Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

mardi 12 décembre 2017

Jacque Halbronn Linguistique de l'erreur et épistémologie populaire

https://fr.scribd.com/word/document_edit/367010714 En ligne sur SCRIBD 455 pagesacques HALBRONN Linguistique de l'Erreur et Epistemologie Populairacques HALBRONN Linguistique de l'Erreur et Epistemologie Populaire

jeudi 7 décembre 2017

Bernard Ribémont sur Max Lejbowicz

FLAP - FACULTE LIBRE D'ASTROLOGIE DE PARIS: Bernard Ribémont sur Max Lejbowicz: Accès membres Sommaire 31 | 2016 : Kings Like Semi-Gods In memoriam Max Lejbowicz Bernard Ribémont p. 11-13 Texte | Citation | Auteur Te...

FLAP - FACULTE LIBRE D'ASTROLOGIE DE PARIS: Bernard Ribémont sur Max Lejbowicz

FLAP - FACULTE LIBRE D'ASTROLOGIE DE PARIS: Bernard Ribémont sur Max Lejbowicz: Accès membres Sommaire 31 | 2016 : Kings Like Semi-Gods In memoriam Max Lejbowicz Bernard Ribémont p. 11-13 Texte | Citation | Auteur Te...

mercredi 6 décembre 2017

Maryse Choisy: Ses revues d'occultisme

Maryse Choisy: Ses revues d'occultisme: Entre 1935 et 1937, Maryse Choisy fonde et dirige trois revues d'occultisme : Votre Bonheur , Votre Destin et Consolation . Il semb...

MON BLOG DE REFLEXIONS: Françoise Hardy et l'astrologie

MON BLOG DE REFLEXIONS: Françoise Hardy et l'astrologie: Françoise Hardy et l'astrologie dans "Avis non autorisés..." 1) Introduction. http://www.francaise-bio-energetique.c...

Bernard Ribémont sur Max Lejbowicz

Accès membres Sommaire 31 | 2016 : Kings Like Semi-Gods In memoriam Max Lejbowicz Bernard Ribémont p. 11-13 Texte | Citation | Auteur Texte intégral PDF 87k Signaler ce document 1Le vendredi 29 décembre 2015, Max Lejbowicz nous a quittés. C’est une bien triste nouvelle et une grande perte pour l’ensemble des médiévistes et, tout particulièrement, pour les CRMH. 2Lorsque je décidai de créer les Cahiers de Recherches Médiévales, en 1995, Max fut immédiatement à mes côtés ; comme il l’a toujours été à soutenir mes initiatives, à sa façon, savante et discrète. Car, s’il fut un grand médiéviste, d’une érudition époustouflante, Max Lejbowicz ne s’est jamais laissé charmer par le chant des sirènes du pouvoir, de la gloire, de la carrière. Il fut, en quelque sorte, un franc-tireur de la médiévistique, se tenant éloigné des corporatismes, académismes, conservatismes, enjeux de petits pouvoirs qui polluent l’Université et le CNRS. Son parcours atypique, de reporter à ingénieur vidéo et audio-visuel à Paris-I, sa passion autodidacte pour le Moyen Âge – un autodidactisme qui ne l’empêcha pas de devenir un latiniste hors pair capable d’affronter les textes les plus ardus, comme ceux de comput par exemple, de devenir un de nos meilleurs historiens des sciences et de la philosophie médiévales – ont forgé une figure exceptionnelle. 3Son seul vrai amour dans le domaine de la recherche était le savoir, l’érudition. Il avait la passion de dérouler tous les écheveaux, d’aller jusqu’au plus petit détail, en naviguant dans de multiples textes, en croisant plusieurs champs disciplinaires, en remontant le temps jusqu’à la plus haute Antiquité, inlassable détective à débusquer le moindre détail, à suivre toutes les pistes offertes à son insatiable curiosité. Si le Moyen Âge eut son Petrus Comestor, les CRMH ont eu la chance d’avoir un « Max dévoreur d’ouvrages » comme collaborateur, à la bibliothèque personnelle impressionnante. Et s’il publia peu, du moins à l’aune du quantitatif qui le plus souvent juge la carrière des chercheurs et enseignants-chercheurs, s’il fut éloigné du publish or perish, des ambitions de carrière – il finit par soutenir une thèse, à contrecœur, « pour faire plaisir » –, il écrivit toujours des articles de fond : sur Isidore de Séville et l’astrologie, sur Oresme, sur les sciences arabes, le comput, les traductions arabo-latines, les relations chrétienté/islam, Thierry de Chartres, Adélard de Bath, etc. Et c’est Adélard qui sera le dernier personnage surplombant sa production : Max a travaillé d’arrache-pied, avec Émilia Ndiaye et Christiane Dussourt, sur les Questiones naturales et le De eodem et diverso. L’ouvrage, qu’il a eu le temps d’achever, vient de paraître aux Belles Lettres, et le destin funeste n’a pas voulu que Max le voie. 4C’est un des plus grands savants du Moyen Âge, Nicole Oresme, qui nous avait réunis. Pour le tout premier colloque que j’organisai à Orléans, en 1989, sur les sciences au Moyen Âge, je voulais un spécialiste d’Oresme. J’entrai donc en contact avec Max, de réputation établie, qui répondit immédiatement et favorablement. Depuis lors, nous sommes rapidement devenus amis proches ; il suivit et soutint bien de mes initiatives, j’ai suivi sa production de si haute qualité et j’ai tant appris à le lire. 5Notre amitié s’est aussi construite sur la découverte un jour, dans une discussion à bâtons rompus, de nos origines communes. Max est né à Capestang, village proche de Béziers qui m’a vu naître, et nous avons fréquenté le même lycée Henri IV de cette ville de l’Hérault ; nous avons eu des professeurs communs et avons souvent ri à des souvenirs de potaches. Nous avons évoqué une époque aujourd’hui révolue, celle du lycée républicain de la sixième à la terminale, où l’on formait des cerveaux avec des professeurs originaux, sévères ou pas, mais profondément respectés, où l’on permettait à des jeunes de milieu modeste, à des Provinciaux comme nous d’arriver à de hauts niveaux d’étude dans un système sélectif et démocratique, loin de l’escroquerie de la massification et du baccalauréat pour tous. 6Nous avons revisité ensemble ces paysages de notre enfance, l’ocre des terres couvertes de vignes, les crues de l’Orb, la cathédrale occitane de Béziers et, plus récemment, le plafond peint du château des archevêques de Capestang, remis en valeur et étudié grâce à notre collègue historienne et amie Monique Bourin, native elle aussi de notre Languedoc biterrois. 7Je garderai toujours en mémoire les longues conversations que nous eûmes : heures passées au téléphone, à marcher dans des rues de Paris, devant une bière, dans un restaurant ou dans les monts du Cantal. Le Moyen Âge habitait nos rencontres et l’érudition de Max, les développements complexes de sa pensée, les critiques qu’il pouvait m’apporter en toute amitié, sans complaisance, ont toujours été pour moi une stimulation particulièrement forte. Et ses contributions aux études médiévales resteront longtemps importantes : savantes au dernier degré (il faut lire les notes de bas de page écrites par Max), impeccables, novatrices. 8Les lecteurs des CRM/CRMH ont pu apprécier, tout au long de l’histoire de la revue, les comptes rendus aussi fournis et précis qu’abondants que Max Lejbowicz a produits. La revue lui doit beaucoup, et même énormément. 9Ce numéro d’une revue à qui il a consacré du temps, au service de laquelle il a mis sa passion de la culture médiévale, est dédié à la mémoire de Max Lejbowicz, grand savant, humaniste et humain. Pour citer cet article Référence papier Bernard Ribémont, « In memoriam Max Lejbowicz », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 31 | 2016, 11-13. Référence électronique Bernard Ribémont, « In memoriam Max Lejbowicz », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 25 octobre 2016, consulté le 07 décembre 2017. URL : http://crm.revues.org/13996 Haut de page Auteur Bernard Ribémont Université d’Orléans Articles du même auteur Les choix encyclopédiques de Brunetto Latini [Texte intégral] L’exemple du calcul du temps dans le Livre du Trésor Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 23 | 2012 Les encyclopédies médiévales et les bons anges [Texte intégral] Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 21 | 2011 Amour et sexualité dans l’univers « arthurien » de Michel Rio [Texte intégral] Le corps et l’esprit Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 19 | 2010 Un notaire savant [Texte intégral] Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 23 | 2012 Les femmes, les lettres et le savoir au Moyen Âge [Texte intégral] Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 23 | 2012 En hommage à Gilbert Ouy [Texte intégral] Paru dans Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 23 | 2012 Tous les textes... Haut de page Droits d’auteur © Cahiers de recherches médiévales et humanistes

Jacques Halbronn On s'intègre dans un certain milieu et non dans un E...

jeudi 9 novembre 2017

Patrice Guinard Bibliographie de 300 ouvrages sur l'astrologie

Quelques ouvrages majeurs afin d'aborder en toute sérénité l'étude de l'astrologie et de son histoire Dr. Patrice Guinard Cette bibliographie commentée recensera progressivement quelques 300 ouvrages et articles concernant l'histoire de l'astrologie qui, après avoir été longtemps occultée, devient un champ de recherche inépuisable. Une sélection de textes indispensables est mise ici à la disposition du chercheur. Ni l'astrologie, ni même l'histoire de l'astrologie (!), n'étant reconnus par l'université comme domaines autonomes de recherche, la majorité des ouvrages qui suivent, approximativement classés par ordre chronologique à l'intérieur de 12 sections, sont disséminés dans les bibliothèques de départements universitaires spécialisés. C'est à dessein que je mêle les références académiques et les autres, car je m'attriste également de l'ignorance des astrologues comme de la fatuité et de l'improbité intellectuelle de certains universitaires. Même quand l'accès aux centres de recherche ne leur est pas interdit, les astrologues, dans leur majorité, ne consultent que des ouvrages de seconde main qui ne déstabilisent pas leurs pratiques et leurs croyances. Quant aux bibliographies imposantes des chercheurs autorisés, elles ne sont souvent qu'un simple recensement du matériau disponible dans les bibliothèques de leurs centres d'études. 1. Ouvrages de référence (encyclopédies, dictionnaires, bibliographies, catalogues, usuels...) 2. Histoires générales de l'astrologie 3. Origines de l'astrologie (préhistoire, cultures néolithiques, ethnologie, astronomie antique, Égypte...) 4. Astrologie mésopotamienne 5. Astrologie chinoise 6. Astrologie hellénistique (Grèce, Rome, Moyen-Orient, critique chrétienne) 7. Astrologie indienne (et perse) 8. Astrologie arabe (dont syrienne et juive) 9. Astrologie précolombienne (des cultures autochtones américaines) 10. Astrologie médiévale (et chrétienne) 11. Astrologie de la Renaissance (incluant le XVIIè siècle) 12. Astrologie moderne (essentiellement le XXè siècle) 1. Ouvrages de référence (encyclopédies, dictionnaires, bibliographies, catalogues, usuels...) PAULY August (1796-1845) & WISSOWA Georg (1859-1931) (éd. et al.): Paulys Real-Encyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, Stuttgart, 1894-1978 => Ouvrage de référence incontournable dont il existe une version allégée. En 1978, la publication atteint 34 tomes en 83 volumes. L'article "Astrologie" de Ernest Riess date de 1896. Nombreuses contributions de Wilhelm Gundel. CUMONT Franz (et al.): Catalogus Codicum Astrologorum Graecorum (= CCAG), Académie Royale de Belgique, Bruxelles, 1898-1953, 12 tomes en 20 volumes (préface de Franz Cumont datée du 13 août 1898, premiers collaborateurs : Franz Boll et Wilhelm Kroll) => Description de mss astrologiques grecs avec nombreux extraits de ces textes. Ouvrage de référence indispensable. On ne sera pas étonné de constater que ce corpus astrologique est boudé par les principaux éditeurs académiques spécialisés (excepté Teubner). J'ai rencontré des hellénistes qui ignoraient son existence. Cette lacune commence à être comblée par les traductions anglaises en cours du Project Hindsight de Robert Schmidt. HOUZEAU Jean-Charles (1820-1888) & LANCASTER Albert (1849-1908): Bibliographie générale de l'astronomie jusqu'en 1880, Académie Royale de Belgique, Bruxelles, 1887-1889, 2 vol.; ed. D. Dewhirst, The Holland Press, London, 1964 => Cet ouvrage contient une petite histoire de l'astronomie et de l'astrologie, un catalogue contenant plus de 2300 références sur l'astrologie (sections 2 et 6) et des notes biographiques sur Jean-Charles Houzeau. GARDNER Frederick Leigh: A catalogue raisonné of works on the occult science, vol. 2 (Astrological books), London, 1911 => Cette bibliographie (plus utile pour l'astrologie que celle de Caillet) contient 1340 références et s'étend jusqu'au début du XXè siècle. Elle est rééditée sous le titre Bibliotheca astrologica : A catalogue of astrological publications of the 15th through the 19th centuries (Symbols & Signs, Hollywood (California), 1977). CAILLET Albert: Manuel bibliographique des sciences psychiques ou occultes, Lucien Dorbon, Paris, 1912, 3 vol. => L'auteur est né à Paris en 1869. Cette bibliographie, orientée "occultisme", en partie une compilation de divers catalogues, contient quelques précieuses références, introuvables ailleurs, et les cotes des ouvrages disponibles à la Bibliothèque Nationale. CUMONT Franz: "Zodiacus" in Charles Daremberg (1817-1872), Edmond Saglio (1828-1911) & Edmond Pottier (1855-1934) éds., Dictionnaire des antiquités grecques et romaines d'après les textes et les monuments, Hachette, Paris, 1877-1919, 5 vol. (in vol. 5, p.1046-1062). => Important article de 1913 dans un ouvrage de référence essentiel sur la civilisation gréco-romaine. HASTINGS James (1852-1922) éd. : Encyclopaedia of religion and ethics, Clark, Edinburgh, 1908-1926, 13 vol. => Les articles "Sun, Moon, and Stars" (par différents auteurs dont l'arabiste italien Carlo Nallino (1872-1938), in vol. 12, 1921) et à moindre titre l'article "Divination" (in vol. 4, 1911) concernent l'astrologie et ses origines. SAXL Fritz (1890-1948): Verzeichnis der astrologischen und mythologischen illustrierten Handschriften des lateinischen mittelalters, Winter, Heidelberg, 1915-1953, 3 tomes en 4 volumes => Fritz Saxl (1890-1948) a été directeur du Warburg Institute à Hamburg puis à Londres. Son ouvrage est un catalogue de l'iconographie astrologique et astronomique médiévale. Les deux premiers volumes recensent les manuscrits des bibliothèque de Rome et de Vienne. ZINNER Ernst: Verzeichnis der astronomischen Handschriften des deutschen Kulturgebietes, Beck, München, 1925 => Gros catalogue de 12563 références concernant également l'astrologie, et établi essentiellement à partir des bibliothèques allemandes, suisses et autrichiennes. STAHLMAN W. & GINGERICH Owen: Solar and planetary longitudes from -2500 to +2000, University of Wisconsin Press, Madison, 1963 => Usuel. BICKERMAN Elie: Chronology of the ancient world, 1968; rev. ed., Thames & Hudson, London, 1980 => Ouvrage de référence, concernant surtout la période gréco-romaine (nouvelles lunes de 605 B.C. à 308 A.D., levers et couchers d'astres, rois, archontes d'Athènes, consuls et empereurs romains, tables chronologiques... BECKER Udo (éd.): Lexikon der Astrologie: Astrologie, Astronomie, Kosmologie, Herder, Freiburg, 1981 => Usuel. L'auteur a également publié en 1983 chez le même éditeur: Was sagen Sterne. PARISE Frank (éd.): The book of calendars, Facts on File, New York, 1982 => Usuel. HARVEY O. L.: Calendar conversions by way of the Julian day number, American Philosophical Society, Philadelphia, 1983 => Usuel. LE BOEUFFLE André: Astronomie, Astrologie, lexique latin, Picard, Paris, 1987 => Ouvrage de référence sur les termes latins utilisés en astronomie et astrologie, avec des exemples. GETTINGS Fred: The Arkana dictionary of astrology, Routledge & Kegan Paul, London, 1985; rev. ed., Arkana, London, 1990 => Ce dictionnaire pratique, de très loin le meilleur, contient près de 4000 entrées. Documenté, intelligent, et assez complet, il rend de précieux services. "It is by personality working into personality that the history of astrology has been made, not through the influence of this mythical astrological system which is called 'traditional'." (p.X) MONTERO Santiago: Diccionario de adivinos, magos y astrólogos de la Antigüedad, Trotta, Madrid, 1997 => Compilation sérieuse et unique en son genre. 2. Histoires générales de l'astrologie VANKI: Histoire de l'astrologie, Chacornac, Paris, 1906 => L'une des toutes premières "histoires de l'astrologie". Peu référencée. Une curiosité. BOLL Franz (BEZOLD Carl & GUNDEL Wilhelm): Sternglaube und Sterndeutung (Die Geschichte und das Wesen der Astrologie), Heidelberg, 1917; 4è éd, Teubner, Leipzig, 1931 => Franz Boll (1867-1924) est l'auteur de cette incontournable histoire de l'astrologie. Il a été aidé par Carl Bezold (1859-1922), auteur du premier chapitre: "Die Astrologie der Babylonier", et par Wilhelm Gundel (1880-1945), auteur d'un imposant appareil critique qui double le volume et contient une mine de références. Une nouvelle édition, la septième, est parue à Stuttgart en 1977. Une traduction italienne de Bruno Maffi, Storia dell'astrologia, est parue à Rome chez Laterza en 1979 (préfacée par Eugenio Garin). GUNDEL Wilhelm: Sternglaube, Sternreligion und Sternorakel: aus der Geschichte der Astrologie, Leipzig, 1923; 2è éd, Quelle & Meyer, Heidelberg, 1959 => Une petite histoire de l'astrologie en 168 pages, qui se termine sur le triste constat que "l'astrologie ne représente aujourd'hui aucun savoir". Sur le même thème, Gundel (1880-1945) a publié "Astronomie, Astralreligion, Astralmythologie, und Astrologie" (in Bursian's Jahresberichte über die Fortschritte der klassischen Altertumswisseschaft, 243, Leipzig, 1934), contenant une importante bibliographie. THORNDIKE Lynn: A history of magic and experimental science, Columbia University Press, New York, 1923-1934-1941-1958, 8 vol. (réédition en 1984) => A défaut de concerner la seule astrologie, cet ouvrage reste la référence irremplaçable pour l'histoire de la pensée "magique" du XIIè au XVIIè siècles. L'activité de ce passionné s'est poursuivie sans relâche depuis sa thèse soutenue à 23 ans en 1905, jusqu'à sa mort soixante ans plus tard. Il est l'auteur d'une multitude d'articles complémentaires à son chef-d'oeuvre, dispersés dans de nombreuses revues (parmi lesquelles Isis, Speculum et le Journal of the Warburg and Courtauld Institutes), de quelques traités, dont Science and thought in the XVth century (Columbia University Press, New York, 1929), The Sphere of Sacrobosco and its commentators (éd-tr, University of Chicago Press, 1949), Latin treatises on comets between 1238 and 1368 A.D. (University of Chicago Press, 1950), Michael Scot (Thomas Nelson, London, 1965), et, avec sa collaboratrice Pearl Kibre, de A catalogue of incipits of mediaeval scientifical writings in Latin (1937; éd. rév., London, 1963) avec ses additifs parus en 1965 et en 1968 dans la revue Speculum (n° 40 & 43). KORSCH Hubert (1883-1942): Grundriss der Geschichte der Astrologie, Zenit, Düsseldorf, 1935 => Ouvrage utile. Répertoire de plus de 300 auteurs. Une source pour Knappich. BERTHELOT René: La pensée de l'Asie et l'astrobiologie, Payot, Paris, 1938; 1949; 1972 => Cet ouvrage célèbre conserve son intérêt. Cf. aussi du même auteur l'article: "L'astrologie. Son rôle scientifique, philosophique et religieux" in Le ciel dans l'histoire et dans la science, Centre International de Synthèse, P.U.F., Paris, 1941 PEUCKERT Will Erich (1895-1969) : L'astrologie, Kohlhammer, Stuttgart, 1960; tr. fr. R. Jouan & L. Jospin, Payot, Paris, 1965 => Ce petit ouvrage du paracelsien de Göttingen reste à ce jour la meilleure introduction compréhensive à l'histoire de l'astrologie. KNAPPICH Wilhelm: Histoire de l'astrologie, Frankfurt, 1967; tr. fr. Henri Latou, Lebaud - Le Félin, Paris, 1986 (préface André Barbault) => La Geschichte der Astrologie de l'astrologue viennois (1880-1970), avant d'être éditée en 1967, a existé sous forme manuscrite dès 1953 (2 volumes dactylographiés en 600 pages disponibles au Warburg Institute de Londres). C'est la seule réelle tentative de couvrir toute l'histoire de l'astrologie et des astrologies, des origines à nos jours. Cette compilation réalisée par un astrologue, historien amateur, hélas truffée d'erreurs et d'approximations sur les auteurs, dates, éditions, et même sur le contenu des ouvrages, est à utiliser avec précaution. GLEADOW Rupert: Les origines du zodiaque, Jonathan Cape, London, 1968 [The origin of the zodiac]; tr. fr., Stock, Paris, 1971 => Cet astrologue-historien britannique (1909-1974) discute les thèses de Cyril Fagan. L'intérêt de l'ouvrage consiste dans son approche comparative. Gleadow est également l'auteur de Magic and divination, Faber and Faber, London, 1941. HUTIN Serge: Histoire de l'astrologie. Science ou superstition ?, Marabout Université, Verviers (Belgique), 1970 => Une compilation sans prétention, précédée d'une présentation de l'astrologie et suivie d'un bilan. LINDSAY Jack: Origins of astrology, Frederick Muller, London, 1971 => Un survol documenté de l'astrologie, des Babyloniens jusqu'aux Romains et aux Pères de l'Église. L'auteur a publié chez le même éditeur, en 1970, The origins of alchemy in Graeco-Roman Egypt. SANTOS Demetrio: Introducción a la historia de la astrología, Edicomunicación, Barcelona, 1986 => Cette compilation, établie par un astrologue, a l'avantage de donner un aperçu sur toutes les époques, du paléolithique au XXè siècle. TESTER Jim: A history of western astrology, Boydell Press, Woodbridge (Suffolk), 1987; Ballantine Books, New York, 1989 => Cette rétrospective concise, de seconde main, de l'histoire de l'astrologie jusqu'au XVIIè siècle (date supposée de la mort de l'astrologie), est parsemée d'erreurs de dates et d'imprécisions. L'auteur possède apparemment une connaissance approximative de son sujet: il confond élections et interrogations et s'égare sur la signification classique des maisons (p.240). Il semble davantage intéressé à l'argumentation anti-astrologique qu'aux modèles et au contenu des traités astrologiques. KITSON Annabella (éd.) : History and astrology (Clio and Urania confer), Unwin Hyman, London, 1989 => Un recueil assez hétéroclite d'articles conçus par des astrologues et sympathisants, et issus de conférences données au sein de l'Astrological Lodge of London depuis 1984. Contributions de Thomas Pattie, Prudence Jones, Nicholas Campion, Derek Appleby, Patrick Curry, Nick Kollerstrom... BARTON Tamsyn: Ancient astrology, Routledge, London, 1994 => Une petite histoire de l'astrologie, surtout hellénistique, jusqu'à Rhetorius (VIè siècle). La seconde partie de l'ouvrage, plus pratique, est d'un intérêt moindre. Culture and Cosmos (A Journal of the History of Astrology and Cultural Astronomy), ed. Nicholas Campion, Bristol, 1997- MHNH (Revista Internacional de Investigación sobre Magia y Astrología Antiguas), ed. Aurelio Pérez Jiménez, Málaga, 2001- 3. Origines de l'astrologie (préhistoire, cultures néolithiques, ethnologie, astronomie antique, Égypte...) BAUDOUIN Marcel: "La préhistoire des étoiles" (1: "Les Pléiades au néolithique" ; 2: "La préhistoire des étoiles au paléolithique") in Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, série VI, T 7, 1916 (mars & déc.) NILSSON Martin (1874-1967): Primitive time-reckoning, tr. angl. Frederick Fielden, Gleerup, Lund, 1920 => Compilation sur la représentation du temps dans les sociétés primitives et antiques. MARSHACK Alexander: The roots of civilization, New York, 1970; 1971; tr. fr. Jacques Hess, Les racines de la civilisation, Plon, Paris, 1972 => La fameuse découverte de l'existence d'une notation lunaire sur les "calendar sticks" ou bâtons calendaires dans les cultures du Paléolithique supérieur. L'auteur montre dans différents articles postérieurs qu'il s'agit d'une tradition largement répandue, notamment sur le continent américain. (cf. aussi Claude Couraud: "L'art des galets aziliens" in Archeologia, 211, 1986). AVENI Anthony (dir): World archaeoastronomy, Cambridge University Press, Cambridge (UK), 1989 HODSON F.(dir): The place of astronomy in the ancient world, Philosophical Transactions of the Royal Society of London; Oxford University Press, London, 1974 => La meilleure introduction à l'astronomie ancienne: contributions de Asger Aaboe, Richard Atkinson, Gerald Hawkins, Joseph Needham, Robert Newton, Abraham Sachs, Alexander Thom... GRIAULE Marcel (1898-1956) & DIETERLEN Germaine: Le renard pâle 1 (= Le mythe cosmogonique), 1965; 2è éd., Institut d'Ethnologie, Paris, 1991. => La cosmologie des Dogon: cf. en particulier les chapitres 1 (Amma, l'Oeuf primordial) et 5 (L'arche du Nommo). HAWKINS Gerald: Stonehenge decoded, Doubleday, New York, 1965 THOM Alexander (1894-1985): Megalithic lunar observatories, Clarendon Press, Oxford, 1971; 1973 (cf. aussi, du même auteur: Megalithic sites in Britain, Clarendon Press, Oxford, 1967; 1971) HEATH Robin: Sun, Moon & Stonehenge, Bluestone Press, Cardigan (Wales), 1998 => Une mise au point sur Stonehenge par un astrologue: le calendrier soli-lunaire, le triangle de la lunaison... (cf. aussi, du même auteur : "The sacred marriage" in Astrological Journal, 36.5, 37.4 et 37.5, 1994-1995). DREYER John (1852-1926): History of the planetary systems from Thales to Kepler, University Press, Cambridge (UK), 1906 DUHEM Pierre (1861-1916): Le système du monde, Hermann, Paris, 1913-1917 & 1954-1959, 5 + 5 vol. => Sur l'astrologie, cf. surtout les vol. 2 (p.267-390) et 8 (p.347-501). SCHIAPARELLI Giovanni (1835-1910): Scritti sulla storia della astronomia antica, N. Zanichelli, Bologna, [1925-1926-1927], 3 vol. SACHS Abraham (1914-1983): Late babylonian astronomical and related texts, Brown University Studies, Providence (Rhode Island), 1955 NEUGEBAUER Otto (1899-1990): A history of ancient mathematical astronomy, Springer, Berlin / Heidelberg / New York, 1975, 3 vol. => L'ouvrage de référence du spécialiste de l'histoire de l'astronomie traite notamment des difficultés techniques propres à l'astronomie mathématique ancienne. Bibliographie importante. Cf. aussi Astronomy and history. Selected essays, Springer, Berlin / Heidelberg / New York, 1983 (un recueil d'article) et The Exact Sciences in Antiquity, Dover, New York, 1957; tr. fr. Pierre Souffrin, Les sciences exactes dans l'Antiquité, Actes Sud, Arles, 1990 NORTH John: Astronomy and cosmology, Fontana Press, London, 1994 BRUGSCH Henri (1827-1894): Matériaux pour servir à la reconstruction du calendrier des anciens égyptiens, Heinrichs, Leipzig, 1864 => Ouvrage précurseur sur le calendrier égyptien. PARKER Richard: The calendars of ancient Egypt, University of Chicago Press, Chicago, 1950 => La référence sur le sujet. NEUGEBAUER Otto: "The Egyptian 'Decans'" in Vistas in astronomy, éd. Arthur Beer, Pergamon Press, New York, vol. 1, 1955 => Une courte mais excellente mise au point sur le système calendaire des "décans" égyptiens. NEUGEBAUER Otto & PARKER Richard: Egyptian astronomical texts, Providence / London, 1960-1964-1969, 3 vol. 4. Astrologie mésopotamienne SAYCE Archibald (1845-1933): "The Astronomy and astrology of the Babylonians" in Transactions of the Society of Biblical Archaeology, 3.1, 1874 (Wizards Bookshelf, San Diego, 1981) JENSEN Peter (1861-1936): Die Kosmologie der Babylonier: Studien und Materialien, Trübner, Strassburg, 1890 => Sur les planètes et constellations en Mésopotamie (avec transcription). THOMPSON Reginald Campbell (1876-1941): The reports of the magicians and astrologers of Nineveh and Babylon in the British Museum, Luzac, London, 1900, 2 vol. => Traduction et commentaire de 277 rapports (dont plus de la moitié concernent une situation particulière de la Lune). Cet ouvrage est disponible sur le site de la bibliothèque de l'université de Chicago (cf. mes liens commentés). WINCKLER Hugo (1863-1913): Himmels- und Weltenbild der Babylonier als Grundlage der Weltanschauung und Mythologie aller Völker, Hinrich, Leipzig, 1901; 1903 => Cet auteur appartient à l'école pan-babyloniste. JASTROW Morris (1861-1921): Die Religion Babyloniens und Assyriens, A.Töpelmann, Giessen, 1905-1912, 2 tomes en 3 vol. => Un classique: traduction et commentaire de nombreux présages célestes et météorologiques (tome 2, p.415-748). JASTROW Morris: "Hepatoscopy and astrology in Babylonia and Assyria" in Proceedings of the American Philosophical Society, 47 (n°190), 1908 => Excellent article centré autour de la démonstration de la dépendance de l'astrologie envers l'hépatoscopie. On pense encore à cette date que l'astrologie horoscopique est une invention grecque (cf. p.669). KUGLER Franz Xaver (1862-1929): Sternkunde und Sterndienst in Babel, Aschendorff, Münster, 1907-1914 + 1935, 2 + 3 vol. => Ouvrage très technique: sur l'astrologie, cf. surtout le 3è supplément de 1935, édité par Johann Schaumberger. JEREMIAS Alfred (1864-1935): Handbuch der altorientalischen Geisteskultur, Hinrich, Leipzig, 1913; 2è éd. Walter De Gruyter, Berlin & Leipzig, 1929 => Ouvrage appartenant au courant dit pan-babyloniste (antiquité de l'astronomie mésopotamienne (remise en cause par l'exégèse moderne) et vision du monde "pré-hermétique" basée sur l'harmonisation des mondes célestes et terrestres: une "astrosophie" sumérienne serait à l'origine de l'astrologie: p.245). WEIDNER Ernst (1891-1976): Handbuch der babylonischen Astronomie, Hinrich, Leipzig, 1915 => Contient des commentaires intéressant la mythologie et l'astrologie. MEISSNER Bruno (1868-1947): Kulturgeschichte Babyloniens und Assyriens, Heidelberg, 1926 BARTON George (1859-1942): The royal inscriptions of Sumer and Akkad, American Oriental Society, New Haven (Conn.), 1929 => Contient la traduction du fameux cylindre de Gudea (2141-2122 B.C.), "l'Appelé", souverain de Lagash. DE WYNGHENE Hilaire: Les présages astrologiques, Pontificio Istituto Biblico, Roma, 1932 => Concerne essentiellement les séries Enûma Anu Enlil (quelques extraits traduits). Trois principes auraient guidé la composition des présages astrologiques: l'expérience (et les références au passé), les associations d'idées, et la systématisation. CONTENAU Georges: La divination chez les Assyriens et les Babyloniens, Payot, Paris, 1940 FLORISOONE André (1919-1959): "Les origines chaldéennes du zodiaque" in Ciel et Terre, 66, 1950 => Excellente petite introduction au zodiaque babylonien (quelques dates sont à rectifier). A lire en priorité par les partisans des 36 décans (p.261) et du zodiaque sidéral (p.264). S'inspire des travaux allemands. FLORISOONE André: "Astres & constellations des Babyloniens" in Ciel et Terre, 67, 1951 => Suite de l'article de 1950. Contient la traduction du 1er chapitre de la série MUL.APIN (catalogue d'étoiles). SACHS Abraham (1914-1983): "Babylonian horoscopes" in Journal of Cuneiform Studies, 6, 1952 => Texte, traduction et commentaire de 6 horoscopes babyloniens (410, 263, 258, 235, 230 et 142 B.C.). A compléter par "Naissance de l'astrologie horoscopique en Babylonie" (in Archeologia, 15, 1967), une présentation des débuts de l'astrologie horoscopique babylonienne avec la traduction française de 5 horoscopes. WEIDNER Ernst: "Die astrologische Serie Enûma Anu Enlil" in Archiv für Orientforschung, 14, 1941-1944, 17, 1954-1956, et 22, 1968-1969 => Introduction et commentaires des séries Enûma Anu Enlil. WAERDEN Bartel van der (1903-1996): "History of the zodiac" in Archiv für Orientforschung, 16, 1953 => Ce texte reste la meilleure introduction au zodiaque. "The whole Greek zodiac with its 12 signs is of Babylonian origin." (p.225) LABAT René (1904-1974): Un calendrier babylonien des travaux des signes et des mois, Champion, Paris, 1965 => Traduction d'un texte important: la série Iqqur îpush, qui contient une sorte de théorie des maîtrises, très ancienne. OPPENHEIM A. Leo (1904-1974): "Divination and celestial observation in the last Assyrian empire" in Centaurus, 14, 1969 WAERDEN Bartel van der: Science awakening II: The birth of astronomy, 1965; éd. angl. rév., Noordhoff, Leyden, 1974 => L'ouvrage de référence concernant l'astrologie babylonienne. LABAT René: "Les grands textes de la pensée babylonienne" in René Labat, André Caquot, M. Sznycer & Maurice Vieyra, Les religions du Proche-Orient asiatique, Fayard / Denoël, Paris, 1970 => Contient la traduction du fameux récit cosmogonique du XIIè siècle B.C., le "Poème épique de la création" (enûma elish la nabû shamamu). PARPOLA Simo: Letters from assyrian scholars to the kings Esarhaddon and Assurbanipal, Neukirchen-Vluyn, 1970-1983, 2 vol. => L'ensemble du corpus: texte et commentaires. REINER Erica & PINGREE: The Venus tablet of Ammisaduqa, Undena Publication, Malibu (Calif.), 1975 => Publication partielle des séries Enûma Anu Enlil. Cf. la suite de la publication, des mêmes auteurs: Enûma Anu Enlil: Tablets 50-51 (Undena Publications, Malibu (Calif.), 1981 ROCHBERG-HALTON Francesca: "New evidence for the history of astrology" in Journal of Near Eastern Studies, 43.2, 1984 REINER Erica: "The uses of astrology" in Journal of the American Oriental Society, 105, 1985 => Un bon petit article de synthèse. ROCHBERG-HALTON Francesca: Aspects of Babylonian celestial divination (The lunar eclipse tablets of Enûma Anu Enlil), Berger, Horn (Autriche), & Archiv für Orientforschung, 22, 1988 => Édition, traduction et présentation des textes babyloniens relatifs aux éclipses lunaires (= Enûma Anu Enlil 15-22). HUNGER Hermann & PINGREE David: MUL.APIN: An astronomical compendium in cuneiform, Berger, Horn (Aut), & Archiv für Orientforschung, 24, 1989 => Édition de référence sur cette compilation (comprenant planches, textes, transcription, traduction anglaise et commentaires). ANDERSON Ian: Babylonian astrological texts, Union Press, Philadelphia, 1989, 2 vol. => Traduction de tablettes "zodiacales". ROCHBERG-HALTON Francesca: "Elements of the Babylonian contribution to Hellenistic astrology" in Journal of the American Oriental Society, 108, 1988 ROCHBERG-HALTON Francesca: "Babylonian horoscopes and their sources" in Orientalia, 58, 1989 => Complète l'article de Sachs (1952) et contient le plus ancien horoscope connu: 13 janvier (-409). HUNGER Hermann: Astrological reports to Assyrian kings, Helsinki University Press, Helsinki, 1992 => Complète les ouvrages de Thompson (1900) et de Parpola (1970-1983). COHEN Mark: The cultic calendars of the ancient Near East, CDL Press, Bethesda (Maryland), 1993 => L'ouvrage de référence sur les calendriers en Mésopotamie. GALTER Hannes (dir.): Die Rolle der Astronomie in den Kulturen Mesopotamiens, Graz, 1993 (dont articles de David Pingree et de Hermann Hunger) => Contient une importante bibliographie sur l'astronomie et l'astrologie babyloniennes (p.407-445). ROCHBERG-HALTON Francesca: "Mesopotamian cosmology" in Norriss Hetherington (dir.), Cosmology, Garland, New York, 1993 => Sur les rapports entre cosmologie et astronomie-astrologie (discussion du texte épique Enuma Elish). Tous les articles de la meilleure spécialiste actuelle de l'astrologie mésopotamienne sont d'un grand intérêt. DURAND Jean-Marie & CHARPIN Dominique (dir): Astrologie en Mésopotamie, Dossiers d'Archéologie, 191, 1994 => Vulgarisation des thèses américaines, essentiellement celles de Erica Reiner et Francesca Rochberg-Halton. BAIGENT Michael: From the omens of Babylon, Arkana - Penguin, London, 1994 => Une bonne introduction à l'astrologie mésopotamienne (par un astrologue). KOCH-WESTENHOLZ Ulla: Mesopotamian astrology (An introduction to Babylonian and Assyrian celestial divination), Museum Tusculanum Press & University of Copenhagen, Copenhagen, 1995 ROCHBERG Francesca: Babylonian horoscopes, American Philosophical Society, Philadelphia, 1998 PETTINATO Giovanni: La scrittura celeste (La nascita dell'astrologia in Mesopotamia), Arnoldo Mondadori, Milano, 1998 => Une bonne compilation avec traduction italienne de nombreuses tablettes. SWERDLOW N. M. (ed.): Ancient Astronomy and Celestial Divination, M.I.T. Press, Cambridge, 1999 HUNGER Hermann & PINGREE David: Astral sciences in Mesopotamia, Brill, Leiden, 1999 BROWN David: Mesopotamian planetary astronomy-astrology, Styx Publ., Groningen, 2000 => Reprend sa thèse de Doctorat de 1996 (Université de Cambridge).

mercredi 8 novembre 2017

¿...y este libro?: Jacques Halbronn - Las Claves de La Astrología

¿...y este libro?: Jacques Halbronn - Las Claves de La Astrología: Datos del Libro: Editorial: Edaf Edición: 1986 Colección: La Tabla de Esmeralda Encuadernación: Rústica Ilustrada Medidas: 2...

Jacques Halbronn Les deux points aveugles de notre monde : le sexe et...

Orélien Péréol Hommes et femmes . Le déni des différences

Hommes et femmes, le déni des différences par Orélien Péréol Peu à peu, s’organise dans les mass-médias une idéologie des rapports entre les hommes et les femmes inadéquate pour employer un mot à la mode dans les mass-médias et mortifère. Il suffit de parler aux autres autour de soi pour voir que ce discours a l’adhésion de fort peu de monde, quand il a pas une incrédule moqueuse et agacée. Cependant, il est hégémonique, rien d’autre ne peut s’exprimer. Comment arrêter cette violence intellectuelle, ces nombreux illogismes répétés, qui font des non-femmes des bourreaux de naissance, des coupables par principe identitaire ? Pour la Saint-Valentin, les hommes sont plus attentionnés envers leur compagne, amie, amante que les femmes : 70% souhaitent cette fête à leur conjointe, contre 62% des femmes ; 56% des hommes font un petit cadeau, 46% des femmes. Ces pourcentages, proviennent de Direct matin du 14 fév 2014 qui écrit : Contrairement aux idées reçues… Ces idées ne sont pas reçues, elles sont fabriquées avec insistance par le dénigrement et la condamnation identitaire des hommes ; elles sont entretenues avec soin par la répétition lourde et l’exclusion de toute idée un tant soit peu différente. Jean-Louis Livi écrit : « C’est un film féministe. Les femmes y sont fortes et les hommes lâches. » (Le journal 20 minutes du 26 mars 2014). Cette insulte collective à la moitié de l’humanité est interdite par les Droits de l’Homme qui supposent l’égalité de tous en droit (et en dignité). Une loi sur la discrimination existe qui s’applique à ce propos, apparemment admis. Mais qui ne s’applique pas à ce groupe !? Cette définition du féminisme n’est pas acceptable. Ce n’est pas la définition d’un chemin vers l’égalité. C’est la définition d’une condamnation globale, d’un racisme, d’un ostracisme. Les interprétations sont toujours dans l’idée que les hommes sont odieux avec les femmes. Le Progrès de Lyon (22 mars 2004) titre : Prostitution déguisée pour payer la fac. L’article évoque des hommes très riches qui paient jusqu’à 600 euros des jeunes étudiantes pour aller au restaurant et faire la conversation. Cela concerneraient 7000 étudiantes qui arrivent pour certaines à gagner 3000 € par mois. Des hommes donnent 3000€ euros par mois à des femmes. Eh bien, c’est « une violence faite aux femmes dans un beau papier-cadeau… « c’est clairement de la prostitution » disent les commentatrices qui sont des féministes de « Osez le féminisme ». Aucun débat n’est possible. Il n’y a pas de place pour un autre argument. Dans le titre, dans le choix des commentatrices et dans la violence de leur propos, tout est clos et la condamnation des hommes est la seule façon de voir la chose. J’ai payé mes études en travaillant tout le temps, le soir, les vacances, en acceptant n’importe quel boulot, j’appartiens à la domination masculine comme ces hommes qui paient des jeunes filles pour les emmener au restaurant ! Dans une société de violeurs ?, Marcela Iacub cite Audrey Pulvar : « La présomption d’innocence est inaliénable, mais la présomption de véracité des propos de la plaignante aussi. » Le 22 mai 2011, à propos de l’affaire du Sofitel de New-York. Cela signifie en clair que si on ne peut pas renoncer à la présomption d’innocence officiellement, il faut appliquer une présomption de culpabilité envers un homme sur parole d’une femme. C’est ce qu’on trouve dans les trois exemples très divers que j’examine ci-dessus. Dans le même mouvement, une théorie du genre réduit le sexe à l’anatomie et considère que tout le reste est du genre. Dans les mass-médias le mot genre est en train de prendre toute la place. « Les études sur le genre s'appuient sur un corpus de travaux empiriques validés au sein de communautés scientifiques internationales dont la rigueur et l'autonomie intellectuelle sont reconnues » On veut bien le croire, mais lesquels ? Et la rigueur intellectuelle de ces travaux empiriques est reconnue par qui ? Il s’agit bien d’une théorie : http://abonnes.lemonde.fr/education/article/2014/02/01/pourquoi-il-y-a-plus-de-maitresses-que-de-maitres_4358359_1473685.html?xtmc=abcd&xtcr=28 Dans cet article, un professeur des écoles fait classer des images en trois tas (trois catégories) : stéréotype féminin, stéréotype masculin, pas de stéréotype. Quand on a des catégories et qu’on sépare les choses, c’est une théorie. Quant à la question du titre : Pourquoi plus de maîtresses que de maîtres ? » Pas l’ombre d’une réponse. Ni d’une revendication de parité à l’Education nationale, ni d’un changement d’organisation pour que cela change. « La difficulté, quand on interroge les stéréotypes, c'est qu'on en est souvent soi-même imprégné », reconnaît l’enseignant. Le déni est clairement exprimé par Nathalie Bajos, présentée dans Télérama comme une chercheuse, qui rappelle (c’est un rappel selon Télérama) : « Accepter la différence fondamentale entre les sexes dans la sexualité, c’est donner sens aux inégalités entre les sexes qui perdurent dans les autres sphères sociales. » Il n’y a plus qu’à éliminer le sexe (dans le discours c’est quasiment fait) et la sexualité. Ça va venir.

dimanche 5 novembre 2017

Le Frenglish est bien plus inquiétant que le franglais

Frenglish or Franglais? The English call it - Frenglish and the French - Franglais, however, the bottom line is that it represents an incorrect usage of both languages, a little here, a little there. It is nonetheless comical to see it and even great writers used it to point this out. It will bring a smile to you; a French or an English one?! Frenglish for English speakers, or Franglais for French, is the incorrect mixture of the two languages, due to poor knowledge and improvisations from the part of beginner learners. Frenglish should not be confused with the dialect spoken in Canada, especially in Quebec. The language used there is made up of linguistic interchanges caused by the coexistence of the French and English communities there. Therefore, the language in use there should not be regarded as containing linguistic mistakes. The language spoken by the English minority of the Quebec province, has now many French borrowings like: autoroute (highway), dépanneur (corner store) stage (internship), metro (subway), and many other. One must underline the fact that all these are permanent traits of local language usage rather than mistakes improvised by new learners of one of the two languages. In this part of Canada, English and French seem to have turned into major components of the same mutually shared tongue, and is born out of mutual borrowings and linguistic compromises. As for French part, there are some authorities like the High Council for the French Language (Conseil supérieur de la langue française) or The French Academy (Académie Française) who usually make proposals of alternative words for the English borrowings. These proposals may vary a great deal. Thus, one may think of the French word "ordinateur" or "logiciel", which existed in the French language long before the appearance of the English terms "computer" and "software" within the French vocabulary. They are accepted and used in France and other French-speaking countries, instead of their English equivalents. On the other hand, the French variant for "week-end", "vacancielle" did not gain any popularity, whereas "fin de semaine" is largely used in Canada. Another famous example is that of the word "courriel", the French equivalent of "e-mail", which slowly gains more and more acceptance especially in the written French language. Here is an example of this strange combination between English and French, which is spoken and written in Quebec: Rue Main Street On va winé et diné Qu'est-ce que tu veux pour lunch? On va bruncher J'veux mes oeufs sunny-side-up La soupe chicken que chose, c'é bin alright Un coke, dés fries, pas d'gravy Lés fries sont crispy J'aime lés oignons rings Un sandwich au tuna, s.v.p. J'aime d'la relish pis d'la moutarde sur mon hot-dog Trois takeout, s.v.p. Un ordre de toast Veux-tu du peanut butter pis d'la jam sur tés toast? Veux-tu du sirop sur tés pencake? J'ai lés munchies Veux-tu an autre drink? Deux boules d'ice cream s.v.p. Amène-moé le bill As-tu laissé un tip? Nonetheless, Frenglish is likely to refer to language misuses due to poor knowledge from the part of the speaker. It can be found in literature, in order to create humorous situations and style. In this respect, we may think of Mark Twain, the celebrated American writer of the 19th century. In his work entitled "Innocents Abroad", he included a very funny letter written to a Parisian landlord: "PARIS, le 7 Juillet. Monsieur le Landlord--Sir: Pourquoi don't you mettez some savon in your bed-chambers? Est-ce que vous pensez I will steal it? La nuit passee you charged me pour deux chandelles when I only had one; hier vous avez charged me avec glace when I had none at all; tout les jours you are coming some fresh game or other on me, mais vous ne pouvez pas play this savon dodge on me twice. Savon is a necessary de la vie to any body but a Frenchman, et je l'aurai hors de cet hotel or make trouble. You hear me. Allons. BLUCHER." For the same comic purposes, another humorist called Miles Kington actually authored a column in the magazine Punch, in the late '70s, bearing the title Parlez vous Franglais. All these columns finally made up books like:" Let's Parler Franglais", "Let's Parler Franglais Again!"," Parlez-vous Franglais?", "Let's Parler Franglais One More Temps", "The Franglais Lieutenant's Woman and Other Literary Masterpieces". However funny these may seem, they may be seen as attempts to get rid of language barriers and establish a common language for all. So, lucky you if you know a little of both French and English, you can speak a whole new language in that case: Franglais or... should I say Frenglish? By Claudia Miclaus Read more at iBuzzle: https://www.ibuzzle.com/articles/frenglish-or-franglais.html

Jacques Halbronn Le thème atral, utopie scientiste d'un ensemble inté...

Jacques Halbronn La demande d'astrologie comme malaise d'appartenance ...

samedi 4 novembre 2017

Jacques Halbronn L'Utopie Feministe. Essai sur la fonctionnalité.

Jacques Halbronn L'Utopie Feministe. Essai sur la fonctionnalité. by halbronn.jacques on Scribd

Jacques Halbronn Café Philo Macdo du 3 novembre ...

HEBRAIQUETELE LA CHAINE DE L'IDENTITE JUIVE: Jacques Halbronn Café Philo Macdo du 3 novembre ...: ...

Le français, langue des élites

Langue française et éducation des élites - Gerflint

https://gerflint.fr/Base/Espagne2/suso_lopez.pdf
de JS López - ‎Autres articles
Mots-clés : Langue française, élite, culture, langue cultivée, éducation linguistique, apprentissage de la langue. Lengua francesa y educación de las élites.


Banalisation de l'anglais : et si le français redevenait la langue des élites ?

Yves Montenay / Président de l'Institut culture, économie et géopolitique (ICEG)

L'anglicisation de la planète pourrait avoir un effet imprévu : la banalisation de la langue de Shakespeare. En conséquence, les élites se chercheront une nouvelle langue, soucieux d'entretenir leur microcosme. Le français a toutes ses chances de redevenir le summum de l'entre-soi.

Il était une fois un grand empire qui avait répandu sa langue dans tout le monde connu : l'Empire romain et le latin. Même Attila le parlait. Une fois l'empire linguistiquement bien installé, que fit l'élite romaine ? Elle prit comme esclaves des philosophes et précepteurs grecs, et il fut socialement très chic et donc professionnellement utile de s'exprimer dans cette langue.
L'empire disparu, le peuple abandonna le latin pour des langues locales, donc plus besoin du grec pour rester entre-soi, le latin suffisait. Tout ce qui était qualifié ou international se faisait en latin jusque vers le XVIe siècle et même beaucoup plus tard dans certains milieux, jusqu'en 1965 pour le culte catholique et encore aujourd'hui au Vatican. Quand j'étais jeune, glisser une citation latine était de bon goût.
La langue de l'élite fut ensuite le français. Notons que, lorsque bourgeois, princes et souverains de toute l'Europe, Russie comprise, échangeaient en français, le peuple de France ne le parlait pas. On était donc entre-soi pour traiter des affaires sérieuses. La francophonie gagna ensuite les élites d'Istanbul, du Liban, de l'Égypte et j'en oublie, alors que les Français gardaient leurs dialectes, même si peu à peu ils devenaient bilingues et s'exprimaient en français quand il le fallait.

Et l'anglais arriva

Mais, au fur et à mesure que le français devenait une langue populaire, l'élite devenait anglophile et parfois anglophone. On en voit les prémices avec Voltaire. On le voit aujourd'hui au Maroc : le peuple se met à parler français, cela va pousser l'élite à passer à l'anglais pour maintenir une distance.
Ce choix élitiste a commencé à être sensible à la fin du XIXe siècle et a ensuite profité du massacre à partir de 1914 de l'élite européenne francophone, puis de son expulsion de Russie. La chaîne de la transmission familiale élitiste était rompue. Cela s'accentua avec l'élimination d'autres élites, nationales comme juives, par les nazis et en 1945-47 par les communistes.
Parallèlement, les États-Unis, qui étaient les vainqueurs économiques de la guerre de 14-18, imposèrent dès le retour de la paix l'anglais comme langue des traités internationaux à égalité avec le français, et dominèrent l'économie mondiale à partir de 1945.
Comptons une trentaine d'années pour que les enfants d'Europe et d'ailleurs apprennent l'anglais dans le secondaire, et que les parents les plus aisés les envoient en stage linguistique en Angleterre, puis faire leurs études supérieures aux États-Unis.
Comptons 20 à 30 ans de plus pour que lesdits enfants montent dans la hiérarchie administrative et économique. Cela nous mène autour de l'an 2000 avec la position de l'anglais que vous connaissez et qui n'a fait que s'accentuer avec l'entrée dans la mondialisation de la Chine, sans parler de l'Inde qui avait déjà l'anglais comme langue administrative.
Même dans les pays anglophones, l'élite prenait ses distances : en Angleterre elle avait un accent et un vocabulaire particulier, et était peu compréhensible par la majorité (voir My fair lady). Aux États-Unis l'élite de la côte Est ne comprend pas un indigène du fond du Texas. Retenons que les langues de l'élite n'ont pas été et ne sont toujours pas les langues des peuples. Mais demain ?

Une diffusion aux effets pervers

Allons-nous changer d'ère ? Allons-nous vers la fin de Babel ? Vers l'unification linguistique du monde ? Beaucoup le pensent, et parmi eux une grande partie estime que c'est un progrès. Quand le journal « The Economist » constate que telle entreprise allemande adopte l'anglais comme langue de travail en Lettonie, il salue ce progrès de la modernité. Quand des anglophones moins sérieux plongent dans la misère du tiers-monde, je les entends dire : « pas étonnant que vous soyez sous-développés, vous ne parlez pas anglais à vos enfants ».
Tout cela est bien sûr discutable : la diversité des cultures est non seulement intéressante, mais économiquement utile, y compris dans les entreprises et les équipes scientifiques. Beaucoup de compétences et d'idées neuves sont perdues lorsqu'on impose le travail en anglais. Par contre cela augmente la rente des native speakers ou assimilés, à Bruxelles et ailleurs. Mais, justement, la diffusion de l'anglais ne menace-t-elle pas cette rente ?
L'anglais est de plus en enseigné, ayant par exemple gagné l'enseignement primaire en France. Il l'est également plus intensément : les écoles où il est langue d'enseignement dans de nombreux pays, dont la Chine, étaient auparavant utilisées par le petit nombre qui visait une carrière internationale. Maintenant, non seulement ce nombre a considérablement augmenté (un Français sur deux d'après « Les Echos » du 28 juillet), mais on voit en plus arriver des élèves dont les parents estiment que l'anglais sera un prérequis pour des emplois dans leur propre pays.
Ainsi, dans les pays non anglophones, il sera de plus en plus utilisé à des niveaux moyens, voire à la base. Par ailleurs, dans les pays anglophones, l'écart linguistique entre peuples et élites a été laminé par les médias. Si leur usage reste différencié suivant les classes sociales, la recherche de l'audience oblige par exemple les chaînes de télévision les plus importantes à être comprises par tous.
La convergence de ces deux phénomènes amènera des milliards de personnes à connaître suffisamment bien l'anglais. Cela donne aux anglophones un sentiment de supériorité, donc d'orgueil et de sous-estimation du reste du monde, mais cela enlève aussi à l'anglais son caractère élitiste.

Le français, une langue réputée

À l'incursion des masses dans le domaine linguistique des élites va s'ajouter un autre phénomène : la concurrence des bilingues. Les anglophones parlant d'autres grandes langues comme le français, l'espagnol-portugais, le mandarin et plus accessoirement l'arabe ou le russe, vont primer sur le marché international de l'emploi au détriment des anglophones unilingues au moment même où l'orgueil de ces derniers leur fait négliger d'apprendre les langues étrangères : « c'est inutile, tout le monde parle anglais ».
Résumons : accès des masses à la langue de l'élite, utilité, voire nécessité du plurilinguisme, désir peut-être injustifiable, mais en tout cas puissant de « l'entre-soi », tout cela annonce peut-être un changement de langue au sommet, comme c'est arrivé plusieurs fois, nous l'avons vu, dans l'histoire.
Quelle sera cette nouvelle langue élitiste ? Je ne suis pas prophète, mais pense que le français a ses chances pour plusieurs raisons. Sa réputation culturelle est encore grande comme en témoigne la demande mondiale d'enseignement du français sans raison économique, y compris dans certains pays anglophones, phénomène trop ignoré dans notre pays.
Son utilité économique au niveau mondial est certes bien moindre que celle de l'anglais, mais se compare honorablement, voir dépasse, celle l'espagnol, du russe, de l'arabe… Et cette utilité va croître avec le poids démographique et donc économique de l'Afrique francophone.
Quant au mandarin, s'il est peut-être la première langue maternelle ou de formation parlée au monde, il n'est pas répandu en dehors d'une partie de l'Asie. Le fait que la Chine multiplie les instituts Confucius montre qu'elle est consciente du problème, sans succès massif pour l'instant. Parents français qui harcelez les employés des crèches pour qu'ils parlent anglais à vos enfants, gardez au contraire l'apprentissage du français comme un trésor qui leur sera peut-être bien utile.
Yves Montenay est président de l'Institut culture, économie et géopolitique (ICEG)

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-159282-quelle-langue-pour-lelite-apres-la-banalisation-de-langlais-2017500.php#bBeKUzgJC8liKmt6.99

mardi 31 octobre 2017

Pascal Chauvot Influence du français sur la langue anglaise.




Influence du français sur la langue anglaise, à savoir !


Il est fréquent d’entendre parler de l’influence de l’anglais sur les autres langues, en particulier sur la langue française. En effet, de nombreux termes en provenance de l’anglais font désormais partie de notre vocabulaire quotidien. Cependant l’influence du français est également une réalité, bien que méconnue.

Avant l’influence du français, il y a celle de l’anglais !

Qui n’utilise pas au quotidien des mots tels que :  « conference call », « email », « smartphone », ou « tweet », pour n’en citer que quelques-uns ? Tous ces mots, toutes ces expressions et bien d’autres encore traduiraient-ils l’hégémonie de l’anglais sur notre vocabulaire et la langue française en général ?
Ce phénomène, souvent fortement décrié par les défenseurs de la langue française, révélerait un rapport de force plus important que ce que l’on imagine. C’est ce que nous explique le linguiste Claude Hagège dans cette courte vidéo.
D’accord, mais l’anglais est lui aussi, une langue sous influence 
Si l’anglais semble s’immiscer aussi facilement dans la langue française, le phénomène inverse existe aussi.
Voici quelques mots anglais d’origine française
  • Mustard en anglais (moutarde) vient du français moustarde, et date du 13e siècle
  • Grape (raisin) vient de de grape et date du 13e siècle
  • Mutton (viande de mouton) vient de moton, « mouton » (l’animal), 13e siècle
  • Beef (viande de bœuf) vient de buef, « bœuf » (l’animal), vers 1300
  • Pork (viande de porc) vient de porc (l’animal), vers 1300
  • Marriage (mariage) vient de mariage, qui signifie les biens des époux, 13e siècle
  • Parliament (parlement) vient de parlement, qui signifie la conversation, 13e siècle
Le site Theweek.com propose également un aperçu de mots utilisés en anglais qui proviennent en réalité d’autres langues comme le français, l’allemand ou encore l’espagnol.
Les mots empruntés à toutes ces langues couvrent tous les champs lexicaux et datent d’époques différentes.
Comment explique-t-on une telle influence du français sur l’anglais ? Une explication historique
Sans surprise, la langue française est en effet celle qui a apporté le plus de mots au dictionnaire anglais au fil des siècles.
L’histoire commune des deux pays, leurs constants échanges culturels au cours de l’histoire, en particulier au Moyen-Âge où la cour du roi d’Angleterre parlait français au détriment de la langue anglaise, alors réservée au peuple, expliquent cette particularité.
De grands événements historiques, comme la Glorieuse Révolution d’Angleterre, la Révolution française ou les deux guerres mondiales, ont contribué à l’apparition d’expressions françaises dans la langue anglaise
  • Coup d’état
  • Laissez-faire
  • Esprit de corps
Influence des autres langues européennes 
D’autres langues européennes comme
L’espagnol
  • armada
  • junta
  • incommunicado
L’allemand
  • realpolitik
  • kaiser
Ou encore le russe
  • bureaucrat
Ces langues ont également eu une influence considérable sur l’anglais et ont contribué à enrichir le vocabulaire de la langue anglaise.
Finalement, les langues exercent de multiples influences les unes sur les autres
Tous ces différents exemples montrent que le vocabulaire issu d’autres langues n’est pas un phénomène à sens unique. Il traverse les siècles et raconte l’histoire de nombreux échanges culturels entre les différents pays.
Les emprunts linguistiques restent de véritables échanges, ils doivent correspondre à un besoin de la langue cible et ne pas contribuer à son appauvrissement.






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Sébastien Beaucourt Les noms des moi en Mésopotamie et dans le calendrier juif


Aujourd'hui comme hier, les Juifs se servent de calendriers dont les noms sont importés: autrefois, les
mois étaient issus directement ou indirectement du calendrier mésopotamien (cf infra) et de nos jours en Israel,
lon se sert des noms allemands du calendrier;:  januar, februar etc



article  AKADEM
Calendrier  juif:
Nom Hébreu Jours
Nissan ניסן 30
Iyar אייר 29
Sivan סיון 30
Tamouz תמוז 29
Av אב 30
Eloul אלול 29
Tishri תשרי 30
Heshvan חשון variable 29/30
Kislev כסלו variable 29/30
Tevet טבת 29
Shvat שבט 30
Adar
(année embolismique seulement)
אדר 30
Adar 2, ou vé-adar
(l'année simple, ce mois est appelé Adar)
ואדר 29
L'année simple, dans ses 12 mois, ne comprend qu'un Adar. Il s'agit de celui de 29 jours.
Dans l'année embolismique, le 13ème mois est inséré juste après Shvat. Il est appelé Adar également ; pour le distinguer de l'autre, le suivant est qualifié de Adar 2, ou vé-Adar.
Les mois de Heshvan et Kislev sont de longueur variable. Ils peuvent être de 29 ou 30 jours, selon les règles de report.
Le début de chaque mois est une solennité, le Rosh Hhodesh.
Pour approfondir
A quoi correspond le mois de Ziv, mentionné dans I-Rois, VI:1 [62] ?
Il ne s'agit pas d'un mois juif, au sens strict.
Dans Rosh Hashana 11a, une discussion oppose Rabbi Eliézer et Rabbi Yehoshoua au sujet du mois au cours duquel furent nés les Avot (Patriarches) Abraham et Yaaqov, ce qui eut pour effet d'apporter une lumière nouvelle sur le monde (en hébreu Zohar, Ziv en araméen). Selon Rabbi Yehoshoua, ils naquirent au mois de Nissan ; il considère donc que le mois suivant, Iyar, deuxième mois de l'année à compter de la Sortie d'Egypte, est celui du Ziv, l'Éclat, du fait qu'il fut le premier mois de cette nouvelle ère de Lumière suite à l'arrivée au monde des Avot.

Dans son commentaire sur cette Guemara, Rashi explique qu'il était commun, à l'époque des Rois, de se référer également au cycle solaire et à ses quatre saisons. Le premier mois de la saison du printemps était appelé Ziv, en raison de la luminosité, or l'année où se déroulèrent les événements de ce verset, l'équinoxe de printemps eut lieu au cours du mois de Iyar. Le verset donne donc une double situation temporelle, dans le cycle solaire ainsi que dans le calendrier juif.



Références
62 : I-Rois VI:1 ( hébreu | traduction )
«1Ce fut quatre cent quatre-vingts ans après le départ des Israélites du pays d'Egypte, dans le mois de ziv, c'est-à-dire le deuxième mois, dans la quatrième année du règne de Salomon, que celui-ci édifia le temple en l'honneur de l'Eternel.»
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Le calendrier mésopotamien

October 30, 2016

Comme toutes les civilisations antiques, les mésopotamiens ont établi leur calendrier à partir de l'observation de la Lune. Les mois commencent donc le soir où le premier croissant de Lune est visible. Ainsi, le premier du mois correspond toujours au premier croissant, et le 15 du mois à la pleine lune. De même, le jour commence le soir, juste après le coucher du Soleil.

L'année se compose de 12 mois lunaires, alternant des durées de 29 ou 30 jours :
1 - Nisannu (30 jours) - Mars / Avril
2 - Airu (29 jours) - Avril / Mai
3 - Sivanu (30 jours) - Mai / Juin
4 - Dû-zu (29 jours) - Juin / Juillet
5 - Abu (30 jours) - Juillet / Août
6 - Ululu (29 jours) - Août / Septembre
7 - Tasrita (30 jours) - Septembre / Octobre
8 - Arah-Samna (29 jours) - Octobre / Novembre
9 - Kislou (30 jours) - Novembre / Décembre
10 - Tebitu (29 jours) - Décembre / Janvier
11 - Sebatu (30 jours) - Janvier / Février
12 - Addaru (29 jours) - Février / Mars

Cependant, cette année lunaire dure 354 jours, alors que l'année solaire sur laquelle se base les travaux agricoles dure 365 jours 1/4.

Pour résoudre ce décalage, les rois sumériens des cités-états (vers 3500 av J-C) ajoutaient un mois supplémentaire de manière arbitraire, quand le décalage devenaient trop important. Comme nous l'indique une tablette cunéiforme datant du règne d'Hammurabi (1810-1750 av J-C), le calendrier n'était donc pas le même d'une ville à une autre.

Au VIe siècle avant J-C, la décision d'intercaler le mois supplémentaire fut prise en fonction des données astronomiques. En effet, après plusieurs milliers d'années d'observations des astres, les astronomes babyloniens découvrirent que 235 mois lunaires contiennent approximativement le même nombre de jours que 19 années solaires (19 années lunaires + 7 mois). Ce cycle sera immortalisé par les grecs sous le nom de cycle de Méton.

A partir de ces données, les mésopotamiens calculèrent un nouveau calendrier qui s'accorderait à la fois avec la Lune et le Soleil. Au cours d'un cycle de 19 années lunaires, les sept années indiquées en gras doivent être rallongées d'un mois : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19. L'astronomie finie ainsi par rythmer la vie quotidienne à la place de l'arbitraire royal !