Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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samedi 25 juin 2016

Jacques Halbronn Croissance interne (temps) ou croissance externe (esp...


Jacques Halbronn La conjonction du cycle astrologique comme entropie, ...


Jacques Halbronn L'asbus toponymique en astrologie. Critique de l'approche symboliste

 L'abus toponymique en astrologie.  Critique de l'approche symboliste
A  Serge Bret-Morel, astrosceptique

par  Jacques  Halbronn
Le terme quelque peu barbare de "métalangage"   s'inscrit  dans un  processus de description. En pratique, nous sommes bien obligés de donner un nom aux objets, aux personnes. Mais Est-ce à dire que de telles appellations soient significatives? On sait qu'il y a  des dictionnaires des prénoms, des atlas, des encyclopédies, des dictionnaires qui nous permettent de savoir à quoi tel mot renvoie. Mais le plus souvent,  nous n'épiloguons pas sur  le fait que ceci ou cela "porte" tel ou tel nom. Nous savons qu'il faut bien trouver un moyen de désigner un lieu par exemple, on use  ainsi de  la  toponymie.
Or quel usage les astrologues font-ils de cette toponymie qui vient  "enchanter" notre monde du fait de ses expressions souvent bien pittoresques?  Serait-il indifférent de naitre sous  tel signe? Les astronomes vous répondront que ce n'est jamais qu'une façon de baptiser une certaine région du ciel et que l'on aurait pu aussi bien agencer l'ordre des signes zodiacaux autrement. Quant aux noms des planétes, les astronomes auront certainement la même réponse: il fallait bien leur donner des noms à tous ces astres!
Les astrologues ne semblent pas être de cet avis et c'est bien là que le fossé se creuse entre deux corporations autrefois plus liées et recourant pourtant  à un même langage, aux mêmes "glyphes" (ou symboles,  comme ceux que l'on trouve dans les éphémérides)
Récemment, nous avons interpellé les astrologues sidéralistes en leur disant que le débat qui les passionne est somme toute bien secondaire puisqu'il reléve de la toponymie et qu'une toponymie en vaut une autre. Est- ce cela "croire en l'astrologie" que d'être persuadé que le nom des astres, des constellations/signes  a quelque chose à nous dire? si c'esr le cas, pour notre par, nous ne croyons pas à l'astrologie? Mais ajoutons immédiatement que pour nous l'astrologie ne se réduit pas à une telle toponymie, à un tel "métalangage", qui n'a rien de scientifique même quand il est  usité par les  astronomes.
Kepler-il y a 400 ans -  qui était à la fois astrologue et astronome (cf l'ouvrage paru chez Gaillimard sous ce titre, en  1979) avait pris ses distances avec cette toponymie céleste, cette uranographie faisant pendant à notre géographie, sur terre.
Ne voilà donc pas nos astrologues sidéralistes se metre en tête de protéger le public contre la terrible erreur qui consisterait à se tromper au regard de la toponymie, les gens croyant être nés "sous "  tel signe alors qu'en vérité ils l'auraient été sous tel autre! C'est dire toute l'importance que cette "école" (de Dorsan à Bouriche, de Labouré à Marie  Delclos,  de Barbara  La Motte Saint Pierre à Cyrile Fagan) accorde aux noms des signes du zodiaque,  à l'instar du public des média avec lequel il se solidarise en vue de le déniaiser!
Quant aux planétes, c'est le même scénario:  il est hors de question de supposer un instant que les noms attribués aux astres soient dénuées de toute satisfaction et cela vaut aussi bien pour les dénominations anciennes que pour les modernes, que l'on doit à l'amabilité sinon à la complaisance des astronomes, pratiquant une toponymie qui tant qu'à faire prolonge la liste déjà établie de longue date en puisant dans les mythologies. Ce qui fait les choux gras des astrologues lesquels s'imaginent que ce faisant, ils rentreront en grâce auprès des astronomes en affichant ainsi tout le respect qu'ils doivent à cette corporation. N'en font-ils pas de facto des pour le moins des poétes sinon des prophétes inspirés? Et là encore, les astrologues font preuve d'un certain fétichisme à l'endroit des "trouvailles" des astronomes au point de leur suggérer pour l'avenir les noms de Proserpine et de Vulcain - à l'instar d'un Jean Carteret, dans les années Soixante, pour les "transplutoniennes" (Proserpine étant l'épouse de Pluton, découverte et baptisée  en 1930).
Mais le probléme de la tioponymie ne se limite pas au recyclage de noms de mois de l'année, désignés par leur activiité saisonniere qui leur correspond- ce qui aura conduit aux 12 signes zodiacaux, calqués sur les 12 mois de l'année.  Le nombre 12 sera ainsi entré en astrologie, puisque les astronomes y recourent, puisqu'ils ont trouvé commode de diviser l'écliptique en 12 secteurs (et par ailleurs  les heures de la journée (cf. les 12 chiffres de nos cadrans)  pour en faire des "maisons astrologiques" Un Jean-Pierre Nicola s'est laissé prendre au piége du 12 tout en évacuant la toponymie planétéro-zodiacale. Son Zodiaque "réflexoligique" reste structuré en 12 tout comme il aura tenu à inclure les 3 trranssaturniennes dans l'un des trois groupes de planétes formant le RET, à savoir le groupe T (pour transcendance).
On nous objectera que l'on jette ainsi -selon la formule chère à Kepler- le bébé avec l'eau du bain en  faisant passer par dessus bord ce "riche" matériau symbolique,  aux couleurs de la mythologie et du bestiaire. Mais Kepler (qui ignorait évidemment  son temps les transsaturnniennes)  ne le pensait car il avait compris que l'astrologie  n'avait nullement besoin d'un tel équipement  pour fonctionner. Les aspects planétaires lui suffisaient si ce n'est qu'il crut bon d'en ajouter quelques uns ( désignés généralement comme "mineurs" )
Citons Richard Pellard,  un disciple de Nicola:
" Les Aspects kepleriens
Les Aspects majeurs consonants (sextile, trigone), dissonants (carré, opposition) ou neutres (conjonction) et les mineurs consonants (semi-sextile) ou dissonants (semi-carré) appartiennent à la même famille harmonique ; ce n’est pas le cas de deux autres Aspects mineurs, le sesqui-carré et le quinconce. C’est pour cette raison que l’astrologie les rejette. En revanche, les Aspects dit "kepleriens" : le décil (36°), le quintil (72°) et le bi-quintil (144°), pourraient bien avoir une subtile influence."
On notera, en passant, que dans le dispositif des doubles domiciles (cf la Tétrabible de Ptolémée), les deux domiciles de Saturne correspondent au semi-sextile et ceux de Vénus et de Mars au quinconce (Taureau-balance, Bélier-scorpion) mais il est vrai que Nicola n'a pas retenu dans son astrologie  un tel agencement.
En conclusion, nous dirons qu'il n'y a aucune raison pour diviser en astrologie le parcours d'une planéte en 12 secteurs, que c'est bien trop lourd, et encore moins d'accorder quelque  signification à la toponymie zodiacale.
Il reste un chantier à exploiter en ce qui concerne les aspects : nécessité de mieux définir le cadre de la cyclicité qui nous apparait comme le cœur même de l'Astrologie. Nous pensons pour notre part indispensable de tenir compte des aspects entre planétes  et étoiles fixes. En fait, nous considérons que la raison d'être des aspects- ce que n'avait pas compris Kepler- est la connexion  entre ces deux types de corps célestes. Certes, les étoiles fixes n'appartiennent-elles pas à notre systéme solaire et c'est pourquoi, entre autres, Ncola ne les a  pas retenus. Mais cela ne nous semble pas un argument pas plus d'ailleurs que de se servir d'office de toutes les planétes du systéme solaire, d'ailleurs. Du point de vue de la Terre,  ce qui compte ce sont les signaux visibles et  sans avoir besoin de lunettes ou de télescopes, les Anciens étaient parfaitement en mesure de connaitre les aspects entre planétes et étoiles.  D'ailleurs, l'astrologe semble être née de cette dualité entre ces deux types d'étoiles, les fixes et les mobiles (le mot planéte signifiant "errant" et étant un adjectif et non pas un nom)
L'astrologie du XXIe siècle se doit de se délester de toute cette double  toponymie symbolique (zodiaque/planétes), aussi attractive soit-elle.  ainsi que du cadre à base 12 pour adopter un cadre plus léger en rapport avec le Yin Yang.  Les aspects  sont perçus de façon assez manichéenne en "bon" et "mauvais", harmoniques et dissonants.  Le présent article n'entend pas exposer nos idées à ce sujet (cf nos articles sur le site "nofim" ou en passant par Google) mais nous pensons qu'il s'agit là d'un chantier capital et qui devrait  primer sur tous les autres.




JHB
23 06 16

samedi 18 juin 2016

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vendredi 17 juin 2016

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Jacques Halbronn L'environnement de l'Homme. De la domesticité à la domotique en passant par les animaux domestiques

L'environnement de l'Homme. De la domesticité à la domotique en passant par les animaux  domestiques.
par Jacques  Halbronn
Les problémes qui se présentent aujourd'hui ne sont nullement nouveaux même s'ils adoptent d'autres aspects.  Nous avons dit ailleurs que la création et la créativité consistaient à faire de l'ancien avec du neuf, donc à intégrer le nouveau dans une continuité. On commet donc une erreur d'appréciation en mettant l'accent sur un prétendu changement d'ère si ce n'est qu'une telle rhétorique n'est nullement innocente quand elles émane de ceux qui tendent à renier voir à nier le passé, à vouloir essayer de le dépasser. Ceux là veulent faire du neuf avec du vieux, car finalement ils sont embarqués ni plus ni moins dans un processus mimétique, consistant à  vouloir devenir l'autre ou à acquérir ce qui reléve de l'autre, ce qui n'est pas sans tomber sous l'un des  Dix Commandements : tu ne convoiteras par le bien d'autrui si ce n'est que ce bien comporte toute la maisonnée, la domesticité du prochain, y compris la femme. (cf Exode XX et Deutéronome).
C'est précisément ce qui touche à la maison, à la maisonnée, en latin Domus que nous entendons traiter ici, au prisme d'une certaine éthique.
Nous avons déjà, dans un précédent texte, commenté la vision du prophéte Ezéchiel, souvent désignée sous le nom de tétramorphe, souvent représentée sculptée sur certaines cathédrales (Christ pentocrator) et que l'on retrouve dans la symbolique des 4 Evangélistes sans parler du Tarot  qui reprend l'iconographie des Livres d'Heures (cf notre étude in Revue Française d'Histoire du Livre, 2015).: le boeuf, le lion, l'homme et l'aigle Nous avions proposé de considérer que ce n'était pas l'"homme qui était ici désigné mais la femme,  puisque cette viision était censée représenter l'environnement à la fois domestique et "sauvage" (forêt, ce qui est extérieur, en anglais foreign, fuori en italien: dehors). D'une par la femme et le boeuf, de l'autre l'aigle et le lion. Et au milieu l'homme (vir, en hébreu guéver)
Le 16 juin s'est tenue une table ronde organisée par la revue Orb's  de Maxence Layet au sujet des rapports entre l'homme et son environnement technologique. La femme fut évidemment le point aveugle de cette rencontre réunissant un certain nombre de chercheurs dont des femmes. Nous n'avions pas été invités à participer sinon depuis la salle.
. Comme on l'a dit, l'accent aura été mis sur la prétendue nouveauté du probléme alors que ce n'est jamais que l'avatar d'une situation qui n'aura cessé de se reproduire depuis des siècles ou plutôt depuis des millénaires.
Pour aborder sereinement un tel débat, nous préferons employer le mot  "être", ce qui est une bonne traduction, finalement, de l'hébreu "Hayoth", terme employé dans Ezéchiel. Etre recouvrant à nos yeux non pas seulement les "êtres vivants" mais aussi tous les objets auxquels nous pourrions avoir affaire. Car la division entre les machines et les animaux ne nous semble plus guère pertinente si tant est qu'elle l'ait jamais été.  Il est par trop commode en effet - voire un tantinet complaisant- de faire passer la frontière entre la machine et le vivant ou encore entre l'humain et l'animal. Car pour nous la frontière devrait passer entre l'homme-mâle et le reste du monde, animaux, humanoides et machines  faisant partie d'un seul et même ensemble.
On notera qu'à cette table ronde, la question du débuscage des androides (Bade Runner de Ridley Scott fut cité) fut posée. Comment distinguer un androide d'un "humain", ce qui avait au moins le mérite de porter le soupçon sur tout le monde, homme ou femme? De tels tests, à terme, conduits sérieusement pourraient surprendre quant à leurs résiltats.
On insistera sur deux points:: le comportement et  la vicinité
I  Le comportement
On ne saurait juger un lecteur de CD par le choix des musiques qui y sont jouées mais bien par son fonctionnement, et nous préférons pour notre part parler de comportement -(behaviour en anglais). Ce qui compte pour les androides "parlants" n'est évidemment pas ce qu'ils disent, ce qui sort de leur bouche, mais  bien plutôt leur comportement plus ou moins automatisé.
D'une façon générale, le monde non "humain", au sens très restrictif que nous avons posé, ce qui  exclut les androïdes dont on admet qu'ils peuvent se confondre, au premier abord, avec les humains, tend à être bien plus dans l'émission que dans la réception, réduite à la portion congrue. Rappelons que la procréation exige de la femme un  temps de réception extrémement bref suivi d'un très long processus d'émission (9 mois) culminant avec l'accouchement. On parlera volontiers de "formation" pour désigner la courte phase de réception des femmes, ce qui constituera un bagage qu'elles exploiteront sur le mode de l'émission, notamment de la pédagogie. (enseignement aux enfants). Plus l'auditoire est dépourvu de savoir et plus il sera possible de le gérer par le biais d'androides incapables d'ajiuster leur discours à  la qualité spécifique d'un certain interlocuteur.
C'est la manifestation d'un tel  comportement qui révéle que l'on a bien affaire à un androïde, à savoir une très faible faculté d'écoute et d'ajustement à ce qui se passe autour de lui. En effet, c'est l'homme qui sait gérer son environnement, non l'androïdes, sinon au prisme des "connexions" au sens informatique du terme. (objets connectés).
Une table ronde comme celle dont il est question ici ne pouvait évdiemment pas faire la différence entre androides et non androides vu que le modérateur avait demandé à chacun des intervenants de s'en tenir à un propos, sans se référer aux autres intervenants ou au niveau de connaissance d'un public que l'on pouvait supposer assez averti, à moins de supposer que par sa présence, il indiquait qu'il n'y connaissait rien! C'est apparemment la seconde hypothèse qui aura prévalu dans l'esprit des organisateurs!  Un bon casting mais une très médiocre direction d'acteurs et une mauvaise gestion du temps imparti.
On était donc dans un scénario malheureusement assez classique où chaque intervenant devait dire - débiter- ce qu'il avait à dire, sans être interrompu avant qu'il n'en ait fini!
Donc: voyons comment tu te comportes avec autrui et nous saurons qui tu es, androide ou non. Nous avons relevé que les androides  redoutent toute forme d'interpellation qui pourrait les déstabiliser et mettre en evidence leurs limites.

II La vicinité
Ce n'est pas parce que je m'entends bien avec mon chien  qu'il est en quoi que ce soit mon égal ou qu'il peut espérer devenir ce que je suis.  L'égalité entre tous les "êtres" tient au fait que chacun a besoin d'être "rechargé, "alimenté", tant l'animal humain oui non  que la machine. On parlera d'un "droit" imprescriptible à l'alimentation, y compris bien entendu au niveau énergetique, électrique (batterie etc) et de nos jours l'on sait que l'on doit "nourrir" son téléphone portable et même les arrêts d'autobus prévoient une telle fonction.
Est ce que refuser à un élément de mon environnement qu'il soit "comme moi", est- ce faire preuve d'un rejet. Il est clair que si je fais l'amour, je n'aurai pas envie que mon chien vienne me rejoindre.. Les temps de rencontre entre des êtres construits différemment ne sauraient se prolonger indéfiniment car vient un moment où le rapprochement  deviendra toxique en raison des besoins et des "valeurs" qui différent.  On bascule alors dans la promiscuité.
Autrement dit,  un homme - au sens de vir - est voué à vivre avec d'autres hommes et à fréquenter ponctuellement tel ou tel "être"  qui lui est étranger. En tout cas, il conviendra de ménager son équilibre, notamment  durant l'enfance da façon à ne pas prendre modéle sur des processus qui ne lui correspondent pas même s'il convient qu'ill les connaisse et les respecte.
On  insistera en tout cas sur le fait que cette problématique environementale n'est nullement nouvelle. LE commandement sur le respect hebdomadaire du Shabbat vise explicitement dans le texte toute la "maisonnée". On nous objectera que le fait de laissser entendre que les femmes pourraient être des androides apparait comme totalement anachronique puisque cela supposerait une technologie nullement attestée il y a des millénaires mais cela ne vaut que jusqu'à preuve du contraire et c'est justement  un des enjeux qui se présenteront quand on aura avancé dans le portrait type de l'androïde. Pour notre part, nous pensons que les androides sont parmi nous de très longue date, comme on peut d'ailleurs le déduire des premiers chapitres de la Genése.
Probléme écologique(étymodlogie grecque qui rejoint la latine de Domus)  que celui des rapports de l'homme avec son environnement. D'ailleurs, les machines font partie pleinement de notre environnement - sous leur forme même la plus primitive,  mais retravaillée, restructurée- et la "Nature" n'a pas le monopole d'un tel phénoméne, ce qui relativise quelque peu certaines conclusions. Il est possible que l'Humanité ait à réinventer un mode de vie, ce qui s'inscrit dans une problématique de création que nous avons définie plus haut.













JHB
17 06 16

jeudi 9 juin 2016

Jacques Halbronn Manifeste pour une théo-socologie

Manifeste pour une théo-sociologie
par Jacques  Halbronn

La théologie est-elle vouée, au XXIe siècle, à féconder voire à sous-tendre la sociologie tel est précisément l’enjeu de cette nouvelle discipline que nous avons jugé bon de baptiser théo-sociologie. Mais la forme théo-anthropologie aurait pu convenir tout aussi bien.
Au fur et à mesure de nos recherches et travaux, nous avons pris conscience de ce que pourrait être l’apport de la théologie à l’intelligence du fonctionnement de nos sociétés. C’est ainsi que l’étude de l’Ancien testament, notamment, nous aura fourni un certain nombre d’éclaircissements, de « clés »  susceptibles de nous aider à décrypter un ensemble de phénomènes faisant actuelleemnt l’objet d’une certaine forme d’exclusion épistémologique.
Cette théo-sociologie  comporte une dimension que l’on pourrait qualifier d’ésotérique. Est-ce le retour du religieux, du « spirituel » comme prophétisait Malraux?  N’est-il pas étrange de vouloir, comme nous le faisons, dans divers textes de notre cru,  rendre compte de ce qui distingue hommes et femmes d’événements remontant à plusieurs millénaires et dont le livre de la Genése se serait fait l’écho et notamment d’une « guerre » entre les dieux dont les conflits sur terre serait la repercussion voire l’enjeu?
Esotérisme, dira-t-on, dès lors que nous traitons d’astrologie, ce qui est une autre façon de parler du « Ciel », terme dont on connait la polysémie au regard de l’astronomie comme de la religion.
Parler de théo-sociologie, cela implique de considérer les phénomènes d’ordre sociologique comment  référant à des sources très anciennes. C’est en quelque sorte un retour du refoulé. C’est aussi s’interroger sur l’existence d’un certain Surmoi lié à de très anciens interdits et visant à dénoncer des formes de subversion face à une puissance dominante.
Mais un tel retour en arrière ne génére pas nécessairement du dépaysement si l’on admet avec certains auteurs (comme Jean Sendy) que certains « dieux » ont pu avoir été dotées de moyens technologiques remarquables et notamment de l’aptitude -telle est notre propre thèse- de créer des androïdes. Le film  » Blade Runner » inspiré de Philip K. Dick  campe remarquablement ce qu’il peut en être de la difficulté à distinguer humains et androïdes. Mais cet Adam dont il est question dès le premier chapitre du Livre de la Génése et qui semble avoir le profil d’un androgyne ne serait-il point un androïde n’ayant pas besoin de procréer?
Par le biais de la théo-sociologie, nous comprenons les raisons du rejet de l’astrologie, laquelle nous apparait comme l’œuvre de « colonisateurs » ayant instauré une loi de fer sur notre planéte dont les agents seraient les androïdes. Mais les androïdes ne  correspondraient-ils pas aux femmes?
Que l’on nous entende bien,  la théologie n’est pas censée valider l’idée de Dieu en soi mais se doit d’étudier son instrumentalisation, notamment par ceux qui prétendent parler en son nom.
En bref,  il nous semble que le moment est venu de relier la sociologie à la théologie tout comme au Moyen Age, l’on avait rapproché la philosophie et la théologie, notamment chez un Thomas d’Aquin, particulièrement intéressé par la question des astres.
Selon nous, les textes « sacrés » doivent être explorés en tant que pouvant receler des données historiques extrémement anciennes, et d’un grand prix au regard de l’anthropologie. C’est dans cet esprit qu’il importe de considérer nos propres travaux tant il est vrai que l’état dans lequel nous sont parvenus de tels textes est syncrétique; C’est en ce sens que nous pronons une approche critique non pas simplement pour déterminer un état antérieur mais aussi pour accéder à un stade qui aura laissé des traces profondes dans notre Subconscience . Explorer le passé, c’est donc à terme mieux comprendre ce qui sous-tend nos comportements présents.









JHB
07 06 16

Jacques Halbronn Master Class sur la création musicale. Autour de Dani...

mercredi 8 juin 2016

Jacques halbronn L'astrologie et le cycle des empires au prisme de Saturne


L’astrologie et le cycle des empires au prisme de Saturne
par  Jacques  Halbronn

Ill  y a 40 ans, dans Clefs pour l’Astrologie, nous avions déjà abordé la question des empires qui nous avait toujours fasciné et que nous considérions comme un objet privilégié de la recherche astrologique.
Mais qu’est-ce qu’un empire?  Quand on entend mener une telle recherche, il importe de ne pas s’enfermer dans des définitions par trop rigides. Mais surtout il convient de déterminer ce qui s’oppose à la dynamique « impériale » car  toute cyclicité implique à la base une certaine dualité. Bref quels sont  les enjeux qui sous -tendent un tel questionnement?
Au départ, force est de constater que les empires  se font et se défont et qu’ils viennent toujours perturber un certain statu quo, une certaine routine qui suppose des limites, des frontières bien dessinées une fois pour toutes. En ce sens, l’empire fait souvent scandale et on a pu l’observer encore récemment à propos de l’Etat Islamique (DAESH) à cheval sur la Syrie et l’Irak. Pourtant, dans tous les domaines de l’action mais aussi de la connaissance, tout n’aura-t-il  point cessé de bouger, de fluctuer, au cours des âges?
I  y a à l’évidence, par conséquent, une dimension créatrice dans la construction  d’un empire qui s’oppose à la routine, au train train. Or, notre Humanité semble se diviser entre ceux qui tendent à s’inscrire dans une certaine spécialisation, une spécificité, et à s’y tenir indéfiniment et  ceux qui, tout au contraire, entendent faire « bouger les lignes ».. Lutte à mort, en quelque sorte entre ces deux sensibilités qui selon nous recoupent respectivement les femmes et les hommes. (cf nos travaux sur la sexo-cyclologie).
L’année 1989 aura interpellé les astrologues d’autant que plus de 30 ans plus tôt – 36 ans en fait-André Barbault avait pointé cette échéance en rapport avec l’histoire de la Russie et de l’URSS. I s’était servi pour ce faire de la série des conjonctions de Saturne avec la « nouvelle planéte »  Neptune (découverte seulement  en 1846). 1989  fut en effet un ‘annus horibilis » pour  Moscou, se voyant dépouillé, en peu de temps, de tout un empire, même si la Russie à elle seule constituait un empire, celui des tsars, qui parvint à se maintenir.
Dans notre systéme astrologique saturnien, 1989 correspond à ce que nous appelons la configuration du « triangle sidéral » qui se forme en moyenne tous les 7 ans. On est donc loin de la périodicité de 36 ans!) C’est une période de 3 ans et demie, environ, qui favorise une certaine cristallisation, voire un certain corporatisme capable d’ébranler les ambiitions impériales;  Le printemps arabe en 2011  correspondra au même type de configuration « triangulaire » et fera tomber quelques leaders de leur piédestal.  Or, il ne semble pas que l’on puisse relier ces deux dates dans le  systéme de Barbault, sur la base en tout cas d’un seul et même cycle Saturne-Neptune. Il faudrait placer dans cette série la chute de Saddam Hussein (mars-avril 2003) et l’on comprendra qu’il s’agissait bien d’un empire tant les dissensions se multiplieront et se creuseront par la suite car le rôle d’un empire passe par la régulation de la diversité de composantes que l’on pourrait éventuellement juger incompatibles, ce qui est précisément le défi à relever pour toute entreprise impériale. On aura donc compris que la formation du triangle sidéral apparait comme une épée de Damoclés pour toute construction « impériale » et ce dans les champs les plus divers, économique,monétaire,  intellectuel, sociétal,  politique etc.
Inversement,  la conjonction fait lever les obstacles aux projets impériaux, de dépassement des frontières et l’on pense à la création de la « monnaie  unique » , miis en circulation le Ier janvier 2002./  Cela correspond à une phase conjonctionnelle, à mi-chemin entre le triangle de 2004 et celui  de 1997, année mémorable du fait de l’arrivée au pouvoir de la gauche, dans le cadre d’une cohabitation résultant de la dissolution de l’Assemblée Nationale. On notera qu’actuellement en 2016, on est à nouveau en « conjonction » 14 ans (un demi-cycle  de Saturne) après 2002. On remarquera que notre dispositif est d’une ergonomie très pratique et que l’on peut à la rigueur se passer d’éphémérides quand on dispose de quelques points de repéres fiables.
Qu’en est-il précisément du climat actuel à la veille d’un vote britannique sur le « brexit »? D’aucuns diront que pour une phase conjonctionnelle, ce n’est pas très convainquant!  Mais à y regarder de plus près, qui ne voit que l’Angleterre est tentée par ses vieux démons impériaux qui lui font vouloir le beurre et l’argent du beurre, rien n’étant, en phase conjonctionnelle, comme « incompatible »?  Mettons-nous à la place de nos voisins britanniques et ce d’autant plus facilement que les profils de la France et du Royaume Uni ne sont pas sans similitude en matière d’empire. L’idéal pour les tenants du Brexit  serait de maintenir des relations avec l’Union Européenne tout en s’accordant une bonne marge de manoeuvre, sans parler du  cadre du Commonwealth.. Pari intéressant et qui à n’en pas douter correspond à une logique d’expansion, à un refus d’un carcan par trop contraignant;
On aura compris que pour utiliser notre outil, il importe de bien appréhender l’Histoire du monde, la géopolitique et en cela nous pensons que nous fournissons là un outil qui pourrait se révéler précieux pour les chercheurs en science politique en l’appliquant à une multitude de dossiers. Il est clair que la phase « triangulaire » met des bâtons dans les roues des partisans de la formation d’empires et autres formes de fédération impliquant la coexistence d’éléments des plus divers, des plus éloignés.
Comment comprendre la politique actuelle du gouvernement à l’aune de notre outil d’analyse? Il faut y voir une volonté de réformer, donc de changer des pratiques, de changer les rapports de force notamment en ce qui concerne certains corporatismes, des situations acquises de longue date; Il y a là comme un compte  à rebours puisque cette phase conjonctionnelle ne durera pas indéfiniment.
Nous ajouterons que les pays qui n’ont pas su assumer une dimension impériale, laquelle implique de faire cohabiter des entités très diverses n’auront pas su gérer correctement leurs victoires militaires en praitquant une politique de ségrégation voire d’élimination allant à l’encontre de la démarche de tolérance que tout empire doit mener. Ce fut le cas d’un Adolf Hitler incapable de trouver une place dans son ‘Reich » pour la population juive, non seulement allemande mais celle demeurant dans les pays conquis tant à l’Ouest qu’à l’Est. Ce fut probablement aussi le cas  de la politique algérienne de la France qui aboutit à une sécession et également de l’après Guerre des Six Jours (1967) en Israël. Vivre une situation impériale avec une mentalité ‘ »triangulaire »  ne fait pas sens pas plus que l’inverse d’ailleurs.


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JHB
08 06 17

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mardi 7 juin 2016

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samedi 4 juin 2016

Jacques Halbronn La femme et les mots, l'homme et les choses


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Jacques Halbronn Retour aux sources du dispositif des maisons astrologiques


Retour aux sources du dispositif des maisons astrologiques
par  Jacques Halbronn
Peut -on être un bon chercheur en astrologie sans une certaine compétence historienne, permettant de remonter dans le temps et de restituer la genése des systémes? Pour cela, il ne suffit pas de lire les ouvrages du passé mais aussi d’en avoir une approche critique ce qui manque cruellement à la plupart de ceux qui s’y sont essayés, au cours des 50 dernières annéee, en se colletant notamment avec l’étude de la Tétrabible de Ptolémée.

Il n’est pas nécessaire de découvrir de nouveaux documents pour faire avancer la recherche historique. Dans bien des cas, les documents disponibles n’auront pas été  pleinement exploités. Notre  relecture de la Tétrabible (ou plutôt u Tribiblos, cf notre récente étude sur ce même site NofimLe tribiblos de Claude Ptolémée ». Le dernier livre divisé en deux. ») aura montré que l’astrologie dite généthliaque  avait initialement comporté deux volets, le thème de naissance mais aussi et d’abord le thème de conception.  Le premier s’intéressait au cours de la vie au sortir de l’enfance et l’autre se focalisait sur le seul temps de l’enfantement et de l’enfance. Or, tout montre que la pratique actuelle du « thème astral »  combine ces deux problématiques autrefois séparées et qui le sont clairement  chez Ptolémée, même si cela a échappé à des astrologues qui s’y sont intéressés comme Denis Labouré, André Barbault, Elizabeth Teissier oi Yves Lenoble au cours des 30 dernières années. qiui n’ont lu la Tétrabible qu’au prisme de leur pratique courante, risquant ainsi l’anachronisme.
Il faut rappeler qu’au départ le systéme des maisons  ne comportait pas le contenu que l’on connaitra par la suite. A aucun moment Ptolémée ne  désigne les maisons sur la base de la distribution des significations  qui s’imposeront par la suite et qui a donné d’ailleurs une iconographie largement oubliée, elle aussi – décidément,  laquelle  recoupe peu ou prou certaines arcanes du Tarot comme la Mort pour la maison VIII  (cf nos Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot, parues avec le reprint de l’Astrologie du  Livre de Toth, Paris Trédaniel 1993 et  en 2015 notre étude dans la Revue Française d’Histoire du Livre, consacrée aux Livres d’Heures)
Louis Cruchet propose l’historique suivant , reprenant d’ailleurs en partie nos propres travaux sur  maisosns astrologiques et  arcanes majeures du Tarot::


L’Anthropo-Bio-Cosmologie : l’ABC des relations
Anthropologiques entre la Biologie humaine et le Cosmos


Significations des maisons astrologiques et significations des planètes
La signification des maisons astrologiques soulève quelques questions. Actuellement, elle n’est guère en rapport à leurs positions relatives sur la sphère locale, car, par exemple, la maison VIII, en relation à la mort, se situe au-dessus de l’horizon alors que sa signification devrait la situer en-dessous. L’histoire nous apprend que la signification des maisons fut assez tardive et qu’elle s’est précisée par affinité avec les planètes. Nous verrons que les différentes traditions relatives à ces affinités ne sont pas toutes contradictoires. Mieux, il semble se dégager de l’histoire des maisons associées aux planètes une cohérence attribuable au système des triplicités des maisons. Nous verrons que les études statistiques peuvent aussi contribuer à l’association des planètes aux maisons et nous introduirons les résultats de nos propres statistiques.
Les maisons dans l’histoire astrologique
Les significations des maisons ont eu de grandes difficultés à s’imposer et à s’harmoniser au cours de l’Antiquité grecque. Claude Ptolémée n’en parle pas dans sa Tétrabible, au IIe siècle de notre ère, mais les témoignages de Marcus Manulius (Manulius, pp.71-75, 2008), au début de notre ère, et ceux de Firmicus Maternus (Maternus, p.109-113, 2002) au IVe siècle, sont intéressants. Les auteurs ne donnaient pas les mêmes significations aux maisons, parce qu’ils possédaient des sources différentes et les aggloméraient de façon inégale, mais Manilius les faisait correspondre aux dieux qui, pour certains, avaient leurs équivalents planétaires.
Les maisons ou « lieux » dans l’Antiquité


Manilius
Maternus
maisons
lieu de
signification
dieu/planète
lieu de
signification
(faste ou néfaste)
I
naissance
destinée
Mercure
vie

II
Typhée


argent
Porte d’En-Bas
III
mort
Déesse
Lune
frères
Déesse
IV
père, enfant
Génie
Saturne
parents

V
santé, maladie
Génie

fils
Bonne Fortune
VI
du travail


santé
Mauvaise Fortune
VII
mort (Pluton)


épouse

VIII
Typhée


mort
Porte d’En-Bas
IX
(la Fortune)
Dieu
Soleil

Dieu
X
mariage

Vénus


XI

Fortune
Jupiter

Bon Démon
XII
du travail



Mauvais Démon

Les premières significations des maisons étaient soucieuses d’une certaine cohérence relative au mouvement diurne. En témoignent ces deux auteurs qui placent la mort, la Lune ou « Déesse », la Porte d’En-Bas et les « Daimons » (Génies) en-dessous l’horizon, plus précisément entre la maison II et la V, et la Fortune, le Soleil ou « Dieu » et le bon Démon en-dessous de l’horizon, entre la maison IX et la XI. Pluton et la mort sont justifiés par Manulius dans la maison VII parce que le couchant est le lieu des morts (chez Maternus, la mort de la maison VIII semble être une répétition de la « Porte d’En-Bas » de la maison II).
Les dieux/planètes de Manilius seront, en Occident, les planètes correspondant aux mêmes maisons de l’astrologue romain (excepté Vénus en X), sans que nous sachions si l’auteur fut la source du Moyen Âge tardif que nous allons examiner maintenant. »
En fait, Cruchet  s’en tient à des données bien connues dont  il présente un tableaiu synthétique/ Or, ,notre approche   va nettement plus loin en mettant ces données en perspective, diachroniquement.
Cela fait déjà longtemps que nous avions été interpellés par le fait que dans la Tétrabible, si l’on ne désignait point en effet,  les maisons  selon leurs appellations  « classiques », celles que rappelle Cruchet dans l ‘avant dernière colonne de son tableau, en revanche, ses chapitres successifs recouvraient parfaitement les dites attributions.  Comment expliquer une telle étrangeté?
Nous proposerons l’explication suivante : l’ancien dispositif  des significations des maisons (cf dernière colonne du tableau de Cruchet) aura été remplacé par  la colonne précédente en s’inspirant du protocole exposé dans la Tétrabible en ses Livres III et  IV lequel exposé successivement ce qui est relatif au thème de conception -donc dressé pour le moment de la conception – et au thème de naissance., ce qui aura finalement conduit à placer sur un seul et même thème, celui de naissance, les domaines censés  être dévolus respectivememt  à chacun des deux thèmes.
Cela conduit en fait  à un changement epistémologique   majeur. Alors que l’astrologue était censé prévoir ce qui se passerait à la naissance à partir de l’étude du thème de conception, il allait désormais décrire ce que l’on savait déjà concernant un être déjà présent!  Au lieu de prévoir, il se contenterait dès lors du moins pour ce qui est des premières maisons d’expliquer après coup, ce qui conduisait l’astrologie à renoncer à s’occuper de façon spécifique de prévoir les conditions liées à la naissance, par avance! On sait qu’une telle tendance aura fini par se répandre de préférer l’a posteriori à l’a priori avec le renoncement à l a  vraie prévision de ce qui n’est pas encore advenu, chez bien des astrologues modernes.
Voilà donc un nouvel exemple d’une déperdition voire d’une perversion du savoir astrologiique ancien  et qui n’a d’égal que l’abandon des étoiles fixes, lequel déséquilibre totalement la pratique astrologique notamment  en mondiale alors que la Tétrabible en traite. On voit à quel point il est vain de tenter de nous présenter l’astrologie actuelle  comme un aboutissement alors qu’elle nous apparait comme  bien corrompue au regard de ses états antérieurs.
Nous allons ci-dessous développer notre démonstation en reprenant les têtes de chapitres du Livre III  (dans l’édition de Nicolas Bourdin, L’Uranie, Paris, 1640, reprise en 1974 dans la Collection Bibliotheca Hermetica dirigée par René Alleau, pp. 122 et seq):
On  sautera le préambule qui introduit  et le Livre III  et le Livre IV qui ne font qu’un:
I Prologue
2 De la conception et de la naissance
3  Du degré de l’horoscope
4 Division de la doctrine des nativités

Volet  Conception

5 Des parents
6  Des frères et soeurs
7 Des mâles et des femelles
8 Des jumeaux
9 Des monstres
10  De ceux qui ne se peuvent nourrir
11  de la durée de  vie
12 De la forme et tempérament du corps
13 Des vices et des maladies du corps
14 Des qualités de l’âme
15 Des maladies de l’âme
On reconnait  le champ sémantique correspondant aux maisons I à VI : santé, parents, frères et soeurs.
le chapitre sur la durée de vie est particulièrement dévelioppé dans la Tétrabible tout comme celui sur les qualités de l’âme:
DE la durée de vie:
Rappelons que cette astrologie « natale » couvre ce qui précéde et suit immédiatement l’accouchement lequel apparait comme  l’articulation centrale:
On nous rapppelle:  » Entre les choses qui se considérent après l’accouchement, la principale question est la durée de la vie. En effet, il serait ridicule de juger des moeurs et de actions d’un enfant qui ne doit pas arriver aux années auxquelles  ces actions conviennent. » Entendons par là que la science du thème de conception  doit ici prévaloir et conditionner le travail plus en aval de la science du thème de naissance.
Des qualités de l’âme
Ce chapitre s’explique à la lecture du prologue du Livre IV
« J’ai enseigné les choses qui se doivent considérer avant la naissance de l’enfant et celles qui arrivent dans le temps de cette même naissance comme aussi entre celles qui la suivent, celles qui sont seulement attachées au tempérament et qui ne regardent que le mélange des qualités. Maintenant je traiterai de celles qui viennent d’ailleurs, entre lesquelles je parlerai premièrement des richesses et des dignités car de la même sorte que les richesses ont rapport avec le corps, ainsi les dignités conviennent à l’excellence de l’âme » (p. 198)

Passons donc au découpage du Livre IV
1 Prologue
2  Des richesses
3 Des dignités
4 De l’action
5 Des mariages
6 Des enfants
7 Des amis et ennemis
8  Des voyages
9  Du genre de mort
10 De la division des temps
On note le lien entre maruages et enfants qui n’est pas respecté dans le découpage des maisons astrologiques puisque la maison V  y est celle des enfants et la maison VII, celle du mariage
« Vu que les enfants suivent le mariage, c’est ici le lieu où il convient d’en parler »
On voit donc que Ptolémée n’a nullement organisé  ses chapitres en s’alignant sur un dispositif des maisons astrologiques qui aurait préexisté et son agencement est mieux conçu que celui du dit dispositif encore en vigueur de nos jours et que tant d’astrologues considérent comme « sacrosaint ».
L’on retrouve en gros les rubriques qui serviront à qualifier les maisons VII à XII : les voyages, les amis et ennemis, la mort,  le mariage.  On notera que la mort est placée en dernier, le dernier chapitre « de la division des temps »  qu’il faudrait plutôt considérer comme la conclusion de  la Tétrabible
« J’ai traité de chacune des parties dont on s’enquiert touchant le corps, les moeurs et la fortune et ce sommairement comme j’avais arrêté  dès le commencement de cette oeuvre. (…) Il y faut maintenant  ajouter celle de la division des temps », c’est à dire du processus de « prédiction ». (p. 254)
Comme nous l’avions exposé dans de précédents textes, il est assez logique que la mort corresponde à la dernière maison, ce qui correspond dans le dispositif « ‘classique » à la maison VIII
(dont la représentation iconographique se retrouve dans le Tarot, cf nos Recherches sur l’histoire de l’astologie et du tarot, avec le Centiloguse de Ptolémée, Paris, Ed Trédaniel 1993). Ce qui renvoie au débat sur le nombre de maisons astrologiques – question récemment soulevée par Patrice Guinard, (autour de l’octotopos)  cf Colloque de 2011 enregistré sur teleprovidence) Dans le tableau repris du travail de Louis Cruchet, l’on note qu’il n’y a que 8  rubriques et non 12 et il est plus que probable que les nouvelles appellations n’étaient également qu’au nombre de 8. Ce n’est que plus tard que l’on en ajouta 4 en redistribuant certaines significations pour y parvenir comme ce sera le cas en ce qui concerne les nouvelles planétes.




Porte d’En-Bas
Déesse

Bonne Fortune
Mauvaise Fortune

Porte d’En-Bas
Dieu

Bon Démon
Mauvais Démon









Le retour aux sources conduit généralement à observer certaines corruptions de la cohérence initiale. Il serait bon notamment que l’on arrête de rechercher la question des enfants en maison V car il ne s’agit plus ici de ce qui concerne l’enfant en train de naitre mais bien des enfants qu’il aura par la suite et cela ne reléve plus du thème de conception ou de ses représentation aui sein du thème de naissance avec les maisons I  à VI.    Mais on soulignera ce qu’il y a d ‘absurde  à vouloir réunir en une seule figure ce qui initialement faisait l’objet de deux  figures, celle de la conception et celle de la naissance. Il serait bon au fond de constituer deux thèmes divisés chacun en 4 sections, soit les 4 angles du thème. et le nombre 8  prend pleinement son sens comme la somme de deux dispositifs à base 4 que l’on aura cru bon de réunir.






JHB
04. 06. 16

mercredi 1 juin 2016

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Jacques Halbronn Le Tribiblos de Claude Ptolémée. Le dernier livre divisé en deux

Le tribiblos de Claude Ptolémée. Le dernier livre divisé en deux.
par  Jacques  Halbronn

En 2104 nous avions publié un texte sur le même sité, intitulé  "La réception en français de la Tétrabible au XVIIe siècle". Nous avons pensé interessant de noter que la Tétrbible, ouvrage maintes fois commenté et notamment en France par des astrologues. Nous montererons que la  Tétrabible fut en réalité à l'origine une "Tribible" étant donné que le Livre III aura été  artificielleemnt coupé en deux, ce qui n'aura pas été sans conséquence sur le  fond dans la mesure où l'on aura évacué de la pensée astrologique la partie consacrée au thème de conception, laquelle constitue la première partie du Livre III et non sa totalité.
Le début du Livre IV aurait pourtant du mettre la puce à l'oreille:
"Nous venons de présenter les données susceptibles d'être considérées  avant la naissance". Cela résume le précédent livre, le troisiéme.
Comment  les commentateurs et traducteurs du XXe siècle ont-ils résumé le dit Livre III dans leur chapeau introductif
Le Livre unique de l'astrologie  (Nil Ed. 2000)  rendu par Pascal Charvet (avec la collaboration scientifique de Robert Nadal, Yves Lenoble et Jean-Marie Kowalski) ":
"Thèmes de naissance individuels : prévisions concernant la naissance, la durée de la vie, le corps et le tempérament, les maladies et les caractéristiques de l'âme".  Pas un mot sur le "thème de conception" qui est le cœur même du Livre III. D'où les rubriques toutes liées directement au milieu familial: les parents, les frères, les garçons et les filles, les jumeaux, les êtres difformes,  les enfants que l'on ne peut élever, la durée de la vie (en fait dans les premières années), la conformation du corps et du tempérament, les maux dans leur forme aigue et les pathologies chronique du coros, les caractéristiques de l'âme., les pathologies mentales,

En note, on peut lire 'n° 192)  "A la différence de l'astrologie universelle, l'astrologie généthliaque bénéficie de la connaissance de la date de  naissance de l'individu". Un tel commentaire vaut pour le livre IV mais non pour le Livre III.  Ce qu'on appelle "astrologie généthliaque" recouvre non seulement le thème de naissance mais aussi le thème de conception. Cette astrologie se diviserait donc en deux volets bien distincts, l'un axé sur le thème de conception(dee génération en quelque sorte)  et l'autre sur le thème de naissance.
Le fait que l'astrologie actuelle ignore le thème de conception conduit à un grave contre-sens dans la compréhension de la Tétrabible, d'où le probléme qu'il y a à demander à des astrologues de se pencher sur la Tétrabible, avec le risque évident d'anachronismes.
Pourtant,  le début du Livre III est sans équivoque :"  Le point de départ de  la connaissance de l'homme est par nature  le moment précis où la conception a lieu". Certes on reconnait que l'on ne dispose pas toujours du moment de la conception mais c'est bien à cette étude et à elle seule qu'est consacré le dit Livre III "au cas où" cette information serait disonible. Si d'aventure, elle ne l'était pas, il conviendrait, nous semble-t-il, que l'on ne se servît point du dit Livre III qui y est consacré, ce qui tombe sous le sens et on l'a vu, le début du  Livre IV  est très explicite à ce propos. Signalons la traduction latine  du début du Livre IV  "ante nativitatem"  ce qui renvoie au thème de conception et "post nativitatem", ce qui renvoie au thème natal.(cf Ptolemy's Tetabiblos in the translation of William of Moerbecke,.^ed.  G. Vuillemin-Diem, et C. Steel,  Leuwen University Press,  Louvain, 2015)
La façon dont l'édition Charvet découpe le Livre III  ne peut que créer de la confusion:" 4. Subdivisions de l'astrologie des thèmes de naissance (sic)' On rappellera que les prévisions prévues dans ce Livre ne font guère sens une fois que la naissance a  déjà eu lieu. Le but du Livre III  consiste à préparer les parents à tout ce qui peut survenir lors de la naissance et en son lendemain. Autrement dit, cela ne vaut que pour l'enfant en son état d'enfance et cela concerne l'enfantement. Ni plus ni moins. Le Livre IV prend le relais de ce premier stade qui mérite à lui seul tout un Livre. au regard de l'utilité que l'on attendait alors de l'astrologie.  La mentalité actuelle des astrologues est décalée car étant sur la défensive, ils entendent montrer que l'astrologie confirme ce que l'on sait déjà par ailleurs. Mais telle n"était pas la position des astrologues d'autrefois qui se limitaient à prédire, donc à dire ce que l'on ne  savait pas encore.
Le Livre III ne couvre donc que ce qui a trait au milieu familial, aux maladies pouvant affecter l'enfant etc.ce qui correspond en gros auc premières maisons astrologiques mais ici point question  des dites maisons!
le Livre IV   quant à lui précise, a contrario, son objet: "'parmi les sujets accidentels   et extérieurs à lindividu qui doivent être traités maintenant, celui de la fortune matérielle et des honneurs vient en premier etc" On perçooit là un distinguo épistémologique: le Livre III serait plus lié à la médecine et le Livre IV  pencherait plutôt vers la divination et concernerait les thématiques des maisons qui suivent celle relatives à la famille. Soulignons que si les thématiques recoupent celles des maisons, la méthode de travail  recourt à d'autres outils et  notamment aux aspects. Tout se passe comme si la thématique des maisons astrologiques avait emprunté à  l'astrologie exposée dans la Tétrabible aux Livres III et IV ( avec l'horizon séparant les deux  registres), ce qui nous intéresse au prisme de l'Histoire de l'Astrologie, les maisons astrologiques, absentes de  la Tétrabible prétendant parvenir aux mêmes résultats par d'autres moyens
Il convient toutefois de signaler une anomalie au sein du Livre III, à savoir le chapitre consacré à l'Ascendant.(De gradu horoscopi, dans la trad. latine sus mentionnée).
On lit "Une difficulté  surgit souvent au sujet de la donnée première  et la plus importante: l'heure exacte de naissance". On voit bien que ce chapitre n'est en fait pas à sa place au Livre III.
En réalité, le préambule du Livre III  couvre à la fois le Livre III et le Livre IV, d'où le développement sur l'ascendant et  l'on peut d'ailleurs se demander pourquoi on a 4 livres et pas seulement 3.  D'ailleurs, le "livre IV" ne comporte pas, quant à lui, de préambule à la différence des trois "premiers"
Il est assez évident qu'il n'est que la suite du Livre III.  Autrement dit, on aura artificiellement coupé le Livre III et en fait dernier en deux parties.  On ne peut nullement exclure que l'original ne comportait que trois Livres et non quatre, ik faudrait donc débaptiser  l'ouvrage en conséquence et le nommer  Tribiblos au lieu de Tetrabiblos.

Bibliographie complémentaire
toutes ces éditions relévent de la traduction de Nicolas Bourdin (1640), auteur que nous avons abordé à deux reprises, avec les Remarques Astrologiques de Jean-Baptiste Morin, Ed Retz  1975  et avec le Commentaire du Centilogue (sic). Ed  Trédaniel, 1993
1974  La Tétrabible ou les Quatre livres des jugements des astres ; (suivi de) Le Centiloque ou les Cent sentences / Claude Ptolémée ; [trad. par N. Bourdin] ; [notes de René Alleau et Sylvain Matton] , Paris Culture, art, loisirs
Elisabeth Teissier  Ptolémée Manuel d'astrologie. La Tétrabible.  Paris, Les Belles Lettres, 1993
Denis Labouré  Ed Loge Astrologique de France  1985
André Barbault  Tetrabiblos. Le livre fondamental de l'astrologie Ed Oxus  2007

JHB
31 05 16

Jacques Halbronn Contrubution à l'histoire des maisons astrologiques


Jacques Halbronn Contribution à l’histoire des « maisons astrologiques »

Posté par nofim le 1 juin 2016
Contribution à l’histoire des « maisons astrologiques »
par  Jacques Halbronn

Il n’est pas nécessaire de découvrir de nouveaux documents pour faire avancer la recherche historique. Dans bien des cas, les documents disponibles n’auront pas été  pleinement exploités. Notre  relecture de la Tétrabible (ou plutôt u Tribiblos, cf notre récente étude sur ce même site NofimLe tribiblos de Claude Ptolémée ». Le dernier livre divisé en deux. ») aura montré que l’astrologie dite généthliaque  avait initialement comporté deux volets, le thème de naissance mais aussi et d’abord le thème de conception.  Le premier s’intéressait au cours de la vie au sortir de l’enfance et l’autre se focalisait sur le seul temps de l’enfantement et de l’enfance. Or, tout montre que la pratique actuelle du « thème astral »  combine ces deux problématiques autrefois séparées et qui le sont clairement  chez Ptolémée, même si cela a échappé à des astrologues qui s’y sont intéressés comme Denis Labouré, André Barbault, Elizabeth Teissier oi Yves Lenoble au cours des 30 dernières années. qiui n’ont lu la Tétrabible qu’au prisme de leur pratique courante, risquant ainsi l’anachronisme.
Il faut rappeler qu’au départ le systéme des maisons  ne comportait pas le contenu que l’on connaitra par la suite. A aucun moment Ptolémée ne  désigne les maisons sur la base de la distribution des significations  qui s’imposeront par la suite et qui a donné d’ailleurs une iconographie largement oubliée, elle aussi – décidément,  laquelle  recoupe peu ou prou certaines arcanes du Tarot comme la Mort pour la maison VIII  (cf nos Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot, parues avec le reprint de l’Astrologie du  Livre de Toth, Paris Trédaniel 1993 et  en 2015 notre étude dans la Revue Française d’Histoire du Livre, consacrée aux Livres d’Heures)
Louis Cruchet propose l’historique suivant , reprenant d’ailleurs en partie nos propres travaux sur  maisosns astrologiques et  arcanes majeures du Tarot::


L’Anthropo-Bio-Cosmologie : l’ABC des relations
Anthropologiques entre la Biologie humaine et le Cosmos


Significations des maisons astrologiques et significations des planètes
La signification des maisons astrologiques soulève quelques questions. Actuellement, elle n’est guère en rapport à leurs positions relatives sur la sphère locale, car, par exemple, la maison VIII, en relation à la mort, se situe au-dessus de l’horizon alors que sa signification devrait la situer en-dessous. L’histoire nous apprend que la signification des maisons fut assez tardive et qu’elle s’est précisée par affinité avec les planètes. Nous verrons que les différentes traditions relatives à ces affinités ne sont pas toutes contradictoires. Mieux, il semble se dégager de l’histoire des maisons associées aux planètes une cohérence attribuable au système des triplicités des maisons. Nous verrons que les études statistiques peuvent aussi contribuer à l’association des planètes aux maisons et nous introduirons les résultats de nos propres statistiques.
Les maisons dans l’histoire astrologique
Les significations des maisons ont eu de grandes difficultés à s’imposer et à s’harmoniser au cours de l’Antiquité grecque. Claude Ptolémée n’en parle pas dans sa Tétrabible, au IIe siècle de notre ère, mais les témoignages de Marcus Manulius (Manulius, pp.71-75, 2008), au début de notre ère, et ceux de Firmicus Maternus (Maternus, p.109-113, 2002) au IVe siècle, sont intéressants. Les auteurs ne donnaient pas les mêmes significations aux maisons, parce qu’ils possédaient des sources différentes et les aggloméraient de façon inégale, mais Manilius les faisait correspondre aux dieux qui, pour certains, avaient leurs équivalents planétaires.
Les maisons ou « lieux » dans l’Antiquité


Manilius
Maternus
maisons
lieu de
signification
dieu/planète
lieu de
signification
(faste ou néfaste)
I
naissance
destinée
Mercure
vie

II
Typhée


argent
Porte d’En-Bas
III
mort
Déesse
Lune
frères
Déesse
IV
père, enfant
Génie
Saturne
parents

V
santé, maladie
Génie

fils
Bonne Fortune
VI
du travail


santé
Mauvaise Fortune
VII
mort (Pluton)


épouse

VIII
Typhée


mort
Porte d’En-Bas
IX
(la Fortune)
Dieu
Soleil

Dieu
X
mariage

Vénus


XI

Fortune
Jupiter

Bon Démon
XII
du travail



Mauvais Démon

Les premières significations des maisons étaient soucieuses d’une certaine cohérence relative au mouvement diurne. En témoignent ces deux auteurs qui placent la mort, la Lune ou « Déesse », la Porte d’En-Bas et les « Daimons » (Génies) en-dessous l’horizon, plus précisément entre la maison II et la V, et la Fortune, le Soleil ou « Dieu » et le bon Démon en-dessous de l’horizon, entre la maison IX et la XI. Pluton et la mort sont justifiés par Manulius dans la maison VII parce que le couchant est le lieu des morts (chez Maternus, la mort de la maison VIII semble être une répétition de la « Porte d’En-Bas » de la maison II).
Les dieux/planètes de Manilius seront, en Occident, les planètes correspondant aux mêmes maisons de l’astrologue romain (excepté Vénus en X), sans que nous sachions si l’auteur fut la source du Moyen Âge tardif que nous allons examiner maintenant. »
En fait, Cruchet  s’en tient à des données bien connues dont  il présente un tableaiu synthétique/ Or, ,notre approche   va nettement plus loin en mettant ces données en perspective, diachroniquement.
Cela fait déjà longtemps que nous avions été interpellés par le fait que dans la Tétrabible, si l’on ne désignait point en effet,  les maisons  selon leurs appellations  « classiques », celles que rappelle Cruchet dans l ‘avant dernière colonne de son tableau, en revanche, ses chapitres successifs recouvraient parfaitement les dites attributions.  Comment expliquer une telle étrangeté?
Nous proposerons l’explication suivante : l’ancien dispositif  des significations des maisons (cf dernière colonne du tableau de Cruchet) aura été remplacé par  la colonne précédente en s’inspirant du protocole exposé dans la Tétrabible en ses Livres III et  IV lequel exposé successivement ce qui est relatif au thème de conception -donc dressé pour le moment de la conception – et au thème de naissance., ce qui aura finalement conduit à placer sur un seul et même thème, celui de naissance, les domaines censés  être dévolus respectivememt  à chacun des deux thèmes.
Cela conduit en fait  à un changement epistémologique   majeur. Alors que l’astrologue était censé prévoir ce qui se passerait à la naissance à partir de l’étude du thème de conception, il allait désormais décrire ce que l’on savait déjà concernant un être déjà présent!  Au lieu de prévoir, il se contenterait dès lors du moins pour ce qui est des premières maisons d’expliquer après coup, ce qui conduisait l’astrologie à renoncer à s’occuper de façon spécifique de prévoir les conditions liées à la naissance, par avance! On sait qu’une telle tendance aura fini par se répandre de préférer l’a posteriori à l’a priori avec le renoncement à l a  vraie prévision de ce qui n’est pas encore advenu, chez bien des astrologues modernes.
Voilà donc un nouvel exemple d’une déperdition voire d’une perversion du savoir astrologiique ancien  et qui n’a d’égal que l’abandon des étoiles fixes, lequel déséquilibre totalement la pratique astrologique notamment  en mondiale alors que la Tétrabible en traite. On voit à quel point il est vain de tenter de nous présenter l’astrologie actuelle  comme un aboutissement alors qu’elle nous apparait comme  bien corrompue au regard de ses états antérieurs.




JHB