Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 28 février 2021

Jacques Halbronn La malédiction de l'iconographie des 12 mois sur l'é...

Jacques Halbronn La folle aventure astrlogique du référentiel saisonnier et le rejet des étoiles fixes

La folle aventure astrologique du référentiel saisonnier et le rejet des étoiles fixes par Jacques Halbronn L'historien des textes que nous sommes sait faire la part des emprunts et des sources en évitant de tirer des conclusions excessives, ce qui engagerait sur de fausses pistes, égarerait. La question du Zodiaque fait assurément partie d'une telle problématique liée notamment au métalangage. Il ne fait certes pas de doute que la symbolique zodiacale emprunte à l'iconographie des mois de l'année, bien que peu d'astrologues se réfèrent aux Très Riches Heures du Duc de Berry ou à d'autres "livres d'heures" représentant les travaux et les jours au fil des saisons. En fait, comme nous l'avons montré dans notre article Astrologie de l'Encyclopaedia Universalis, les corrélations entre signes zodiacaux, Eléments, planétes et calendriers/almanachs sont assez confuses surtout si l'on ajoute la question du tétramorphe - taureau-lion- aigle- homme qui renvoie au Sphinx et aux visions du prophète Ezéchiel sans parler des Quatre Evangélistes. Que nous révelé un tel désordre, une telle incurie? D'abord, il faudrait commencer par se demander si le Zodiaque est le fait des astronomes ou des astrologues.Que répondent les astrologues? Ils nous diront probablement que l'on ne distinguait autrefois pas les uns des autres, ce qui permettait de ne pas répondre. Or; même un Ptolémée, au début de sa Tétrabible distinguait les deux activités même quand elles étaient pratiquées par les mêmes personnes. Selon nous, il est fort probable que nous avons affaire à une question d'agencement astronomique, tout comme d'ailleurs pour ce qui est du nom attribué aux planètes: pourquoi tel dieu et pas tel autre si l'on se réfère à toute l'Olympe?Ne soyons pas anachroniques: l'on avait pas avant la fin du xVIIIe siècle commencé à utiliser d'autres dieux, comme Cérés, Pallas, Junon, Vesta, Neptune etc.Et là nous savons que ce ne sont pas les astrologues qui ont baptisé ces "nouvelles" planètes, invisibles à l'oeil nu et donc restées inconnues durant des millénaires.. Même les aspects semblent bien avoir servi aux besoins de désignation et de localisation des planètes. Or, cela vaut pour les étoiles fixes -dont traite la Tétrabible de Ptolémée- qui sont le point aveugle des astrologues de puis des décénnies, qui ne veulent entendre parler que de notre système solaire mais dans sa totalité. La thèse que nous présentons ici est la suivante: le Zodiaque aura surtout servi à situer les étoiles fixes de façon à déterminer leurs relations avec les planètes puisque pour nous l'astrologie est fondée sur les aspects entre planètes et étoiles. Comme les étoiles sont censées être fixes et bien plus nombreuses que les planètes, elles pouvaient heureusement servir à établir une bonne signalisation et un suivie de la course des quelques planètes identifiées. Pour ce faire, il fallut bien fixer quelque code auquel on se tiendrait, aussi arbitraire et aléatoire soit-il. En combine de part découper le gateau de l'écliptique sur lequel circulaient les dites planètes? Certains préfèrérent le découper en 12 parts, d'autres en 28 et il y eut certainement d'autre formules comme la répartition en huit secteurs. Pour l'astronome, il ne tirait aucune information du passage de telle planète dans l'un de ces secteurs si ce n'est qu'elle se rapprocherait ou s'éloignerait de telle ou telle étoile. Nous ne pensons pas en effet qu'il s'agissait de relier une planète avec une autre planète mais bien qu'un cycle se constituait sur le rapport planète/étoile, l'étoile ne bougeant pas alors que dans le cas de deux planètes, le positionnement changerait d'une fois sur l'autre, ce qui n'aurait vraiment pas été très pratique! Or, le rapport planète étoile ne dépendait pas de la précession des équinoxes. C'est là que le débat risque de déraper. On va nous expliquer que si les noms des 12 constellations- mais l'argument ne vaut guère pour la division en 28 susnommée- emprunte à l'iconographie mensuelle des saisons, ce ne saurait être sans "raison"! Ce sont d'ailleurs les adversaires de l'astrologie - notamment à la fin du XVIIe siècle- qui brandiront cet argument à la face des astrologues de l'époque. Si les constellations ne correspondent plus au système dérivé du point vernal, c'est toute l'interprétation astrologique du ciel qui s'en trouvera affectée! Car , en effet, à la différence des astronomes, les astrologues avaient pris l'habitude de tirer quelque enseignement de la présence de telle planète dans telle constellation. C'est alors que les astrologues répondent qu'ils n'ont que faire des constellations et ce qui compte pour eux, ce sont les saisons, le cycle des 12 "mois" alors que pour les astronomes, cet emprunt à une telle symbolique- plutôt qu'à une autre- n'avait aucune teneur en soi, ce qui les rendait indifférents à la question de la précession. On comprend que la question préalable à savoir si le Zodiaque est l'oeuvre des astronomes ou des astrologues prend tout son sens . Or, il est à craindre que ce fut une affaire d'astronomes et que les astrologues furent les dindons de la farce en se servant imprudemment d'une signalisation qui aurait du rester ce qu'elle était, ni plus ni moins, tout comme on donne un nom à une rue ou un prénom à un nouveau né. Problème ancien du "nominalisme", de la portée des mots, de l'arbitraire du signe. Or, pour le profane, il faut faire fléche de tout bois et il n'entend pas se laisser confisquer un tel savoir. Il n'y a pas de fumée sans feu. Ce qui vint aggraver les choses, c'est quand les astrologues se désintéressèrent des étoiles fixes, puisque les astronomes- y compris ceux qui étaient astrologues comme Kepler au début du XVIIe siècle - leur enseignaient qu'elles n'avaient plus droit au chapitre, du fait notamment de la révolution copernicienne. En effet, si les étoiles fixes ne comptaient plus, quid des constellations, ensembles d'étoiles comme leurs noms l'indique? Eh bien, si le contenu devenait sans portée, le contenant, lui, subsistait. On oubliait que ce contenant ne faisait sens que par rapport à son contenu imparti, à savoir la localisation des étoiles et l'on en arriverait à l'idée que le contenant pouvait servir quand même, de signifiant, il devenait ipso facto signifié! Mais certains astrologues, tel un Jean-Pierre Nicola- entendirent ne pas tomber dans le piège des noms de signes (cf La condition solaire 1964) et proposèrent de fonder le découpage en 12 selon d'autres critères (zodiaque photopériodique) oubliant, toute fois, que ce découpage en lui-même faisait problème. Pourquoi donc diviser l'écliptique en 12, à partir qui plus est du point vernal, équinoxial (0° bélier)? Pour ce courant, le cycle saisonnier devenait la référence par excellence! C'est dire que l'on prenait ce qui n'était qu'un emprunt commode au pied de la lettre, en une sorte de fuite en avant sans penser que d'autres découpages comme en 28 astérismes étaient pratiqués par l'astrologie indienne et cette fois sans le moindre rapport avec le cycle saisonnier, ou bien simplement en prenant l'équinoxe de printemps comme point de départ. Le bannissement des étoiles fixes continuait à faire des dégats dès lors que les dites étoiles n'étaient pas considérées comme signifiantes. Il fallait bien se servir du processus saisonnier à la place! Certes, André Barbault avait trouvé la parade en combinant les planètes entre elles -cf les Astres et l'Histoire, 1967. en ne tenant même pas compte du passage d'une planète d'un signe à l'autre et donc échappant au découpage en 12, mettant l'accent sur les aspects à commencer par les conjonctions. Cela déboucha dans les années 80 sur un fiasco prévisionnel avec une troisième guerre mondiale qui n'arriva point. Cela fait penser à une prison où en l'absence de femmes, les hommes s'arrangent entre eux! Il s'agissait toujours de remplacer l'absent pour faire couple.On allait vers une astrologie planète-planète et avec l"astrologie mondiale seulement à partir de Jupiter jusqu'à Pluton, soit les planètes dites "lentes" dont les Anciens ne connaissaient que Jupiter et Saturne. Si Barbault évitait même de tenir compte du nom des planètes, la plupart des astrologues tiraient une précieuse information de leur appellation et là encore, l'on pouvait se demander s'ils n'extrapolaient pas à partir des termes qu'il avait bien fallu que les astronomes confèrâssent aux dites planètes en puisant cette fois non dans l'iconographie des mois de l'année mais dans celle de la mythologie, comme d'ailleurs c'était aussi le cas pour les noms des constellations. Un courant voulait d'ailleurs que face aux 12 signes du zodiaque il y ait 12 planètes (luminaires compris), c'est à dire que le cycle des 12 mois serait la matrice même du système solaire (cf Patrice Guinard, ajoutant Chiron et Cérés pour faire 12! dans ses textes sur les maitrises planétaires, site CURA) En conclusion, nous ferons remarquer que le cycle planète-étoile permettait de construire une astrologie tout à fait viable, sur la base des aspects dont l'interprétation était la base même de l'interprétation astrologique, comme l'avait bien compris Kepler. Le mieux est l'ennemi du bien. Les aspects planète planète conduisaient à des cycles fictifs ne correspondant pas aux révolutions des planètes concernées alors que les aspects planète-étoile respectaient celle-ci sur la base de la Loi de Bode. Par exemple, le cycle Jupiter Saturne était de 20 ans alors que Jupiter avait un cycle de 12 ans et Saturne de 29 ans! Chaque planète pouvant se combiner avec les autres planètes se trouvait ainsi dotée de toute une série de cycles de durées différentes! No comment! Certes, d'un point de vue astronomique, la combinaison planète étoile ne tient pas astronomiquement mais au regard d'une structuration du tempes, cela fait sens, si l'on s'en tient au seul critère de visibilité. Les étoiles fixes étaient connues depuis toujours alors que les nouvelles planètes ne sont visibles qu'au moyen d'une technologie récente et donc seront restées inconnues jusqu'à l'époque moderne . Tel est le dilemme!. JHH 01. 03 21

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vendredi 26 février 2021

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jacques Halbronn La vraisemblance dans l'approche critique de la chronologie centurique

La vraisemblance dans l'approche critique de la chronologie centurique par Jacques Halbronn Nous commentons ci après certaines formules utilisées par Patrice Guinard pour valider sa chronologie des éditions centuriques au prisme de l'argument de la vraisemblance que celui-ci n'hésite d'ailleurs pas à manier. Mais commençons par afficher d'entrée de jeu ses conclusions à l'aide de son « Résumé des résultats et conjectures de cette recherche » : - Les Prophéties sont originellement parues à Lyon en trois fois (1555, 1557, 1558). - Elles ont été rééditées à Paris en 1556, en 1557, et probablement en 1558. - Elles ont été réimprimées sous un autre titre et avec quelques modifications à Avignon vers 1559-1560. - Deux contrefaçons parisiennes, parues vers 1561, attestent de l'existence des premières éditions. - Une traduction anglaise de la contrefaçon parisienne est parue à Londres en 1563. Une traduction des Prophéties en hébreu est parue à Constantinople. - Aucune édition complète ne serait parue du vivant de Nostradamus. Benoist Rigaud fait imprimer en 1568 la première édition complète en deux volets rassemblant le texte des éditions de 1557 et 1558 (cf. CN 38) ». On commencera par la formule choisie par ce chercheur : « Editions tronquées et éditions complètes » selon une chronologie inversée : d'abord complètes puis « tronquées » et l'on se demandera quelle est la thèse la plus « vraisemblable » : « Les éditions des Prophéties dans la seconde moitié du XVIe siècle s'étagent sur trois périodes : celle des premières éditions (1555-1563), objet du présent article, la période Benoist Rigaud (c. 1568-1585), qui est aussi la période de diffusion des éditions "complètes" du texte, et la période ligueuse (c. 1588-1600), celle des éditions tronquées et atrophiées parues après les assassinats de Henry de Guise et de Henry III, et de la réaction des éditions Rigaud, de Benoist en fin de carrière puis de ses héritiers. « Chacun a ses critères de vraisemblance. Ainsi, un événement très particulier peut-il être annoncé à l'avance comme le fait que la capitale de l'ennemi soit la ville de Tours ou que le roi de France soit couronné non à Reims mais à Chartres. Pour Guinard, il n'y a pas de probléme puisque Nostradamus est un prophéte. Ce n'est pas notre position ! Que dire de l'analyse qu'il propose pour les éditions de 1557 à propos du travail de Gérard Morisse ? Patrice Guinard : « Reste l'argument concernant le nombre de quatrains et les dates d'impression : "Achevé d'imprimer le 6 du moys de Septembre. 1557." (exemplaire d'Utrecht à 642 quatrains) "Achevé d'imprimer le troisiesme de Novembre." (exemplaire de Budapest à 639 quatrains) D'abord on comprend mal, dans l'hypothèse Morisse, pourquoi une édition portant la date de 1557 au frontispice, aurait été imprimée une année avant, et j'ai signalé en septembre 2002 : "que les dates d'achevé d'imprimer des deux tirages de cette série, probablement contemporains, à savoir les 3 novembre et 6 septembre 1557, sont espacées de 58 jours, exactement égaux aux 58 quatrains prétendument "manquants" à la septième centurie." (cf. "Les Nombres du Testament comme fils d'Ariane au Corpus nostradamique", Les Nombres du Testament). » Il y a un point aveugle dans l'argument avancé par Patrice Guinard : il raisonne sur la base d'un auteur, le dit Michel de Nostredame » censé se comporter logiquement. « On comprend mal etc » Il oublie ou feint d'oublier que dans le domaine des contrefaçons, ce point ne pése pas lourd. Il révéle au contraire la disparité des entreprises, trente ans après la date en question, lesquelles ne s'ajustent pas entre elles. En ce sens, il est tout à fait vraisemblable que ces bizarreries montrent que ce n'est pas Nostradamus ni d'ailleurs son libraire qui sont les acteurs de l'affaire ! Autre échantillon de l'argumentation de Guinard "Cette édition n'est attestée que par une mention à la dernière page de l'édition d'Anvers (Les grandes et merveilleuses predictions, François de Sainct-Jaure, 1590) : "Fin des Professies de Nostradamus reimprimées de nouveau sur l'ancienne impression imprimée premierement en Avignon par Pierre Roux Imprimeur du Legat en l'an mil cinq cens cinquante cinq." (f.M3v). Le titre et le sous-titre hypothétiques sont donnés par Ruzo qui pense que cette édition aurait été reproduite par celle de Raphaël du Petit Val (Rouen, 1588), laquelle s'achève sur le quatrain 53 de la IVe Centurie (selon le seul exemplaire connu, celui de sa bibliothèque, aujourd'hui dispersée). Cependant l'édition rouennaise ne mentionne pas celle d'Avignon, et l'édition anversoise, qui contient sept centuries, et non quatre, peut difficilement reproduire une édition à sept centuries parue en 1555. Par conséquent, si cette édition Saint-Jaure reproduit bien une édition d'Avignon, ce serait celle datée de 1556 (comme le feront d'autres éditions plus tardives) et il s'agit simplement d'une erreur typographique (1555 pour 1556) ou voulue, l'éditeur sachant que les Prophéties de Nostradamus ont commencé à paraître en 1555.(...) Ajoutons encore la mention suspecte "divisées en quatre Centuries" qui n'apparaît pas dans l'édition lyonnaise originale et qui sous-entend qu'il pourrait y avoir d'autres centuries à paraître. Or comment l'imprimeur avignonnais l'aurait-il su en 1555 ?" Le seul hic, c'est que Guinard raisonne sur des bases fausses, à savoir que l'on aurait affaire à un processus naturel d'édition alors qu'il s'agit d'une construction parfaitement aléatoire qui ne fait que se donner quelque apparence auprès d'un public non averti et point trop regardant. On laisse le lecteur rechercher d'autres exemples du même acabit de cette "méthode" dans la production guinardienne (sur le site du CURA). . JHB 26 02 21

Jacques Halbronn Nostradamus. Le tournant prophétique des années 1560

Nostradamus . Le tournant prophétique des années 1560 par Jacques Halbronn A partir des années 1560, le contexte nostradamique va changer sensiblement. On voit apparaitre des fausses éditions des almanachs et pronostications de Michel de Nostredame, notamment du fait de libraires parisiens comme Barbe Regnault, ce qui a été signalé dans les bibliographies de Chomarat et de Benazra dans le Répertoiure Chronologique Nostradamisque que nous avons édité; qui parlent d'éditions "pirates"..(cf RCN pp. 42 et seq) Nous avons signalé que le frontispice de ces contrefaçons n'était pas le même que celui des Pronostications authentiques. On notera que chez Nostradamus, seules les pronostications comportent une vignette représentant l'auteur alors que dans les éditions pirates, les vignettes figurent tant pour les almanachs que pour les pronostications. et ces vignettes ne sont pas identiques chez le vrai et chez le faux Nostradamus, erreur qui aura été fatale pour les tenants des éditions antidatées des années 1555 -1557. C'est le détail qui tue. On ne saurait négliger la preuve iconographique! Mais, par ailleurs, Nostradamus va se hasarder dans une veine prophétique. En 1991, nous publiame dans la revue Réforme, humanisme, Renaissance -n°53 une étude intitulée Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus dont nous reproduisons ci dessous le résumé paru : "Les relations entre Nostradamus et Pie IV (1559-1565) n’ont pas fait l’objet d’une monographie, si bien que l’on a généralement privilégié ses Epîtres au pouvoir temporel. C’est ainsi qu’en 1556, Nostradamus s’adressa coup sur coup à Catherine de Médicis, à Henri II, et à Antoine de Navarre. La découverte de la Contrepronostication nous a amené à examiner la nature des relations entre Nostradamus et le Pape. Pourquoi y reprochait-on notamment à l’auteur des Prophéties d’être en quelque sorte à la solde du souverain pontife ? De fait, en cette année 1561, Nostradamus rédigea deux Epîtres au Pape et l’année précédente, il lui accorde un passage significatif de son Almanach pour ladite année 1561 Cet article a été reris sur internet sur différents supports.(https://cour-de-france.fr/histoire-et-fonction/histoire-et-fonctionnement/politique-et-religion/etudes-modern, et Persée) et signait notre entrée dans le domaine nostradamologique. Pie IV est le grand absent des éditions centuriques qui ne reproduisent pas les textes de Nostrdamus adressés au pape. Ce qui est un signe de leur caractère décalé de deux décennies. L'imporrance de ces textes avait été notamment signalée en 1906 avec la "Reproduction très fidèle d'un manuscrit inédit de M. de Nostredame dédié à SS le Pape Pie IV" Mariebourg (cf RCN, p. 449) où l'on précise qu'il s'agit de l'almanach pour 1563. En 1905 était paru chez le même éditeur une "réimpression de l'almanavh de Michel de Nostredame pour l'année 1563 (Avignon, donc dans les territoires pontificaux français, Pierre Roux)dédié à Pie IV Etrangement, Benazra ne fait pas le rapprochement -p. 52) avec les Praedictions de l'almanach de 1562, 1563 1564" D'une certaine façon, ce volume manuscrit ferait pendant au Recueil des Présages Prosaiques (dont une partie a été éditée par B. Chevignard en 1999; Ed. Seuil). Dans les deux cas, il s'agit de volumes rassemblant des textes envoyés aux libraires. Mais l'on notera qu'il s'agit là de deux séries distinctes. Le Recueil des Présages Prosaiques concernant les almanachs et pronostications, les "Praedictions" concernant un autre genre dont il va être question et la différence des intitulés n'est pas indifférente. On ne connait d'ailleurs une impression de ces Prédictions que dans leur version italienne mieux conservée , curieusement, à la BNF que la série des almanachs et -pronostications de Nostradamus, la BNF n'en possédant aucun en propre (cf RCN pp. 62-77) Signalons aussi l'article de Robert Amadou -(RCN, p. 618) paru dans la revue L'Autre Monde (février 1986) "De Nostradamus au pape Pie IV.. Lettre ouverte". Abordons la présentation de 1906 qui met exergue des extraits qui selon nous, sont d'un autre style que la production annuelle habituelle de Nostradamus. On sort de la triplicité aquatique pour entrer dans la triplicité de feu, ce qui réfère à la théorie des grandes conjonctions de Jupiter et de Saturne, notamment exposée par Leovitius comme on peut le voir dans ce " Discours contre Cyprien Leovitius & autres modernes astrophiles, touchant la grande conjonction du monde, & des quatre Eclipses de Soleil" de Francesco Liberatil, imprimé à Paris & au Mans par Hierosme Olivier l'an 1576. Nostradamus pointe le milieu des années 1560. Rappelons que lui même décédera en 1566 alors mêmes que se précisent certaines échéances. D'ailleurs, les Significations de l'écliose de 1559 seraient déjà marquées par cette influence ( CORPUS NOSTRADAMUS 133 -- par Patrice Guinard Prédictions des Choses mémorables et Pronostication du Cercle solaire), RCN p. 30. Réimpression 1904) Se pose la question de l'édition datée de 1556 des Prophéties d'Antoine Couillard Du Pavllon Les Lorriz, lequel publia en 1561 des Contreditz aux faulses & abusifves prophéties de Nostradamus & autres astrologues, Paris, Charles L'angelier. (RCN, p. 45) ouvrage où il est fait référence aux dires conjonctions. Selon nous, le texte daté de 1556 pourrait avoir été antidaté en s'inspirant de du pamphlet de 1561, d'où certains anachronismes à commencer par l'usage du mot Prophéties dès 1556. On notera que le nom de Nostradamus ne figure pas dans ce texte, ce qui montre que l'on s'attaque à un auteur bien reconnaissable, ce qui selon nous n'était pas encore le cas alors.. Parmi les étrangetés, (fol B II), cette parodie de la Préface à César figurant dans l"édition antidatée de 1555 des "Prophéties" du dit Nostradamus. on retrouve le meme procédé chez un Antoine Crespin (cf notre éditions Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus) dans ses Prophéties dédiées à la Puissance Divine (1572) que P. Brind'amour exploitera dans son édition de 1996 du volet daté de 1555 (Droz), lesquelles reproduisent sans citer leur source un grand nombre de versets figurant dans les éditions contrefaites (cf notre post doctorat 2007 sur ce point, Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle); On note l'instrumentalisatin d'imitateurs de Nostradamis en vue d'authentifier les fausses éditions et les Prophéties de Couillard datées de 1556 appartiennent au genre du pastiche. Tout le monde se trouve piégé : aussi bien ceux qui veulent situer les premières éditions en 1555 que ceux qui parlent d'éditions posthumes comme celle, prétendue, de 1568. Dans le même genre, on citera le texte de l'Androgyn Lyon, Michel Jove, 1570 'cf RCN pp; 95-97) attribué à Jean de Chevigny et qui renvoie à Dorat. Toute une production destinée à valider la thèse d'éditions du vivant de NOstradamus ou suivant de peu sa mort et qui égareront les chercheurs naifs. On aura compris que pour nous, au cours des années 1560 -et en fait un peu avant- Nostradamus fut happé par la théorie apocalyptique des grandes conjonctions (d'Albumasar), ce qui le conduisit à une forme de prophétisme qui ne s'était pas révélée auparavant, et c'est ce qui le conduira à s'adresser au pape Pie IV. Autrement dit, dans les années qui précédèrent cette décennie, nostradamus ne se voulait point prophète. Rappelons que la Préface à César fait partie de ce corpus de contrefaçons puisqu'elle ouvre l'édition des "Prophéties" Lyon, Macé Bonhomme 1555 et est reprise en 1557 chez Antoine du Rosne. Double bévue donc des faussaires, quant aux pages de titre tant en ce qui concerne les vignettes que les intitulés des oeuvres, laquelle bévue n'aura pas été décelée, malgré nos avertissements, depuis plus de 20 ans par les prétendus "spécialistes -cf ".CORPUS NOSTRADAMUS 49 -- par Patrice Guinard Les Prophéties d'Antoine Couillard (1556) : Une parodie des Prophéties de Nostradamus) Revenons donc sur le "pastiche" de 1556 (cf sa reproduction http://www.propheties.it/1556-005%20Pavillon,%20Les%20Propheties/slides/1556-005-011.htm) avec au folio B II "un millier de ses autres folies. C'est évidemment une référence aux dix centuries de cent quatrains qui constitueront in fine le canon centurique. Or, il est clair qu'en 1556 on en était encore très loin puisque la formule des 10 centuries ne saurait être antérieure à 1568 pour les tenants de cette édition et au début des années 1590 pour les plus sceptiques dont nous sommes. A vouloir trop prouver.... Abordons à présent la question de la fortune de l'interpellation du pape par Nostradamus, telle que nous la restitue l'édition de 1906 du manuscrit. Sur la forme, il est clair qu'on assiste à un changement de statut de Nostradamus lequel met en avant des échéances dépassant largement le cadre annuel auquel il s 'était tenu jusque là. L'erreur des faussaires est de ne pas avoir pris la mesure du tournant des années 1560 en le plaquant dès les années 1550, logeant tout ce qui leur tombait de nostradamique sous la main à la même enseigne, sans considération d'espace ni de temps.. Le quatrain 76 de la centurie VIII du second volet, ne se comprend ainsi que sur la base du manuscrit en question: "Et ne veux rien mettre de l'an 1567 que dans le mois d'avril naistra un de quelque grand Roy et monarque qui fera sa fin cruelle et sanguinolente (...)On le nommera MARCELLINUS (en majuscules ndlr)mais on ostera de son nom l"R'" Ce qui donne 'Plus Macelin que Roy en Angleterre (...) son temps s'approche " Marcelin sans R donne Macelin.rapproché de l'italien pour boucher." Nostradamus est au moment de sa mort puissamment marqué par la théorie des conjonctions (cf édition 1906 p. 10) qui impressionnera dans les années 1580 jusqu'à un Jean Bodin dans un chapitre de sa République. Ce quatrain de la huitième centurie montre que le corpus prophétique de Nostradamus avait été exploité par ceux qui se chargèrent de la confection du second volet des Centuries - le camp favorable à l'avénement d'Henri de Navarre à la Couronne de France, selon la formule du Janus Gallicus (1594) En ce sens, l'on ne saurait affirmer que les Centuries ne relévent pas formellement d'une certaine façon de l'oeuvre de Nostradamus mais certainement pas de la période des années 1550. Tout comme les quatrains des almanachs, la prose de Nostradamus aura servi à nourrir un certain nombre de quatrains des Centuries. JHB 26 02 21

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mercredi 24 février 2021

jacques halbronn Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au corpus Nostradamus

Sur les derniers avis de Patrice Guinard quant au corpus Nostradamus Jacques Halbronn Patrice Guinard "Aparté en guise d'épilogue" "Il est devenu de bon ton depuis quelques années de fabriquer ce que j'appellerai de la contre-interprétation passéiste et rétrograde ou au contraire de l'analyse activiste et projective des quatrains de Nostradamus, soit pour tenter de montrer que les quatrains versifient des chroniques historiques que personne n'a pu retrouver, soit pour tenter de montrer que le texte des quatrains reflète des événements postérieurs et identifiables qui n'ont pu être prédits en raison des limites de l'esprit humain, et donc que les Prophéties seraient antidatées. Ainsi semblent s'affronter deux clans de sceptiques, qui à partir de leur assentiment commun aux idoles de la mentalité moderne, parviennent à des conclusions diamètralement opposées, tout en mettant en branle des méthodes de travail et des techniques d'interprétation tout aussi aléatoires que celles de leurs prédécesseurs "illuminés" qu'ils fustigent. Il n'est pas plus de connaissance historique, pas plus de rigueur méthodologique, chez ces anti- que chez les pro- d'autrefois et d'aujourd'hui. On observe même chez ces nouveaux sceptiques, comme on parle de "nouveaux philosophes", une plus fâcheuse tendance à biseauter le texte à l'aune de leurs traficotages (sur cette question, cf. "Le quatrain 23 de la centurie VI et la critique des méthodes dites rationalistes ", CN 64). Le plus souvent, ils se contentent de se polariser sur un vocable ou sur une expression, et interprètent un petit bout de vers, quitte à laisser le reste du quatrain dans l'ombre, ou au besoin à invoquer des fautes typographiques pour les morceaux non étudiés. En outre l'histoire du typographe qui fabrique le texte sous la dictée d'un lecteur, rapportée par Brind'Amour en 1993 (p.14), reste sujette à caution, et l'on peut penser que les divers imprimeurs des Prophéties restèrent très vigilants pour la fabrication d'un texte de cette nature. Dans le camp des iconoclastes -- et Shakespeare comme Rabelais auront aussi mérité les leurs --, le refus d'accorder à Nostradamus la paternité des quatrains des Prophéties en imaginant l'existence de clans organisés de faussaires, au besoin aux intérêts divergents, s'accompagne d'une systématique falsification des dates et des textes, et d'une surdité maladive aux témoignages les plus évidents. Le procédé le plus utilisé, en dépit des preuves matérielles, consiste à marteler le dogme futile selon lequel les premières éditions auraient été imprimées sur le modèle d'éditions beaucoup plus tardives. Un autre truc consiste à faire croire que des plagiaires des années 1570-80 dont on connaît par ailleurs les textes médiocres, auraient pu changer de style et d'envergure littéraire pour parvenir à rédiger des quatrains à l'aune de ceux de l'astrophile provençal. Ces procédés s'apparentent aux modèles révisionistes et mouvements de mystification, de falsification et de réécriture de l'histoire, très en vogue aujourd'hui, et notamment pour des sujets où la séduction iconoclaste s'accorde aisément avec une aversion atavique mêlée à une grande part d'ignorance. C'est le cas pour les études nostradamiennes, comme pour celles relatives à l'astrologie et à l'histoire de l'astrologie, matières trop longtemps délaissées par les recherches académiques (cf. Guinard, TH. D., 1993, et Astrologie : Le Manifeste 2/2, CURA, 1999). Les témoignages et attestations externes de l'existence des Prophéties sont beaucoup plus nombreux que ne l'imaginent les apprentis exterminateurs. Le corpus des textes littéraires, latins, français, allemands, italiens, anglais, etc, restés manuscrits, ou publiés entre 1555 et 1575, ou même quelques années après, pourrait réserver encore de belles surprises. Les almanachs de Nostradamus, mais aussi ses Prophéties, malgré leur diffusion moins importante, ont été beaucoup plus diffusés et médiatisés qu'on ne l'a cru et dit, et je fournirai prochainement quelques témoignages que n'a pu retrouver Brind'Amour, lequel travaillait essentiellement au dépouillement d'éditions modernes accessibles dans les rayons de bibliothèques ou centres de recherche de type universitaire. En outre, ces sceptiques et zététiques n'ont pas encore compris que Nostradamus a volontairement "tronqué" son texte (septième centurie incomplète, quelques vers inachevés, bribes des centuries dites 11 et 12 rapportées par Chavigny, etc), afin précisément de piéger les analyses des gobe-mouches, aussi nombreux dans ces milieux que chez leurs adversaires. [Il y a quelques années, sur un forum canadien de gogo-sceptiques, les adversaires de mon argumentation en faveur de nouvelles perspectives pour l'astrologie, faute de répondant, avaient fini par se persuader que ma thèse, soutenue en 1993 à la Sorbonne, n'aurait jamais existé !] C'est une architectonique partielle, ouverte à toutes les dénégations hasardeuses, que le prophète salonais a décidé de construire, précisément en rempart contre ses détracteurs, et en prévention contre toute tentative de contrefaçon ultérieure. Car si l'on se met à fabriquer des quatrains, il n'y a aucune raison d'imaginer des centuries incomplètes, dont l'organisation serait précisément en contradiction avec les mentions apposées au texte : "dont il en y à trois cents qui n'ont encores jamais esté imprimées" (en 1557) alors qu'on ne compte que 286 ou 289 quatrains, et : "trois Centuries du restant de mes Propheties, parachevant la miliade" (préface à Henry II du 27 juin 1558) alors qu'il manque encore une vingtaine de quatrains, même en incluant ceux parus à cette date dans les almanachs. Ce scénario me semble être l'éclaircissement majeur à l'aporie sur laquelle se sont échinés nombre de commentateurs : Nostradamus a initialement conçu sa fameuse septième centurie "inachevée" et "incomplète" en dépit des mentions qui semblent l'infirmer, afin de contrecarrer et démasquer toute velléité frauduleuse, et il a probablement imaginé que des zélateurs piégés s'autoriseront à la compléter ultérieurement par un appendice (les 58 sizains du supplément dit de Sève). Mais précisément, ce supplément apocryphe est la meilleure preuve de l'organisation initiale ! Et la probabilité est quasi nulle pour que de supposés faussaires imaginent une telle organisation (dont j'ai analysé les premières données dans de précédents articles : cf. "Les pièces de l'héritage", CN 177, puis Atlantis, 414, 2003), et surtout pour qu'ils puissent en reproduire les articulations d'une édition à l'autre." Nous énumérons brièvement le réquisitoire concernant les fausses éditions antidatées. Les personnes intéressées à approfondir le sujet trouveront aisément toutes les références que nous évoquons, en cherchant sur Internet ou en se reportant au Répertoire Chronologiuque Nostradamique de R. Benazra dans la plupart des cas. Argument de la mauvaise iconographie Les faussaires en puisant dans la bibliothèque nostradamique à leur disposition ont confondu vraies et fausses éditions des pronostications. La vignette de couverture du Répertoire Chronologique Nostradamique -que nous avions fournie - est issue d'une édition pirate par Barbe Regnault – Pronostication nouvelle pour l'an 1562-et elle ressemble comme une goutte d'eau à l'édition antidatée de 1555 (cf le fac simile des Amis de Michel Nostradamus 1984) Dans notre quatrième de couverture du RCN nous écrivions : »La littérature nostradamique comporte (..)aussi bien l'oeuvre proprement dite de Nostradamus que celle de ses adversaires , incluant les imitateurs et les commentateurs de telle ou telle partie du corpus recensé » Argument du chantier centurique Il est connu que certaines éditions de la Ligue ont comporté plus de quatrains que d'autres, ce qui montre que nous avons affaire à un chantier en progrès (cf communication Verdun Saulnier 1997) C'est ainsi que Benazra dans le RCN (p 123) note « Il manque les quatrains 44, 45,46, 47 de la Centurie IV. Mais les éditions suivantes comporteront les dits textes y compris les éditions datées de 1555 et autres !!!! Comme par hasard, un des quatrains additionnels (IV, 46) comportait une mise en garde contre ce qui se passait à Tours à cette époque. Argument de la fabrication des quatrains Il ne semble pas que Guinard ait daigné tenir compte du travail de Chantal Liaroutzos concernant l'emprunt à la Guide des Chemins de France ( cf Réforme et Humanisme). Nostradamus se serait il amusé à recopier des pages de cet ouvrage ? C'est bien plutôt l'oeuvre de faussaires besogneux plagiant un ouvrage extérieur au domaine pour étoffer leur contrefaçon . On connait le procédé pour les Protocoles des Sages de Sion avec la récupération de Maurice Joly La source des « présages » Nous avons montré que ces quatrains des almanachs étaient une versification de textes en prose y figurant. La source du quatrain « macelin » Elle est à chercher dans un ouvrage prophétique de Nostradamus que Guinard ne mentionne pas et qui ne nous est connu que par un manuscrit réédité au début du Xxe siècle. Il s'agit là d'une versification du texte. Là encore, on voit mal Nostradamus s'amuser à une telle besogne. Prédictions de l'almanach pour 1562 « Et ne veux rien mettre de l’an 1567 que dans le mois d’Avril naistra un (sic) de quelque grand Roy et monarque, qui fera sa fin cruelle et sanguinolente mais la ruine de son régne oncques ne fut pire ne plus sanguinaire. On le nommera MARCELLINUS mais on lui ostera de son nom l’R.’ » Si on enlève, le R de Marcellinus, on arrive à macellinus, ce qui nous renvoie à « macelin », boucher, Ce qui est à rapprocher du quatrain VIII 76 : En latin, le macellum est le « marché aux viandes » Le quatrain ne restitue pas le jeu de mots et ne fait sens que par référence au texte en prose. « Plus macelin que roi en Angleterre Lieu obscur nay par force aura l’empire Lasche sans foy, sans loy saignera terre Son temps s’approche si pres que je souspire » -cf nos études sur propheties.it. Nostradamus aurait il apprécié de telles fabrications ? Guinard part du principe que la « critique nostradamique », selon la formule de notre post doctorat) s'en prend à la mémoire et à l'image de Nostradamus. Bien au contraire, il s'agit de nettoyer cette image ! Il y a là un énorme contre sens ! La référence à la bibliothèque de Nostradamus Certaines éditions attestent du caractère posthumes des contrefaçons. Même les faussaires au départ ne soutenaient pas que les premières éditions des Centuries seraient parues du vivant de Nostradamus. Ce n'est que dans un deuxième temps que l'on aura basculé, en une sorte de surenchère vers cette position. Les premières fausses éditions posthumes n'ont pas été conservées. Le second volet des Centuries A l'évidence, il n'était pas connu sous la Ligue et il n'y est pas fait référence avant 1590. Le seul exemple d'une édition à 10 centuries est l'édition posthume de 1568 qui aurait donc été inutilisée par les éditions suivantes des 1588-89. Ce second volet ouvert par l'Epitre à Henri II (calquée sur celle parue en tête des Présages pour 1557 mais ne s'y référant pas!) nous semble appartenir au camp adverse de celui de la Ligue, celui dont la capitale était autour de Tours (visée à la Centurie IV) Par la suite, l'on aura réuni ces deux volets sous un seul et même volume, lesquels seront commentés dans le Janus Gallicus comme s'il s'agissait d'un ensemble d'un seul tenant (1594) Le quatrain du couronnement d'Henri IV 1594 Ce quatrain IX, 86 comporte le mot Chartres car c'est là que ce couronnement eu lieu mais il se sert d'un des passages de la Guide des Chemins de France qui comportait le nom de « Castres », opportunément rendu par Chartres dans les Centuries. Rappelons que les rois de France sont généralement couronnés à Reims,inaccessible à l'époque sous le contrôle de la Ligue. Ce quatrain IX, 86 figure dans le second volet qui est le support du camp d'Henri de Navarre. On dispose donc d'un terminus pour ce quatrain qui ne saurait être antérieur à 1593 alors qu'il figure dans la fausse édition de 1568. LA récupération d'imitateurs Pour mener à bien leur entreprise, les éditeurs des contrefaçons auront puisé dans le corpus de ses imitateurs des quatrains de ses almanachs des années 1570 sans parler du cas de Morgard et de ses sixains ! On pense au cas Crespin dont s'est servi Brind'amour. Conclusion : on ne se laissera pas impressionner par l'accumulation de références qui masquent mal les lacunes de ses positions. Quant à réfuter certaines de nos analyses liées à des événements des années 1588-1594 par la thèse selon laquelle certains quatrains auraient bien été prophétiques, c'est là un argument spécieux qui interdit toute approche critique sérieuse. On en arrive ainsi d'ailleurs à un proces d'intention selon lequel ceux qui usent de tels arguments viseraient à refuser la dimension prophétique de Nostradamus ! Or, si Nostradamus a été tenté à la fin de sa vie par le prophétisme, comme on peut le voir dans son Almanach ???, il ne semble pas qu'il ait le moins du monde souhaité s'exprimer par le biais de quatrains ! Même les quatrains de ses almanachs n'ont même pas été son œuvre mais celle de quelque versificateur. Nostradamus, en effet, voulait en bon médecin astrologue, asseoir son discours sur des données astronomiques avérées et sur une certaine chronologies clairement exposée. En en faisant un vaticinateur inspiré (cf les premiers quatrains de la Centurie I) c'est bien là que l'on trahit sa mémoire ! Bibliographie Jacques Halbronn, éditeur du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra, 1990 Jacques Halbronn 1991 Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561 … in revue Réforme et Humanisme Astrologie et Prophétie. Merveilles sans images L'appareil iconographque dans la littérature divinatoire française au XVIe siècle. Ed. Bibliothèque Nationale 1993 Les Prophéties et la Ligue in Prophétes et prophéties, Journées Verdun Saulnier Presses de l'Ecole Normale Supérieure 1998 Le texte prophétique en France.Formation et fortune, 1999 (thèse d'Etat) Le dominicain Giffré de Rechac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle 2007 « post doctorat) Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus. 2002 2003 Etudes sur le site Espace Nostradamus de R. Benazra Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique Revue Française d'Histoire du livre 2011 2012 sur le site propheties. it. de Mario Gregorio. 2017 Dernières avancées de la critique nostradamique sur le site editions grande conjonction blogspot. com JHB 24. 02. 21

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mardi 23 février 2021

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Jacques Halbronn Le cycle implique une progression qui doit se po...

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lundi 22 février 2021

Jacques Halbronn Astrologie et Société: les deux temporalités

Astrologie et Société: les deux temporalités par Jacques Halbronn Sommes nous conscients de vivre sur deux plans, d'une part un temps compté par avance et un autre tributaire des circonstances? Où se situe l'astrologie par rapport à ces deux appréhensions du Temps? Cela correspond à deux théologies, l'une "naturelle", l'autre "planificatrice" (Intelligent Design) Celle qui est "naturelle" suppose que l'on soit à la merci de toutes sortes de facteurs plus ou moins aléatoires et imprévisibles alors que l'autre suit un calendrier immuable se déroulant par delà, au mépris de toute contingence, telle une mécanique bien huilée.. Mais sommes-nous vraiment conscients de vivre au sein d'une telle dualité à moins que nous ne soyons carrément dans le déni? Songeons ainsi aux élections. Auquel de ces deux voies correspondent-elles? On élit quelqu'un pour un mandat d'une certaine durée. Et cette durée n'est pas fonction de ses activités, de ses réalisations mais du temps imparti, prévu, fixé dès le début. Il en est de même pour les départs à la retraite: il y a un temps couperet, inexorable mais parfaitement prévisible. En revanche, dans d'autres domaines, les choses ne se passent pas ainsi. Un Premier Ministre, sous la Ve République, ne sait jamais combien de temps il restera en poste, à la différence du Président de la République qui est fixé sur son sort, ce qui ne dépend d'aucune instance ou autorité si ce n'est celle de la Constitution. Le Premier Ministre sait que son sort dépendra de la combinaison d'un certain nombre de paramètres qu'il peut espérer gérer avec plus ou moins de bonheur et de chance. Et puis, il y a la mort qui dépend de nous en partie mais qui peut nous surprendre à plus d'un titre. Or, est ce que les astrologues ont pris aujourd'hui la mesure de tel enjeux?Combien d'entre eux ont le sens de la phase, de la période qui s'ouvrent et puis s'achèvent comme si l'on allumait et fermait la lumière en un instant? En tout cas, on ne contestera pas que nous vivons dans un environnement social qui nous familiarise avec l'idée d'une Société à deux vitesses. Qu'un astrologue puisse affirmer que les gens d'en haut ne partagent pas la même temporalité que les gens d'en bas, subalternes ne devrait donc pas choquer outre mesure et on l'a bien compris dans l'exemple du Président et du Premier Ministre en France, l'un mobile, l'autre fixe. Tout se passe comme si plus on avait de responsabilité et plus l'on serait tributaire d'une horloge intérieure. Or, il revient à l'astrologue - celui de l'Astrology VIP- de nous éclairer sur le fonctionnement de la dite horloge... Si l'on appartient à la classe subalterne, mieux vaut se rendre chez le voyant que chez l'astrologue des VIPs car chez les VIPs, tout est organisé comme du papier à musique et sauf assassinat ou maladie, tout ira jusqu' à son terme et comme disait Mitterrand, qui goutait la compagnie des astrologues, il faut donner du temps au temps, ce qui rejoint ce que dit l'Ecclésiaste: il y a un temps pour chaque chose. Non pas que le leader de haut vol ait une conscience très clair du processus en cours en lui mais il sent qu'il doit faire confiance à son étoile, à son destin. Cela dit, depuis qu'est apparue Astrology VIP, les choses ne seront plus comme avant comme lorsqu'on avançait en aveugle, à l'aveuglette. Ou plutôt ce que les hommes connaissaient il y a fort longtemps et qu'ils avaient oublié, frelaté leur est redonné dans sa pureté originelle. Cest dire que le droit constitutionnel converge de plus en plus- surtout depuis la fin du XVIIIe siècle - avec la dite Astrologie si ce n'est que cette discipline a raison dans son principe mais ne dispose pas, pour l'heure, des moyens pour le mettre intelligiblement, en oeuvre. Rien ne prouve, notamment que les personnages qu'elle place au sommet le méritent et donc sont liés à la temporalité ainsi mis en avant. On risque fort, ici et là, de mettre en place des personnes qui ne sont pas les bonnes. Et il revient à l'Astrology VIP de valider les candidats dument éligibles au moyen d'une série de tests psychotechniques couvrant toute leur carrière. Il ne s'agit pas de fabriquer des élites mais de les repérer et de les recruter. The right man, at the right place, at the right time. On aura compris que c'est là une nouvelle carrière astrologique qui ne saurait se confondre ou s'assimiler à celle de l'astrologue ordinaire, qui s'adresse au tout venant et dont le domaine est celui de l'astronomie rotationnelle, bien décrite par Michel Gauquelin et qui correspond à une proto-astrologie, n'exigeant même pas de connaitre les cycles planétaires puisque c'est la Terre qui est la référence si bien que toutes les planètes de Mercure à Pluton marchent au même pas quotidien. Selon l'Astrology VIP, dont l'outil est l'ASQ (axe stellaire des quadratures), chaque cycle de 6 ans débute et s'achève au passage de Jupiter sur le dit axe. Le mandat doit donc être de six ans et pas de cinq ou de sept ans comme cela aura été le cas sous notre Cinquiéme République car cinq ans, c'est trop court et sept ans c'est trop long. Avant l'heure, ce n'est pas l'heure et après l'heure, ce n'est plus l'heure. Il importe en effet que cette durée ne soit pas entravée ou précipitée et que tout commence et se termine, à l'heure inscrite dans le programme astrologique du leader choisi. C'est comme un accouchement, évitons les interventions intempestives et prématurées car dans les derniers mois de l'hémicycle de Jupiter, tout va se mettre en place pour que le leader puisse transmettre l'oeuvre achevée avant de partir pour de nouvelles aventures, puisque chaque cycle de 6 ans engage et sous tend de nouveaux projets. Autrement dit, le chef , au plus haut niveau, devra faire souche, voire son oeuvre se poursuivre, du fait de ses héritiers, de ses imitateurs qui se substitueront à lui, c'est ce qu'on appelle la postérité. .

Jacques Halbronn Les fondements des maitrises planétaires selon la Tétrabible

La relation structurelle aspects-signes selon la Tétrabible par Jacques Halbronn On n'insiste pas assez sur le lien existant entre signes et planètes et Kepler ne semble pas l'avoir compris en proposant un aspect que quintile sous prétextre que cela s'obtient en divisant 360 par 5, ce qui donne 72. En effet, les seuls aspects conceables en astrologie doivent être des multiples de 30, soir le demi-sextile, le sextile, le carré, le trigone et l'opposition (que l'on appelait au XVIIe siècle « diamètre « ). Ptolémée, on le notera semble signaler une tradition qu'il se contenta, à la limite de citer d'où la forme « Ils ont attribué etc » quand il traite des signes masculins et féminins ou bien quand il écrit « j'ai jugé inutile de rapporter » ou « Mais quelques-uns commencent à compter etc » 13 — Des signes masculins et féminins Ils ont attribué de plus six signes à la nature mas-culine et diurne, et autant à la nature féminine et nocturne. Un ordre alternant leur était assigné parce que le jour est toujours joint à la nuit et que l’union du mâle et de la femelle est nécessaire.Si donc le commencement se prend du Bélier pour les raisons alléguées plus haut et comme le mâle est le maître et le premier, puisque l’actif précède toujours le passif, le Bélier et la Balance seront et masculins et diurnes. Il s’ajoute à ceci que le cercle équinoxial, qui passe par ces signes, cause le premier et plus puissant remuement de toutes choses. De là vient que par un ordre continu les signes féminins sont soumis aux masculins.es signes masculins par celui qui tient la pointe orien-tale, qu’on nomme ordinairement « Horoscope etc » Selon nous une telle division permet de distinguer les aspects entre eux, à savoit ceux qui relient des signes de même genre et ceux qui relient des signes de genre différent. Or, dans la structure générale des domiciles, l'on notera que les signes dominés par une même planète sont de genre différent, sauf dans le cas des luminaires lesquels ne régissent chacun qu'un seul signe à moins de n'en faire qu'un seul et unique facteur : Soleil-Lune Lion-Cancer (semi-sextile) Mercure : Gémeaux vierge (carré) Vénus : taureau-balance(quinconce) Mars ; bélier scorpion (quinconce) Jupiter poissons- sagittaire (carré) Saturne Verseau capricorne(semi-sextile) (cf Clefs pour l'Astrologie, 1976 et Mathématiques Divinatoires, 1983) La thèse principale que nous défendons ici est la suivante : le découpage en 12 signes permet de déterminer de quel aspect il s'agit  comme le montre le texte de la Tétrabible ci-dessous (traduction Nicolas Bourdin 1640, réed numérisée L'Arbre d'Or) 14 — Des aspects des signes Entre les parties du Zodiaque, celles qui ont d’abord entre elles quelque familiarité sont celles qui sont en aspect. Ce sont premièrement celles qui sont en aspect diamétral44, contenant deux angles droits, six signes, et 180 degrés. Deuxièmement celles qui sont en aspect trigone45, contenant un angle droit et un tiers, quatre signes, et 12 degrés. Troisiémement, celles qui sont en aspect quadrat, contenant un angle droit, trois signes et 90 degrés. Enfin celles qui constituent un sextile47 contenant deux tiers d’un angle droit, deux signes, et 60 degrés. . Parmi ces aspects, les trines et sextiles sont appelés harmonieux parce qu’ils sont composés de signes de même nature, soit entièrement féminins, soit entièrement masculins ; au contraire, les quartiles (quadratures, carrés) et oppositions ne conviennent pas ensemble parce qu’ils sont constitués de signes opposés » C'est pourquoi nous pensons, pour notre part, que le carré est un état premier du fait de son imperfection alors que la conjonction annonce un accomplissement. Toutefois, pour nous la conjonction et l'opposition sont de même nature, reliant deux signes de meme genre. Un peu plus loin, dans le même chapitre, la Tétrabible recourt aux aspects pour rendre compte des attributions des domiciles, que le traducteur du XVIIe siècle appelle « maisons ». Ptolémée explique  que Jupiter a ses domiciles, sagittaire et poissons en trigone avec le lion et le cancer et que Mars a ses domiciles en scorpion et en bélier au carré des luminaires  et ainsi de suite, le type d'aspect étant en rapport avec la nature de la planète : « À Jupiter qui est de nature tempérée, et soumis à la sphère de Saturne, ont été donnés les signes proches de ceux-là, venteux et féconds, qui sont le Sagittaire et les Poissons, lesquels d’un trine aspect qui convient à la bienfaisance, regardent les signes des luminaires.Ensuite à Mars desséchant et placé sous l’orbe de Jupiter, ont été donnés les signes voisins des maisons de Jupiter, à savoir le Scorpion et le Bélier, lesquels à cause du regard qu’ils ont de carré avec les domiciles des luminaires, conviennent à une nature nuisible et qui engendre la corruption.Mais à Vénus, dont la nature est tempérée et qui est placée sous l’orbe de Mars, ont été attribués les signes proches de ceux-là et très féconds, la Balance et le Taureau, qui à cause du sextile53 sont plus doux, et parce qu’aussi cette planète ne précède ou ne suit le Soleil de plus loin que de deux signes.À Mercure, qui est le dernier et qui n’est jamais plus éloigné du Soleil que d’un signe, et qui est placé sous les orbes des autres planètes, comme étant aussi le plus proche des luminaires, ont été attribués les signes plus proches de ces mêmes luminaires, à savoir les Gémeaux et la Vierge «  Nous ne pensons pas que Ptolémée ait bien compris le dispositif qu'il nous transmet, il tente laborieusement d'en fournir les « fondements » comme le fera un Abraham Ibn Ezra, au XIIe siècle (cf notre édition du Livre des Fondements, Retz 1977, numérisée sur l'Arbre d'Or) mais il est intéressant de tenter de définir le caractère d' une planète par l'aspect qu'elle entretient avec un facteur donné. Ptolémée essaie de valider un système à 7 « planètes » alors qu'au départ, le système n'était prévu que pour 6 planètes, Saturne étant exclus, le chiffre 7, impair ; n'étant d'ailleurs guère compatible au maintien d'un quelconque équilibre. Par ailleurs, ce qui importe ce sont les aspects entre les signes attribués à une même planète (cf supra), qui sont tous selon nous des signes de genre différent : aspects de semi-sextile, carré, quinconce. Autrement dit, la Tétrabible expose un système déjà altéré et dont les clefs sont perdues par ceux qui le transmette et ne saurait donc servir de point de départ . En réalité, ce qu'on appelle les doubles domiciles sont en fait la juxtaposition de deux dispositifs, l'un déterminé à partir de l'axe solsticial (cancer lion) et l'autre à partir de l'axe équinoxial. (bélier-taureau) et doivent respecter l'élongation de Mercure et de Vénus, pour correspondre à la réalité astronomique du « thema mundi ». D'ailleurs que dit Ptolémée de Mercure : «  À Mercure, qui est le dernier et qui n’est jamais plus éloigné du Soleil que d’un signe, et qui est placé sous les orbes des autres planètes, comme étant aussi le plus proche des luminaires, ont été attribués les signes plus proches de ces mêmes luminaires, à savoir les Gémeaux et la Vierge ». Gémeaux parce que jouxtant le cancer et vierge parce que jouxtant le Lion. Mais l'élongation de Mercure d'un signe (28° précisément) ne concerne aucunement la Lune ! Il y a donc là un subterfuge. En réalité, Mercure est à sa place en vierge, non loin du Soleil en lion alors qu'il ne l'est pas en gémeaux, sauf à se servir de l'exaltation du Soleil en taureau, si l'on admet la permutation avec le Bélier (cf Clefs pour l'astrologie et notre article Astrologie in Encyclopaedia Universalis) en réintégrant les positions équinoxiales dans le dit dispositif. C'est alors que le soleil a un carré entre taureau et lion tout comme la Lune entre bélier et cancer, ce qui lui donne des aspects identiques à la situation qui est celle de Mercure en gémeaux et en vierge comme à celle de Jupiter entre sagittaire et poissons. Pour en revenir à la question des rapports entre aspects et signes, nous dirons que les aspects devaient être calculés en comptant le nombre de signes séparant deux astres, ce qui exigeait un découpage des signes de 30° en 30° guère compatible avec des constellations d'inégale étendue, Cela suppose donc un référentiel équinoxial et il est donc d'autant plus étonnant que l'on ne place pas le soleil au printemps (soit les positions d'exaltation) dans le dispositif commenté par Ptolémée. Mais voyons ce qu'il dit des exaltations dont il tente déséspérément de fournir les fondements  : Ptolémée ne se rend pas compte que les exaltations sont déjà partie intégrante du dispositif des domiciles, dès lors qu'il y réintègre les positions des luminaires en bélier.taureau, la permutation s'expliquant selon nous du fait de la précession des équinoxes. On voit qu'il accorde, au contraire, une place de choix à Saturne, lequel ferait pendant au soleil en bélier comme il le fait en domicile en capricorne-verseau face au soleil en cancer -lion. « La théorie des exaltations des planètes est la suivante :Vu que le Soleil en entrant au Bélier opère sa transition vers le medi-cercle le plus haut et septentrio-nal, et que dans la Balance il passe dans le plus bas et austral, on lui a fort à propos attribué son exaltation au Bélier puisque, quand il passe, les jours croissent et qu’il commence à échauffer davantage les corps. Au contraire, la dépression du Soleil a lieu dans la Balance pour les raisons opposées.Quant à Saturne, afin qu’il ait une position opposée au Soleil, comme aussi à cause de ses maisons, il prend à l’inverse la Balance pour exaltation et le Bélier pour dépression. En effet, là où la chaleur augmente, il est nécessaire que le froid diminue et au contraire où la chaleur diminue, que le froid augmente. Mais comme la Lune après sa conjonction avec le Soleil en son exaltation (c’est-à-dire au Bélier), montre sa première phase et commence d’accroître sa lumière et, pour ainsi dire, sa hauteur, dans le premier signe de son trigone, soit le Taureau, celui-ci est tenu pour son exaltation, et le signe qui lui est opposé, à savoir le Scorpion, pour sa dépression » Arrêtons nous sur le traitement proposé pour les exaltations de Mercure et de Vénus : « Mais Vénus, par nature humide, et qui l’est davantage aux Poissons, où s’augmente l’humidité du printemps et où elle exerce le plus sa puissance, a son exaltation aux Poissons, et sa dépression dans la Vierge.Quant à Mercure plus sec, à cause de sa nature contraire à celle de Vénus, il prend son exaltation au signe opposé qui est la Vierge, en laquelle se remarque la sécheresse de l’automne, et trouve sa dépression dans le signe des Poissons. «  Ici, Ptolémée ne se soucie plus de la moindre vraisemblance astronomique pour Mercure en respectant les élongations maximales de ces deux planètes, constituant l' »escorte solaire » alors que Vénus en Poissons est compatible avec la position du soleil en bélier-taureau. En validant l'exaltation de Mercure en vierge, Ptolémée n'hésite pas à envisager une opposition astronomiquement inconcevable entre ces deux planètes et une élongation impossible de Mercure en Vierge par rapport à des luminaires situés en bélier-taureau en exaltation. On est là dans le n'importe quoi surtout de la part d'un astronome comme l'auteur de l'Almageste si tant est qu'il puisse être celui de la Tétrabible ! JHB 22. 02 21

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dimanche 21 février 2021

jacques halbronn Manifeste pour une astrologie des princes "VIP"

Manifeste pour une astrologie des princes « VIP » par Jacques Halbronn Il ne faut pas galvauder l’astrologie au nom d’une astrologie pour tout le monde comme le proclamait le Britannique Alan Léo au tournant du XXe siècle (cf notre ouvrage La vie astrologique il y a cent ans, d’Alan Léo à Barlet, ed Trédaniel, 1992 et les manuels de Leo parus en français avant la première guerre Mondiale, Ed Trédaniel, 1987) car selon nous, l »astrologie n’a pas été conçue pour les hommes ordinaires mais pour leurs chefs, leurs princes et un mauvais usage n’aura pu -on s’en doute- que la desservir. C’est pourquoi, nous avons décidé de créer une formation « Astrology VIP ». Cette formation s’adresse à tous ceux qui entendent faire carrière, métier, dans le coaching, le suivi des leaders et l’on pense notamment aux futurs journalistes mais aussi pour les périodes passées aux historiens, aux biographes. Nous avons un rêve, nous annonçons un temps proche où cette « Astrology VIP » aura voix au chapitre dans les émissions consacrées notamment à la vie politique, ce qui n’est nullement le cas de nos jours.. Actuellement, nous assistons au crépuscule de l’astrologie du thème natal pour tous, usine à gaz, qui aura fait long feu. Cette « Astrology VIP » se signale par sa simplicité, son élégance, son accessibilité car pour elle, le ciel est un livre ouvert et il importe que nous apprenions à le lire, en tant que citoyens car cette astrologie a vocation à être « chose publique ». En fait, la formule « Astrologie pour tous » fait sens dès lors qu’on ne la comprend pas comme valant pour chacun avec l’idée du thème personnel, mais plutôt à la portée de chacun (cf le manuel de Maurice Privat, Ed Grasset, 1935), ce qui n’est pas la même chose, pour prévoir le cours de la vie de la Cité, en tous ses aspects, c’est le cas de le dire puisque les aspects en astrology VIP sont la base, notamment avec l’ASQ, l ‘Axe stellaire des quadratures. Pour parvenir à notre formulation actuelle, il nous aura fallu un demi-siècle de recherche car la recherche est toujours minée par les représentations en vigueur dont il importe de se défaire, aucune recherche n’échappant à un certain conditionnement, à quelque consensus. Nous avons notamment dénoncé le syncrétisme, le métissage dont souffrait la littérature astrologique telle qu’elle nous est parvenus depuis plus de 2000 ans. D’aucuns croient que remonter aussi loin serait le gage d’un retour aux origines alors qu’on était déjà à un stade de décadence et qu’il importe de remonter bien plus en amont, en scrutant les textes de façon critique, ce qui débouche sur une diachronie, une « archéologie du savoir. », à la façon d’un palimpseste. En d’autres termes, plusieurs astrologies se seront mélangées, enchevêtrées, enchainées de façon quasiment inextricable et il revient au véritable historien de les distinguer, de les séparer C’est la fin de l’Astrologie au singulier dont se délectent ses adversaires.-y compris dans le dernier Que sais je.-PUF. Il importe notamment de dénoncer une certaine subversion contre pouvoir des Princes qui aura généré une déconstruction de l’astrologie au nom de la Science et de la Société. Au nom de la Science, en arguant du fait que tout ce qui fiat partie du système solaire concernerait l’astrologie et au nom de la Société en arguant du fait que tout ce qui est humain serait l’objet de l’Astrologie! .

jacques Halbronn Cyclologie astrologique et cycle lunaire. Le piège

Cyclologie astrologique et cycle lunaire. Le piège par Jacques Halbronn L »analogie nous interpelle dès qu’il s’agit de cyclicité. En effet, plusieurs grilles de lecture semblent bien s’affronter, chacune ayant ses lettres de noblesse. L’on peut, par exemple, arguer du fait que certains calendriers, comme le judaïque (Rosh Hodesh), font débuter chaque mois à la nouvelle lune et d’ailleurs le mot mois en hébreu est lié à Hadash, le nouveau. Or, la nouvelle lune se produit par la rencontre de la Lune qu rejoint mensuellement le soleil..Cette nouvelle Lune est marquée par la sortie de la nuit complète, avec le premier croissant. Et au bout d’une semaine environ, on en arrive au premier quartier (demi-lune) et cette demi-lune nous fait penser à l’équinoxe par son « clair obscur ». On comprend, en ce sens, que nombre d’astrologues voient dans la conjonction de deux astres le début de toute cyclicité (cf André Barbault et son commentaire des effets de la conjonction Saturne- Neptune de 1952-53, dans les Cahiers Astrologiques. Numéros spéciaux sur l’Astrologie Mondiale) Pourtant, si l’on examine l’aspect de quadrature en astrologie, l’on note qu’il relie en principe deux signes de genre différent, l’un masculin, impair, l’autre féminin, pair, ce qui confère au dit aspect une certaine forme d’ambivalence équinoxiale taureau-lion, cancer- balance etc A contrario le trigone et l’opposition associent en principe deux signes de même genre: gémeaux-balance, vierge- poissons etcIl nous semble que le solstice correspond davantage à un rapport au sein d’un même genre et l’équinoxe à un rapport entre deux genres différents, ce qui renvoie à la dialectique diurne-nocturne. (cf JP Nicola sur le zodiaque photo-périodique) Que dire de tous ceux qui présentent le solstice d’hiver comme un commencement sous prétexte que la nuit ne continue pas- certes- à progresser par rapport au jour, si ce n’est que la nuit va encore longtemps rester prédominante? Un tel argument nous semble tiré par les cheveux! Rappelons aussi qu’en France, l’année commençait à Pâques jusqu’à la réforme de 1564 qui la fit commencer en janvier. Le nom de ce mois est lié au dieu Janus, ce qui renvoie à la notion de « gond » De fait, le mois de janvier correspond à la fin du cycle de 12 mois et au début d’un nouveau cycle, ce qui n empeche pas que le nom de nos mois ne se comprend que si l’on commence l »année à Paques : le mois de septembre est le septième mois, comme son nom l’indique, mars étant ici le premier mois. Et d’ailleurs, en année bissextile, nous ajoutons un jour au mois de février, en tant que dernier mois de l’année. Autrement dit, Janvier ne s’appellerait ainsi que du fait d’une réforme du calendrier mais c’est le mois de Mars qui devrait porter ce nom lié à Janus, la Porte. Or, selon nous, le solstice d’hiver n’est jamais que l’aboutissement d’un processus engagé à l’équinoxe d’automne, dans l’hémisphère , nord., trois mois plutôt mais cette domination du nocturne sur le diurne durera jusqu’à l’équinoxe de printemps. Il semble donc que la nouvelle lune ne saurait servir de base pour la cyclologie astrologique car elle correspond à un second temps et non à un premier temps et d’ailleurs l’étymologie du mot printemps -et la lettre P- est liée aux primeurs, au primitif, aux prémisses, au prince, au principe./ Un tel débat, au demeurant, est crucial au regard de l’interprétation cyclique et s’il y avait existé une pratique astrologique viable, une statistique prévisionnelle digne de ce nom on aurait découvert depuis longtemps, qu’il y avait erreur en la matière, en décidant que la conjonction marquait un commencement. Cela reviendrait à déclarer que l’accouchement devrait avoir lieu au 4e ou au 5e mois, ce qui serait « prématuré »! JHB 21. 02 21

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jacques halbronn Histoire de la structuration astrologique du système solaire

Histoire de  la structuration astrologique du système solaire Par Jacques Halbronn On nous parle en astrologie mondiale de « planètes lentes » mais où passe réellement la frontière avec celles qui seraient donc « rapides » ? Ce clivage ne recoupe même pas la notion de planète « transsaturnienne » puisque sous une telle appellation, à la base de l'indice cyclique (indice de concentration planétaire de Gouchon) l'on englobe Jupiter et Saturne au sein d'un groupe comportant Uranus, Neptune et Pluton. Cote mal taillée. Faudrait-il alors parler de planète transmartiennes au lieu de transsturniennes  puisque l'indice cyclique va de Jupiter jusqu'à Pluton?Selon nous comme on va le montrer, la meilleure formulation devrait en fait être celle de planètes transjupitériennes. Aux dernières nouvelles, du côté des astronomes du système solaire, il existerait un clivage entre Jupiter et Saturne. Or, dans un article datant de 1980, nous notions -et c'était donc avant le fiasco prévisionnel qui allait suivre- que la quantité de conjonctions marquant le début des Années 80 faisait la part belle à Jupiter. (in revue Nouvelle Acropole n° 58) alors que Jupiter serait absent à la fin des dites années. C'est dire que nous esquissions déjà, par avance, ce qui aurait pu conduire à une réforme de l'indice cyclique de Gouchon-Barbault si d'aucuns avaient pu imaginer de le repenser en amont (cf sur la liste de ceux qui exploitèrent ce sujet, in revue L'Astrologue 1978, n°42) On aura compris que notre critique aura précédé et non suivie le fiasco prévisionnel, ce qui est toujours préférable car une approche théorique bien conduite évite les aléas de la pratique en aveugle, c'est à dire du fait d'une préparation conceptuelle menée insuffisamment loin. Autrement dit, dès1980, nous avions tiré la sonnette d'alarme dans une revue dont le numéro était en grande partie consacré à l'astrologie mondiale et aux dites années 80. La lecture de notre mise en garde eut été la bienvenue. On aurait pu éviter de s'exciter sur les conjonctions jupitériennes et se focaliser sur les trois conjonctions des vraies planètes « lentes », transjupitériennes de la fin de la décennie, lesquelles furent effectivement marquantes, dont celle de Saturne avec Neptune. Un beau gachis ! Examinons btièvement les tentatives de structuration astrologique du système solaire. On pense évidemment au « RET' de Jean Pierre Nicola qui regroupe les planètes de la sorte : Soleil-Mercure- Vénus Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune Pluton. On note que Nicola s'en tient à la frontière transsaturnienne en incluant Saturne du côté de Jupiter et non du coté d'Uranus, ce qui est bien dommage. Il est vrai que l'histoire de l'astronomie nous enseigne que des milliers d'années séparent la connaissance de Saturne de celle d'Uranus. Mais cet argument d'ordre historique est-il recevable ? Le « septénaire » est -il une donnée sacro-sainte ? Pour notre part, il fut un temps où nous avions placé la frontière au delà d'Uranus (cf Clefs pour l'Astrologie, Paris Seghers 1976 et 'Astrologie Sensorielle », in magazine Cosmopolitan, décembre 1976) En effet, nous avions appris qu'Uranus était visible à l'oeil nu à la différence de Neptune qui exige une lunette. Notre idée à l'époque était de rechercher des « quatuors », des nombres pairs, et ainsi Uranus venait compléter le groupe incluant Mars, Jupiter et Saturne. Par la suite, nous nous étions polarisés sur le monoplanétarisme et c'est probablement ainsi que nous avions suivi Jupiter dans sa course, en rapport avec les « planètes lentes » comme ce fut le cas en 1980 au point de parler d'une astrologie « jupitérienne ». D'ailleurs Barbault, dès 1946 dans les Cahiers Astrologiques «''n°4) avait parlé des « interférences » entre Jupiter et Saturne d'une part et Uranus et Neptune de l'autre, distinguant ainsi un groupe rapide et un groupe lent. Mais la lecture de l'indice de concentration planétaire de Gouchon l'aura conduit à adopter en bloc les cinq planètes sans opérer dès lors de distinction entre elles, selon une approche purement quantitative où Jupiter pesait d'un même poids dans la balance conjonctionnelle que Pluton. On notera également que sur la base des travaux statistiques de Gauquelin, la dernière planère la plus lente donnant des résultats positifs est Saturne (L'influence des astres, 1955) Dans notre étude critique de la Tétrabible de Ptolémée, nous avons montré qu'à l'origine le dispositif des maitrises planétaires ne comprenait pas Saturne et qu'il fallait parler de deux séries de six astres, l'un articulé sur les équinoxes, l'autre sur les solstices. Le sénaire avait précédé le septénaire avant que l'on ne s'ingénie, fort maladroitement à faire une place pour Saturne, quitte à évacuer les positions équinoxiales des luminaires. Si ce coup de force ne s'était pas produit l'on aurait respecté la frontière au delà de Jupiter et évité les dérives qui suivirent jusqu'à l'indice cyclique à 5 planères au lieu de 4. En fait nous aurions trois astrologies en présence : -une astrologie rotationnelle incluant ce qu'on appelle l'escorte solaire, avec Mercure et Vénus, limitées par leur élongation maximale, respectivement de 28° et 48°.. une astrologie jupitérienne qui s'inscrit dans le parcours zodiacal et non plus dans le mouvement diurne. Selon l'astronomie actuelle, Jupiter serait le gardien du seuil du système solaire une astrologie Saturnienne qui ouvre vers les faubourgs, la banlieue du système solaire. Selon l'astronomie actuelle, Saturne s'ouvrirait vers l'extérieur. On nous objectera que ces données n'étaient pas à la portée de la science des Anciens. Or nous pensons que certaines connaissances étaient accessibles, mais c'est là un autre débat. Autrement dit, à une astrologie jupitérienne à échelle humaine avec son cycle de 12 ans, s'oppose une astrologie surdimensionnée qui agirait à notre insu, du fait de l'invisibilité des trois quarts du troisième groupe, ce qui ne permet évidemment pas d'un déterminer les phases à partir de la seule planète connue des Anciens, pour le dit groupe, à savoir Saturne. Jupiter et une astrologie du visible, de la conscience face à Saturne et une astrologie secrète, inaccessible. L'indice cyclique ne fait sens que dans le cadre de cette troisième astrologie et faute de quoi, c'est l'échec. La mythologie ne nous dit pas autre chose, Saturne Kronos est banni de l'Olympe par Jupiter Zeus Inversement, l'astrologie jupitérienne ne saurait se charger de prendre en compte l'astrologie saturnienne en les incluant dans le thème natal.. D'ailleurs, Barbault en traitant du cycle Saturne Neptune en rapport avec 1989 respecte cette séparation, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il mobilise Jupiter, bien à tort, dans son indice cyclique, ce qui lui aura fait prendre des vessies pour des lanternes. II est vrai que Barbault avait récupéré le « business model «  de Gouchon. S'il en avait été l'auteur, il aurait eu conscience du caractère arbitraire et discutable de cette division au delà de Mars et non au delà de Jupier. C'est tout le problème des emprunts dont on ne maitrise pas les tenants et les aboutissants de façon à déterminer les options. S'il ne l'a pas fait avant le fiasco, il aurait pu au moins s'en charger mais non : tel un joueur, il aura parié qu'il ferait mieux la prochaine fois mais même un coup heureux par la suite pouvait il faire oublier les déboires connus ? Dans le domaine scientifique, les échecs doivent être réparés, expliqués, et non oubliés ou compensés ! JHB 12 02 21

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jeudi 11 février 2021

jacques Halbronn Histoire astrologique d'une troisième guerre mondiale qui n'aura pas lieu

.Histoire astrologique d’une troisième guerre mondiale qui n’aura pas lieu par Jacques Halbronn Revenons sur une période qui remonte à présent à une quarantaine d’années quand le milieu astrologque francophone était saisi d’une fièvre d’échéance dramatique. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois puisque déjà trente ans plus tot, l’on pouvait lire dans les Cahiers Astrologiques de mar-avril 1949 (n°20 numéro spécial Astrologie Mondiale) sous la plume d’un certain « A. M. ». » Avant 1952 au plus tôt , nous n’avons pas à redouter de catastrophe mondiale. Il n’en est pas moins vrai que nous approchons à grands pas de cette échéance qui se prépare sous nos yeux » (p. 90) » En 1952, le même AM écrivait « Il est naturellement peu agréable de jouer au mauvais prophète mais en toute objectivité, on ne peut tirer aucune conclusion rassurante du Ciel de 1952 ni des années suivantes. Il faudrait un miracle pour que cette première conjonction qui doit se répéter en 1953 ne mette pas immédiatement le feu aux poudres mais ce ne serait que reculer pour mieux sauter et la folie des hommes n’est pas pour s’opposer aux tendances cosmiques » (pp. 17-18) On retrouve d’ailleurs ici la conjonction Saturne- Neptune qui aira permis à André Barbault de s’illustrer en 1989, ce qui fera oublier quelque peu le fiasco de grande magnitude de ses prévisions pour le début des années 80, dont il va s’agir dans la présente étude. Mais, le paralléle est assez frappant d’autant qu’en 1952-53 Barbault était déjà sur la brèche, comme il le rappelle dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (1973) Nous commencerons par l’écho rencontré dans la presse française et étrangère par des déclarations tenues lors du Congrès astrologique de septembre 1974, Paris, Porte Maillot, qui fut notre quartier de jeunesse, dont nous fumes un des initiateurs et des animateurs. Dans le Journal du Dimanche, du 29 septembre 74, on lisait en gros titres sous la plume d »Antoine Colletta; » Alerte dans le ciel pour 1990. Les plus grands astrologues réunis à Paris, sont tous d’accord. Ils s’attendent à une a catastrophe. ça commencera à etre très critique à partir de 1983″ On retrouve le mot » catastrophe » relevé trente ans plus tôt dans les Cahiers Astrologiques.Le mot « catastrophe » est repris en espagnol en 1978 par Rafael Lafuente; « Lo advierten los futurologos en el Congreso de Paris: 21 de junio de 1982 La gran catastrofe, Ese dia ocho planetas se encontraran en perfecta alineacion con respecto a la Tierra » C’est un congrès que nous avions organisé avec la revue L’Autre Monde, à la suite de celui de septembre sur l’Ere du Verseau. Mais revenons au Congrès de 1974 dont nous étions déjà un des principaux responsables. Le journaliste donne la parole à André Barbault : »L’univers est en équilibre lorsque les planètes entourent harmonieusement le soleil et la terre. Malheureusement, nous sommes au seuil d’une conjoncture exceptionnelle et à partir de 1983 nous vivrons les années les plus critiques du siècle Je pense qu’il s’agira d »une crise intense (..) de l’édification d »une société nouvelle » En 1978, Lafuente recueillera les propos de Paul Colombet : « Barbault y yo creemos que una guerra mundial sera dificilmente evitable » Il y annonce « una nueva era », « una nueva espiritualidad comun a todos los pueblos etc » Lafuente conclut : »Colombet como Barbault , como todos los astrologos serios, esta preocupado por las configuraciones planetarias de los anos 1981-82″ En 1978, Barbault, dans sa revue L’Astrologue (n°42 2e trimestre) publiait un texte intitulé » Tradition et révolution de l’astrologie mondiale » dans lequel il faisait l’éloge de son « indice cyclique » et constatait son impact sur la recherche astrologique (pp, 55 et seq « Il y a une dizaine d’années », raconte -t-il (Les Astres et l’Histoire, Pauvert, 1967) il avait réactivé l’Indice de concentration planétaire d’Henri Gouchon qui deviendra l »indice cyclique » C’est sur la base de cet indice que Barbault avait fondé ses prévisions pour une échéance alors très proche mais sans toutefois fournir de dates dans le dit article. En 1979, en revanche, Barbault fait paraitre chez Fayard L’Astrologie Mondiale. Le grand déséquilibre planétaire de 1982-83 Dans le numéro des Cahiers de l’Hermétisme consacré à l’Astrologie, en 1985, André Barbault ne s’en permettra pas moins d’ironiser (p. 196) dans une étude intitulée ‘Aujourd’hui l’astrologie » sur les « auteurs aussi pressés qu’incompétents » sur leurs ‘fiascos prévisionnels » à propos des élections législatives françaises de 1981, dans un journal de province, comme si l’on pouvait comparer les deux cas! Barbault ne dit mot de ses prévisions « mondiales » dans cette synthèse alors qu »en 1985, on pouvait déjà dresser un bilan de son fameux pronostic. Nous voudrions à présent étudier deux ouvrages collectifs que nous avions dirigés en 1980 et qui référent à cette attente propétique. Un dossier dont nous avions eu la charge parut au sein d’un volume intitulé ‘Le Grand Livre des Prédictions. L’avenir de notre planète » (ed Balland, 1981) Ce dossier s’intitulait ‘ l’âge d’or ou la fin des temps » Enquéte parmi les chercheurs français dirigée par Jacques Halbronn, président du Mouvement Astrologique Unifié » Cet ouvrage venait prolonger en quelque sorte un autre collectif que nous avions dirigé « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau » Ed Albatros Autre Monde 1 979) . Dans notre « Enquéte », l’on trouvait également une belle brochette de collaborateurs: Lagad, Alexandre Ruperti, Joel Dronsart (alias Gabriel), André Delalande (alias Pélardy), Daniel Giraud, Juliette Durouchet, François Gibelin, Krista Leuck et Jacques Halbronn. Un autre dossier était paru dans la Revue Nouvelle Acropole -juin- juillet aout 1980, n° 58, sous le titre « L’astrologie mondiale et les années 80, dossier réalisé sous la direction de Jacques Halbronn, président du Mouvement Astrologique Unifié (MAU) » avec un texte de Georges Dupeyron qui évoque le séminaire que nous avions organisé à Tours et où Pierre Cormier avait présenté son livre « Après le temps des prophétes », le mot conjonction est de mise et d’ailleurs réactive l’oeuvre d’un Albumasar sur les conjonctions Jupiter- Saturne. Dans notre propre contribution, » Influence de Saturne Kronos dans l’asttologie mondiale » nous rejetions les conjonctions entre planètes pour l’astrologie; « Dans cette étude, l »auteur propose une thèse nouvelle au sujet de l’astrologie mondiale; Son originalité réside dans l’analyse qu’il nous donne d’une seule planète, Saturne (…) Son découpage vise quatre signes cardinaux, inaugurant les saisons et coincidant avec les équinoxes et les solstices » (pp. 25 et seq) On retrouve cette approche exposée dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie « (Seghers) Nous concluions par une interrogation (p. 27) » Une astrologie jupitérienne? » Jupiter est la planète la plus rapide du groupe planétaire étudié. Or, dans un ensemble dynamique c’est toujours le facteur le plus mobile qui joue la fonction de coordination En l’occurence, Jupiter joue le rôle de Mercure , le Messager des dieux ».) Sur les cinq conjonctions qui attendent le monde entre 1981 et 1984, quatre sont le fait de Jupiter ‘(..) On pourrait donc parler d’une astrologie jupitérienne (…) En 88-92, en revanche se suivront trois conjonctions non jupiteriennes Saturne-Uranus en 1988, Saturne Neptune en 1989 et Uranus Neptune en 1992, On a donc là deux options en astrologie mondiale soit de donner à Jupiter la première place et de développer une astrologie jupiterienne soit au contraire considérer comme « mineures » les conjonctions jupiteriennes et ne s’intéresser sérieusement qu’aux autres » (donc Saturne, Uranus, Neptune etc) Or, en relisant ce texte, l’on pourrait conclure que si Jupiter marque les conjonctions des premières années de la décennie 80, il est est absent de celles de la fin de la décennie, ce qui expliquerait que la tension au niveau mondial aura été plus forte à la fin qu’au début de la dite décennie avec notamment l’ébranlement du bloc communiste et de l’URSS.. En ce sens, notre analyse de la décennie se révélerait singulièrement pertinente comparée à celle de Barbault, lequel aurait négligé le facteur jupitérien. Tout se passe comme s’il ne fallait pas compter Jupiter avec les planètes à partir de Saturne. Cette étude parue en 1980 aurait pu servir d’antidote aux prédictions de Barbault et de fait, elle annonçais à 40 ans de distance nos travaux actuels consacrés à Jupiter et rejetant au delà du système astrologique Saturne et sa suite fondant ainsi en effet une « astrologie jupitérienne ».