NUMÉRIQUE. Cet article est extrait du mensuel Sciences et Avenir n°822 dont le dossier spécial de 12 pages est entièrement consacré aux liens entre astronomie et astrologie. Un numéro passionnant à retrouver en kiosque jusqu'au 26 août 2015.
ASTROLOGIE. Les
"nouveaux" astrologues ont évolué dans leur pratique, délaissant la
prédiction et l'horoscope au profit d'une interprétation symbolique et
psychologique du thème astral… mais leur "ciel" n'a pas changé
pour autant : il est tel que les astronomes l'ont laissé il y a plus de
cinq siècles, sans les découvertes qui forgent son visage actuel. Pour
les astrologues, le ciel est découpé en un système unique de portions
identiques, spécifique pour chaque point de sa surface. Ces portions
représentent les "maisons", ainsi que les avait découpées le
moine mathématicien et astronome italien Placidus de Titis (XVIIe siècle) qui avait lui-même emprunté ce système au célèbre astronome grec Claude Ptolémée (IIe siècle). "L'horizon vu
depuis un lieu précis divise le ciel en deux hémisphères, l'un
visible, l'autre non visible. Perpendiculairement à l'horizon, le
méridien du lieu fait de même : au total, le ciel est partagé en quatre
portions égales. Chacun de ces quartiers est divisé à son tour en trois
sections", expliquent ainsi Daniel Kunth et Philippe Zarka,
directeurs de recherche au CNRS respectivement à
l'Institut d'astrophysique de Paris et à l'Observatoire de Paris.