoncée par Barbault même rétrospectivement. Le milieu de phase est la meilleur formule prévisionnelle en Astrologie EXOLS et en astrologie traditionnelle, il conviendrait probablement d'adopter une marge d'au moins un an pour que l'essai soit transformé sinon l'on risque d'annoncer prématurément la réalisation pleine et entière d'une prévision. Autrement dit une mauvaise appréciation d'un événement du fait que l'on n'aura pas su le mettre en perspective par rapport à ce qui va suivre ne sera pas du meilleur effet. On pense à la technique des mi-points de nos voisins allemands, ce qui va dans le sens de la recherche du juste milieu. JHB 26 07 22

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mardi 26 juillet 2022

jacques halbronn Equinoxialité. Du caréctèrz fionctionnel des races et des sexes.

jacques Halbronn Equinoxialité. Du caractère « fonctionnel » des races et des sexes. Dans le cadre de nos recherches en astrologie, la question des différences structurelles ou contingentes est devenue essentielle. Il est clair cependant que les différences de type horizontal, géographique, politique, juridique, linguistique sont plus aisément acceptées et reconnues en dépit de leur relative contingence. Inversement, les différences de type vertical rencontrent bien plus de résistances et l’on mentionnera ce commentaire à l’un de nos textes/vidéos: de Pascal Nkaya: « Le sexe est une difference majeure fonctionnelle Plus importante que la race car il est fonctionnel La couleur de la peau ou la race n’ est qu une difference majeure non fonctionnelle moins importante Mais dans le cadre de la reproduction de la race cette difference est vraiment majeure et tres importante » Il est un fait que l’on a pour l »heure du mal à déterminer la « fonctionnalité » de ce qu’on appelle « race » alors que le sexe offre une évidente place dans la reproduction de l’espèce -de toute espèce d’ailleurs, en dépit du fait que l’on a tendance à en minimiser l’importance en phase solsticiale en mettant en avant toutes sortes de clivages qui le reléguent parfois à la portion congrue. Cela dit. il convient de se méfier d’une telle argumentation « fonctionnaliste » car la question reste posée et n’a peut être pas été suffisamment creusée. D’un point de vue théologique, il nous semble en effet, que ce sur quoi les hommes ont peu de prise devrait au contraire nous interpeller. On ne change pas de race comme de chemise. Et si l’humanité se présente sous plusieurs couleurs, ce n’est peut être pas sans raison, quand même!. Plusieurs grilles de lecture s’offrent toutefois à nous: l’une d’ordre synchronique, l’autre d’ordre diachronique. La grille diachronique consisterait à dire que ces diverses couleurs correspondraient à des états successifs de l’Humanité alors que la grille synchronique impliquerait l’existence d’une systémique dont il serait utile de (re)trouver la clef. D’aucuns pourraient d’ailleurs être tentés d’aller dans le même sens à propos des Juifs, en les situant dans quelque forme de diachronie, d’état antérieur voué à être dépassé. C’est dire que dès que l’on aborde la question de l’équinoxialité. Le déni est tentant au nom d’une carence explicative ou, comme ici, avec Pascal Nkaya, fonctionnaliste/ Selon nous, les périodes « équinoxialistes » qui occupent la moitié du temps, sont l’occasion de repenser et d’approfondir, de découvrir et d’explorer ce qui a pu être occulté, en périodes solsticialistes. On a evidemment l’exemple de la Shoah, laquelle aura permis, en quelque sorte, de prendre conscience d’un clivage essentiel. Le probléme, c’est que l’on bascule très vite dans des accusations de racisme, de sexisme quand on accorde quelque signification à certains clivages et cela vaut d’ailleurs aussi pour ce qui touche à l’astrologie que d’aucuns auraient tendance à mettre hors jeu! C’est dire que la solsticialité tend à diaboliser toutes sortes d’entités, y compris d’ailleurs le colonialisme, l’impérialisme, l’islamisme au nom du « wokisme »/ C’est dire que les phases équinoxiales sont marquées par un « retour du refoulé » dont les manifestations sont susceptibles d’être stigmatisées, ostracisées, diabolisées comme autant de vieux démons. Toute la problématique de la cyclicité, c’est justement le constat que rien n’est jamais totalement révolu. Donc, on aura compris, qu »en ce qui nous concerne, les zones d’ombre épistémologiques, idéologiques et autres qui s’attachent aux objets « équinoxiaux » ne sauraient être négligées, esquivées ou rejetées d’un revers de la main, et notamment au regard de la verticalité et cela vaut notamment pour le phénoméne de la Lutte des Classes, mythe ou réalité avec en arrière plan l’accusation d’essentialisme. Décidément, nous pensons que le débat est d’ordre théologique, lié à la question d’un plan divin (cf le film « Médée » de Pasolini), d’un « dessein intelligent ».. On bascule dans le champ de la Surnature et de la Subconscience, de ce qui n’est donc ni « naturel », ni pleinement assumé. Qu’est ce que le « charisme »,le « génie », le « leader » par exemple?. Et pourtant, comme dirait Galilée, il y a là quelque chose qui existe bel et bien, qu’on le veuille ou non et qui se réveille en phase équinoxiale. n JHB 26 07 22

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lundi 25 juillet 2022

Jacques Halbronn Une anthropologie du Temps (2021) Mise en ligne sur SCRIBD

Dialectique entre textologie et anthropologie. Comment l'une fécpnde l'autre et vice vera. Mise en perspective des travaux de l'auteur sur le savoir astrologique. (jusqu'en 2021) “L’astrologie est,à monégard, une tr ès grande dame,fort belle et venue de si loin qu’elle ne peut manquerde me tenir sous le charme. Dans le monde purementphysique, je n’en vois pas dont les atours puissentrivaliser avec les siens. Elle me para î t, en outre,détenir un des plus hauts secrets du monde.Dommage qu’aujourd’hui - au moins pour le vulgaire -tr ôneà sa place une prostituée“ (Andr é Breton)“La superstition està la religion ce que l'astrologie està l'astronomie, lafille tr èsfolle d'unemère tr èssage.Ces deuxfilles ont longtemps subjugué toute la terre.”(Voltaire)« On ne perd passon temps en recherchantà quoicertains ont perdu le leur ”(A. Bouché Leclercq, Astrologie Grecque, 1899)«LeZodiaque est le test deRorschach de l'humanit é enfant .» ( GastonBachelard)'Sur l'Astrologie dans le magazine«Elle »:«Onconnait bien au moins une autre de ces tentativesnominalistes : la littérature qui dans ses formesdégradées ne peut aller plus loin que nommer le vécu. Astrologie et Littérature, ont la même tâched'institution retardée du r éel : l'astrologie est lalittérature du monde petit-bourgeois » (Roland Barthes, Mythologies, 195, p. 1687)« Car enfn qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Unnéant à l'égard de l'infni, un tout à l'égard du néant, unmilieu entre rien et tout. Infniment éloigné de comprendreles extrêmes, la fn des choses et leur principe sont pour luiinvinciblement cachés dans un secret impénétrable,également incapable de voir le néant d'où il est ré, etl'infni où il est englou. Que era-t-il donc, sinond'apercevoir quelque apparence du milieu des choses,dans un désespoir éternel de connaître ni leur principe nileur fn ? Toutes choses sont sores du néant et portées jusqu'à l'infni. Qui suivra ces étonnantes démarches?L'auteur de ces merveilles les comprend. Tout autre nepeut le aire. » Blaise PascalGenèse07 Dieu ft le frmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du frmament et les eaux qui sont au-dessus.14 Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au frmamentdu ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent designes pour marquer les êtes, les jours et les années'«Un des grandsévénements de l’Ère du Verseau doitêtre logiquement la r éconciliation des juifs et des chr étiens. Les premiers chr étiens et Jésus lui-mêmeétaient juifs. [...] il ya identité entre la r évélation juda ï que et celle du Christ»(Paul Le Cour, Hellénisme et Christianisme, OmniumLittéraire, 1943, Dervy, 1951)Le premier tome s'inscrivait dans une approche des textestradionnels alors que le tome second relève d'unedémarche à caractère anthropologique. C'est à dire quenous serons en prise avec des observaons qui nous sontcontemporaines , notre terrain n'est plus essenellementle texte qui nous est parvenu mais le monde tel qu'ilexiste. Cela dit, cela n'exclue nullement pour autant quenous ayons à nous réérer à une liérature astrologiqueremontant loin dans le temps. Nous venons de traiter dequesons d'ordre linguisque, du passage de l'oral à l'écritmais plus encore de l'écrit à l'oral. Or, une des piècesmaitresses du savoir astrologique n'est-elle pas, aux yeuxdes astrophiles les plus convaincus, le thème de naissance,c'est à dire un document, un texte qu'il s'agit de « lire »,de déchirer ? Ne parle-t-on pas de la lecture des lignes de la main ? Est-ce que l'astrologue ou plutôt l'astromancienace à une carte du ciel – désormais dessinée par unordinateur-ne projee pas sur un thème ce qu'il sait/sent,projee de la personne concernée tout comme danscertaines langues du Moyen Orient – où serait- justementnée une certaine astrologie- comme l'hébreu, on ne peutaire parler un écrit que si l'on en connaît,- condionnécessaire( en possède déjà l'oralité ? En revanche, dansles langues européennes, l'écrit se sut quasiment à lui-même, du ait qu'il comporte des voyelles, permeant deaire semblant au moins de savoir le lire- sinon lecomprendre - sans dépendre de l'oralité . Et c'est peut etrepour cee raison qu'il y a débat autour de l'astrologie,selon que l'on prend pour support d'inormaon ou decommunicaon. (c l'astrothérapie in Cles pourl'astrologie, deuxième édion, 1993) Il est clair,évidemment, que lire son propre thème erainévitablement appel à ce que nous savons au sujet denous-mêmes.On se demandera si l'astrologie est malade ou si c'est unmal. Soit deux approches bien diérentes.Dans un cas, ilimporte de la soigner, de déterminer les maux dont elle estaeinte – pathologie d'une épistémé et dans l'autre, ilaudrait l'évacuer, l'éviter, l'enermer comme on le aisaitdes incurables. Or, les astrologues ne semblent pas êtreparvenus à opérer cee astrologie du mal dont elle est aeinte.On pourrait recourir au terme de « cyclologie » pourenglober tout une liérature consacrée à la déterminaon,à la structuraon du temps, ce qui recouvre à la ois lestradions relaves aux astres, à commencer par le corpusastrologico-astronomique et à leur rapport avec notreHumanité et à la ois le balisage du temps social,notamment au prisme du droit constuonnel, deuxdomaines auxquels nous nous sommes iniés,parallèlement dès les années soixante.Dans le domaine juridique que nous aborderons dans le cours du présentvolume, la queson du droit constuonnel reendranotre aenon lorsqu’il s’agit de fxer la durée desmandats. L’on sait, en eet, à quel point la déterminaonde telles échéances- œuvre des hommes- peut entraînerde perturbaons, de tensions. L’astrologie, elle aussi, elled’abord, n’a –t-elle pas vocaon à baliser et l’espace et letemps de la Cité ? Selon nous, le monde devant nous nousest plus immédiatement accessible et signifant que nepeut l'être le ciel. Le quel des deux plans doit nous servirde socle ? Or, pour bien des astrophiles, la liératureastrologique leur apparaît comme plus amilière que lemonde ''réel » et même carrément en mesure desubstuer à celui ci. La recherche astrologique doit parrdes structures sociales repérables et non de l’entrelacsentremêlé du cosmos, c'est ainsi qu'aura procédé Gauquelin en se demandant quels pouvaient être lesacteurs célestes parmi tous ceux existants – car touterecherche a une vertu de décantaon - pouvantcorrespondre, être en corrélaon avec le mondeobservable sociologiquement, historiquement, ce qui l'auraconduit stasquement à ne conserver qu'une petepare, ule, viable du corpus astrologique De la mêmeaçon, comme nous avons pu le noter dans le domaine dela rancologie, connaître, préciser les codes du rançaisdoit parr non de l'écrit mais de l'oral en vigueur. SI lesrègles mises en avant par les enseignants en astrologie ouen rançais ne recoupent pas ce que nous pouvonsobserver directement ; c'est que ces règles ne sont pasvalables et ne permeent pas d'obtenir les résultatsaendus. Mais les travaux de Gauquelin ne relévent qued'une astronomie primive qui n'a même pas besoin deconnaître les révoluons planétaires puisque c'est uneastrologie géocentrique qui voit les planètes se lever et secoucher quodiennement, du ait de la rotaon terrestreet non une astrologie zodiacale. Autrement dit, ceeastrologie a ort bien pu se mere en place bien avantl'astrologie cyclique. (c notre ouvrage L'étrange Histoire del'Astrologie, 1986 et notre posace à ses Personnalitésplanétaires, 1992). Selon nous, cela correspondrait à unesociété qui elle aurait été cyclique et qui aurait répar lesacvités selon des périodes de la journée en tenant compte du passage des planètes instrumentaliséescomme marqueurs de temps. C'est ainsi que telle acvitéaurait fni par être associée au posionnement de telleplanète et ainsi de suite, ce qui est aesté pour toutessortes de végétaux et d'animaux (chronobiologie) ainsiarculés sur les minéraux.hp://www.astrology-and-science.com/g-ar2.htmIl importe de souligner que ni la Bible ni le corpuscyclologique ne nous permeent de procéder à unequelconque dataon en rapport avec leurs datesrespecves de « paruon » connue. Nous sommesconvaincus qu'il ne s'agit là que de résurgences depériodes bien plus éloignées de nous. C'est ainsi que laprophée sur la Nouvelle Alliance, fgurant dans le Livre duProphète Jérémie (ch XXXI) est très probablement à placerà une époque bien antérieure tout comme d'ailleurs l'ordredans lequel l'on nous présente la succession des troisreligions du Livre ne devrait aucunement être retenus carpour nous le judaïsme n'est pas le premier mais le dernierdiscours et donc le plus actuel, comme le montrent de nos jours les alertes écologiques.. La relave ancienneté desdits corpus ne doit pas aire illusion – la carte n'est pas leterritoire - car il s'agit tout au contraire d'une relavemodernité. Il revient à l'historien de veiller à ne pas selaisser leurrer par la présence de certains documents quirisquent de nous ourvoyer. Cela vaut d'ailleurs dans les deux sens celui de l'andataon aisant de l'a posterioriun a priori, comme celui de la réminiscence, aisantirruponQuant à l’astrologie, elle est constamment en quête de sa« vérifcaon » au prisme de sa « praque ». Or, il importede comprendre que l’idée même de vérifcaoncorrespond à une tentave du monde d’en bas des’imposer au monde d’en haut, à savoir remplacerl’exigence de cohérence structurelle par celle de l’ulité.Celui qui n’y connaît rien en mécanique se contente de voirsi le « machin » « marche » en appuyant ou en tournantquelque bouton, et s’en contente et si ça marche, celarègle tout ipso acto. Force est de constater qu’un telglissement s’observe à tous les niveaux, comme dans lechamp du linguisque (c notre Volet III). En ait l’on traitel’astrologie voire la théologie comme s’il s’agissait demachines dont on vérife le bon onconnement. Plus lesrecrues ont un niveau médiocre et plus ces disciplines sontrées vers le bas ! Dans le cas de l’astrologie, au cours desdernières décennies, le milieu astrologique se seraconsidérablement appauvri à l’instar de certains quarersd’une ville, dont la populaon d’origine aura ui. On seraainsi passé des ingénieurs aux techniciens. Du temps deNostradamus, bien des astrologues étaient passés par desétudes de médecine. Cela dit, les gens ne commencent pasdirectement par la praque, laquelle est précédée par une collecte d'inormaon et c'est à parr d'une telle collecteque le passage à la praque s'eectuera à la suite d'unesélecon parmi les données ainsi recueillies. La premièreimpression sera donc « intuive » : on se era une premièreidée laquelle movera un certain intérêt, une préérencepour tel objet d'étude que pour tel autre sans que l'on ensoit arrivé au stade de l'expérimentaon. Il en est d'ailleursainsi au regard de la ormaon d'un couple, ce qui passepar un certain nombre de stades pouvant éventuellementdéboucher sur un rapprochement plus inme. Autrementdit, l'on se fera inévitablement aux apparences, à laprésentaon et si celle-ci laisse à désirer, on risque de nepas aller plus avant, renonçant à passer du parcipe uturau parcipe passé, selon un schéma déjà esquissé. Par lasuite, certains choix seront narrés comme ondés surl'expérience de terrain alors que l'esprit humain estmarqué par des repères d'ordre esthéque, structurel.. Ils'agira là en réalité d'un expédient auquel l'on recourtquand les raisons premières du choix n'auront pas tenu laroute mais n'en auront pas moins su à fnaliser ladémarche engagée. Dans le cas de l'astrologie, on auraprobablement été séduit au départ par un disposi quinous aura accroché du moins dans un premier tempscomme l'agencement zodiacal, le recours à la date denaissance, complétée par le lieu et l'heure, le lien àl'astronomie et.ou à la mythologie etc . Autant d'éléments suscepbles de donner envie de poursuivre l'exploraonou pas.Quid de la « praque » ? Dans la oulée de notre étude desquatrains prophéques constuant le corpus appelé« Centuries », ce qui en soi ne ait que désigner des sériesde 100 quatrains dont la dimension astrologique est assezsporadique – tant l’astrologie disparaît ici derrière unepoésie adoptant une posture prophéque en recourant àla orme du utur - il nous audra commencer par traiterde la divinaon et tout spécialement de l’astromancieavant d’aborder ce que nous désignons sous le nomd’horoscopie, c'est à dire l'étoile fxe se trouvant dans laperspecve du soleil natal.. Nous disnguerons une astrologie éminine et uneastrologie masculine, l'une marquée par un certain goût dela complexité, de la mulplicité alors que l'autre iraitplutôt dans le sens de la "'parcimonie" occamienne,préérant le monoplanétarisme au polyplanétarisme. Lepolyplanétarisme conduit au temps en miees, infnimentmorcelé, ténu, niant la possibilité de disposer d'un tempslong, abondant permeant de mener à bien les projets.Tout se passe comme si ses tenants souhaitaient inigeraux humains, par le biais de leur astrologie étriquée du aitdu nombre de acteurs en lice, des condions de vie d'unegrande précarité – un temps chichement compté- onpense au lit de Procuste - comme s'ils voulaient se venger de ceux qui ont une « bonne vie ». Autrement dit, lesconits sociaux se répercutent sur le discoursastrologique. Or, qui ne voit, s'il est de bonne oi, que dèsque l'on s'aelle à un certain travail, l'on a besoin detemps, tout comme c'est le cas pour la procréaon,l'agriculture ? Selon nous, la cyclicité sociale exige lerecours à peu de acteurs et peu de phases pour êtreviable, vivable et même peu d'acteurs de premier plan, cequi signife que l'astrologie n'aurait besoin que d'unnombre ort limité minimal, de acteurs.Les noons de masculin et de éminin sont au cœur dumodèle astrologique tel que nous l’exposerons, plus loin.En eet, toute cyclicité passe par un moment éminin,nocturne - aspect de conjoncon) et un moment masculin,diurne (aspect de carré). Dans Genèse I, l’on voit que lanuit précède le jour, les ténèbres, soit la Nouvelle Lune lalumière, le chaos l’ordre, le premier quarer/demi-Lune.Genèse I א ,םיִהלֱא אָָב , יִשא ְב.ץֶָה אְו ,םִיַמָַה1 Au commencement, Dieucréa le ciel et la terre. ,ךֶשֹחְו ,הֹָ הֹ הָ ְיָה ,ץֶָהְו ,םיִהלֱא ַחרְו ;םֹוהְ ינְפ-ַע.םִיָַה ינְפ-ַע ֶֶחַְמ2 Or la terre n'était que Tohu-bohu et ténèbres couvraientla face de l'abîme, et lesouffle de Dieu planait à lasurface des eaux.ג;רֹוא יִהְי ,םיִהלֱא רֶמאֹַ3 Dieu dit: "Que la lumière .רֹוא-יִהְיַsoit!" Et la lumière fut.ד,רֹואָה- ֶא םיִהלֱא אְרַַ רֹואָה ןיב ,םיִהלֱא דְַַ ;ֹוט-יִכ.ךֶשֹחַה ןי4 Dieu considéra que la lu-mière était bonne, et il établitune distinction entre la lu-mière et les ténèbres.Comprenons que comme pour le rapport de l'oral à l'écrit,il s'agit d'un processus cyclique, du serpent qui se mord laqueue (ouroboros). Entendons que la complexité précèdeet à la ois succédé à la simplicité du modèle. L'on peutainsi s'imaginer que le masculin est prolongé par le émininalors qu'il s'agit d'une dialecque évoluon/involuon. Leéminin, quant à lui , est matriciel, il est maère premièreavec tout ce que cela peut comporter de chaoque, dediorme (c Genèse I), c'est le retour de l'individuel aucollec . De ait l'astrologie au éminin ne craint pas ledésordre et la conusion des genres et à parr d'un schémasimple, elle cherchera toujours à le déborder car pourquoiaire simple quand on peut aire compliqué (c ArnaudEsquerre, Prédire. L'astrologie au XXIe siècle en France,Paris, Fayard, , 2013, ? Cee dualité est au cœur mêmedes relaons humaines et il est bon que l'astrologiepuisse être analysée au moyen de catégories aussiondamentales tant dans le temps que dans l'espace socialL’ approche sociologique/ethnologique de l'astrologie nous semble aussi superfcielle que lorsque cela s'applique auxpraques religieuses ou encore aux praques langagières,soit nos trois grands axes d'invesgaon. Entendons par làque ce que pensent les ulisateurs n'a que ort peu derapport avec ce qu'est l'objet en soi (c notre DESSL'astrologie, ses structures et ses membres, Paris VIII,1995, sous la direcon d'Yves Lecer)En ait, nous dironsqu'il existe une astrologie privée et une astrologiepublique, comme on parle d'un droit privé et d'un droitpublic, dont les méthodes dièrent radicalement :l'astrologie privée travaille sur des personnes peu connuesdont l'astrologue ne peut rien savoir au départ alors quel'astrologie publique s'occupe de personnes jouissantd'une certaine célébrité et dont les aits et gestes ont puêtre répertoriés.Le mauvais génieSelon nous, l'astronomie aura exercé une influence néfaste,intrusive sur le développement de l'astrologie tout commece sera le cas du français par rapport à l'anglaisParadoxalement, en eet, l « astrologie savante » seracelle qui sous tendra une praque divinatoire bien plusque les généralités de l'astrologie populaire ! Cee cartedu ciel sera la grille permeant de orger arfciellementdes individualités alors que l’heure de naissance ne vaut,selon nous, que pour un pet nombre, une élite, ne serait-ce que parce que tout le monde – loin de là - autreois ne disposait d’une telle inormaon. Autrement dit, lapraque de noter, de relever l’étoile fxe correspondant ausoleil de naissance était probablement réservée à unecertaine populaon, ne serait-ce que par la compétencerequise pour ce aire. . En tout état de cause, l’astrologieaura évolué jusqu’à nos jours en meant sur la touchedeux acteurs majeurs, à savoir les étoiles fxes et l’heurede naissance au proft des seules planètes du systèmesolaire et des luminaires. Elle a cru ainsi pouvoir serecentrer sur sa pare jugée la plus solide alors qu’en aitelle en est devenue bancale et vidée en grande pare de sasubstance. On ne peut s’empêcher de relier ce point à l’épisode del’étoile des Mages (ÉvangileMathieu 2, 1-15) lors de lanavité de Jésus même si le récit qui en est ait prêtequelque peu à conusion. Les commentateurs citent lechapitre XXIV du Livre des Nombres du ait que Balaamparle d’un astre qui sorra de Jacob, ce qui vient associerJésus au desn du Royaume du Nord ? En ait, il nousapparaît que le récit de l’Étoile de Bethléem doive êtrerepensé : ce qui compte c’est de se demander sous quelleétoile an tel personnage et non de déterminer quelpersonnage est désigné par telle étoile. Autrement dit,c’est l’homme qui, ici, conère à l’étoile toute sonimportance et non l’inverse.Si le che, est un acteur privilégié, matriciel, de l’Histoire, il n’est pas doté de la connaissance de sa carrière, ce quiest réservé au prophète, au « nabi », lequel aura accèsaux cles de la Subconscience et du plan réservé à unehumanité adamique. Cela dit, avec le temps, l’on passe dela déducon à l’inducon : l’enant ne peut qu’extrapolerà parr de ce qu’on lui a enseigné alors que l’homme d’uncertain âge peut passer au stade de l’inducon, encapitalisant des années d’expérience et d’observaon,notamment en ce qui concerne la percepon desprocessus cycliques mais aussi des phénomènes se prêtantà une orme de probabilité stasque, chez certainescatégories de populaons, comme les emmes. Selon nous,le processus divinatoire est lié à la lue des classes car ledominé sera bien plus enclin à se projeter dans le utur quele dominant, en espérant que le dit utur permera detourner la page. Quant au dominant, il consenra à l’idéede lâcher périodiquement du lest mais toujours à treprovisoire, ce qui est la base même de la cyclicité.C'est ainsi que la numérologie ore l’avantage sur uneastrologie en vigueur de la clarté , de la sobriété, ceedernièreétant vicme d’une tendanceà l’embonpoint. Lepassage de la numérologieà l’astrologie n’en est pasmoins une arculaon essenelle : quand nous observonsla récurrence de certains nombres, il convient de sedemander si cela ne doit pasêtre mis en corrélaon avectel ou tel cycle planétaire. On pense à cee durée de 3 ansqui semble concerner la vie d'un grand nombre de couples. Autrement dit, quand nous observons des nombres, ici-bas, cela peutéventuellement se traduire, en haut, par telou tel processus astronomique.(c. la Table d’Émeraude).L’approche numérologique devrait ainsi préparer la voieà l’astrologie dès lors qu’elle accumulerait les exemples liésàquelque cyclicité, ce qui nous semble plus marquant que lesobservations d'ordre caractérologique liées à la symboliquezodiacale. Or, il semble bien que l’astrologie en secomplexifant se seraéloignée de la numérologie, perdantainsi de acto un certain soubassement.On pourrait, peu ou prou, abour au même constatà propos du prophésme lequel s’ancre bien plus proond ment dans le monde d’en bas que ne le ait l’astrologie,d’où notre travail en parallèle sur ces deux plans.(c. Jacques Halbronn De l’agencement des recueilsprophétiques. De laPronosticatio de Lichtenberger auMirabilis Liber parisien, Revue Française d’Histoiredu Livre, 2013,Pierre Brind’amour, Nostradamusastrophile : les astres et l'astrologie dans la vie etl' œuvre de Nostradamus, Ottawa, Presses de l'Universitéd'Ottawa et Éditions Klincksieck, 1993) En vérité, Il ne faudrait pas tomber, en effet,dans l’erreur stratégique commise par lacommunauté des astrologues lesquels croientbien faire et bien dire en soutenant quel’astrologieémanerait de l’astronomie. A la fin du XIXe siècle, l’on a mis en exergue l’idéed’astrologie«scientifique» En 1902, le polytechnicien PaulChoisnard, se servant du pseudonyme de Paul Flambart, faisait paraî tre sonouvrage«Langage astral «sous -titr é«Traité sommaire d'astrologie scientifique ».Il s’agissait d’une sorte de manifeste pr ônant unalignement de l’astrologie traditionnelle sur lesdonnées astronomiques. D’aucuns diront quec’était là un projet qui aurait dû aller de soi carcomment l’astrologie pourrait-elle se passer del’astronomie ? Or, une chose est de se servir del’astronomie, une autre de la servir. Pour notrepart, nous dénonçons la tentation de l’alignementde l’astrologie sur l’astronomie moderne toutcomme celle de l’alignement de la théologie sur lapaléontologie et la cosmologie actuelles commeclef du Livre de la Genèse.Certes, l’astrologie‘sort -elle de l’astronomiecomme la statue du bloc de marbre mais elle latranscende. L’astronomie n’est pas r éductibleà l’astrologie pas plus que l’inverse. Entrel’astronomie et l’astrologie, il y a l’interface del’Homme et cela change tout. A partir de laCr éation (Briah) par Elohim, se met en place uneseconde cr éation ou«formation» (Yetsira)qui part d’Adam (cf. Genèse chapitre II avec la«formation», l’extraction de la femme). Elohim,c’est la Nature, Yahvé, c’est l’usage qui en est fait, ce qu’on choisit d’en garder et en ce sens, onserait dans le refus de l’universalité. Quelque part,ceux qui pr ônent une humanité, un cosmos prisdans leur ensemble tenteraient de r établir le r ègnedu Père (Elohim) par rapportà celui du Fils (Yahvé)alors même que le progr ès de l’Humanité, ce quitémoigne de son génie adamique, c’est laconstitution d’outils avec ce que cela implique dechoix«arbitraire» des matériaux,étant entenduque l’on ne prend pas tout, que c’est sousbénéfice d’inventaire, au prisme des besoins r éels,ce qui permet d’éviter l’aliénation et la saturation.

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samedi 23 juillet 2022

Jacques Halbronn Le cycle de 7 ens at son fondement astrologique

Posté par nofim le 23 juillet 2022 jacques Halbronn Le cycle de 7 ans et son fondement astrologique. En astrologie, une chose es de remarquer une cyclicité, une autre de l’expliciter par le biais de l’astronomie. Autrement dit, les astrologues semblent plus à meme de s’entendre sur l’observation du monde que sur celle du Ciel. On peut très bien concevoir que l’on s’accorde sur l’existence d’un certain cycle de vie et ne pas s’entendre sur les fondements cosmiques du dit cycle, qu’il s’agisse d’un cycle de 7 ans ou de 15 ans ou de 30 ans..On peut même penser que ces cycles puissent faire sens en dehors du milieu astrologique, ce qui permettrait en quelque sorte de désenclaver l’astrologie. Quand Ruperti nous parle d’un cycle de 7 ans (Les cycles du devenir, Ed Rocher, 1981), il est fort possible que bien des gens aient eu l’occasion de noter une telle structuration du temps, en dehors même de l’astrologie et c’est d’ailleurs sur cette expérience que surfent certaines écoles d’astrologie.en tenant le discours suivant: vous avez noté une telle cyclicité eh bien, cela peut s’expliquer par l’astrologie! Une belle accroche, au demeurant. Il ne reste plus alors que de parler de la Lune et de ses phases de 7 jours qui deviennent 7 ans et au fond la Lune peut fort bien, pour beaucoup, jouer ce rôle dans l’esprit de beaucoup de gens. On a donc sous la main et le cycle de 7 ans et le cycle de la Lune, qui l’un et l’autre, donnent une image rassurante, familière de l’astrologie..Dont acte. De son côté,20 ans après, notre ami Roger Hequet, pour sa part, se sera beaucoup intéressé au cycle de 15 ans, soit grosso modo, le double d’un cycle de 7 ans et il en rend compte par le biais de son ACB (Astrochronobiologie), un dispositif au demeurant assez complexe, articulé sur le « temps sidéral ».( Ed. du Rocher, Le temps sidéral vécu – Essai d’astrochronobiologie, 2001). Dans nos deux exemples, l’on nous propose des observations relativement simples, à savoir ce qui se repéte à iutervalles réguliers et une grille astronomico-cosmographique qui s’en trouve en quelque sorte validée, ipso facto. C’est bien là tout le débat: C’est ainsi qu’André Barbault observe des récurrences dans l’ Histoire du communisme qu’il va connecter avec une certaine configuration à savoir le cycle Saturne-Neptune, lequel dure 36 ans. le probléme, c’est qu’il peut exister d’autres modes d’explication de tel ou tel phénoméne comme par exemple le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux/solsticiaux, tous les 7 ans et 36 ans est bien proche de 35 ans (5×7) Un critère que nous avons mis en avant par ailleurs est celui du refus que nous opposons à toute combinatoire planéte-planéte, ce qui vaut aussi pour le processus soli-lunaire. En 1994, nous avons publie une Astrologie selon Saturne où nous nous contentions de noter dans quel secteur de l’écliptique Saturne revenait sans rechercher d’autre facteur planétaire, nous contentant de nous référer au point vernal, ce qui nous permettra de prévoir les mouvements sociaux de l’année suivante dont on n’aura pas vu beaucoup d’équivalent depuis mai 68, 27 ans plus tôt. En vérité, l’on peut imaginer que l’on s’accorde sur certains cycles sans chercher nécessairement à les étayer astronomiquement et ce ne serait déjà pas si mal que de naviguer ainsi de 7 ans en 7 ans ou de 15 ans en 15 ans. Il est d’ailleurs préférable de passer de 15 ans en 15 ans car on retrouve le même type de phase alors que de 7 ans en 7 ans, on a des phases en carré, qui correspondent à des événements de nature opposée, ce qui signifie que le carré est plus conflictuel que l’opposition. Or, il ne semble pas – du moins jusqu’à plus ample informé- que les tenants d’un cycle de 7 ans aient noté les tensions entre deux temps séparés de 7 ans. C’est là un point essentiel que de respecter une certaine dialectique au niveau prévisionnel, de façon contrastée. Car pour nous, l’écart de 7 ans annonce une alternance et non une répétition. Non pas que nous parlions ici d’aspect entre planétes mais du simple fait que les deux axes équinoxiaux et solsticiaux sont en carré: bélier et cancer, cancer et balance et ainsi de suite alors que l’opposition se situe sur un seul et même axe, équinoxial ou solsticial. Il y a là des fondamentaux à respecter JHB 23 07 22

jacques Halbronn sur le Cycle saisonnier de la Lune

Jacques Halbronn sur le Cycle saisonnier de la Lune . Si l'usage du Soleil ne pose pas de probléme en ce qu'il se connecte naturellement aux axes saisonniers, il n'en est pas de même de la Lune dont les phases sont tributaires de son rapport au Soleil (lunaison etc). De même le rapport de la Lune à Saturne dépend d'un processus analogique un jour pour un an. C'est dire que le statut de la Lune est problématique. Ce n'est que par analogie que l'on peut structurer le cycle lunaire en le rapportant aux axes équinoxiaux et solsticiaux, qu'elle atteint tous les 7 jours et non comme dans le cas du Soleil tous les 3 mois. Ce passage sur les dits axes nous semble plus pertinent que les aspects qu'elle forme avec le Soleil également tous les 7 jours. car nous sommes très réservés sur les aspects entre prometteurs et plus généralement entre deux astres alors que nous serions volontiers favorable aux rapports astres - axes saisonniers (écliptique) voire axes horizon-méridien (maisons) Par voie de conséquence, la question reste posée de la fixation d'un calendrier lunaire, selon que l'on se base sur les rapports Lune Soleil ou sur les rapports lune-axes saisonniers. D'aucuns nous feront remarquer que visuellement ce sont bien les aspects de la Lune au Soleil qui s'offrent à nous avec la nouvelle lune, la pleine lune et les états intermédiaires mais du point de vue de notre doctrine, rien ne saurait prévaloir sur la centralité saisonniere également à base 4 et dans le cas de Saturne, il est clair que ce ne sera pas le Soleil qui fera référence mais bien les axes équinoxiaux et solsticiaux! Or, nous nous efforçons d'adopter une démarche générale valable pour nos trois prometteurs, lune, soleil, Saturne et comme on le sait, la solution ne consiste pas, à notre sens, dans une quelconque combinatoire interastrale chère à nos prédecesseurs mais bien dans un rapport entre un astre et un facteur d'un autre type.sur le modéle "hétérosexuel" masculin/féminin, le seul qui permette une vraie fécondation.. Cela nous conduit à redéfinir le cycle de la Lune sur la base du passage de notre satellite sur les axes bélier-balance et cancer-capricorne et non sur les aspects Lune Soleil. Dans les deux cas, on obtient 7 ans mais pas au même moment, sauf exception. Le Shabbat devrait donc être déterminé par ce passage de la Lune tous les 7 jours sur l'un des deux axes sus nommés, alternativement équinoxiaux et solsticiaux. Il est clair que si l'on veut travailler sur des phases de 7 ans, il n'est nullement nécessaire de passer par la Lune et qu'il vaut mieux passer carrément par son "octave" supérieure qu'est Saturne et son passage sur les mêmes axes, cette fois tous les 7 ans et non tous les 7 jours. Quant au Soleil, c'est tous les 3 mois que son cycle change de phase, coincidant tout simplement avec le changement de saison.. Certes, Rudhyar aura souhaité préserver la référence au thème natal car celui ci représente la "personnalité", le processus d'individuation jungien d'où son tropisme pour les maisons astrologiques. Mais tel n'est pas notre souci puisque pour nous, les cycles ne dépendent pas du moment de la naissance et sont à vivre collectivement et donc harmonieusement. Pour un compositeur comme Rudhyar, son astrologie semble bien être une cacophonie! Nous disposons de trois curseurs et nous pouvons éventuellement noter dans quelle phase saisonnière se trouvent respectivement la Lune, le Soleil et Saturne et ce sont ces 3 informations au niveau des significateurs que l'on peut éventuellement croiser comme on le fait pour le rapport soleil-ascendant sans avoir à combiner les prometteurs entre eux.

Jacques Halbronn sur l'astrologie. Première Partis à la sortie de son ...

vendredi 22 juillet 2022

jacques Halbronn L'enseignement des directions pour l'astrologie mondiale

Jacques Halbronn L'enseignement des directions pour l'astrologie mondiale Nous prendrons comme référence l'ouvrage de François Guiraud sur les directions symboliques (Ed CEDRA) On observe que la traditions des directions a su sauvegarder les notions de prometteur et de significateur / Plan de l'ouvrage de Guiraud : Introduction 1 Définition et calcul des directions symboliques. Qu'est-ce qu'une direction ? Les directions symboliques. Principe des directions symboliques. Calcul. La correction de l'heure de naissance. Exemple concret de calcul. 5 Particularité des directions symboliques Le fixe et le mouvant. Aspect solaire et saturnien des directions symboliques. L'unité dans un thème. L'unité, le point et le degré. 11 Comment évaluer une direction ? Exemple. Les difficultés de l'astrologie. 15 Les significateurs Définition. Une planète peut avoir des significations contradictoires. Comment procéder ? Règles pour déterminer le principal significateur, pour chaque question. Exemples. 27 Les prometteurs Définition. Comment procéder pour déterminer l'événement promis ? Comment déterminer le prometteur d'un événement ? Premier exemple. Exemple pour le thème n°1. De quelques significateurs et prometteurs Cela dit, il semble que Guiraud ne distingue pas entre planétes vouées à la fonction de prometteur et celles vouées à celle de significateur. Rappelons que pour nous, les luminaires et Saturne aux deux extrémités du dispositif des domiciles (Tétrabible de ¨Ptolémée) sont des prometteurs alors que les 4 planétes ccentrales doivent servir de significateurs. On l(étrange impression qu'une planéte pourrait, selon les circonstances sservir de prometteur ou de significateur comme si l'on avait perdu à la longue la conscience d'une division entre deux statuts distincts. Pour nous, le Soleil est le type même du prometteur désignant par son passage un certain signe à un certain moment, ce qui permet de dire que telle personne est née sous tel signe/ On aura compris que cette dualité prometteur/significateur ne saurait être réservée à la seule technique des directions et doit servir au regard dde toute pratique prévisionnelle. Pour l'historien, force est de constater que ce distingo nous aura été conservé de la ssorte alors qu'il devrait servir bien plus largement. JHB 23. 07 22

jacques Halbronn Sur Dane Rudhyar et le cycle Lune Saturne de 28 ans

Jacques Halbronn Sur Dane Rudhyar et le cycle Lune- Saturne de 28 ans. Dans le cadre de notre enquéte sur les grandes figures de l’astrologie du XXe siècle, nous ouvrons ici le dossier Dane Rudhyar (Astrologie Humaniste) par le biais du cycle de la Lune progressée et de Saturne. Incontestablement, Rudhyar aura point l’importance du cycle de 7 ans mais il l’aura abordé d’une façon qui nous pose probléme, à plus d’un titre. A commencer par l’importance qu’il accorde au thème natal individuel, « personnel » , ce qui va l’entrainer à mettre en avant la « lune progressée », sachant que les chiffres de la Lune correspondent à ceux de Saturne, à savoir le nombre 28. Pour notre part, il n’est pas du tout nécessaire de passer par la Lune et l’on peut directement s’adresser à Saturne. Par ailleurs, le cycle de Saturne n’est pas , pour nous, un cycle articulé sur le thème natal mais reléve de l’astrologie mondiale. Dès lors, le « retour » de Saturne sur sa position natale ne nous semble pas significatif car nous sommes tous collectivement concernés par le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, qui se produisent tous les 7 ans, en alternance. Il ne nous semble donc pas utile de préférer les aspects de Saturne à sa position radicale car cela (dé)multiplie à l’infini le processus cyclique saturnien au lieu de s’en tenir à un seul. Ce qui simplifie considérablement les choses, on l’avouera. Donc, l’idée de diviser la vie en période de 7 ans, à partir de la naissance devrait laisser la place à un découpage universel du temps terrestre, à partir du cycle mondial en rapport analogique avec 4 Saisons de 7 ans. Parfois, ce cycle universel peut coincider avec la position natale de Saturne, mais ce ne saurait être qu’un cas particulier quand quelqu’un a son Saturne natal sur l’un des deux axe: bélier/balance ou cancer.capricorne et c’est ce type de coincidence qui aura conduit André Barbault à valider le cycle Saturne-Neptune lequel aura coincidé au XXe siècle avec le passage de Saturne lors des conjonctions des dites planéte. Certains chercheurs ont opté pour le cycle d’Uranus lequel est aussi en mesure d’intégrer des périodes de 7 ans.(cf nos annexes ci dessous); 7 x 12 = 84. mais il est clair que cela ne donnera pas le même calendrier cyclique qu’avec Saturne. Or, nous avons suffisamment montré à quel point les phases de 7 ans selon Saturne recoupaient le cours des événements.(cf L’Astrologie selon Saturne, Pari, 1994) en alternant phases équinoxiales et solsticiales. En tout état de cause, la division du cycle en 4 périodes (Saturne) nous semble plus intéressante que celle en 12 périodes (Uranus) tant il est vrai que le 4 est un diviseur plus puissant que le 12, à commebcer par les 4 saisons et les phases de la Lune. Par ailleurs, Uranus est un astre qui n’aura été découvert qu’en 1781 et donc cela signifierait que les astrologues n’auront pas été en mesure de maitriser le cycle de 7 ans pendant la plus grande part de l’Histoire de l’Humanité, ce qui est contraire à une approche anthropocosmologique exigeant que nos sociétés puissent s’enrichir de la connaisance cyclologique Annexe: Chtristophe GUILLAUME VIVRE LE PREMIER RETOUR DE SATURNE AUTOUR DES 29 ANS (28/30 ANS) Voilà un thème qui angoisse souvent énormément le jeune amateur d’astrologie, que ce transit saturnien revenant sur ses pas natals et réputé pour le moins “compliqué”, mais est ce vraiment forcément impérativement toujours tant le cas que cela ? Christelle Firework Selon Dane Rudhyar le cycle de 84 ans pourrait être envisagé comme nombre archétypique du développement personnel individuel et spirituel de l’homme. C’est en tous cas la moyenne de la durée de vie auquel l’homme peut prétendre aujourd’hui. Nous connaissons, sans les énumérer ici, de nombreuses références au nombre 7. 88 ans est le temps de révolution complète d’Uranus autour du Soleil. En astrologie, Uranus est aussi la seule planète du système solaire à pouvoir revenir à sa position natale. Ce cycle peut être divisé en 7 périodes de 12 ans, (correspondant aux cycles de Jupiter), ou en 12 périodes de 12 ans. 84 peut encore être divisé en 3 périodes de 28 ans correspondant à peu près à trois cycles de Saturne (29,5 ans) en référence à trois périodes successives que sont l’hérédité (de 0 à 28 ans), l’individualité (de 28 à 56) et la spiritualité (de 56 à 84). Notons encore que ces trois périodes correspondent à trois cycles de Lune progressée. Or, comme en général, l’homme vit surtout dans la première phase héréditaire sans jamais vraiment parvenir à la phase individuelle ou spirituelle, Rudhyar met plutôt l’accent sur un cycle de vie de 70 ans (7 X 10) avec une période intermédiaire à 35 ans (7 X 5) que Ruperti a étudié de façon idéale dans son livre “les cycles du devenir”. Il considère deux hémicycles, l’un croissant de 0 à 35 ans et l’autre décroissant de 35 à 70 ans. AKALI astro Le nombre 28, le nombre 84 28 est un nombre parfait, c’est à dire un nombre dont la somme des diviseurs est égal à lui même. 28 se divise par 1, par 2, par 4, par 7 et par 14 : donc 1 + 2 + 4 + 7 + 14 = 28. D’après la Kabbale, le nombre 28 est la force qui amène le monde à la manifestation, qui fait passer du néant à l’être, avec à la fois la notion de voie, de splendeur et d’amour. 28, c’est aussi la « gloire » (addition pythagoricienne) du nombre 7 : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 28 Le nombre 84 correspond à la somme des additions des 7 premiers chiffres : 1 (1) + 3 (1 + 2) + 6 (1 + 2 + 3) + 10 (1 + 2 + 3 + 4) + 15 (1 + 2 + 3 + 4 + 5) + 21 (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6) + 28 (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7) = 84 Le cycle de 28 ans 28 ans, c’est approximativement la durée du cycle de la Lune progressée dans le thème, ainsi que la durée du cycle de Saturne en transit. JHB 22 07 22

Jacques Halbronn Domiciles et Exaltations (corrigées): la Lune précéde...

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jeudi 21 juillet 2022

jacques Halbronn Le melentendu Gauquelin et la confusion significateurs/prometteurs en astrologie

jacques Halbronn Le malentendu Gauquelin et la confusion significateurs/prometteurs en astrologie Le projet de Gauquelin -dans ses grandes lignes, tel qu’il se détermina dans son esprit dès la fin des années 40 consistait à prouver la validité des attributions mythologiques aux planétes du Septenaire en passant par l’Astrologie, d’où une corrélation assez remarquable – cerise sur le gâteau — entre signification des dites planétes et catégories socioprofessionnelles. Or, nous avons récemment montré que les astronomes avaient emprunté aux astrologues leurs associations des dieux et des signes zodiacaux pour les appliquer aux planétes. Quiproquo : les dieux en question servaient à préciser le rôle de chaque significateur, occupant un secteur fixe. Or, en accordant aux planétes des significations respectives, l’on transformait des significateurs en prometteurs, ce qui n’est pas sans rappeler la dialectique saussurienne des signifiants et des signifiés. Manilius dans son poéme Latin proposait, au Ier siècle de notre ère les correspondances suivantes: (Astronomicon; p. 136- 137 dans la Collection Bibliotheca Hermetica, dir. René Alleau, 1970): « Pallas protége le Bélier,, la déesse de Cythère (Vénus)le taureau, Apollon, les aimables Gémeaux, Vous présidez, Mercure à l »Ecrevisse (Cancer) et vous Jupiter , vous vous unissez à la mère des dieux pour gouverner le Lion. La Vierge avec son épi appartient de droit à Cérés et la balance à Vulcain qui l’a forgée, le scorpion belliqueux s’attache à Mars, Diane (Lune) protége le chasseur, moitié homme et moitié cheval (sagittaire centaure), Le Capricorne rétréci est attribué à Vesta. Le verseau, astre de Junon est opposé à celui de Jupiter; Neptune revendique au ciel les poissons comme originaires de son empire » (traduction Pingré) Un tel dispositif diffère singulièrement de celui que l’on trouve au siècle suivant dans la Tétrabible de Ptolémée avec le recours à uniquement 7 astres (dont les luminaires) et non 12. Si les dieux reconnus par la Tétrabible correspondent aux appellations planétaires de son temps, ce n’est nullement le cas chez Manilius dont certains dieux ne trouveront leur demeure qu’au XIXe siècle : Neptune, Vesta, Cérés, Junon, Pallas ( Minerve), Vulcain ayant été associé, à la fin du dit siècle, à un astre supposé se situer entre Mercure et le Soleil. En fait, la Tétrabible, oeuvre d’un astronome, enterrinait déjà une tel malentendu et il faut donc se situer en amont de cet ouvrage pour comprendre que le tableau des domiciles qui s’y trouve comportait, en son axe, les luminaires en tant que prometteurs et en son centre 4 divinités, Mars, Vénus, Mercure et Jupiter, qualifiant les 4 saisons, découpant l’écliptique ( les 12 signes ne faisant que subdiviser les saisons) Il ne convenait donc pas d’utiliser ces appellations au niveau des planétes alors que celles-ci visaient des secteurs de 90° Si Gauquelin avait pris conscience d’un tel glissement qui n’avait d’ailleurs aucune importance pour les astronomes, -on est dans le méta-langage- il ne se serait probablement pas lancé dans une telle entreprise. Le drame, c’est que par le biais des statistiques, Gauquelin (cf L’influence des astres, Ed Dauphin 1955) allait prétendument valider de telles attributions de 4 significateurs zodiacaux à 4 prometteurs planétaires. Gauquelin n’avait pas compris que des planétes devaient rester « neutres », en tant que curseurs et se contenter de pointer des significateurs, à mesure qu’elles passaient sur leurs territoires respectifs! Nous nous trouvons donc en quelque sorte obligés de rejeter l’ensemble des résultats Gauquelin batis sur des bases épistémomologiquement fausses et ce d’autant plus que ce sont les astronomes qui ont provoqué une telle confusion, tant leur instrumentalisation de l’astrologie était sans importance et d’autant plus que pour l’astrologie antique la mythologie servait à illustrer et baliser le parcours des curseurs qu’étaient les luminaires (voire l’Ascendant) et nullement à qualifier les dits curseurs puisque ceux ci par leur mobilité se comportaient comme des caméléons, passant successivement par 4 tonalités correspondant aux 4 divinités évoquées. Bien pis , Gauquelin, en s’intéressant à Saturne, mettait dans le même sac 3 significateurs et un curseur. En effet, Saturne aura été intégré dans le dispositif des domiciles pour faire pendant aux luminaires, dans les signes opposés et c’est bel et bien Saturne qui est le super curseur, avec son cycle de 28 ans, soit 4 x 7 ans.. Dans l’esprit de Gauquelin, tout se passe comme si une planéte était à la fois prometteur (curseur) et signficateur(ce qui explique bien le sens du mot « signe ») sans chercher à qualifier les secteurs/maisons traversés. On retrouve là une certaine désinvolture que nous avions signalé chez André Barbault, polarisé sur les seules planétes sans considération pour les secteurs occupés lors des configurations étudiées. En la même années 1955, Barbault publiait une Défense et Illustrations de l’Astrologie (Grasset) où il traitait notamment du cycle Saturne-Neptune. c JHB 21 07 22

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mardi 19 juillet 2022

jacques Halbronn Signes ascendant, lunaire, solaire versus périodes saturniennes.

jacques Halbronn Signes ascendant, lunaire, solaire versus périodes saturniennes. Dans les années trente, un ingénieur des mines, Maurice Rougié (1884-1953), sous le pseudo de Dom Nécroman, devenu Dom Néroman, se penchait sur la question des maitrises planétaires. Voyons comment il s’y est pris: Nous reprenons des passages de son Traité d’Astrologie Rationnelle, paru sous l’Occupation, et réédité depuis (chez Arma Artis, 2008). Néroman (pp. 56 et se) n’aura pas tenu compte de la distinction entre prometteurs et significateurs et traite des « dignités » du Soleil comme de celles de Mars ou d’Uranus et il ne saisit pas que le systéme est à base 4 et non 12 . On noe que dans la Tétrabible, au chapitre des termes, ne figurent pas les luminaires, ce qui prouve qie ce sont des prometteurs passant successivement sur des significateurs.(Livre I n°19 et 20 cf l’édition Oxus 2007) En 1974, parait chez Hachette une Introduction à la Nouvelle Astrologie. traduit de l’italien;(cf pp 30 et seq) et là encore, la division entre prometteurs et significateurs n’est pas respectée. Il convient de s’interroger sur le mode d’emploi d’un tel dispositif des « Dignités planétaires » : il semble bine que Ptolémée n’ait pas compris le vrai caractère binaire du tableau qui lui avait été transmis. Selon nous, tant Néroman que Morpurgo ont pensé qu’il convenait d’y intégrer les planétes transssaturniennes et même les hypothétiques transplutoniennes ainsi, ches Néroman, que les astéroides, se demarquant ainsi carrément de l’astrologie antique. On retrouve cette démarche chez Jean Carteret, repris par André Barbault dans son Traité pratique d’astrologie (Ed Seuil) en imitation de Mendéleev.’cf Notice Wikipedia Tableau périodique des éléments »".Tant de signes que de planétes. Pourtant, une tradition liée à la détermination du « signe » de naissance, à partir de la position du Soleil ou de la Lune se sera maintenue. On trouve ainsi cette description sur Internet: « Le signe lunaire d’une personne est définie par la position de la Lune sur le zodiaque à sa naissance. Dans quel signe la Lune s’est déplacée quand il/elle est né, alors quel signe est son signe lunaire. On croit qu’il y a une relation entre l’homme et les douze signes du zodiaque. Les signes du zodiaque sont censés correspondre à des types de personnalité. Et en plus du caractère, son signe du zodiaque affecte également la force et la fortune de cette personne. La plupart des gens connaissent probablement leur signe solaire, mais connaissez-vous votre signe lunaire ? En fait, l’astrologie professionnelle préfère le signe lunaire au signe solaire, en particulier pour les femmes. » On pourrait aussi évoquer le signe « ascendant » (rising sign) qui sert également de curseur-prometteur. C’est le curseur le plus rapide de tous puisqu’il dépend du mouvement diurne et de la rotation de la Terre. Au dessus, l’on trouve la Lune avec ses 28 jours, puis le Soleil qui correspond à l’année terrestre. Mais il existe un échelon supplémentaire, celui de Saturne et de ses 28 ans soit par rapport à la Lune un an pour un jour. C’est en fait, le seul qui soit opérationnel sur le plan prévisionnel, les autres plans correspondant à des durées bien trop brèves.L’écart entre le Soleil et Saturne est de 1 pour 28 ou si l’on préfére d’une saison de 3 mois pour une saison de 7 années! Nous distinguons une astrologie natale, généthliaque Ascendant, lune, soleil d’une astrologie périodique ne relevant pas de l’heure de naissance. Là encore, il ne faut pas ignorer la dualité inhérente à l’astrologie que l’on a signalée entre prometteurs et significateurs. Bibliographie: Jacques Halbronn Les mathématiques divinatoires, Trédaniel, 1983 Clefs pour l’astrologie. Ed Seghers 1996, 1993 JHB 19 07 22

jacques Halbronn Réponse à Richard Pellard au sujet des "maitrises planétaires"

jacques Halbronn Réponse à Richard Pellard au sujet des "maitrises planétaires" Il ne faut pas jeter le bebé avec l'eau du bain et cela vaut aussi bien pour les anti-astrologues que pour les astrologues dans leur rapport à la "Tradition". Kepler avait compris que l'on ne doit pas rejeter en bloc une doctrinè - cf le titre du texte de Pellard reproduit en annexe: "Critique de la doctrine des Maîtrises planétaires".Article paru dans les n° 4 & 5 du Fil d’ARIANA (octobre 1995 & avril 1996) et dans L’Astrologue (4e trimestre 1996) De même, d'ailleurs, que les astrologues ne sauraient davantage adopter un document dont ils ignorent peut être le bon "mode d'emploi". Certes, Pellard peut-il s'interroger sur une répartition des planétes entre les 12 signes mais envisage-t-il par ailleurs, un autre usage d'un tel dispositif et mieux encore, ne devrait-il pas se demander s'il n'y a pas, pour le moins, une piste à suivre? Pellard semble ignorer qu'il existe deux catégories d'astres, les prometteurs et les significateurs, les uns étant mobiles, les autre fixes. L'exemple classique est celui du Soleil passant d'un signe à l'autre et cela vaut aussi pour la Lune et l'on parle de "signe lunaire" comme de "signe solaire". D'ailleurs, ces "luminaires "ne sont pas affublés d'une dénomination mythologique comme les autres astres du systéme solaire, leurs noms varient selon les langues. Face à un tel dispositif, Pellard part du principe qu'il s'agit des affinités entre planétes et signes, ce qui laisse entendre que toutes les planétes sont des "curseurs" à l'instar des luminaires. Certes, il a pour excuse que c'est ainsi que les astrologues actuels voient les choses. Pellard tombe dans le piége ethnologique, comme la plupart des critiques de l'astrologie, à savoir que l'astrologie serait ce que les astrologues en ont fait et que pour connaitre l'astrologie, il suffirait d'observer les pratiques en vigueur, d'où l'importance qu'il accorde à l'usage des transsaturniennes (depuis la fin du XVIIIe siècle) dans la dite doctrine, au vu des publications existantes. Au fond, Pellard a un compte à régler avec les astrologues d'aujourd'hui et c'est eux qu'il a dans son viseur plus encore qu'une approche plus distanciée de la tradition. Quel est donc le bon mode d'emploi des "maitrises planétaires"?Il est clair que si le Soleil joue le rôle de curseur, il ne saurait avoir son domicile dans quelque signe que ce soit, pas plus en Lion qu'ailleurs car on ne peut pas être à la fois au four et au moulin. On voit donc que le fait que Pellard ne respecte pas une certaine division du travail entre prometteurs et significateurs, l'entraine à voir de l'absurde partout, puisqu'il est à côté de la plaque et se trompe sur la portée du systéme dont il est censé appréhender le vrai fonctionnement initialement prévu. Il ne s'agit pas ici de décider si le systéme fonctionne mais de commencer simplement par en décrire, comme le souhaitait un Bouché Leclercq (Astrologie Grecque, 1899) le processus Ne mettons pas la charrue devant les boeufs! Un autre point que Pellard semble avoir manqué est que le systéme ne doit pas nécessairement dépendre d'une division en 12 secteurs et qu'il a du exister auparavant une division comme le montre le "tétramorphe" qui est un zodiaque à 4 facteurs, le Taureau, le Lion, l'Aigle et l'Homme. Ce n'est que par la suite que les astronomes ont cru bon de diviser l'écliptique en 12 constellations pour les besoins de localisation qui étaient les leurs. Se pose d'ailleurs la question qu'élude Pellard: le Zodiaque en 12 est-il l'oeuvre des astronomes ou des astrologues ou des astronomes-astrologues comme Ptolémée? Nous parlons ici de "méta-langage" et cela vaut pour les noms mythologiques associés aux planétes et que Pellard met d'office sur le compte des astrologues, ne comprenant pas que les objectifs des uns ne sont pas ceux des autres. Pellard est prisonnier de ce postulat selon lequel l'astrologie et l'astronomie n'auraient fait qu'un, au départ alors que ce n'est que par la suite qu'un syncrétisme astrologico-astronomique aura sévi encore que de nos jours, les astronomes n'ont de cesse de se démarquer de l'astrologie. Pellard appartient à une génération qui considére que chaque planéte du systéme solaire a un rôle à jouer, d'où le RET de l'Ecole conditionnaliste à laquelle il appartient depuis bien longtemps qui est une pratiqu, une politique de gribouille avec ses prometteurs qui sont autant de significateurs, tout étant à l'avenant, mettant Pluton sur le même pied que le Soleil, chaque astre ayant évidemment sa spécificité selon le dit RET. On nous objectera que le dispositif distribue bel et bien les planétes entre les signes mais pour nous, on est en réalité face à une logique binaire: équinoxiale versus solsticiale, ce qui génére une alternance de phases. Mars et Vénu (Bélier -Balance) sont liés à l'axe équinoxial alors que Mercure et Jupiter (Gémeaux-Sagittaire) jouxtent l'axe solsticial (cancer capricorne). Ce sont là 4 significateurs qui sont activés par le passage d'un prometteur (Soleil/ Lune), ni plus ni moins. Quand les prometteurs passent sur l'axe équinoxial, ils traversent une tonalité Mars- Vénus et quand ils passent sur l'axe solsticiale, on a une tonalité Mercure Jupiter. Les noms des 4 dieux ne renvoient pas nécessairement à des planétes et ce n'est que par la suite que les astronomes les auront autilisés pour désigner certains astres. La lecture de Manilius, un siècle avant Ptolémée, nous montre d'ailleurs que l'on attribuait à tel secteur des noms de dieux autres que ceux associés aux planétes et ce n'est que depuis le XVIIIe siècle, d'ailleurs, que ces autres dieux trouvèrent leur place dans le Ciel astronomique, selon d'ailleurs la fantaisie non pas des astrologues mais des astronomes. Quand Pellard ironise par rapport à l'analogie, cela signifie notamment qu'il ne puisse concevoir le passage du propre au figuré. Pour lui, le printemps, c'est...le printemps. Seul le Soleil donnerait sens à ce terme qui ne saurait valoir pour une planéte dont le cycle est d'une toute autre durée. Or, selon nous, si les significateurs sont associés à une certaine saison ou en tout cas à un axe équinoxial ou solsticial,c'est en effet par analogie. Mais il n'y a pas là de lien de causalité entre émetteur et récepteur mais ce que l'on appelle l'arbitraire du signe comme lorsque l'on met en place des feux de signalisation, le vert, l'orange, le rouge. Or, pour Pellard, l'astrologie reléve du domaine de la Nature, en seriat une émanation alors que pour nous, elle est une "surnature" , laquelle instrumente la Nature en la transcendant, c'est le récepteur qui détermine le rôle de l'émetteur. (cf La pensée astrologique, In Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, 1986) En résumé, Pellard aura à tort assimilé les astrologues aux astronomes alors que la réunion de ces deux mouvances est relativement tardive, tout comme il aura confondu significateurs et prometteurs. Mais pour nous le seul prometteur véritablement utile est Saturne, dont le cycle de 28 ans est en analogie avec celui de 28 jours de la Lune. Là encore, on n'est pas dans le registre de la nature mais dans celui de l'Art et de la technique, de l'Architecture mais cela suppose que l'on accepte l'idée d"'intelligent desgn", de dessein intelligent et pour nous le systéme solaire est le résultat d'un plan, d'une construction.