Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 22 novembre 2016

Jacques Halbronn Des effets pervers de l'emprunt mythologique sur l'identité de l'Astrologie


Des effets pervers de l’empruntr mythologique sur l’identité de l’Astrologie
par  Jacques  Halbronn
L’alliance Astrologie-Mythologie pose de graves problèmes d’ordre épistémologique, qui sont aggravés par l’alliance Astrologie-Astronomie. En effet, l’esprit de la mythologie n’est nullement celui de l’Astrologie, contrairement à ce que croient devoir ou pouvoir affirmer d’aucuns.
En ettet, la « philosophie » de la mythologie est marquée par le panthéisme, d’où le nom de Panthéon qui englobe l’ensemble des dieux. Autrement dit,  la mythologie tend à une certaine forme d’universalité dans la mesure où les diverses divinités se répartissent plus ou moins équitablement la diversité même du monde. Il y aurait en quelque sorte des dieux pour toutes  choses, pour quelque activité que ce soit.
Est-ce  bien là l’esprit de l’astrologie? On pourrait être tenté de répondre par l’affirmative en s’appuyant sur l’astronomie, laquelle est parvenue à « caser »  planétairement toutes les divinités. Et des penseurs aussi lucides qu’un Jean-Pierre Nicola sont bel et bien tomber dans le panneau avec son systéme RET qui englobe dix planétes (du soleil jusqu’à Pluton, plus la Lune, notre satellite)
Pour notre part, nous pensons qu’il s’agit là d’une évolution relativement tardive de la pensée astrologique qui aura conduit à ce « mariage » avec l’astronomie du systéme solaire- et la mythologie. A l’origine, selon nous, l’astrologie ne « communiquait » avec l’astronomie que par un seul et unique canal que l’on pourrait qualifier de « phallique », ce qui souligne l’unicité du dispositif, lequel  pourrait être comparé à un pont.(rappelons que le pape est qualifié de pontife), à savoir Saturne, dont la révolution est  en analogie avec celle de la Lune, sur la base d’un an pour un jour. De même d’ailleurs, le parcours de la dite planéte n’était pas balisé par 12 secteurs mais par 8.(4×2)
Nous n’avons certes rien contre la mythologie ou contre l’astronomie, si ce n’est que les astrologues y recourent de façon tout à fait excessive et hors de propos. Ils ejn arrivent, de par une telle dérive, à se convaincre que l’astrologie peut traiter de tout et de n’importe quoi puisqu’il y des dieux  appointés aux tâches les plus variées .Cela signifie aussi que l’astrologie serait une sorte de savoir total à l’instar du langage qui, lui aussi, n’a pas de limites. Et l’on sait le rôle du langage dans la consultation  astrologique, du fait que l’astrologue est sommé de traduite, d’étoffer, de transposer sous une forme accessible les notations symboliques.
L’identité de l’astrologie ne peut que pâtir de tels rapprochements, de telles intrusions qui la dénaturent. L’astrologue est conduit à penser que rien ne saurait être étranger à l’astrologie puisqu’elle est dotée de ce double bagage, astronomico-(mythologique. Cela ne peut que séduire des esprits qui n’ont pas été formés à la recherche et qui ne savent pas s’informer à différentes sources, à tenir compte de plusieurs paramétres par delà celui de l’astrologie.
Pour une grande partie des usagers de l’astrologie, l’arsenal astrologique ne connait pas de limites en ce qui concerne les domaines qu’il permet d’aborder, la seule restriction serait en matière de précision plus ou moins grande. L’astrologue pourrait parler de tout un peu.
Il y auralt là, pourrait-on diagnostiquer, comme un refus de l’altérité, ce ce qui n’est pas soi, projeté sur l’astrologie. Autrement dit,  on voudrait voir l’astrologie comme l’on se voit soi-même. Il y aurait tout dans l’astrologie et point ne serait utile d’aller voir ailleurs. Et l’alibi d’une telle démarche, on l’aura compris, c’est bien évidemment la mythologie. A partir du moment où l’astrologie trouve son assise dans la mythologie, rien ne saurait lui être étranger puisque la mythologie englobe une grande variété de dieux et que ces dieux nous sont repérables par le biais de l’astronomie qui les « loge ». Ainsi, la boucle est bouclée, n’est-il pas vrai?
La prévision astrologique doit, selon nous, prendre en compte d’autres paramètres que ceux fournis par cette troîka  qu’elle forme avec la mythologie et avec l’astronomie. Pour cela, il lui est nécessaire de se limiter à un seul vecteur planétaire, à savoir Saturne et de circonscrire son domaine à ce qui reléve de la dualité puisque selon nous tout ce qui revêt une forme duelle la concerne. L’astrologie serait épistémologiquement d’essence dialectique. Elle peut ainsi apporter un éclairage qui lui est propre mais en acceptant que d’autres facteurs puissent intervenir et interférer, ce qui débouche sur un dialogue avec des spécialistes d’autres disciplines.
En fait, ce n’est pas au départ l’astrologie qui aura emprunté à la mythologie et à l’astronomie mais ce sont ces deux savoirs qui se seront inspirés de l’astrologie, comme nous l’avons montré ailleurs, notamment à partir des travaux du statisticien Michel Gauquelin lequel a montré que Mars, Jupiter  et   Saturne ( ce furent là du moins ses premiers résultats, parus en 1955. L’influence des astres. Paris, Ed. Du Dauphin). Ce n’est donc pas par hasard que les actvités que Gauquelin a associées à ces trois astres correspondent grosso modo aux significations accordées à ces trois divinités.(Gauquelin ajoutera Lune et Vénus, par la suite) et c’est encore moins par hasard que les dieux qui ont été dévorés par Kronos sont justement les dieux qui n’ont pas été associés, du moins dans l’Antiquité, à des planétes: Neptune,Pluton, Cérés, Pallas, Junon, Vesta, ces dieux n’ayant été récupérés par l’astronomie qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi, le moins que l’on puisse recommander, c’est de cesser de se servir en astrologie de ces dieux-planétes que la mythologie avait  fait disparaitre à l’instar de l’astronomie antique, pour des raisons évidentes, à savoir que l’on n’avait pas de place pour tous les dieux de l’Olympe. D’aucuns voudraient que l’on complétât  un tel dispositif en intégrant ces astres inconnus et invisibles dans l’Antiquité. Ils sont même disposés à croire que l’Humanité ayant évolué psychiquement, il serait logique de faire un bon accueil à de nouveaux astres. Or, nous venons de montrer que l’alliance entre astronomie et mythologie s’était scellée sur la base du septénaire au point que même le récit mythologique s’en trouvait marqué.
En conclusion,  il existerait d’une part  une typologie astro-mythologique englobant un certain nombre d’astres tous  visibles à l’œil nu mais qui n’aurait aucune vocation cyclique- que Gauquelin serait parvenu à baliser (et nous avons des doutes sérieux en ce qui concerne ses travaux sur l’empreinte lunaire)- et cela ne concerne que le mouvement diurne et non la révolution sidérale  et de l’autre, un seul et unique cyclique- sidéral  celui de Saturne- rendant compte d’une cyclicité duelle, bien plus dépouillée, au demeurant, que ne le voudrait le recours aux 12 symboles zodiacaux car nous pensons qu’un tel symbolisme doit rester  tout à fait en dehors du champ de l’astrologie, si ce n’est à des fins purement de localisation des astres dans le ciel., à l’instar de l’astronomie.









JHB
22. 11.16

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lundi 21 novembre 2016

Jacques Halbronn Vers une redéfiniton des politiques de gauche et de droite au prisme de la dialectique peuple/élite

Vers une redéfinition des politiques de gauche et de droite au prisme de la dialectique peuple/élite
par  Jacques  Halbronn
Dans le domaine poliitque comme dans le domaine religieux, on assiste à une déperdition de sens des discours. Entendez par là que l’on fait comme si les pratiques en vigueur étaient nécessairement fidéle à l’esprit qui leur avait donné naissance. Comme nous l’avons fait pour la notion de « Shabbat », nous allons ici traiter  des notions de Gauche et de Droite par delà ce qui figure présentement dans les programmes respectifs. Selon nous, une telle déperditiion expliquerait le désamour  tant envers le religieux qu’envers le politique. Mais cela vaut évidemment pour d’autres domaines comme le linguistique.
Qu’est ce qui distingue donc une politique de gauche d’une politique de droite de nos jours, alors que l’on est en plein débat  en vue de l’élection présidentielle de 2017, en France? Selon nous, la gauche imite la droite et vice versa, ce qui ne contribue guère à clarifier les enjeux ou si l’on préfére les deux camps tendent à faire à peu près la même chose, si ce n’est avec des dosages différents, qui peuvent d’ailleurs varier au sein même de chaque camp, comme il ressort des primaires, celles de droite et prochainement celles de gauche.
En fait aucun camp n’assume pleinement les positions qui, selon nous, lui correspondent et que l’on peut  résumer ainsi;  politique de l’emploi face à politique sociale. Or, quand François Hollande annonce qu’il va faire reculer la courbe du chomage, reliant cela à  la candidature pour un nouveau mandat présidentiel, il tient selon nous un discours de droite. On sait d’ailleurs le malaise de ceux qui essaient de nous expliquer qu’une politique sociale ne saurait dissuader les gens de chercher un emploi. Il n’empêche que l’idée de revenu universel (envisagée par Manuel  Vallls)  est bien une idée qui appartient à l’esprit de la Gauche et certainement pas de la Droite. et il s’agit d’en assumer le principe face aux valeurs de la Droite/ On voit donc le danger de s’approprier le programme du camp adverse, voire de surenchèrir sur ses propositions.
En réalité, les deux politiques ne diffèrent pas tant que cela, quand on y regarde de près et le cas de la fonction publique est emblématique : combien de fonctionnaires ne sont-ils pas de facto des bénéficiaires d’une sorte de traitement social, à la façon de ce qui se passait  dans les pays socialistes, il y  a quelques années? Quand François  Fillion, le probable vainqueur  des Primaires propose de supprimer des emplois publics, il est dans une logique de Droite en ce qu’il s’en prend par ce biais à une politique sociale.Toute forme de privatisation appartient à la Droite et de  natonalisation  à la Gauche
Tout cela be ferait guère sens si l’on ne se situait dans l’optique d’alternance, un coup à gauche, un coup à droite et toute la question est de savoir si à telle époque, la politique appropriée est celle de Droite ou celle de Gauche, du moins dans les termes que nous avons précisés plus haut.
Pour ce faire, il importe d ‘accepter la dualité  peuple/élite sans laquelle on risque fort de ne pas comprendre grand chose. Il y a deux façons de traiter le peuple, soit par le biais de l’emploi, soit par celui des allocations et on l’ a dit, cela n’est pas si différent si l’on admet que dans bien des cas donner un emploi à quelqu’un, c’est l’aider à survivre et que dans bien des cas, les emplois sont iinutiles, faisant « double emploi »,  ou factices. On dira que le peuple de Droite  préfére l’aide par l’emploi alors que le peuple de Gauche a mieux intégré le principe de solidarité, à commencer par ceux qui ne sont pas ou plus en état de travailler. mais en l’étendant bien au delà.. Il y aurait donc des rhétoriques différentes mais qui reviendraient peu ou prou au même et dans les deux cas qui sont couteuses mais pas de la même façon.

Si l »on admet que l’élite  -avec son potentiel créatif, sous les angles les plus divers- est celle qui  féconde le peuple, deux cas de figure se présentent: soit  l’on mobilise une main d’oeuvre qui secondera la dite élite, ce qui pose des problémes de  formation, de compétence pouvant se révéler contre-productifs, soit l’on accorde des « droits » à une certaine masse de gens sans les utiliser pour autant, ce qui peut se révéler préférable.Car pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Pourquoi faire à dix ce que l’on peut faire tout seul?
Il reste que le climat social ne sera pas le même dans les deux cas, avec la Droite, il y a une mise au travail d’un maximum de gens aiors qu’avec la Gauche, l’on pratiquera une politique fiscale assez lourde pour couvrir les allocations et autres retraites. Dans les deux cas, tout dépendra du dynamisme de l’élite à créer du travaill, à engranger des excédents au niveau des échanges.C’est dire l’importance qu’il y a – dans tous les cas de figure- à favoriser l’élite, que l’on soit de Droite ou de Gauche, si l’on entend par là non pas la « bourgeoisie »  mais ceux qui ont la faculté de créer.  Que les ressources dégagées par le « travail » de cette élite – et qui s’appuieront toujours plus sur la robotisation -  servent une politique de Droite ou de Gauche importe assez peu mais il est vrai que sous un climat de Droite,  ceux d’en haut communiquent beaucoup plus avec les gens d’en bas que sous un climat de Gauche. On sait que les allocataires ne sont guère sollicités pour entrer ou rentrer dans la vie économique et se trouvent donc marginalisés davantage (on est dans « du pain et du cirque »)  que les « salariés ». Leur seul point commun est la consommation, que l’on soit allocataire de « droits » ou titulaire d’une fiche de paie tout comme l’élite quel que soit son  bord politique a peu ou  prou le même profil,  le même train de vie, et la même formation.
Actuellement, au regard de nos travaux sur la cyclicité, .la crédibilité sera du côté qui prendront la question de l’emploi à bras le corps, en proposant des solutions prometteuses et courageuses.. Solidarité dans le travail et non dans la protection sociale.
Quid de la question  du communautarisme, liée à celle de l’immigration? Là encore deux discours chez les hommes politiques, d’un côté, une volonté unitaire qui refoule les différences et de l’autre, une disposition à assumer la « multi-culturalité ».. Qu’est ce qui est ici de gauche et de droite?
Là encore, il importe de considérer la nécessité d’une certaine alternance. Tantôt, favoriser un certain brassage intercommunautaire et tantôt  accepter la multi-cultturalité avec non pas un peuple et une élite mais une élite pour chaque « peuple » au sein de l’Eatt. C’est donc le statut de l’Etat qui va diffèrer. Soit l’Etat  est voué à réguler la dite multi-culturalité et se pose en arbitre, l’espace public se trouvant  réduit à la portion congrue, soit l’Etat impose le respect d’une laïcité au sein d’un espace public élargi. Qu’est ce qui ici est plutôt de gauche ou plutôt de droite? Si le travail est standardisé, la cuisine, la musique, la langue, diffèrent d’une communauté à l’autre. On dira donc que la Droite serait plutôt « populaiste », unitaire, avec un brassage par le travail alors que la Gauche laisserait à chacun le loisir de dépenser sa « pension » comme il l’entend, ce qui est plus compatble avec  une certaine diversité culturelle.  On ne s’étonnera donc pas de voir que l’extréme droite soit hostile à cette multi-culturalité.

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JHB
21/10 16

Jacques Halbronn Féminisme et populisme au prisme du suffrage universel,...

L'astrologuie nord américain Robert Hand, Que signifie postmoderne?


   
   
 
Franck Nguyen a publié dans RAO Astrologie.
 
   
Franck Nguyen
21 novembre, 10:19
 
L'article ci-dessous est la transcription (révisée) d'une conférence prononcée par Robert Hand lors du Congrès astrologique 2005 de la British Astrological Association à York, G.B.

Que signifie postmoderne?

Je devrais d'abord définir le mot "postmoderne". Le terme postmodernisme tel qu'il est utilisé aujourd'hui décrit un ensemble de mouvements philosophiques issus de la philosophie française contemporaine représentés surtout par les travaux de Jacques Derrida, le post-structuralisme et le philosophe et historien Michel Foucault.

Je ne suis pas en train de parler de cela ici parce qu'il s'est aussi passé autre chose en astrologie. L'astrologie n'a jamais fait partie du monde moderne et ne peut donc pas traverser une période postmoderne similaire. Je suggérerais plutôt que l'astrologie est idéale pour être appelée tant pré-moderne que postmoderne dans le sens philosophique français.

"Ensuite, au 18e siècle, il y eut une très longue pause. Les historiens traditionnels appellent cette époque le Siècle des Lumières. Je préfère le mot "Siècle de l'Obscurité" en raison de ce qui est arrivé à l'astrologie: elle a presque disparu."

Ce dont je parle est plutôt d'un phénomène historique très réel en astrologie, et c'est le suivant: il y a eu jusqu'à environ 1700 une astrologie composée de certains schémas, d'idées et de principes constants qui se voulait une tradition plus ou moins continue de ce qui remontait - cette date est très vague - à peu près au cinquième siècle avant notre ère. Ensuite, au 18e siècle, il y eut une très longue pause. Les historiens traditionnels appellent cette époque le Siècle des Lumières. Je préfère pour ma part le terme "Siècle de l'obscurité" en raison de ce qui est arrivé à l'astrologie: elle a presque disparu. Une réviviscence s'est amorcée plus tard, au cours de la majeure partie du 19e siècle et a ranimé une portion de la tradition presque disparue en 1700.

Voilà cependant qu'avec Alan Leo et, plus récemment, avec Dane Rudhyar et, à un autre niveau, avec l'école de Hambourg et la Cosmobiologie d'Ebertin, un nouveau type d'astrologie, qu'il serait peut-être opportun d'appeler l'astrologie du 20e siècle mais que j'aimerais appeler l'astrologie moderne, a commencé à voir le jour. Je vais en réalité traiter de la question suivante: que va-t-il se passer maintenant?

Le début de ce que j'appellerai, à défaut d'un meilleur terme, l'astrologie postmoderne remonte à quelques années déjà. Principalement deux personnes sont à l'origine de ce nouveau départ. Elles sont, aux États-Unis, Robert Zoller, qui a commencé à étudier l'astrologie médiévale dans les textes latins originaux au cours des années '70, suivi de près ici (en Grande-Bretagne) par la défunte Olivia Barclay, qui a enseigné l'astrologie horaire à ses étudiants directement des textes de William Lily. Les enseignements de ces deux personnes ont constitué un retour de l'astrologie pré 1700 ou pré-moderne. Leurs travaux ont eu d'énormes répercussions. Aux États-Unis, ils ont mené au mouvement dont je faisais partie, ou dont je fais partie mais auquel je ne suis plus associé de nom et qui s'appelle le Projet Hindsight, dont Robert Zoller et moi, de même que Robert Schmidt, avons été les fondateurs. Plus tard, Robert Zoller a continué son chemin comme j'ai continué le mien, mais le mouvement existe toujours. Il y a aussi bien sûr un mouvement de traduction très important en Espagne, et aussi en Italie.

Ainsi, le type d'astrologie pré 1700 pré-moderne effectue un retour assez rapide. L'influence de ces mouvements n'est pas tout à fait ce à quoi nous pourrions nous attendre. Oui, il y a des gens, et je pense que je peux exprimer ceci sans insulter personne, tels que Robert Zoller, qui tentent vraiment de ranimer entièrement une astrologie pré-moderne intacte, par ailleurs connue sous le nom d'astrologie traditionnelle. Cependant, comme certaines personnes considèrent l'astrologie d'Alan Leo comme l'astrologie traditionnelle, le terme "pré-moderne" est peut-être plus précis pour les styles d'astrologie pré 1700. Mon image favorite de Robert Zoller - et croyez-moi, je ne pense pas qu'il s'objecterait à ma description - est celle-ci: il sourirait, se frotterait les mains avec délices et dirait: "Les vieilles méthodes sont les bonnes méthodes!"”

Ce qui semble pourtant se produire et ce que je crois moi-même n'est pas vraiment une réviviscence de l'astrologie traditionnelle. Il s'agit plutôt d'une guérison de la fracture qui s'est produite au 18e siècle. Nous n'essayons pas de pratiquer l'astrologie exactement comme elle était pratiquée, nous essayons plutôt de recréer l'astrologie comme elle serait si elle n'avait jamais cessé d'être une tradition active. Il est très important de comprendre ce point parce qu'on a souvent dit et souvent cru que l'astrologie traditionnelle ne doit pas avoir été très efficace pour avoir disparu, ou presque. Certains disent qu'elle devait sûrement être terriblement incomplète et que l'astrologie moderne en est une amélioration évolutive.

Ce n'est pas le cas. L'astrologie traditionnelle a disparu pour des raisons beaucoup plus sociopolitiques que scientifiques. Si vous désirez un exemple de ce que je veux dire, consultez l'excellent travail de Patrick Curry, Prophecy and Power, dans lequel il décrit le processus de la disparition de l'astrologie en Grande-Bretagne. Je vous assure toutefois que ce processus n'était pas limité à la Grande-Bretagne. Nous ne faisons donc pas d'astrologie traditionnelle, nous guérissons la fracture qui s'est produite au 18e siècle.
L'astrologie traditionnelle

En premier lieu, qu'est-ce que l'astrologie traditionnelle? Malheureusement, la seule définition générale que je peux en faire est de la décrire comme l'astrologie pré 1700. À cet égard, elle est comme presque tout le reste de l'Histoire. Je pense que si vous faites un petit calcul rapide, vous verrez que le gros de l'Histoire s'est déroulé avant 1700, des milliards et des milliards d'années en fait. Cela mis à part, elle est difficile à décrire. Nous devons nous demander "Quelle astrologie traditionnelle?" L'hellénistique/classique? Le Jyotish? Le Jyotish est un terme que je préfère de beaucoup à védique, d'abord parce que c'est le terme indien correct et ensuite parce que (je sais, je vais recevoir des objections là-dessus plus tard) il n'y pas beaucoup d'astrologie horoscopique dans les Védas. Parlons-nous d'astrologie arabe ou, comme je préfère l'appeler, d'astrologie perso-arabe, parce qu'elle est en fait beaucoup plus persane qu'arabe? Parlons-nous de l'astrologie médiévale écrite en latin, qui est essentiellement la même que l'astrologie arabe? Ou parlons-nous des débuts de l'astrologie moderne, et je ne veux pas dire Alan Leo? Les débuts de l'astrologie moderne sont composés de gens comme Placide, Morinus, Kepler, qui ont tous analysé l'astrologie traditionnelle telle qu'ils avaient apprise et ont tous cru au besoin d'une réforme.

"Nous n'avons pas entièrement digéré les astrologies traditionnelles; pour utiliser le bon terme, nous n'avons pas maîtrisé leurs techniques."

De quelle astrologie parlons-nous alors? J'ai de mauvaises nouvelles: de toutes! Nous n'avons pas entièrement digéré les astrologies traditionnelles; pour utiliser le bon terme, nous n'avons pas maîtrisé leurs techniques. Par exemple, on n'utilise pas et on n'expérimente pas encore beaucoup avec les techniques prédictives de l'astrologie hellénistique et même certaines des techniques prédictives de l'astrologie médiévale. Elle peuvent s'avérer ne pas être très utiles, tout comme elles peuvent signifier une percée très importante. Je ne sais pas vraiment et nous ne le saurons pas jusqu'à ce qu'on les ait étudiées systématiquement.
L'astrologie au 20e siècle

Cette infusion d'éléments de traditions diverses à la tradition astrologique moderne représente l'essence du passage de l'astrologie moderne à l'astrologie postmoderne. Certains ont appelé cette astrologie traditionnelle néo-classique, mais c'est vraiment mettre l'accent sur le mauvais mot. Ce n'est une astrologie néo-classique qu'au sens du terme que lui donne la langue ordinaire.

Bien! Que faire alors du 20e siècle? Je vais vous prouver de manière conclusive que je ne suis pas traditionaliste: nous allons le garder! Nous allons en garder les meilleurs éléments. Le progrès le plus important réalisé par l'astrologie du 20e siècle a été l'acceptation que l'astrologie pouvait réellement devenir un outil du potentiel humain et de la réalisation de soi. On trouve peut-être un peu de ça dans le Jyotish, mais certainement pas dans l'astrologie hellénistique, arabe ou médiévale latine. Ces trois traditions étaient entièrement axées sur la vie quotidienne, les situations ordinaires. Par contre, Dane Rudhyar en particulier a introduit une manière radicalement nouvelle de penser à l'astrologie. La notion d'astrologique psychologique est très proche de sa pensée. Je ne partage pas le mépris que de nombreux traditionalistes affichent pour l'astrologie psychologique. Je pense qu'elle est extrêmement importante. Ma seule critique est que dans les mains de certains de ses praticiens les moins habiles, elle est devenue une purée astrologique dans laquelle tout peut vouloir dire n'importe quoi, selon l'état d'âme du client et de l'astrologue. Le langage de l'astrologie du 20e siècle est un langage imprécis, vague, obscur et flou. Par contre, les objectifs de l'astrologie du 20e siècle sont parfaitement louables.

Pourquoi la tradition, à tout le moins les branches dont j'ai parlé, n'a-t-elle jamais traité de la question de la réalisation de soi? Ils avaient les outils s'ils avaient eu des raisons philosophiques de le faire. La raison est très simple: tant dans le monde musulman que chrétien, cette question était régie par autre chose, nommément, par la religion, dont l'astrologie était largement dissociée. Tant les astrologues musulmans que chrétiens devaient expliquer constamment que l'astrologie ne nuisait pas à la religion, ne traitait pas des mêmes questions, elle était donc acceptable. Il existe en fait en astrologie occidentale une tradition d'atténuation, comme il en existe une aussi dans l'astrologie hindoue, et cette tradition a toujours été souterraine. C'est la magie. Mais nous, les astrologues, avons dû prétendre que nous n'y étions pas liés pour survivre dans ce qui était jusqu'à tout récemment un monde chrétien ou musulman.

"Nous conservons l'astrologie du 20e siècle dans la
mesure où elle fonctionne, a du sens et est suffisamment
précise pour être vérifiable."

Donc, nous conservons l'astrologie du 20e siècle dans la mesure où elle s'adresse aux besoins de l'humanité moderne. Chaque astrologie compose avec la culture dans laquelle elle vit, et si elle ne le fait pas, cela n'a pas d'importance. Nous devrions conserver l'astrologie du 20e siècle dans la mesure où elle fonctionne, a du sens et est suffisamment précise pour être vérifiable. Pour vous montrer ce que je veux dire par "suffisamment précise" (ou plutôt, suffisamment imprécise), voici un exemple de prédiction (absurde, j'en conviens) qui illustre le problème: "Il se produira des événements au cours de l'année prochaine." Vous riez, mais j'ai entendu des prédictions astrologiques qui étaient tout aussi 'précises'.”

Je pense aussi que certains outils de l'astrologie du 20e siècle méritent d'être gardés, comme les mi-points, le cadran de 90 degrés, et des idées extrêmement valables présentées par plusieurs écoles, trop nombreuses pour êtres citées ici. L'astrologie du 20e siècle ne doit pas être mise à la poubelle, mais voici ce dont elle a besoin:

Tout d'abord, la question qu'on pose souvent: l'astrologie traditionnelle, quelle que soit sa forme, est-elle meilleure que l'astrologie moderne? Naturellement, les traditionalistes répondent immédiatement "Mais bien sûr!". Ils disent qu'elle est plus efficace. C'est probablement vrai, mais pas pour les raisons auxquelles on pense. L'astrologie hindoue, l'astrologie arabe, l'astrologie médiévale et, à cet égard, l'astrologie hellénistique possèdent toutes une langue beaucoup plus précise que celle de l'astrologie du 20e siècle. En termes simples: ces langues, en tant que langues, sont plus claires; ces premières astrologies expriment les choses clairement et dans la mesure où elles expriment les choses clairement, on peut savoir si ce qu'elles disent est vrai ou non.

"J'ai offert un compliment étrangement équivoque à la cosmobiologie du système Ebertin, j'ai dit que je l'aimais parce que c'était un des rares systèmes astrologiques qui me permettaient de savoir quand il ne fonctionnait pas."

J'ai offert un compliment étrangement équivoque à la cosmobiologie du système Ebertin, j'ai dit que je l'aimais parce que c'était un des rares systèmes astrologiques qui me permettaient de savoir quand il ne fonctionnait pas. Je vais vous faire une déclaration que certains penseront scandaleuse et que d'autres ont contredit plusieurs fois au cours de ce congrès: je n'ai jamais monté une carte incorrecte qui fonctionnait mieux qu'une carte correcte. Je ne dis pas que cela ne peut pas se produire, mais cela ne m'est jamais arrivé. J'ai toujours attaché une grande importance à la formulation du langage astrologique, de sorte que je peux savoir si la déclaration que je fais est correcte ou incorrecte. Je me souviens d'une conférence de Geoffrey Dean, dans laquelle il parlait d'une carte qui était supposée être celle de Petula Clark. Geoffrey ne se souvient pas de cette anecdote, mais moi, oui, et cette carte présentait une étroite conjonction de Mars et Neptune. Geoffrey s'exprimait en un charabia astrologique moderniste sur la nature altruiste et généreuse de cette personne, etc. etc. Je me disais "C'est complètement fou, cette carte ne peut pas du tout être bonne." Plus tard, après avoir convaincu tout l'auditoire, il a révélé qu'il s'agissait en fait de la carte de Charles Manson. Juste une petite remarque, dans la carte astro-carto-graphique de Charles Manson, la ligne de la conjonction Mars Neptune traverse le désert juste à l'est de Los Angeles. Alors quand il a enfin admis que c'était la carte de Charles Manson, je me suis dit: "Je savais que cela ne pouvait pas être celle de Petula Clark!" Ils sont nés le même jour à un an d'intervalle. C'est la raison pour laquelle Geoffrey a pu berner tout le monde. Le problème, c'est qu'il a tiré parti du caractère imprécis d'une bonne partie du langage astrologique moderne du 20e siècle. Il faut que cela change! La réalisation de soi, l'exploration psychologique ou même l'illumination par le biais de l'astrologie sont des objectifs, des tâches, tout à fait nobles, mais il faut le faire en s'exprimant clairement parce que sinon, l'astrologie ne servira plus à rien, excepté de divertissement, ce que, je suppose, certains trouveront parfaitement acceptable.

En plus de son langage imprécis, l'astrologie moderne a été affligée d'une faille tragique: l'absence complète d'une base philosophique cohérente issue d'une tradition philosophique ou spirituelle, à l'exception du Jyotish. Le Jyotish possède un passé philosophique et spirituel cohérent dérivé des religions de l'Inde. Pour ceux d'entre vous qui l'ignorent, l'astrologie occidentale (et je parle plus précisément de l'astrologie du Moyen-Orient, nous n'en pratiquons que la branche occidentale) possède également une fondation solide dans une philosophie dérivée de gens comme Platon, Pythagore, Aristote, Plotin, et a des racines dans d'autres philosophies que nous ne pouvons attribuer à une personne précise, comme les philosophies de Hermès. Nous devons retourner à ces philosophies (et demain j'espère y arriver en partie) parce que toute la philosophie occidentale moderne, à l'exception possible et probable de la phénoménologie, émane d'un ensemble d'idées qui ont vu le jour après que l'Occident eut emprunté la voie philosophique qui rendait l'astrologie intrinsèquement impossible.

"En plus de son langage imprécis, l'astrologie moderne a été affligée d'une faille tragique: l'absence complète d'une base philosophique cohérente issue d'une tradition philosophique ou spirituelle du monde."

Nous devons donc retourner aux philosophies qui ne rendent pas l'astrologie intrinsèquement impossible, replanter des racines, en moderniser notre compréhension et les ramener au 20e ou 21e siècle. Nous avons un exemple brillant de tout cela dans le travail de John Addey, dont l'astrologie, fermement enracinée dans le néoplatonisme, pointait vers une forme d'astrologie radicalement nouvelle. Nous ne voulons cependant pas nous servir des philosophies mystiques du 19e siècle comme celles de Mme Blavatsky, Alice Bailey et les autres, en partie parce qu'elles ne sont pas réellement des philosophies de base. Elles enseignaient une forme obscure et modernisée du néoplatonisme. Je ne dis pas que leurs travaux ne valent rien, mais en ce qui concerne la philosophie, retournons à la base.

Alfred North Whitehead est peut-être lui aussi un philosophe qui a des choses à nous dire, mais jusqu'à ce que j'arrive à lui faire dire quelque chose que je comprendrai vraiment - ceux d'entre vous qui ont essayé de lire Whitehead savent ce que je veux dire - je ne saurai pas ce qu'il a à offrir.ead Whitehead will know what I mean – I cannot tell what he may have to offer.
L'astrologie manque de base théorique

Il faut avoir de bonnes bases philosophiques parce qu'elles mènent à la création en une forme quelconque de ce qui, répètent les scientifiques, manque à l'astrologie: une base théorique. Il faut bien sûr comprendre qu'une base théorique n'a pas besoin d'être correcte d'emblée. Elle doit être corrigible. La théorie astrologique, même fondée sur ses nouveaux liens avec la philosophie ancienne, ne sera pas une théorie reconnue par la science, mais elle fonctionnera de fait comme une théorie scientifique. C'est juste qu'elle ne fonctionnera pas conformément au paradigme scientifique, quel qu'il soit, à tout le moins pas à tout paradigme constitué à partir du plus vaste métaparadigme de la science moderne.

Permettez-moi de vous expliquer pourquoi: le paradigme scientifique contemporain, à l'exception de quelques domaines de la physique quantique, ne tient à peu près aucun compte du rôle de la conscience dans l'univers. Dans les termes les plus forts: la vie et la conscience, selon la version dominante du paradigme scientifique moderne, sont des épiphénomènes des lois de la nature inanimée. Un épiphénomène est un phénomène superficiel de second niveau, non essentiel au système entier. En d'autres mots, nous sommes insignifiants, négligeables, le monde n'a essentiellement aucun dessein, il ne fait que tourner vers une fin stupide, vaine et vide de sens.

Bien sûr, la question se pose: Qui juge le monde "vide de sens"? Il ne peut pas y avoir d'absence de sens à moins qu'il n'y ait aussi quelqu'un pour juger une chose vide de sens. Malheureusement, quand le 19e siècle a extirpé Dieu de la science, il a rendu indéfinissable, hors de propos et spéculative toute la question de sens/absence de sens. Selon un auteur "scientifique" moderne, nous sommes comme des bactéries qui vivent sur une des particules de poussière d'un éternuement. Voilà la description donnée de la vie dans le Big Bang. On dit que nous vivons sur une planète qui tourne autour d'une petite étoile dans une galaxie sans importance dans un univers infiniment immense. Pour qui n'avons-nous pas d'importance? S'il n'y a pas de vie dans l'univers, qui donc nous juge sans importance et depuis quand la magnitude seule est-elle devenue le critère de l'excellence? Des milliards et des milliards d'étoiles disait Carl Sagan, comme si l'ajout de zéros après le un rendait les choses encore plus importantes et plus sensées.

"À mon humble avis, l'astrologie n'a aucun sens à moins de postuler que la vie, l'esprit et la conscience sont essentiels au fonctionnement de l'univers et précèdent de manière significative la matière et l'énergie ou en sont à tout le moins les concomitants, ce qui signifie coéternels."

À mon humble avis (entendez par là qu'une "déclaration arrogante" va suivre) l'astrologie n'a aucun sens à moins de postuler que la vie, l'esprit et la conscience sont essentiels au fonctionnement de l'univers et précèdent de manière significative la matière et l'énergie, ou en sont à tous le moins les concomitants, ce qui veut dire coéternels. Quelque chose nous parle et les choses qui parlent doivent être vivantes et conscientes. L'idée que la vie et la conscience sont des épiphénomènes est à l'opposé exact de la vision astrologique du monde. C'est pourquoi nous sommes des hérétiques. De grâce, restons-le!

Je crois que plusieurs astrologues ne comprennent pas les répercussions logiques de ce qu'ils font. Ils sont des astrologues quand ils sont dans leur salle de consultation et des matérialistes mécanistes ordinaires du 21e siècle quand ils font autre chose - bien que je trouve cela de moins en moins vrai avec le passage du temps, et cela me fait bien plaisir. Il faut toutefois reconnaître que oui, en effet, l'astrologie, et la métaphysique de la science également connue sous le nom de scientisme, sont réellement incompatibles. Dieu merci!

Passons maintenant à une autre facette de la nouvelle forme d'astrologie: je rejette totalement, absolument et complètement toute forme d'astro-intégrisme. Laissons ça à certains fanatiques lunatiques des communautés juive, musulmane et chrétienne. Il ne faut pas récupérer entièrement quelque forme d'astrologie ancienne que ce soit seulement parce c'est la seule à être entièrement, absolument et positivement vraie pour toujours. Nous les reprenons au meilleur de notre habileté, pour apprendre d'elles, mais elles ne sont pas nécessairement "plus vraies" que ce que nous faisons. Nos ancêtres étaient des êtres humains, comme nous. Est-ce que je crois que l'astrologie est née d'une révélation divine au sens biblique? Peut-être que oui dans un autre sens, mais pas au sens biblique étroit. Elle n'a pas été révélée pleine, entière, parfaite et complète à qui que ce soit à quelque moment que ce soit. Elle sera peut-être complète et parfaite éventuellement, mais seulement parce que nous aurons accompli le travail de découvrir cette révélation. Les choses ne se passeront probablement jamais comme ça, mais je ne veux exclure aucune possibilité.
Équilibrer les positions modernistes et traditionalistes

Nous devons donc équilibrer les positions modernistes et traditionalistes. En passant, je désire être très clair sur un point: si je semble insulter certains membres de la communauté Jyotish/védique en parlant d'intégrisme astrologique, croyez-moi, je ne le fais pas. Il y a aussi les intégristes de Lilly, les intégristes hellénistiques, les intégristes arabes... On peut croire à n'importe quel système, à condition qu'il ne soit pas moderne, à la manière d'un intégriste ou, pour utiliser un terme encore plus à la mode dans les cercles religieux, d'un littéraliste... une personne qui croit que les livres sont littéralement et entièrement vrais.

La position moderniste prétend que seuls les plus récents travaux sont valables et la position traditionaliste croit que tout ce qui est moderne est entièrement mauvais et corrompu. Je suis catégorique, ces deux positions sont erronées. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, très bien, mais c'est ma position, à prendre ou à laisser (j'ai la Lune en Scorpion).

L'astrologie postmoderne doit reconnaître que l'astrologie est un art acquis. Bien que nous invitions l'enthousiaste et l'amateur à participer, nous devons également reconnaître que l'astrologue amateur jouera un rôle semblable à celui du scientifique amateur, un rôle loin d'être insignifiant, mais un rôle plus limité. L'astrologie n'est pas plus un divertissement que la psychologie; c'est à dire que les deux peuvent devenir des divertissements amusants, mais ce n'est là ni leur but ni leur valeur.

À cette fin, et je sais que plusieurs le savent déjà, un mouvement s'est amorcé vers la création d'institutions scolaires astrologiques. L'une de celles-ci est le collège Kepler. On y enseigne un programme authentique d'arts libéraux qui est toutefois (et c'est justement la devise non officielle de l'école) "filtré par la lentille de l'astrologie", mais c'est bel et bien un programme d'arts libéraux. Qu'est-ce que j'y enseigne? J'enseigne l'histoire ancienne et médiévale et le latin. Naturellement, il n'y a pas que Cicéron qui a écrit en latin. Nous lisons Jean de Séville et d'autres comme lui. (Nous ne lisons pas Manilius, parce que personne ne peut lire Manilius.) Ici en Grande-Bretagne, il y a bien sûr le programme de Bath Spa, le programme de Southampton, de l'Université de Canterbury et probablement d'autres encore que je ne connais pas.

C'est une avancée très intéressante parce que nous en sommes désormais au point où le prochain niveau de l'astrologie doit s'accomplir dans des milieux similaires à ceux des universités, où il y a des congrès entre professionnels du domaine, qui présentent des travaux très importants mais trop techniques ou ésotériques (dans le sens original du terme) pour une conférence astrologique générale. Par exemple, nous avons plusieurs styles de directions primaires médiévales, leur origine, leur importance, leur application etc., c'est certainement un sujet qui n'intéresse que les spécialistes.

Je vais vous parler d'une chose que j'ai remarquée, je suis convaincu que Masha Allah ou le travail qui lui est attribué vient de deux personnes, parce qu'on y trouve deux méthodes d'astrologie, mais je n'ai pas encore trouvé le moyen d'en présenter une preuve rigoureuse. Ce n'est pas le type de sujet qui attirerait une grande foule même à une conférence de la AA, et les conférences de la AA sont pourtant beaucoup plus subtiles que bien d'autres.

"Le côté "l'astrologie et votre toutou" de l'astrologie existe depuis pas mal de temps et je ne dis pas que cela doit cesser."

L'option? Chez Astrolabe, la compagnie où j'ai travaillé dans le passé, nous avions une caricature sur le mur qui montrait une femme rondelette à la poitrine généreuse debout derrière un lutrin, une expression sévère sur son visage, et qui disait: "Nous ne connaîtrons pas de repos jusqu'à ce que l'astrologie trouve sa place à l'université." Sur le mur derrière elle, une affiche disait: "La semaine prochaine: l'astrologie et votre toutou".

Bon, il n'y a rien de mal à ça, mais ce sont les deux faces de l'astrologie. Le côté 'l'astrologie et votre toutou' de l'astrologie existe depuis pas mal de temps et je ne dis pas que cela doit cesser. J'en suis maintenant à ma quatrième année d'enseignement au deuxième cycle, je commence donc à savoir ce qu'il se fait de bon et d'utile au niveau universitaire pour faire progresser l'astrologie. Nous ne l'avons pas encore en grande partie, mais nous y arrivons. Cette "théorisation", si je peux inventer un mot, ce remaniement de l'astrologie pour la rendre plus théorique est une étape extrêmement importante.

Je dois maintenant vous dire quelque chose de très important sur ce processus. Nous ne tentons pas de rendre l'astrologie respectable. Nous tentons de forcer l'astrologie à se structurer de l'intérieur. Ce n'est pas la même chose. Nous ne convaincrons pas les universitaires que nous appartenons à l'université rien que parce que nous le disons; il n'est même pas certain que nous serons un jour intégrés à l'université. Ce n'est pas important. C'est pour nous, pour l'efficacité de notre art, pas pour notre respectabilité. Nous serons plus efficaces si nous faisons ces choses. Nous avons besoin de bibliothèques internationales contenant des textes astrologiques, imprimés ou virtuels. Nous devons retrouver tous ces vieux journaux astrologiques qui moisissent sur nos tablettes, en faire des scans et les rendre disponibles aux chercheurs.

"Nous ne tentons pas de rendre l'astrologie respectable.
Nous tentons de forcer l'astrologie à se structurer de l'intérieur.
Ce n'est pas la même chose."

Je ne sais pas combien d'entre vous le savez, mais il y a sur Internet un truc qui s'appelle "Early English Books Online". Chaque livre encore existant imprimé en Angleterre avant 1700 se retrouve dans cette base de données. Vous pouvez les lire ou les télécharger, à votre gré. C'est exactement ce qu'il nous faut en astrologie. Nous avons besoin de tous ces journaux, de tous ces vieux textes, de mettre tout à la disposition des chercheurs. Une vaste quantité de connaissances astrologiques est sur le point de disparaître pour toujours. Nous avons besoin de chercheurs modernes pour écrire sur ce qui s'est passé au 20e siècle, qui a dit quoi, ce qu'ils voulaient dire, pour expliquer leurs idées, parler de leur vie, il faut préserver tout ça. Ironiquement, la partie la plus menacée de l'histoire de l'astrologie est celle du 20e siècle. Elle est déjà sur le point d'être oubliée. C'est pourquoi ce mouvement grandissant vers l'université est nécessaire, pas pour nous rendre respectables, mais pour notre propre usage.

Voici le point le plus important: nous aurons réussi à créer une astrologie postmoderne dans la mesure où notre astrologie sera complètement continue, historiquement, avec toutes les astrologies du passé. Cela ne veut pas dire que nous utiliserons toutes leurs techniques, tous leurs éléments, mais que nous pourrons à un certain moment parler d'une tradition entièrement restaurée et continue. L'astrologie postmoderne ne retournera pas simplement vers William Lilly, ou Bonatti, ou Vettius Valens, Vahara Mihira ou qui que ce soit d'autre; mais ils seront là, leurs travaux seront connus, étudiés et utilisés au besoin. Et leur pertinence sera déterminée par nos besoins modernes, pardon, nos besoins postmodernes.

Je pourrais maintenant vous donner une longue liste des choses que j'aimerais changer sur le plan technique en astrologie, mais je dois m'avérer d'accord avec Geoffrey Cornelius, qui disait hier dans sa conférence qu'une technique améliorée, dans le sens qu'on lui donne habituellement, n'est pas notre objectif ici. En chimie, à titre d'exemple, si on se sert de la mauvaise technique pour analyser une substance inconnue, on n'y arrivera pas. En chimie, la technique est un ensemble de procédures absolument nécessaires pour obtenir un résultat spécifique. Or, la technique astrologique est en réalité l'expression d'un langage, pas juste un ensemble de bonnes procédures.

Permettez-moi de vous donner un exemple concret. Si vous feuilletez n'importe quel livre d'astrologie traditionnelle influencée par Ptolémée, vous verrez qu'il pose une série de questions. La nativité est-elle viable? C'est à dire, l'entité qui vient de naître va-t-elle survivre? Quelle est la richesse des parents? Leur rang? Celui des frères et des soeurs? Que voit-on concernant l'argent, la carrière, les enfants? Voilà une série normale de ce que j'appelle les questions ptolémaïques.

On se sert de techniques très précises pour répondre aux questions ptolémaïques. La question n'est pas de savoir si ces techniques sont "bonnes", la question est de savoir si ces techniques sont formulées clairement. Nous préférerons ne pas poser certaines questions, par exemple, nous continuerons probablement de ne pas parler beaucoup de la nature et de la manière de la mort d'une personne. Nous pourrions toutefois apprendre à mieux nous exprimer quand nous disons: voici les domaines de votre vie que vous devez surveiller, ils sont dangereux et peut-être devriez-vous y porter plus d'attention pendant ces moments-là. Mais j'ai démontré à ma satisfaction une chose là-dessus et sur d'autres choses semblables en astrologie. Pour utiliser le terme philosophique, elles sont éventuelles. Le moment de notre mort n'a pas encore été fixé à moins qu'il ne se produise très prochainement à la suite de circonstances qui ne peuvent plus être changées. Il existe pour chacun de nous un certain nombre de fois où nous pouvons mourir. Il y a cependant des choses que nous pouvons empêcher maintenant qui ne pouvaient pas l'être dans les temps anciens. Alors nous chercherons des moments qui peuvent être dangereux, pas le moment de la mort. Le vrai problème est de savoir comment répondre à la question et de voir si la réponse est suffisamment claire pour permettre de dire si elle est bonne ou mauvaise.
Destin contre libre-arbitre

Parlons du merveilleux problème du destin contre le libre-arbitre. J'ai réellement trouvé une réponse à cette question que je vais vous donner brièvement. J'ai trouvé la réponse dans un des fragments Stoebaeus du Corpus Hermeticum, dans lequel Hermès parle à son disciple Tat, tel qu'on transcrit habituellement son nom. Tat demande "Parle-moi encore du destin, de la providence et de la nécessité." Hermès, après avoir couvert bien d'autre matériel, finit par dire que "Le destin affecte le corps, la nécessité affecte cette partie de l'esprit qui ne fonctionne qu'avec le corps et la providence affecte l'esprit pleinement conscient."

Ce que cet énoncé clarifie, c'est qu'il n'y a pas de destin. Il y a le destin inhérent au fait d'être des créatures physiques d'une certaine espèce. Malgré tous vos efforts, aucun libre-arbitre ne vous transformera jamais en chien ou en chat pendant votre vie actuelle. Vous ne pouvez pas voler sans avion, à moins (peut-être) que ne vous ne soyez un méditateur, vous ne pouvez pas traverser de murs sans porte, vous ne pouvez pas voir à travers les murs sans fenêtre, vous êtes limité par la loi naturelle. C'est le sens essentiel du destin dans l'ancienne philosophie grecque. C'est la loi physique.

Il y a ensuite la grosse partie du destin, le destin dû à l'ignorance, qu'on appelle la nécessité. On s'empêtre dans des circonstances qui ne nous permettent de penser à aucune option parce que nous avons toutes ces idées sur ce qui doit être ainsi et ne pas être ainsi, et les conséquences de nos décisions passées et de nos stupidités courantes déterminent notre sort. Notre destin consiste en gros de tout ça. Il n'a rien à voir avec les planètes!

"L'astrologie postmoderne ne sera pas une astrologie fataliste de bonne aventure, elle sera une astrologie d'illumination, de réalisation de soi, d'actualisation de soi et de conscience qui inclura en même temps tout le reste de l'astrologie."

Il y a enfin cet autre destin qui est absolument irrévocable, qu'on appelle la providence. Nous n'avons pas le choix d'être qui nous sommes. Nous n'avons que le choix d'être ou de ne pas être qui nous sommes au plus haut niveau possible. J'irais jusqu'à dire que qui nous sommes réellement préexiste qui nous sommes en ce moment et nous attire à lui, et que cette attirance est inévitable. Notre cheminement, notre pleine réalisation, ne sont toutefois pas inévitables. Les circonstances, les accidents et bien sûr, la sempiternelle stupidité ou l'inconscience, appelez ça comme vous voulez, avec toutes ses variétés de niveaux, nous empêchent d'arriver à cette parfaite réalisation de soi. Ce n'est pas écrit dans le ciel que nous serons un jour réalisés pleinement. Ce qui est écrit dans le ciel, c'est la façon de procéder, si seulement nous pouvions lire la carte dans cette optique.

C'est l'une des choses que nous a enseignées le 20e siècle, mais le 20e siècle ne savait pas trop comment s'y prendre. Par contre, j'ai trouvé des techniques en astrologie grecque et médiévale qui montrent réellement comment y arriver, comment la voir (la façon de procéder) dans une carte. L'astrologie postmoderne ne sera pas une astrologie fataliste prédictive, elle sera une astrologie d'illumination, de réalisation de soi, d'actualisation de soi et de conscience qui incorporera en même temps tout le reste de l'astrologie.

Nous évaluons, nous jugeons et nous intégrons. C'est ce que je vois venir.

Merci beaucoup.

Copyright Robert Hand 2006

Traduit de l'anglais par Ghislaine Delorme

Jacques Halbronn La vie astrologique et ses revirements enseignement/rec...

jeudi 17 novembre 2016

jacques Halbronn Les effets pervers du refus du communautarisme et de l'impérialisme

Jacques Halbronn Les effets pervers du refus du communautarisme et de l’impérialisme. L’Etat Empire au lieu de l’Etat Nation


Un Etat qui n’est pas capable de penser le communautarisme et l’impéralisme risque fort d’être amené  à pratiquer des « solutions » qui peuvent se révéler tôt ou tard catastrophiques. Autrement dit, assumer les exigences du communautarisme et de l’impérialisme nous apparait comme un garde-fou.
Il est clair que le probléme de l’Allemagne à la fin des années Trente aura a été son déficit colonialiste par comparaison à la France et à l’Angleterre voire à l’Espagne, au Portugal, aux Pays, Bas,  à la Belgique. Comme on dit, les voyages forment la jeunesse. On sait l’importance qu’un Mussolini accorda à la conquéte de l’Abyssinie, dans un processus d’imitation assez tardif. Certes, l’Allemagne a -t-elle tenté de pratiquer, elle aussi, une politique coloniale mais avec des fortune mitigées.
Rien n’est plus dangereux qu’un Etat qui connait des victoires militaires mais qui n’a pas de véritable culture coloniale  et/communautaire. En l’occurence, l’Allemagne  n’eut pas d’autre choix, du moins dans un premier temps, de  faire appel à d’autres puissances pour régler « son » probléme juif qui ne faisait que croitre et embellir du fait de ses conquétes européennes. Elle n’avait pas notamment des lieux d’exil comme la Nouvelle Calédonie (après la Commune, avec Louise Michel)  ou la Guyane (cf l’Affaire  Dreyfus) pour la France. On sait qu’il fut question de déverser ses Juifs sur l’île de Madagascar, colonie française.
Le cas israélein est, selon nous, assez comparable. A la suite des réussites militaires du fait de la Guerre des Six Jours (1967), l’Etat ‘Hébreu » dut administrer de nouveaux territoires, comme cela avait été le cas 25 ans plus tôt pour l’Allemagne nazie. Mais ce challenge  faisait probléme par rapport à  une certaine idéologie sioniste. Le systéme démocratique de l’Etat hébreu constitua au demeurant un blocage comme ce fut le cas pour la façon dont la France géra le dossier algérien, sous la IVe République. Or, le systéme démocratique est confronté à la queston du communautarisme, du fait que l’on accorde les mêmes droits aux membres de communautés différentes,notamment quand il s’agit de suffrage universel. On notera que l’amendement de la Constitution de 58 se produisit alors même que la France se séparait de l’Algérie : en 1962. C’est alors et alors seulement que l’on adopta le suffrage universel pour l’élection du Président de la Républque.(ce qui eut lieu pour la première fois fin 1965)
Le refus de la diversité communautaire au sein de l’Etat est susceptible, on l’a dit, de générer les pires « solutions » au nom de certains grands principes auxquels on déclare ne pas vouloir toucher. Les dites solutions seraient en fait dans un premier temps, l’exil  et dans un second temps-si cela ne marche pas- l’extermination à moins que l’on ne satisfasse d’une sorte d’apartheid, avec des citoyens de seconde zone, n’ayant pas les mêmes droits, comme au temps de l’Algérie « française ». Certes, cette formule de statuts différents peut elle sembler détestable mais elle ne débouche pas pour autant sur certaines extrémités comme ce fut le cas d’ailleurs avec la Turquie post-impériale qui aboutit à des déportations massives de populations. On peut également être perplexe face à la solution trouvée en 1947 par l’Assemblée Générale de l’ONU (29 novembre) instaurant une partition territoriale basée sur le critère religieux.
Ce que nous proposons, c’est de repenser ces principes et ces questions et notamment de substituer à l’idée d’identité nationale celle d’identité impériale. Or, l’Europe-continent – est la mère d’un grand nombre d’empires, depuis Londres jusqu’à Istamboul en passant par Moscou. C’est dire que cette idée impériale n’est nullement étrangère à une bonne douzaine d’Etat européens, sans oublier bien entendu le cas de l’empire romain  sans oublier celui  de la papauté.
Nous proposons que la France – mais en fait bien d’autres Etats- assument  sereinement leur identité, leurs destinées impériales respectives, à savoir que leurs politiques de conquéte, de colonisation, depuis des siècles sinon depuis des millénaires- obéissent à une telle logique d’intégration. Car ce terme d’intégration que l’on emploie de nos jours pour les immigrés  faisait d’abord sens au regard de nouveaux territoires conquis, le cas des immigrés n’étant finalement qu’une séquelle de cette Histoire impériale mal assumée et désormais subie à contre coeur,par défaut.
Pour nous l’Etat trouve précisément sa légitimité de son aptitude à gérer les différences communautaires, sans recourir à des solutions d’évacuation hors de ses frontières, lesquelels sont vouées à évoluer dans un sens ou dans l’autre. L’Etat colonisateur, gérant des communautés très différentes, à toutes sortes d’égards, se rend d’autant plus nécessaire. C’est ainsi que la monarchie austro-hongroise trouvait sa raison d’être, en quelque sorte, de la diversité de ses populations. Un Etat parfaitement homogéne ne sert plus à grand chose! C’est pourquoi l’Etat a vocation à se montrer conquérant, c’est à dire à générer de la diversité. Il régne du  fait même de telles divisions et on l’a noté ainsi pour ce qui est de l’Irak, la chute de l’Etat irakien ayant produit les résultats que l’on sait, un Etat capable de faire cohabiter sunnites et chiites, par exemple.
Quelles sont les modalités de la coexistence au sein d’Un Etat non pas « nation » mais « empire »? Cela n’a rien d’incompatible avec l’idée de laicité et d’ailleurs la laicité est née de la socio-diversité et ne fait que sens que dans ces conditions. La « Révocation »  de l’Edit de Nantes en 1685 à l’encontre des Protestants  fut un contre-sens majeur dans l’Histoire de la France.  Le cas de l’empire ottoman nous parait somme toute assez exemplaire avec le régime des « dhimmis » accordé aux Juifs et aux Chrétiens et ce n’est pas par hasard que Theodore Herzl s’adressa au Sultan pour résoudre la « Question  juive », à la charnière du XXe siècle.
Selon nous, toute communauté doit, par le biais de l’éducation, dégager une élite libérée des automatismes de pensée de la base, de sorte que les différentes élites puissent communiquer entre elles. Il va de soi que les décisions seront prises au sein des instances dirigeantes quand il s’agit des enjeux supracommunautaires, c’est à dire étatiques.  Mais les coutumes religieuses et linguistiques formant consensus au sein d’une communauté donnée devront être respectées et pour notre part, nous n’avons rien à objecter à ce que telle ou telle communauté finisse par  s’ancrer sur un certain territoire, voire toute un quartier, toute une ville, tout un département. Car si nous refusons toute expulsion en dehors des limites géographiques  de l’Etat, nous ne nous opposons pas à des mouvements de populatons au sein du dit Etat, sans perte de citoyennété.
Que l’on nous comprenne bien, notre discours ne concerne pas ici l’Union Européenne. Nous sommes ici en train de considérer le cas d’un Etat comme la France assumant le communautarisme et l’impérialisme. On sait que la France a adhéré- à la  fin de la IVe République -  au Traité de Rome de 1957 à la suite de ses déboires- en compagnie de l’Angleterre- lors de l’affaire de Suez en 1956.
Qu’est ce qu’assumer une destinée impériale? C’est enseigner aux ressortissants de l’Etat Français une Histoire-Géographie bien plus complexe que « nos ancêtres les Gaulois ». Les enfants nés de l’immigration vers la France, doivent savoir qu’ils sont en France du fait de la colonisation française – en dédiabolisant le terme colonisation mais aussi d’une certaine image de la France comme Etat  apte à gérer la diversité non pas des  personnes mais des communautés.,En effet,  nous prenons ici le contre-pied de la déclaration de Clermont Tonnerre, sous la Révolution, s’adressant aux Juifs de France qui leur promettant tout en tant que citoyens mais rien en tant que « nation » (entendez ici en tant que communauté. On sait que cela n’empêche pas Napoléon Ier  d’instaurer un Consistoire). Pour nous le communautarisme n’est pas une tolérance mais une obligation. Rien n’est plus détestable, à nos yeux, que des gens en crise d’appartenance car dans toute communauté, quelle qu’elle soit, il existe des régles et une certaine forme de discipline qui lui permet de fonctionner. L’individu électron libre est ce qu’il y a de plus problématique car il n’y a pas de morale individuelle. Cet individu n’a pas de modéle ou si l’on préfére, il ne vit plus selon le principe de réalité, ce qu’incarne la communauté mais il est mû par un mimétisme sauvage, en une sorte d’ivresse de liberté subjective, d’auto-détermination personnelle.
Bien entendu, comme on l’a dit,  une communauté n’est pas pour autant d’un seul tenant, elle peut comporter toutes sortes de sous-groupes, selon des clivages d’âge, de sexe, de profession et nous ne préconisons pas de promiscuité d’autant que les clivages « culturels » ne sauraient en effet occulter d’autres clivages comme ceux relatifs au sexe que l’on tend de nos jours à ne pas vouloir penser sans parler des clivages hiérarchiques qui sont bannis d’un discours démagogique et anarchique.










JHB
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jacques Halbronn La conjonction en Astrologie de 1950 à 2016, du cycle planétaire à l'astrologie alpha oméga

La conjonction en Astrologie de 1950 à  2016  du « cycle planétaire »  à l’astrologie « alpha-oméga ».
par  Jacques  Halbronn

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale  apparait la notion de  » cycle planétaire »
André Barbault définit ainsi ce qu’il appelle « cycle planétaire »:
« Le cycle planétaire est une ligne d’univers : de temps, d’espace, de mouvement et de substance, à laquelle participe ici-bas une histoire d’amplitude égale et d’évolution parallèle ,en une interaction entre permanence d’une structure et fluidité du changement. »
« La conjonction en est le moment fort et c’est en son temps que s’inscrivent préférentiellement les plus grandes pages de notre histoire. Toutefois, un point de chute historique tombant avec une grande conjonction n’implique pas une nécessaire liaison entre eux, une autre configuration accompagnatrice pouvant en rendre compte. »
« Ce qui garantit une corrélation est le suivi d’une durée. Le lien est fondé par une continuité, assuré par le déroulement d’un cours de tendance, à la fois à l’intérieur du cycle, d’un aspect à l’autre de ses phases, et, extérieurement, d’une conjonction à une autre du cycle suivant ; dans l’enchaînement du tout et de la partie au long d’un fil continu où se tissent les métamorphoses de l’histoire. »
« L’unité cyclique implique que ce qui est conçu ou ce qui naît à la conjonction, trébuche dans un désordre de différenciation préalable au semi-carré, pour disparaître ou survivre. Prend pied ou prend corps au sextil, s’implantant dan ses premières réalisations. Connaît au carré une crise intérieure par différenciation de ses deux facteurs ; divergence créant un climat de rupture, de déviation, de transformation. Dépasse cette tension au trigone : phase associative ou coopérative, porteuse de succès, chargée de réalisations, temps d’essor. Croissance qui s’essouffle ou s’affronte à des problèmes mineurs au sesqui-carré. Point culminant du cycle basculant sur la décroissance, l’opposition est le temps fort d’un conflit majeur qui, interne, dissocie le courant, engagé sur un déclin, ou, externe, franchissant un Rubicon, permet un dépassement dans un affrontement. Sur la voie plus passive du retour, le sesqui-carré amène souvent une retombée négative de la phase précédente. Avec le trigone se retrouve un climat d’accord, de coopération, dans un champ d’épanouissement, à tendance néanmoins défensive, conservatrice. Au carré, l’entente conçue à l’aspect précédent est remise en question ; sinon, climat de tension, de rupture, de transformation. Au sextil, les dégâts sont réparés ; nouveau resserrement des forces. Le semi-carré installe souvent une crise latente qui traîne plus ou moins jusqu’à la conjonction qui a valeur de bilan : finale de l’aventure, relance à un niveau supérieur ou encore, déplacement du processus historique ».
« C’est la nature des deux astres composant le cycle qui détermine la substance de la manifestation cyclique »
Barbault prend l’exemple du cycle Saturne-Neptune;:

« . Le courant neptunien est en résonance avec un climat public, l’idéologie d’une population, la foi collective d’un peuple. Celui de Saturne place celui-ci sur le registre de la condition prolétaire. Si Jupiter incarne le capital, Saturne représente le travail, la vie laborieuse et âpre des miséreux. Le courant neptunien saturnisé tend donc à prendre un caractère « sauvage » en se durcissant, en libérant une puissance concentrée, radicale, systématique ou extrémiste. Il est donc naturel que la conjonction de ces deux planètes puisse escorter des poussées collectives révolutionnaires, finissant par s’assimiler en particulier aux manifestations d’une extrême-gauche ».
On fera les observations suivantes: d’une part, Barbault  combine deux astres de même « nature », au sens astronomique du terme, à savoir deux planétes et de l’autre, il considére la conjonction comme le point de départ du cycle. Et enfin, Barbault rend compte de la problématique du cycles par le caractère des planétes concernées. Sur ces trois points, nous nous portons en faux.
Mais à partir des années soixante,  Barbault  avait adopté une autre approche qui correpond selon nous  une autre approche laquelle ne relie plus du tout les planétes à telle ou telle région du monde ou à telle idéologie. LEs planétes ne sont même plus considérées qualtativement mais uniquement quantitativement..On y reviendra en conclusion du présent article.

Fabrice Pascaud nous en donne un exposé:

« Astro-Politique : 2016 par l’indice cyclique

23 janvier 2016 | Catégorie : Articles
monde
En ce début d’année 2016, dire que l’équilibre mondial reste très fragile n’aurait rien d’une révélation. Inutile d’avoir recours à l’astrologie pour s’en rendre compte. Dire que l’économie risque de connaître une chute importante, alarmante avec toutes les conséquences que cela entraînera sur les marchés financiers entre autres semble, hélas, une évidence (!) d’autant plus que le chiffre de l’indice cyclique marque une baisse nette et sensible.

Tout d’abord qu’est-ce que l’indice cyclique ?
« Découvert par Henri Gouchon (1898 – 1978 )[1] et baptisé « Indice de concentration planétaire » puis repris et développé par André Barbault qui lui donna le nom d’« Indice cyclique », cette technique comme son nom l’indique repose sur le phénomène cyclique. Il rend compte d’une cotation exacte des dix grands cycles planétaires. On additionne chacun des écarts interplanétaires des cinq planètes lentes (Jupiter[2] – Saturne – Uranus – Neptune – Pluton) en tenant compte des seuils de la conjonction et l’opposition, autrement dit de la phase ascendante de 0° à 180° et descendante de 180° à 0°.
« La lecture est simple. Lorsque les cycles sont dans leur ensemble en phase de 0° à 180°, les astres s’éloignent de plus en plus les uns des autres, l’indice est donc croissant ce qui se traduit par une courbe ascendante. On pourrait évoquer une dynamique d’expansion. A contrario, lorsque les cycles décroissent dans leur grande majorité de 180° à 0°, les astres donc se rapprochent de plus en plus les uns des autres, l’indice est en baisse et se traduit par une courbe descendante. On pourrait évoquer une dynamique de récession. Ce qui revient à dire que lorsque l’on est dans une tendance à grandes oppositions planétaires, l’indice est à la hausse, et, inversement, il est à la baisse lors d’une forte concentration de conjonctions planétaires.
« Comment en comprendre la portée ? Lorsque les planètes se laissent de la distance entre elles, il y a valeur de respiration, d’espace vital, de souffle, les énergies circulent. Lorsqu’elles se concentrent, se rapprochent, il y a valeur d’étouffement, de resserrement, manque d’oxygène. Un peu comme dans les transports en commun aux grandes heures d’affluence, nous sommes comprimés, serrés les uns contre les autres, on respire mal, limités dans nos gestes, la perspective est bouchée, on attend que ça se dégage, que notre espace vital ne soit plus encombré afin de se sentir à son aise et mieux respirer. L’exemple est terre à terre mais il illustre bien le phénomène.

QUEL EST L’INDICE CYCLIQUE POUR 2016 ?
Au 1er janvier 2016, la position des cinq planètes lentes sur le zodiaque est la suivante :
Jupiter : 173° – Saturne : 251° – Uranus : 16° – Neptune : 337° – Pluton : 285°
Indice Cyclique 2016
Les écarts :
Jupiter – Saturne = 78°
Jupiter – Uranus = 157°
Jupiter – Neptune = 164°
Jupiter – Pluton = 112°
Saturne – Uranus = 125°
Saturne – Neptune = 86°
Saturne – Pluton = 34°
Uranus – Neptune = 39°
Uranus – Pluton = 91°
Neptune – Pluton = 52°
Ce qui donne un indice de 938° pour l’année 2016. Indice qui varie de quelques degrés dans le courant de l’année en fonction de la rétrogradation des planètes.
Étant donné l’accentuation de la concentration planétaire qui est en action, cet indice va baisser de plus en plus. Au 1er janvier 2020, il sera à 568° marquant de fait une importante concentration des cinq planètes lentes et en particulier l’amorce de la triple conjonction Jupiter Saturne Pluton. La chute constante de cet indice indique que nous sommes très loin de la sortie de la crise économique et qu’elle risque de s’accentuer fortement pour ne pas dire gravement.
Indice Cyclique 2020
À titre d’exemple pour la France
XXe siècle
  • Entre 1914 et 1918. L’indice a oscillé de 1001° (au plus haut 1914) à 780° (au plus bas 1918) l’indice baissant jusqu’en 1919 à 768°.
  • Entre 1939 et 1945, l’indice a oscillé entre 952° (au plus haut 1939) et 570° (au plus bas 1944).
  • En 1982. L’indice marque : 344°. En juin : dévaluation du franc de 5,75 % puis premier plan de rigueur, prix et salaires bloqués jusqu’au 31 octobre. Fuite massive des capitaux hors du pays qui oblige le gouvernement à décréter une forte hausse des taux d’intérêt (jusqu’à 12 %), ce qui limite la reprise économique.
  • En 1983. L’indice chute toujours : 309°. En mars, nouvelle dévaluation du franc de 2,5 %. Échec de la politique économique du gouvernement Mauroy. Période de Stagflation (simultanément croissance économique faible et forte inflation). Instauration d’un contrôle des changes pour limiter la fuite des capitaux (!)… Année de forte récession.
Pour le XXe siècle, l’indice a oscillé dans des écarts extrêmes de 1080° à 309° !

XXIe siècle
  • Crise des subprimes. 2006 l’indice était à 970° – 2007 à 922° – 2008 à 858° – 2009 à 840° – 2008, année du krash, l’indice marquait 838°.
  • Pour 2012. L’indice monte à peine : 928°. Zone euro en récession et économie mondiale au ralenti.

L’analyse de cet indice réclame beaucoup de prudence et il ne saurait suppléer l’étude minutieuse de chaque cycle planétaire et de ses liens analogiques à l’échelle mondiale. Mais il a cependant le grand mérite de donner le pouls de l’état monde. Celui-ci est d’autant plus sensible qu’actuellement l’ensemble des cycles planétaires présente de fortes dissonances, les cinq lentes, hormis le cycle Jupiter Pluton (mais ô combien ambigu !), sont en dissonance. Nous sommes donc dans une conjugaison prospective qui converge vers un même résultat : une oppression, le pouls s’accélère sensiblement, s’emballe comme sous l’emprise d’une panique généralisée. »
Nos observations:
Les données fournies dans le texte ci dessus montrent que la « descente » de la courbe est bien plus forte pour les années 80 que pour les deux guerres mondiales: il descend jusqu’à 768° pendant et au lendemain de la « Grande Guerre » puis il redescendra  à 570° en 1944. Pour les années 80, on arriva à des minima bien plus marqués encore: 344 et même 309 pour 82 et 83. Et Pascaud de conclure: . »Pour le XXe siècle, l’indice a oscillé dans des écarts extrêmes de 1080° à 309° » . Ce que ne dit pas Pascaud, c’est que la plongée de l’indice cyclique dans les années 80- plus forte que dans le cas des conflits majeurs du XXe siècle, a accouché d’une « souris ». On est très en deça de ce qui était craint/attendu.
D’ailleurs, à  partir de 1990, il apparait qu’André Barbault en   revient au modéle du « cycle planétaire », en raison du « succés » de sa prévision pour 1989 – concernant la Russie-  faite au début des années Cinquante.  Cela correspond aussi à un désenchantement par rapport à l’indice cyclique qui n’a pas donné les  effets prévus.
Début  1995, nous avons publié « L’Astrologie selon Saturne », une brochure parue aux Ed. de la Grande Conjonction (cf dépot légal BNF) qui esquisse une autre approche de l’Astrologie Mondiale avec l’adoption d’un monoplanétarisme. Autrement dit, nous reprenions l’idée de l’indice cyclique si ce n’est qu’au lieu de combiner cinq planétes (dont trois transsaturneinnes), nous nous limitions  à une seule, à savoir Saturne.  Par la suite, au début du XXIe siècle, nous introduisimes le référentiels des 4  étoiles fixes royales (Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut) au lieu de celui des axes  équinoxiaux et solsticiaux permettant une division en 4 du cycle. En effet, nous pensions que la conjonction d’une planéte avec une étoile constituait un phénoméne plus « réel » que son passage sur le point vernal, lequel n’offre aucun caractère de visibilité à moins justement de l’associer, comme ce fut le cas dans l’Antiquité, à telle ou telle étoile fixe..
Nos travaux  s’affineront par la suite et déboucheront sur l’idée que la conjonction n’est pas le point de départ du cycle mais un temps de culmination, pas un temps équinoxial mas un temps solsticial, analogiquement. Il suffit de réfléchir un instant:  ce qui se rapproche est au départ séparé comme dans un couple. L’Union est un moment particulier et paradoxal face à la réalité qui est bien plus complexe. On pense à la Tour de Babel qui  est un projet et surement pas un point de départ.
Ensuite, ce qui ne s’inscrit pas dans l’orbe, plus ou moins large, de la conjonction, ne reléve plus, selon nous, de l’astrologie. Autrement diit, le temps conjonctionnel est celui propre à l’Astrologie. A partir du moment où la conjonction se défait, se dissout, l’on bascule dans la sociologie et il est donc vain de parler d’aspects successifs si ce n’est à l’instar d’une horloge, d’un compte à rebours. L’ordre astrologique est en quelque sorte « contre-nature » en ce qu’il rapproche ce qui ne devrait pas se rapprocher, ce qui est l’enjeu de toute affirmation unitaire au niveau spatio-temporel, et correspond à une forme de téléscopage. Cela a donné ainsi 2001 avec les Twin Towers à New York ou le Bataclan à Paris, fin 2015., dans les deux cas avec une conjonction Saurne-étoile fixe royale, dans un cas Aldébaran et dans l’autre, juste en face, Antarés.
En bref, la seule échéance proprement astrologique serait la conjonction, tous les 7 ans de Saturne avec l’une des 4 étoiles sus nommées. C’est à ce moment là que l’astrologie telle que nous la concevons doit pouvoir se faire entendre car il s’y passe des choses « imprévisibles » sans le recours à notre astrologie, alpha oméga. Entendons par là que les autres formes d’astrologie sont désormais obsolétes et ont fait long feu, que cela plaise ou non.

En 201
En 2015 -2017, Saturne est en phase conjonctionnelle et cela rend compte d’un certain nombre de décloisonnements et de rapprochements improbables du moins pour celui qui ne dispose pas de l’outil approprié..

JHB
11. 11 16




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mercredi 9 novembre 2016

jacques Halbronn De l'intérêt des récurrences pour la recherche astrologique (1995-2016)

De l’intérêt des récurrences pour la recherche  astrologique (1995-2016)
par  Jacques  Halbronn

Quand on veut valider un certain modéle astrologique – quel qu’il soit  car l’important c’est bien, au final, qu’il y en ait au moins un de validé même si ce n’est pas celui auquel on s’est longtemps attelé- rien ne vaut la démarche comparative. Mais pour comparer, il faut décanter,  faire abstraction de certaines données, du moins jusqu’à un certain point de vraisemblance.Si les astrologues se donnaient les moyens de comparer, de rapprocher, ils auraient pu relier l’échéance américaine de novembre 2016 à une série d »‘événements survenus en France en 1995 et 2002, sans parler de l’élection d’Obama en novembre 2008. Mais comme ils se perdent dans les détails et dans la diversité des thèmes, ils coupent la branche sur laquelle ils sont perchés et se tirent une balle dans le pied.
Le modéle dont nous nous servons s’appelle « alpha-oméga », il est d’une simplicité occamienne, c’est à dire fort économique de ses moyens, à savoir que tous les 7-8 ans, les mêmes causes produisent les mêmes effets. En l’occurence, on s’intéressera à une série de 4  conjonctions (ce qui correspond pour nous au stade alpha) de Saturne enjtre 1995  et  2016, soit sur 20 ans, ce qui  concerne les 4 étoiles fixes royales : Fomalhaut  Aldébaran,  Régulus, Antarés. (respetctivement quand Saturne se situe début poissons, début gémeaux, début lion et début Sagittaire)
La régle du jeu est la suivante:  en phase alpha, le haut et le bas se rencontrent et ce qui les séparait s’estompe, pour le meilleur comme pour le pire.
Comment ne pas voir ainsi ce qui rapproche avril 2002  et novembre 2016? Dans un cas Jean-Marie Le Pen, dans l’autre Donald Trump.  On est loin des thèses d’Yves Lenoble  qui soutient que certaines configurations astrales concernent spécialement la France et plus encore la Ve République.Certes, on peut appliquer un modéle à un pays donné, mais sans aucun caractère d’exclusivité  et selon nous chaque cycle constitue un modéle et que l’on ne nous fasse pas le coup de qualifier de modéle unique  des dizaines de configurations différentes associant des astres différents! Et  encore moins de statistiques!
Le rapprochement Le Pen -Trump est assez flagrant, tant quant à leurs personnalités respectives qu’en ce qui concerne le « scandale » provoqué par leur  réussite. Certes Le Pen ne fut pas élu en 2002 président de la République mais il figura au second tour aux dépens du premier ministre sortant, Lionel Jospin. Saturne en avril 2002  10° Gémeaux, sur Aldébaran et Saturne en novembre 2016  à 14° Sagittaire, soit sur un même  diamétre.
En 2008,  Obama fut élu président avec Saturne à 18° Vierge, après avoir transité sur Régulus. Rappelons qu’une campagne ne se limite pas au jour de l’élection, à commencer par les primaires. Certes, Obama et Trump n’ont pas grand chose en commun si ce n’est que l’électgon d’un président afro-américain (même métis) fut un coup de tonnerre. probablement encore plus stupéfiant que celle de Donald Trump,  qui se voulait étranger à l’establishment politique par le style comme par l’expérience.
Quid de 1995  et de 2016 en France?  En décembre 1995,  Saturne est à 18° Poissons, ayant passé depuis peu sur Fomalhaut.  En 2016, on l’a vu Saturne est dans l’orbe d’Antarés. Dans un cas, « Annoncé le 15 novembre 1995, le « plan Juppé » sur les retraites et la Sécurité sociale propose de généraliser aux fonctionnaires et aux entreprises publiques (RATP, SNCF et EDF) les mesures imposées aux salariés du secteur privé par la réforme Balladur des retraites de 1993. En raison des grèves de 1995 en France, qui durent trois semaines dans les transports, le gouvernement cède, mais il réussit toutefois à instaurer des mesures visant à réduire le déficit de la Sécurité sociale.  les retraites et  la Sécurité Sociale  » et en 2016 Myrian El Khomri  visait par la Loi Travail à assouplir  » de nombreuses règles du Code du travail en privilégiant le recours à la négociation collective, notamment en matière de temps de travail. Mais cette réforme du travail prévoit également des dispositions concernant le licenciement économique, les heures supplémentaires ou les visites médicales au travail. »
Dans ces deux cas de 1995 et 2016, la classe politique entend intervenir sur  la vie de la société civile et cela correspond également à une forme d’intrusion non plus du bas vers le haut mais du haut vers le bas, ce qui correspond aux deux cas de figure liés à la conjonctiion de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes royales. (cf notre brochure L’astrologie selon Saturne. Ed La Grande Conjonction 1994-1995, rédigé avant l’adoption des étoiles fixes mais en rapport avec  les conjonctions Saturne-Fomalhaut en poissons, ce qui nous avait permis de pointer à l’avance  l’année 1995 comme devant être marquée par des mouvements sociaux))
Qui contestera que notre méthodologie vaut mieux que les pratiques actuellement en vigueur et qui font que l’astrologue doit se contenter d’expliquer les événements après coup avec un arsenal obsoléte et dérisoire? Il est clair que la conjonction que nous avons  isolée au sein de tout le fatras des praticiens, est marquée par le décloisonnement des clivages socio-politiques.

JHB
10. 11. 16