Les
additions successives du premier volet des Centuries
par Jacques Halbronn
Une
des preuves du caractère antidaté des éditions 1557 et 1568 tient
au fait que les marques d'addition n'y figurent pas. Certes, pour
quelqu'un qui n'a pas pris connaissance des éditions ligueuses, cela
ne pourra etre relevé. Mais la thèse selon laquelle les éditions
ligueuses seraient issues de l'édition 1557 Antoine du Rosne ne peut
raisonnablement tenir car on voit mal pourquoi l'on aurait indiqué
des additions qui n'auraient pas existé précédemment. Cette
tendance à supprimetr les marques additionnelles dans le corps de
l'ouvtrage vient compléter nos observations conecrnant les pages
de titre.
Or,
l'on observe que l'édition à 7 centuries parue à Anvers (celle de
Rouen nous étant parvenue tronquée) se présente comme d'un seul
tenant et renvoie à une prétendue édition d'Avignon 1555, laissant
carrément entendre que dès 1555 les 7 centuries auraient déjà
été publiées. « imprmées premièrement en Avignon par
Pierre Rou Imptimeur du Légat en l'an mil cinq cens cinquante
cinq ./ Avec privilège du dit Seigneur »
Les
éditions parisiennes de la même période ont donc précédé
celles de Rouen, ce qui nous améne à penser que la série
Rouen-Anvers ces Grandes et Mervilleieses prédictions serait
antidatée. C'est en tout cas, cette série qui aura servi pour
produire les éditions Du Rosne,dautant que l'on y trouve la même
formule « dont il en y a »
Robert
Benazra a restitué le découpage des éditions parisiennes – sans
en tirer d'ailleurs la moindre conclusion d'ordre chronologique RCN,
pp. 118 et seq)
Prophéties
de M . Nostradamus afioustées outre les précédentes éditions
. Centurie quatre suivent les quatrains 54 à 100
Prophéties
de M. Nostradamus adioustées nouvellement. Centurie septieme.
Préisions que si le titre indique une addition à la « dernière
centurie » de 39 « articles », on ne retrouve pas
un tel nombre au niveau du contenu, ce qui montre que l'on a raison
de considérer les éditions parisiennes comme défectueyses, mais
non pas au regard d'une édition 1557 retrouvée mais d'une édition
perdue parue sous la Ligue.Les éditeeutrs modernes de l'éditon
Antoine du Rosne (Bibl Budapest) ne se sont pas encombréd de tels
« détails »., s'en tenant à une logique chronologique
au premier degré – qui reléve d’un simple principe commode de
classement alpha-numérique - n'envisageant pas la possibilité de
l'antidatation.
Ajoutons
que tout se passe comme si l'édition 1557 comme celle de 1590
Anvers voulaient passer sous silence le premier jet de 4 centuries
tout comme d'ailleurs, le stade à six centuries s'achevant par un
avertissement en latin, dosparu dans l 'édition Anvers 1590 .
On aurait ainsi voulu occulter la publication Rouen Du Petit Val de
1588 dont le titre signale bien «quatre centuries ».. Ainsi,
non seulement, l'on produit des éditions antidatées mais en outre,
l'on tend à supprimer la trace d'éditions récemment parues. Et
cependant, on n'en trouve pas moins une édition antidatée à 4
centuries Macé Bonhomme 1555 mais cette fois sans indication de
contenu au tirre ?
Quant
aux éditions Benoit Rigaud 1568, en dehors de la divisuin en 2
volets et en 2 épitres, il ny figure aucune indication quant aux
additions successives au sein du premier volet. Ces éditions bien
trop parfaites , « achevées » et « polies »
pour être honnêtes nous apparaissent donc non pas comme premières
mais ultimes., au prisme d’une révolution copernicienne
s’inscrivant non dans l’espace mais dans le temps, par rapport à
notre époque prise comme centre. Les premiers seront les derniers.
Toute
recherche débouche à un certain stade sur des chaînons manquants
car il est dans l’ordre des choses qu’il y ait de la perte mais
aussi de l’ajout, lequel tend à compenser la perte. Les vraies
premières éditions des Centuries ne nous sont pas parvenues sous
leur forme originale, première. On ne les connaît que par des
biais, par des traces. On peut avant tout affirmer leur absence
puisqu’il faut bien une source aux éléments dont nous disposons.
Ces éditions « X » qu’il faut dater autour de
1588-1589-1590 auront généré d’abord ce qui ressort des
éditions parisiennes portant ces mêmes dates puis, dans un
deuxiéme temps les éditions de Rouen et d’Anvers, également
porteuses des mêmes dates et dans un troisiéme temps le premier
volet de l’édition de Cahors 1590 qui aura servi pour les
éditions antidatées -1557-1568. Evidemment, la question qui se pose
et que nous n’entendons pas résoudre ici est celle de la « vraie »
chronologie de toutes ces éditions dérivées d’une édition
inconnue ! Est-ce que les dates affichées par les éditions de
1588-1590,tant de Paris que de Rouen sont fiables ou bien ne
font-elles que reprendre les pages de titre des « vraies »
éditions ?
s serait
antidatée. C'est en tout cas, cette série qui aura servi pour
produire les éditions Du Rosne,dautant que l'on y trouve la même
formule « dont il en y a »
Robert
Benazra a restitué le découpage des éditions parisiennes – sans
en tirer d'ailleurs la moindre conclusion d'ordre chronologique RCN,
pp. 118 et seq)
Prophéties
de M . Nostradamus afioustées outre les précédentes éditions
. Centurie quatre suivent les quatrains 54 à 100
Prophéties
de M. Nostradamus adioustées nouvellement. Centurie septieme.
Préisions que si le titre indique une addition à la « dernière
centurie » de 39 « articles », on ne retrouve pas
un tel nombre au niveau du contenu, ce qui montre que l'on a raison
de considérer les éditions parisiennes comme défectueyses, mais
non pas au regard d'une édition 1557 retrouvée mais d'une édition
perdue parue sous la Ligue.Les éditeeutrs modernes de l'éditon
Antoine du Rosne (Bibl Budapest) ne se sont pas encombréd de tels
« détails »., s'en tenant à une logique chronologique
au premier degré – qui reléve d’un simple principe commode de
classement alpha-numérique - n'envisageant pas la possibilité de
l'antidatation.
Ajoutons
que tout se passe comme si l'édition 1557 comme celle de 1590
Anvers voulaient passer sous silence le premier jet de 4 centuries
tout comme d'ailleurs, le stade à six centuries s'achevant par un
avertissement en latin, dosparu dans l 'édition Anvers 1590 .
On aurait ainsi voulu occulter la publication Rouen Du Petit Val de
1588 dont le titre signale bien «quatre centuries ».. Ainsi,
non seulement, l'on produit des éditions antidatées mais en outre,
l'on tend à supprimer la trace d'éditions récemment parues. Et
cependant, on n'en trouve pas moins une édition antidatée à 4
centuries Macé Bonhomme 1555 mais cette fois sans indication de
contenu au tirre ?
Quant
aux éditions Benoit Rigaud 1568, en dehors de la divisuin en 2
volets et en 2 épitres, il ny figure aucune indication quant aux
additions successives au sein du premier volet. Ces éditions bien
trop parfaites , « achevées » et « polies »
pour être honnêtes nous apparaissent donc non pas comme premières
mais ultimes., au prisme d’une révolution copernicienne
s’inscrivant non dans l’espace mais dans le temps, par rapport à
notre époque prise comme centre. Les premiers seront les derniers.
Toute
recherche débouche à un certain stade sur des chaînons manquants
car il est dans l’ordre des choses qu’il y ait de la perte mais
aussi de l’ajout, lequel tend à compenser la perte. Les vraies
premières éditions des Centuries ne nous sont pas parvenues sous
leur forme originale, première. On ne les connaît que par des
biais, par des traces. On peut avant tout affirmer leur absence
puisqu’il faut bien une source aux éléments dont nous disposons.
Ces éditions « X » qu’il faut dater autour de
1588-1589-1590 auront généré d’abord ce qui ressort des
éditions parisiennes portant ces mêmes dates puis, dans un
deuxiéme temps les éditions de Rouen et d’Anvers, également
porteuses des mêmes dates et dans un troisiéme temps le premier
volet de l’édition de Cahors 1590 qui aura servi pour les
éditions antidatées -1557-1568. Evidemment, la question qui se pose
et que nous n’entendons pas résoudre ici est celle de la « vraie »
chronologie de toutes ces éditions dérivées d’une édition
inconnue ! Est-ce que les dates affichées par les éditions de
1588-1590,tant de Paris que de Rouen sont fiables ou bien ne
font-elles que reprendre les pages de titre des « vraies »
éditions ?
de considérer les éditions parisiennes comme défectueyses, mais
non pas au regard d'une édition 1557 retrouvée mais d'une édition
perdue parue sous la Ligue.Les éditeeutrs modernes de l'éditon
Antoine du Rosne (Bibl Budapest) ne se sont pas encombréd de tels
« détails »., s'en tenant à une logique chronologique
au premier degré – qui reléve d’un simple principe commode de
classement alpha-numérique - n'envisageant pas la possibilité de
l'antidatation.
Ajoutons
que tout se passe comme si l'édition 1557 comme celle de 1590
Anvers voulaient passer sous silence le premier jet de 4 centuries
tout comme d'ailleurs, le stade à six centuries s'achevant par un
avertissement en latin, dosparu dans l 'édition Anvers 1590 .
On aurait ainsi voulu occulter la publication Rouen Du Petit Val de
1588 dont le titre signale bien «quatre centuries ».. Ainsi,
non seulement, l'on produit des éditions antidatées mais en outre,
l'on tend à supprimer la trace d'éditions récemment parues. Et
cependant, on n'en trouve pas moins une édition antidatée à 4
centuries Macé Bonhomme 1555 mais cette fois sans indication de
contenu au tirre ?
Quant
aux éditions Benoit Rigaud 1568, en dehors de la divisuin en 2
volets et en 2 épitres, il ny figure aucune indication quant aux
additions successives au sein du premier volet. Ces éditions bien
trop parfaites , « achevées » et « polies »
pour être honnêtes nous apparaissent donc non pas comme premières
mais ultimes., au prisme d’une révolution copernicienne
s’inscrivant non dans l’espace mais dans le temps, par rapport à
notre époque prise comme centre. Les premiers seront les derniers.
Toute
recherche débouche à un certain stade sur des chaînons manquants
car il est dans l’ordre des choses qu’il y ait de la perte mais
aussi de l’ajout, lequel tend à compenser la perte. Les vraies
premières éditions des Centuries ne nous sont pas parvenues sous
leur forme originale, première. On ne les connaît que par des
biais, par des traces. On peut avant tout affirmer leur absence
puisqu’il faut bien une source aux éléments dont nous disposons.
Ces éditions « X » qu’il faut dater autour de
1588-1589-1590 auront généré d’abord ce qui ressort des
éditions parisiennes portant ces mêmes dates puis, dans un
deuxiéme temps les éditions de Rouen et d’Anvers, également
porteuses des mêmes dates et dans un troisiéme temps le premier
volet de l’édition de Cahors 1590 qui aura servi pour les
éditions antidatées -1557-1568. Evidemment, la question qui se pose
et que nous n’entendons pas résoudre ici est celle de la « vraie »
chronologie de toutes ces éditions dérivées d’une édition
inconnue ! Est-ce que les dates affichées par les éditions de
1588-1590,tant de Paris que de Rouen sont fiables ou bien ne
font-elles que reprendre les pages de titre des « vraies »
éditions ?
JHB 15. 06 17
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