Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr
lundi 31 mars 2025
jacques halbronn Astrologie et Judausme . Sanctrificaton d'une seule planéte "shabbatique", Saturne
jacques halbronnn Astrologie et Judaisme Sanctification d’une seule planéte « shabbatique », Saturne
La pratique du Shabbat comporte une dimension astrologique dont on n’avait plus perçu toute la portée, depuis fort longtemps. Dans la liturgie synagogale, dans la partie faisant suite au « Shema Israel » intitulée « Amida », on trouve cet étoge du jour du Shabbat mais sans relation avec la planéte Saturne traditionnellement associé à ce jour, comme c’est le cas en anglais- Saturday. Shabtai est le nom attribué à cet astre dans le Sefer Yetsira. Il est question dans cet éloge d’une « sanctification »: « Tu as sanctifié le septième jour et Tu l’as consacré à ta gloire.. C’est lui qui a couronné l »oeuvre de la création du Ciel et de la Terre. Tu l’as béni entre tous les jours et Tu l’as sanctifié entre tous les temps (Zemanim) ainsi qu’il est écrit dans le Livre de la Torah. (…) Dieu bénit le septiéme jour et le proclama saint(Kadosh) » (cf pp 80-81 du Siddour Taher Libénou, Ed MJLF 1997-2001).
Le 7 est la clef du temps astrologique, à la fois parce que le cycle de Saturne se divise en 4 temps de 7 ans, à mettre en rapport avec la Lune qui est également articulée sur le 7 , mais cette fois il s’agit de 7 jours. Et chacun de ces jours est traditionnellement associée au « septenaire » Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, Mercredi pour Mercure, Jupiter (en italien Giovedi) pour Jupiter, Vénus pour le Vendredi, Saturne pour samedi et le Soleil pour le Dimanche (anglais Sunday, allemand, Sonntag). En mettant l’accent sur le Shabbat, l’on désigne ipso facto la planéte Saturne-Shabtay. Il faut comprendre que c’est la seule et unique planéte qui compte, qui est « élue », ‘sanctifiée ». Le judaisme a par ailleurs accordé de l’importance au multiple de 7 , comme 49.
Chavouoth (Les Semaines) sur le web
« une fête de deux jours, célébrée depuis le coucher du soleil dimanche 1er juin jusqu’à la tombée de la nuit mardi 3 juin 2025) coïncide avec la date à laquelle D.ieu a donné la Torah au peuple juif au mont Sinaï il y a plus de 3300 ans. Elle a lieu au terme de 49 jours de compte impatients, qui nous ont permis de nous préparer pour ce jour spécial. Elle est célébrée en allumant des bougies, en restant éveillés toute la nuit à étudier la Torah, en écoutant la lecture des Dix Commandements à la synagogue, en faisant un festin de produits laitiers et plus encore.
» Il y a un lien entre le Shabbat et Shéva, 7 en hébreu. A l’issue du Shabbat, on se souhaite une « bonne semaine » Shavoua Tov » . Shavouoth célébre le 7. 49 jours après Pessah (Pâques), période durant laquelle on ne peut célébrer de mariage à l’exception du 33e jour (Lag baOmer)
Il importe donc, dans l’optique d’une réforme du judaisme d’accorder la plus grande importance au cycle de Saturne en paralléle avec celui de la Lune et d’ailleurs, il serait souhaitable que le Shabbat coincide avec les phases de la Lune, ce qui n’est pas respecté depuis fort longtemps, si ce n’est par hasard.
JHB 31 02 25
Catherine Gestas Ls Nouveaux astrologues. Nouvelle Vague et Source.
Centre d’Études et de Recherches en Astrologie
SOURCE ACTU
NOUVELLE VAGUE
LES NOUVEAUX ASTROLOGUES
Dans cette rubrique vous retrouverez la liste des astrologues de la nouvelle vague, formé(e)s ou recommandé(e)s par l’association Source.
Ces astrologues publient des articles, des textes et des vidéos que vous retrouverez dans la rubrique « Source Actu »
Sarah CHOURAQUI
Sarah se passionne pour l’astrologie humaniste depuis 15 ans, en parallèle d'études approfondies en littérature et en anthropologie. En 2018, elle intègre la formation de Dominique Hossenlop, donne un cadre professionnel à sa pratique de l'astrologie et commence à consulter. Elle intègre ensuite l'Association Sources et suit les séminaires de Catherine Gestas, spécialisée en astrologie transgénérationnelle, ceux d'Elisabeth Fresard, avec qui elle analyse les étapes majeures du "cycle de vie", ainsi que les écrits et séminaires de Liz Greene, de Luc Bigé, et de Lynn Bell qui lui ont permis d'approfondir sa connaissance des mythes et leur affiliation à la psychologie Jungienne. En tant qu’astrologue humaniste, Sarah estime qu’un travail sur la conscience permet à chacun de devenir responsable de son destin individuel, et que c’est dans cette responsabilité que sommeille notre force et notre résilience. Bien plus qu'une méthode prédictive, Sarah considère donc l’astrologie comme un outil thérapeutique profond et riche, qui aide à mettre en lumière les différents schémas qui animent la psyché individuelle : ceux qui servent à notre développement et ceux qui le limite, circonscrivant des façons de faire, de choisir, et d’aimer dont nous n’avons pas conscience mais qui, sans le travail de la conscience, ont le potentiel de diriger nos vies. Sarah a fait une hypokhâgne et une khâgne au lycée Condorcet, elle est titulaire d'une licence en Anthropologie et en Histoire de l'Afrique à la SOAS de Londres (School of Oriental and African Studies), et d’un master d'anthropologie à l’EHESS (École des Hautes Etudes en Sciences Sociales). Aujourd’hui doctorante en anthropologie à l'EHESS, Sarah travaille entre la France et le Kenya, où elle étudie la maternité dans la communauté swahili et musulmane de l'île de Lamu. Sa thèse s'intitule : "lLes armes des mères". L'usage de la photographie et du film font partie intégrante de son travail, et de sa conception de l'ethnographie comme pratique sensible, subjective et incarnée. Elle pratique et consulte en tant qu'astrologue au quotidien.
Sarah CHOURAQUI
Sarah CHOURAQUI
sarah-chouraqui@hotmail.fr
Élisabeth GALTON
Coach professionnelle – superviseuse professionnelle Astrologue. Depuis plus de 20 ans je suis coach professionnelle certifiée, aujourd’hui également superviseuse certifiée, j’interviens pour l’accompagnement des changements et la résolution de conflits dans les organisations. Je favorise dans les accompagnements d’équipes l’intelligence collective pour créer des synergies créatives. Je me suis formée à l’astrologie dans les années 80 auprès de Bernard Dubois astrologue qui vivait en Bretagne. J’ai ensuite approfondi mes connaissances auprès de plusieurs astrologues pour élargir et développer ma pratique. Je suis attentive à être à l’écoute des résonances et conserver ma curiosité toujours vivante. L’astrologie que je pratique trouve ses sources aux confluences de l’astropsychologie, l’astrologie humaniste, l’astrologie d’évolution. Les sujets qui m’animent sont de se découvrir toujours plus, trouver sa liberté individuelle, gagner en confiance et conscience de soi. J’ai notamment animé des conférences et formations en astrologie sur « s’affranchir de la Honte ». Le questionnement est au cœur de mes différents métiers et trouve ses racines dans les pratiques ancestrales. Très vigilante à l’éthique professionnelle je reste vigilante à ne pas être intrusive pour les personnes que j’accompagne, à leur laisser la responsabilité de leurs choix et si elles le souhaitent à accompagner la mise en œuvre de leurs décisions dans un grand respect de leur liberté. J’enseigne l’astrologie et anime des ateliers depuis les années 2000.
Élisabeth Galton
Élisabeth GALTON
elisabeth.galton@orange.fr
Laurence HÉRITIER
J’ai débuté les cours en astrologie occidentale et chinoise avec François Villée en 2006, puis commencé à donner des consultations sous sa direction dès 2009. François Villée était dans la droite ligne de Claire Santagostini adepte du Globalisme et d’André Barbault pour la recherche de la dominante et des cycles planétaires. Je me suis par la suite intéressée à l’astrologie humaniste et plus récemment, à l’astrologie ancienne. En parallèle, j’ai étudié le Tarot de Marseille auprès d’Alejandro Jodorowsky et Philippe Camoin, et notamment les nombres, ayant également des notions en numérologie. En 2020, j’ai obtenu un diplôme de psycho-praticienne en Rêve Eveillé Libre selon la méthode de Georges Romey. Je travaille actuellement comme accompagnatrice d’enfants handicapés au lycée, tout en poursuivant mes recherches en astrologie occidentale et chinoise (astrologie des 109 énergies), en psychologie, symbolisme et mythologie.
Laurence Heritier Astrologue
Laurence HÉRITIER
laurence.heritier@gmail.com
Nathalie IZZEDINE
Je m’intéresse à l’astrologie depuis mes dix-huit ans lorsqu’une astrologue karmique m’a ouvert une porte sur un monde qui m’était alors totalement inconnu. J’ai continué mon chemin avec en arrière-fond les planètes qui rythmaient les cycles et les aspects de ma vie. En 2018 dans mon thème Uranus arrive sur ma Lune. Uranus la planète de l’astrologie entre autres, une planète qui bouscule. Je pousse alors la porte de l’école d’astrologie Agapè pour cinq merveilleuses années de découvertes, d’exaltation, d’amitié, de travail et de partage, avec à la clé un diplôme. Je voulais une formation sérieuse, concrète. Prendre mon temps « en bonne saturnienne » m’a permis de construire mes compétences. La continuité a été tout d’abord la solide formation d’Astrogénéalogie avec Catherine Gestas sur deux ans, et en parallèle l’Astrologie Karmique avec Emmanuel Leroy. Puis j’ai continué à consolider mes bases grâce à de nombreux ateliers enrichissants avec Elisabeth Fresard et Marie-Noëlle Baudron. En 2022 grâce à Source je me suis lancée en donnant ma première conférence sur Frida Kahlo, puis Niki de Saint-Phalle et je poursuis avec d’autres conférences et en écrivant des articles, d’astrologie bien sûr ! Consultations à Paris et à distance par Visio.
Nathalie Izzedine
Nathalie IZZEDINE
nizzedine@icloud.com
Liliane MOUGE
Je pratique l’astrologie depuis mon adolescence ; elle m’a aidée à me connaitre, me comprendre, choisir mon parcours d’étudiante et envisager mon insertion dans la vie professionnelle. Dès le début, je voulais, en outre, mieux comprendre les autres et essayer d’établir des relations simples, claires et enrichissantes. L’astrologie m’a aidée à gérer ma relation à l’autre. J’ai fait mes premiers pas en m’appuyant sur la lecture des astrologues reconnus (Alan Léo, Dane Rudhyard, Alexandre Ruperti, Stephen Arroyo, Robert Hand, André Barbault, Luc Bigé...). J’ai étudié les principales théories portées par les grands courants astrologiques (traditionaliste, conditionnaliste, humaniste, psychologique) et, à partir de toutes mes lectures, développé des techniques que j’ai beaucoup expérimentées d’abord dans mon entourage. Petit à petit, mon public s’est élargi. Je devais donc passer à un stade supérieur de compétences. Afin de crédibiliser mon parcours et surtout de proposer à mes consultants une ore sérieuse et de qualité professionnelle, j’ai suivi un cursus long dans une école reconnue (Agapé), puis des cours et stages spécialisés dans certains domaines (astrologie humaniste, énergétique, horaire).
Liliane MOUGE
Liliane MOUGE
liliane.mouge@gmail.com
Jessica MAURIN
Après une première partie de vie dans le chant, la scène, et la composition, Jessica Maurin s’est progressivement formée à différentes disciplines « psy » : Psychothérapie Humaniste, Psychologie Jungienne, Ennéagramme, Analyse Transactionnelle, Psychanalyse Freudienne, et enfin, Thérapie Existentielle Phénoménologique. Aujourd'hui, dans une approche majoritairement marquée par l’influence de Jung et de Viktor Frankl, elle exerce en cabinet libéral en tant que psychopraticienne depuis 2008 et propose aujourd’hui dans son cabinet, un accompagnement thérapeutique qui allie Thérapie et Astrologie Humaniste. Annie Beulin, Luc Bigé, Elizabeth Sens et enfin Samuel Djian-Gutenberg furent ses principaux enseignants en Astrologie. En2021,elleacréél’écoleExiste-En-Ciel danslaquelleproposeuncursusd'apprentissagedel'Astro- Thérapie à la fois pour les néophytes qui voudraient apprendre les bases de l'Astrologie et de l'accompagnement, pour les personnes déjà thérapeutes qui voudraient apprendre à utiliser l'Astrologie dans leur pratique, ou encore pour les Astrophiles/Astrologues qui visent à accompagner leurs consultants dans un processus de thérapie centrée sur le Sens. Membre de la FDAF (Fédération Des Astrologues Francophones), elle organise régulièrement des ateliers d'Astrologie dans le Loiret - où elle réside - ainsi que des voyages/séminaires introspectifs dans le Désert.
Jessica MAURIN
Jessica MAURIN
www.astrologie-formation.com
jacques halbronn Epistémologie. L’astrologie doit se repérer sur les matrices grammaticales.
jacques halbronn Epistémologie. L’astrologie doit se repérer sur les matrices grammaticales.
L’historien de l’astrologie ne saurait s’appuyer sur la littérature astrologique laquelle exige un devoir d’inventaire. Il faut remonter bien en amont, au delà de Ptolémée et de Morin de Villefranche Pour restituer les véritables fondements de ce domaine, il importe de recourir à une approche que nous avons qualifié d’anthropolinguistique car selon nous,c’est dans ce domaine que nous avons balisé qu’il convient de rechercher la matrice astrologique. Nous pensons notamment à la distinction entre article indéfini et article défini, l’article indéfini étant riche d’une infinité de potentialités, ce qui correspond au stade de l’écrit avant le passage à l’acte qu’est l’oral. L’astrologie ne saurait se noyer dans le magma astronomique mais elle est le fruit d’une décantation, d’une réduction, au sens alchimique du terme, ce qui nous conduit à un systéme planétaire limités à Saturne et accessoirement à la Lune et au Soleil, lesquels viennent structurer les 4 saisons (en trois temps) On aura compris qu’il n’existe pas pour nous d’astrologie sans support théologique et vice versa pas de théologie sans référentiel astrologique. Mais cette théologie ne saurait être le Panthéon mythologique véhiculé par l’astronomie mais s’inspirer du monothéisme biblique et Sabbatique (7e jour, cf Genése II)
Il importe de comprendre la notion de matrice (http://cura.free.fr/2015/1511matrice1.html), à savoir que l’application d’une même structure(tel signe, telle planéte) à des champs différents produira des effets divers qu’il serait bien vain pour l’astrologie de tenter de décrire par le biais de telle ou telle configuration astrale (cycles planétaires liés à tel pays, ou carte du ciel pour telle personne). Autrement dit, l’application doit passer impérativement par l’étude du terrain, d’où la notion d’anthripocosmologie, combinant le Ciel et la Terre. En linguistique, l’on observe que des langues peuvent relever d’une même grammaire, tout en disposant de lexiques et d’alphabets différents et inversement relever d’une même lexique traité au moyen de matrices différentes.
JHb 31 03 25
Jacques halbronn La Vie Astrologique. Deux congrès anniversaires: 2004 (MAU) et 2025 (Source)
Jacques halbronn La Vie Astrologique. Deux congrès anniversaires: 2004 (MAU) et 2025 (Source)
En novembre 2004, nous célébrions, avec la présence de Julienne Mullette (Sturm), fondatrice de l'ISAR (International Society for Astrological Research) le trentième anniversaire du congrès de Paris- Porte Maillot de 1974. 2025 correspond au 20e anniversaire de la création de l'association Source qui tient ce week- end de la fin mars, un Congrès à Paris en cette occasion mais aussi au cinquantième anniversaire de la fondation du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) Etrangement, Source nait au lendemain de notre Congrès de 2004 auquel avait participé Yves Lenoble, qui avait travaillé avec Catherine Gestas, dans le cadre de SEP Hermés (depuis 1990, Porte Mailot) après avoir collaboré avec Danièle Rousseau, dans le cadre de la FFA (Fédération Française d'Astrologie, fondée en 1984) - sans oublier l'AGAPE de Solange de Mailly Nesle (école fondée en 1989) et avec nous mêmes, aux débuts du MAU. Par ailleurs, Yves Lenoble aura été mobilisé dans l'entreprise d'Astroflash (autour d'André Barbault) et aura été marqué par l'Astrologie Conditionaliste de Jean-Pierre Nicola.
L'ambition du Congrès Source 2025- auquel nous avons assisté dans sa partie conclusive, est d'emblée sensiblement plus modeste, de par son envergure, que celui du Congrès MAU 2004. le nombre d'intervenants chercheurs bien plus restreint. Les enjeux ne semblent pas avoir été les mêmes. Pour Catherine Gestas, la quantité a toujours primé sur la qualité et une brochette de personnalités lui suffisait, le gros du public étant constitué d'inconnus anonymes sans bagage significatif. Les intervenants des meetings SEP Hermés étaient généreusement rémunérés, du fait même des entrées payantes du public et ils avaient droit à d'amples temps de parole , en raison même de leur petit nombre. A l'inverse, les rencontres MAU ne comportaient aucune gratification et impliquaient surtout des débats et non des cours magistraux mais ne prévoyaient pas la présence d'un "public' d'éléves qu'il aurait fallu ménager, probléme qui se posera avec Frank Agier et sa structure vidéo payante, Baglis. En 2007, va prendre forme l'idée de télévision astrologique, à la suite des tentatives de Roger Héquet puisant dans nos enregistrements vidéo, à commencer par ceux du Colloque de 2004, ce sera TELEPROVIDENCE .
Une différence majeure entre nos activités et celles de Catherine Gestas, aura tenu au fait que nous ne nous sommes aucunement limité à Paris et avons pleinement assumé une dimension internationale francophone (Bruxelles, Genéve, Montréal etc) mais aussi "provinciale" avec des rendez vous dans tout l'hexagone, en connexion notamment avec les rencontres de Lyon (RAO de Frank Nguyen) et de Bordeaux (Atelier d'Astrologie d'Aquitaine de Josette Bétaiolle) Il aura fallu des guides entiers 'entre 1989 et 2006) pour recenser de façon exhaustive nos rassemblements. Le MAU a su séparer ses activités d'enseignement de celles liées aux colloques nationaux et internationaux car il a vite compris que cela impliquait des processus radicalement différents, d'où la création en 1975 de la Faculté Libre d'Astrologie de Paris qui permettait de disposer de fonds permettant d'avoir des colloques à entrée libre alors que SEP Hermés et Source auront voulu fonctionner autrement, avec pour conséquence le faible nombre d'intervenants et le manque de débat entre eux, ce qui explique que nous n'ayons pas été invités à nous exprimer de façon critique sur le thème" Saturne-Neptune en bélier"lequel est vécu comme l'annonce d'un individualisme (renforçant l'astrologie individuelle) faisant suite au collectivisme des Poissons. La mise en valeur exacerbée de la tonalité Bélier est ici aux antipodes de l'astrologie mondiale de Barbault.
Personnalités présentes identifiées à ces journées Source:Marielle Garrel, Denis Labouré, Bernard Duchatelle, Samuel Djian Gutenberg, Elisabeth Frésard, Catherine Louis, Yves Lenoble, Lynn Bell, Catherine Gestas, Luc Bigé, Philippe Thibaut, Emmanuel Leroy, Martine Barbault, Denis Avronsart etc
JHB 31 03 25
dimanche 30 mars 2025
samedi 29 mars 2025
jacques halbronn Toute cyclologie génére et révéle des tensions entre les périodes. Astroogie Septennale.
Jacques halbronn Toute cyclologie génére et révéle des tensions entre les périodes/ Astrologie Septennale.
La condition de "l'Homo Astrologicus" (titre de notre premier article en juin 1969) avec des phases ayant chacune leur spécificité et se succédant comme autant de cloisons, de couperets, comporte à coup sûr une dimension dramatique au coeur même du phénoméne astrologique, à l'instar d'ailleurs de l'alternance propre à la vie politique avec ses changements d'équipe (cf le "spoils system" aux USA) Une période de 7 ans ne s'écoule pas comme un fleuve tranquille. Elle se découpe en trois temps de 840 jours et on observe que les astrologues se montrent incapables de déterminer la durée d'impact d'une des multiples configurations dont ils entendent user sinon abuser. La durée d'un an souvent sous entendue n'étant guère valable.
On s'intéressera d'abord au passage de Saturne en signe fixe, à mi parcours donc de nos 7 ans. Il s'agit d'une période qui est marquée par l'effet d'aubaine, par la chance avec ce que cela comporte d'imprévisible, d'aléatoire et il n'est pas conseillé aux astrologues d'exploiter un tel filon qui se révéle assez vite illusoire. C'est ainsi qu'en 1953, le jeune André Barbault aura cru pouvoir sauver le cycle Saturne Neptune sur lequel il avait misé gros, en exploitant la mort de Staline, quitte à la comparer avec la choc de la Révolution d'Octobre 1917. Or, à la mort du dictateur, Saturne arrivait à 27° du signe de la Balance, soit à la frontière avec le signe fixe du Scorpion, ce type de signe, on vient de le dire, nourrissant bien des chimères, des coincidences et des faux semblants.
La phase qui suit est celle des signes mutables qui correspond à une forme d'ubris socio-juridique, d'auto-détermination au cours de laquelle l'Humanité entend prendre son destin en main, le modeler à sa guise, en pleine souveraineté. On a vu récemment, en France les effets d'une telle période sur les formations politiques, prêtes, à tour de rôle, à renverser un gouvernement.
Et enfin, Saturne parvient en signe cardinal (selon l'Astrologie Septennale) et c'est le juge de paix, la fin des mirages. C'est ainsi que Barbault vécut assez mal 1982, lui qui avait annoncé une "troisiéme guerre mondiale", en raison des conjonctions de planétes lentes (cf son indice cyclique). Or Saturne était en balance tout comme en 1953 mais la phase "fixe" ne vint pas, cette fois, lui sauver la mise. En 1967, alors que Saturne entrait en signe cardinal (Bélier) ,ce fut la déconfiture de Nasser qui allait tomber de haut, à la suite de la "Guerre des Six Jours" (juin);
sur le web
1967, guerre des Six-Jours: le jour où Nasser démissionna
"Israël gagne en six jours la guerre de 1967 contre trois Etats arabes qui bordent ses frontières. Déclenchée le 5 juin par un bombardement des aéroports égyptiens, elle se termine le 10 juin sur les hauteurs du Golan syrien. Outre le triomphe israélien, cette guerre est marquée par la démission de Nasser. Une démission surprise, vite reprise, mais qui marque l'Egypte et le monde arabe."
Or, à l'approche de l'entrée de Saturne en bélier, au printemps 2025, l'on s'aperçoit que le temps "mutable" touche à sa fin, notamment pour les alliances de "gauche" et implose comme un château de cartes. Cette entrée en Bélier pourrait d'ailleurs sonner la fin du mythe Barbault, à l'occasion même d'un Colloque "Source", consacré aux conséquences de la formation de la conjonction Saturne Neptune en bélier. Précisons que, pour sa part, Barbault n'attachait aucune importance au signe où avait lieu une telle conjonction. C'est toute une génération d'astrologues qui va se trouver compromise par un tel "événement" tout comme au début des années 80 et le non événements d'une nouvelle guerre mondiale. Aux astrologues de prier pour que quelque chose de vraiment catastrophique ait lieu mais la catastrophe n'est ce pas justement celle de telles pseudo- prophéties?
JHB 29 03 25
vendredi 28 mars 2025
jacques halbronn Réflexions critiques sur la méthodologie d'André Barbault en matière d'Astrologie Mondiale: Neptune (1846) et Staline.(1953)
jacques halbronn Réflexions critiques sur la méthodologie d'André Barbault en matière d'Astrologie Mondiale: Neptune (1846) et Staline.(1953)
La tenue dans quelques jours d'un Congrés touchant à la conjonction Saturne-Neptune est l'occasion de faire le point sur la méthodologie barbaultienne , et montre à quel point le milieu astrologique s'est privé de ses éléments les plus valables., avec notamment les récents décés de Patrice Guinard, de Daniel Cobbi, d'Yves Lenoble, faisant suite à celui de Michel Gauquelin, de Jean-Pierre Nicola, de Barbault lui- même. Mais heureusement, sans fausse modestie, nous sommes toujours bien là pour protéger cette communauté et la représenter..Congrès en petit comité que celui qui vient et fort parisien (hormis Emmanuel Leroy de Lille), si on le compare à celui que j'ai organisé en 2004 et qui est toujours intégrakement en ligne. On saluera la présence de Luc Bigé, Emmanuel LeroY, Bernard Duchatelle, Samuel Djian Gutenberg, Denis Labouré quant à la gent masculine en compagnie de Mesdames Élisabeth Frésard, Marie-Noëlle Baudron, Martine Barbault, Lynn Bell, et Claire Decroix-Barbault des habituées dans le cadre des soirées de l'association Source de Catherine Gestas! Le gros du public sera constitué d'anonymes payants préts à célébrer quelque grande messe communautaire:
La prise en compte de Neptune en Mondiale est déjà en soi très discutable. Selon nous, l'astronomie nous offre une représentation "gazeuse" du systéme solaire et il revient à l'astrologie de faire le tri, sur la base d'un certain nombre de critères Quant à la mort de Staline en mars 1953, présentée par Barbault comme le corollaire de la Révolution d'Octobre de 1917, 36 ans plus tôt (durée du cycle Saturne-Neptune), la comparaison est bien ténue, entre un mouvement organisé sous la conduite de Lénine et ce qui n'aura été en soi qu'un accident, à savoir la mort dans son lit de Staline. L'astrologie, dans les deux cas, n'aura certainement pas eu le même impact. Notons que cette mort se produit à l'approche de l'entrée de Saturne dans le signe fixe du scorpion (octobre 1053), ce type de signe indiquant des événements imprévus, à l'instar du Covid et ne relevant pas de calculs politiques. On n'est donc pas là dans le registre des signes cardinaux. La comparaison de 1953 (fin balance) et de 1989(Capricorne) ne tient pas. En revanche la mort de Staline et de De gaulle correspondent toutes deux à l'entrée de Saturne en signe fixe, respectivement Scorpion et Taureau, soit un intervalle d'un demi-cycle de Saturne
Si l'on prend 1989, échéance suivante du cycle barbaultien, on oublie le printemps de Prague (avec Dubcek), 21 ans plus tôt (3x7), en 1968, dont le souvenir vient d'être ravivé par le film "Radio Prague, les ondes de la révolte " 2024.
film Prague sur www.allocine.fr
web
"Ce thriller politique et drame personnel suit un groupe de journalistes de la Radio tchécoslovaque luttant contre la censure imposée par le régime communiste"
C'est dire qu'il importe de suivre le cours des événements de 7 ans en 7 ans et non de 36 ans en 36 comme on nous invite avec le dit Congrès. Tant en 1968 qu'en 1989, c'est le Pacte de Varsovie qui est l'acteur principal. Rappelons aussi, sur la base du dit cycle de 7 ans, en 1961 le blocus de Berlin. Construction du Mur et 28 ans plus tard sa destruction. Nous dirons qu'une configuration astrale ne saurait être réservée à un seul pays, à une seule religion, à une seule idéologie. Attribuer le cycle Saturne-Neptune - si tant est que ce cycle fasse sens- à la Russie ne nous parait pas viable. Réduire les échéances aux seules conjonctions réduit d'autant les possibilités de vérification et tend inéluctablement à vouloir grossir l'impact de telles configurations et ce d'autant que même un cycle de 7 ans doit être décomposé en trois sous -phases sur la base de la division en signes cardinaux, fixes et mutables (en Astrologie septennale) tant et si bien que nos congressistes se trouvent contraints à pratiquer une surenchère événementielle de mauvais aloi. Alors que Barbault aura fini par se contenter d'un rendez vous tous les 36 ans, soit moins de trois par siècles, notre Astrologie Septennale, quant à elle, propose un changement de cap tous les 840 jours avec des récurrences à la clef qui répondent aux exigences de réfutabilité d'un Popper/.
Selon nous, quand Saturne passe en signe fixe, il y a un lâcher prise du processus prévisionnel et la prévision devient prédiction. C'est ainsi que la mort "naturelle" reléverat du temps fixe alors que la mort préméditée serait déterminée en période cardinale ou mutable, à la suite d'une délibération issue du haut ou du bas de la pyramide du pouvoir. Dans le cas de la mot de Staline, le temps fixe met en évidence, une dimension aléatoire en décalage par rapport à toute initiative pleinement assumée comme l'exécution ou l'assassinat.
JHB 26 03 25
jeudi 27 mars 2025
mardi 25 mars 2025
jacques halbronn Astrologie septennale et Anthropolinguistique
jacques halbronn Astrologie septennale et Anthropolinguistique.
L’interdisciplinarité est une absolue nécessité pour valider un dispositif a fortiori quand le même auteur maitrise les différents domaines qu’il lui incombe de connecter. Dès lors, nous dirons que la phase cardinale, en Astrologie septennale, correspond à l’oral, au « fini » alors que la phase mutable correspond à l’écrit en raison de sa polysémie et de son indétermination
Récapitulons, l’oral est lié au passage de la puissance à l’acte, mettant fin à l’indéfinition de l’écrit. A l’oral, on est dans la cristallisation des clivages, c’ »est donc un stade ultime, final, un aboutissement, un accouchement et non pas un commencement, ce qui doit caractériser le stade cardinal. A contrario, la phase de Saturne en signes mutables correspond à un début,, à l’enfance comme au départ d’une course dont on ignore l’identité du vainqueur à l’arrivée.
Théologiquement, la Création est une conclusion qu’il faut assumer d’entrée de jeu. C’est le temps cardinal (le fait accompli) qui laissera la place, à la fin du cycle de 7 ans à un état gazeux-en mutation On doit donc prévoir avec l’entrée de Saturne en Bélier (thème du Colloque des 29-30 mars) à 840 jours (soit 2 ans et 4 mois) durant laquelle, l’ordre établi par la Création de notre monde, devra être respecté.
JHB 25 03 25
lundi 24 mars 2025
jacques halbronn Critique anthropolinguistique de la pensée d'Oswald Spengler ( Déclin de l'Occident)
jacques halbronn Critique anthtropolinguistique de la pensée d’Oswald Spengler (Déclin de l’Occident)
Nous avons développé récemment la notion de neutralité dans le domaine de l’anthropolinguistique Le neutre est un état indéterminé, « indéfini » – au sens grammatical d’article indéfini par opposition à article défini. Par ailleurs, nous avons insisté sur la dialectique entre le chef et la population dont il la charge. Spengler – autant que nous le sachions- n’aura pas assez accordé d’importance à cette relation entre une personnalité et un collectif, situation illustrée particulièrement dans le Livre de l’Exode (Pentateuque). Or, pour nous, une population reléve du stade préalable de la neutralité, avec le passage du signifiable au signifié., tout ce qui est signifiable ne passant pas nécessairement, automatiquement, au stade du signifié. Nous avons également approfondi la question de la Matrice, laquelle reformate la matière pour lui confére une certaine forme, tout en préservant la spécificité de ce qui se voit ainsi formaté. Enfis, Spengler ne semble pas avoir recherché un quelconque support cosmique repérable à sa théorie de l’Histoire.
Notre théorie du Neutre oppose l’écrit à l’oral. L’écrit est voué à basculer, en connaissance de cause, à l’oral, vers le masculin ou vers le féminin, vers le singulier ou le pluriel, vers le passé ou vers le futur, ce qui signifié que l’écrit ne saurait empiéter sur l’oral, le pré-déterminer. Or, force est de constater que ce principe est rarement respecté de nos jours, du fait d’une tendance à vouloir aligner l’écrit sur l’oral. Nos travaux sur les relations entre le français et l’anglais, ont mis en évidence d’un état premier du français articulé sur la neutralité, attesté par la caractère « invariable » de l’adjectif en anglais. En fin de compte, le français actuel aura su préserver jusqu’à un certain point son oralité alors que l’anglais n’aura pas réussi à déterminer, à définir l’écrit lors du passage au stade oral.
Dans le cas de l’allemand, langue dans laquelle écrit Spengler, comment y traite-t-on de l’article « indéfini » « ein », à rapprocher du « un » français. On a bien le duo « ein ». »eine » mais cette dualité est déjà affirmée à l’écrit, à la différence de l’anglais alors qu’à l’écrit, on ne devrait touver que la forme « ein », laquelle reste seulement à préciser à l’oral . Qui plus est la forme « eine » pour marquer le féminin ne respect pas la dialectique voyelles.consonnes dont nous avons traité dans différents texte, le masculin devant ici être comme en français « diphtongué » un/une. Dès lors, Spengler ne disposait pas d’une matrice valable dans sa langue lui permettant d’appréhender le passage du neutre (indéfini/présent) au déterminé. (défini) Spengler n’a pas compris le rôle à accorder au « signifiant », lequel permet de passer du signifiable au signifié. Ce signifiant, c’est le Chef, le Leader, le Fûhrer, le Messie sans l’intervention duquel le signifiable « population »(Volkgeist) ne sera pas activé. Rappelons que pour le lecteur de la Bible, le chef est complétement distinct, étranger au peuple, qu’il aura reçu mission d’orienter.(cf Exode III) Cette notion d’activation semble assez étrangère à Spengler (cf David Engels Oswald Spengler Introduction au Déclin de l’Occident (ed Nouvelle Librairie, 2024)
Avec l’anthropolinguistique, il nous est possible de mettre en évidence un paralléle entre structures sociales et régles de grammaire , notamment autour de l’usage de l’article » défini » et de l’article « indéfini »:
Web
Quand employer l’article défini en français ?
La forme de l’article défini est le au masculin singulier, la au féminin singulier (l’ lorsque le mot qui suit commence par une voyelle) et les au pluriel (féminin et masculin).
L’article défini est employé :
lorsqu’on désigne une chose ou une personne en particulier.
Exemple :
Léna est la copine de François.
lorsqu’on se réfère à une personne ou une chose déjà identifiée ou bien lorsqu’on opère une généralisation.
Exemple :
Elle paie l’addition.
après aimer, adorer, préférer, détester
Exemple :
Elle adore les hot-dogs.
web
« En grammaire, un article indéfini est une sous-catégorie de déterminant indéfini, qui participe à l’actualisation du nom noyau en indiquant simplement que le représenté, le référent (la chose, l’animal, la personne dont il s’agit), existe bien, mais demeure inconnu des actants de l’énonciation : c’est l’outil type de la détermination incomplète. Il s’oppose ainsi à l’article défini, qui lui, présuppose que le référent soit connu des actants de l’énonciation.
En français, l’article indéfini prend deux formes au singulier : « un » et « une » ; et une seule au pluriel : « des » (forme mixte ou forme épicène) :
Un jardin ; une maison ; des jardins ; des maisons.
Remarques sur l’article indéfini singulier
« L’article indéfini singulier a la même forme que l’adjectif numéral cardinal (« un / une »). Si cette forme renvoie globalement un référent inconnu du locuteur, il s’agit de l’article. Si au contraire cette forme ne renvoie qu’à une quantité unitaire, il s’agit de l’adjectif numéral. C’est le contexte linguistique ou extra-linguistique qui seul permet cette déduction :
Une hirondelle est revenue.
Si l’on sous-entend « une hirondelle quelconque… », « une, pas deux, ni trois… », « une » peut être analysé comme un adjectif numéral cardinal.
Il peut prendre une valeur générale, proche du défini singulier appliqué à l’espèce :
Un chien ne trahit jamais son maître.
Pour signifier « Le chien ne trahit jamais son maître », ou « Les chiens ne trahissent jamais leur maître ».
Il peut adopter une forme particulière appelée article partitif. »
Résumons-nous: l’article indéfini correspond à un stade antérieur à celui de l’article défini, c’est le passage de la puissance à l’acte. C’est un préalable correspondant à la notion que nous avons établie dans de précédents textes de signifiable, notion non développée par Saussure qui se contenait d’opposer signifié et signifiant alors que l’on est en présence d’un dispositif ternaire, le neutre étant le sommet d’un triangle masculin/féminin, passage de la matière à la forme. Il ressort que Spengler n’a pas disposé du bon modèle linguistique, en dépit du fait que l’allemand comporte un article défini neutre « das » à coté de « der » et de « dit », d’où le « es » reprise par Freud dans ses topiques.
web Une explication tautologique:
Der Die Das – Les règles du genre en allemand
« En allemand, il existe trois genres : le masculin (« der »), le féminin (« die ») et le neutre (« das »). Le genre d’un nom est reconnaissable à l’article qui le précède. Le nom en lui-même ne nous fournit aucune indication qui nous permettrait de deviner son genre. La seule manière de reconnaître le genre d’un nom allemand est de les apprendre par cœur. Pour vous aider, il existe des règles de grammaire. Attention, comme dans toutes les langues, il existe aussi des exceptions en allemand. » en fait, on est avec le neutre en diachronie et avec les deux genres en synchronie.
JHB 24 03 25
dimanche 23 mars 2025
vendredi 21 mars 2025
jacques halbronnn Remarques sur les lacunes du parcours d'Yves Lenoble
jacques halbronnn Remarques sur les lacunes du parcours d'Yves Lenoble
Quand on examine les dates mentionnées pat Lenoble décédé dubt 2023, Lenoble aura péréfé ne pas mentionner ses liens avec l'Astrologie Contionaliste ni avec Astroflash, ni sa collaboration a avec le MAU de Jacques halbronn, en 1978 Colloque Astrologie et science, ni son compagnonage avec Danièle Rousseau en 1985. En fait, rien d'essentiel pour YL avant 1989 et son entrée dans la quarantaine
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Yves Lenoble découvre à 16 ans l’astrologie grâce à la lecture des livres d’André Barbault. Tout en se formant à l’astrologie auprès de Jean-Pierre Nicola, il poursuit des études de psychiatrie sociale et d’ethnologie. il se spécialise à partir de 1974 dans l’étude des cycles en astrologie.
Il écrit des articles dans les différentes revues d’astrologie et crée son école en 1975.
En 1989, il est un des membres fondateurs de l’école Agapè (Association Générale des Astro-Psychologues Européens) créée à l’initiative de Solange de Mailly Nesle.
En 1992 il obtient un DESS d’Ethnologie sur l’enseignement de l’astrologie à Paris VII, où il y enseigne.
Il montre en 1994 dans Initiation à la pratique des cycles planétaires que l’approche cyclique proposée par André Barbault en astrologie mondiale s’applique également en astrologie individuelle.
Afin d’établir un pont entre l’astrologie mondiale et l’astrologie individuelle, il pose les jalons de l’astrologie des groupes.
De 1991 à 2003 il organise au Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris le congrès annuel des astrologues et astrophiles français qui a pu réunir 400 personnes.
Il est secrétaire de 2000 à 2004 de la Fédération des Astrologues de l’Europe du Sud.
De 2000 à 2010 Il organise à Paris et en Toscane des séminaires d’astrologie ancienne avec Giuseppe Bezza.
De 1994 à 2018 il participe à de nombreux congrès et séminaires internationaux (Montréal au Canada, Barcelone en Espagne, Venise, Milan, Pérouse en Italie, Mykonos en Grèce, Heidelberg en Allemagne, York en Ecosse…).
Le 1er décembre 2019, il organise à Paris avec Martine Barbault et Solange de Mailly Nesle l’hommage à André Barbault.
Il est membre de la Fédération d’Astrologie Francophone (FDAF)
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez cliquez sur le lien ci-dessous : l’astrologue Laurence Héritier m’interviewe pendant 47′ sur mon parcours.
L’arbre généalogique du milieu astrologique français selon Yves Lenoble, decédé début 2023
L’arbre généalogique du milieu astrologique français
Yves Lenoble
Texte de la conférence donnée lors du congrès Sep Hermès
"Filiations et transmissions familiales en astrologie et psychologie » - Mars 2003
Rares sont les astrologues français à s’intéresser au milieu astrologique sous l’angle
généalogique. Pourtant cette approche est riche d’enseignements. Je voudrai profiter de ce
congrès pour explorer avec vous notre passé. Il est important de « se souvenir », de nous
rappeler d’où nous venons, d’être conscient de ce que nous avons reçu pour à notre tour
transmettre l’héritage en le faisant fructifier selon nos talents et les besoins de notre époque.
I - UN DEMI-SIECLE DOMINÉ PAR L’ASTROLOGIE SCIENTIFIQUE (1900 –1939)
A) Les pionniers de la renaissance et de la modernisation
L’astrologie est tombée en désuétude en France pendant le XVIIIème et le XIXème siècle.
Aussi, au moment de la renaissance de l’astrologie, à la fin du XIXème siècle, l’une des
premières tâches a été de « restaurer » l’astrologie.
Fomalhaut, dans son Manuel d’astrologie sphérique et judiciaire (1), redonne la parole à
Ptolémée. Son manuel suit pas à pas La Tétrabible de Ptolémée, cette oeuvre du deuxième
siècle qui, étant le livre de référence des astrologues, a été abondamment commenté
pendant près de quinze siècles.
A la même époque Henri Selva traduit le XXIème livre de l’Astrologia Gallica (2) de
l’astrologue français Morin de Villefranche. Cet astrologue mathématicien à la cour de Louis
XIV a relu de manière critique Claude Ptolémée et a composé, à son tour, en latin une
œuvre immense dont une infime partie a seulement été traduit en français.
Mais à la même époque, l’astrologie entend se moderniser et se différencier des sciences
occultes. Paul Flambard (1867 – 1930) a dominé les trente premières années du XXème
siècle. Il juge nécessaire de lutter pour l’autonomie de l’astrologie qui souvent est mélangée
à l’onomancie, au tarot, à la kabbale. Pour faciliter les recherches statistiques il modifie la
représentation du thème, prenant comme base non plus les planètes en maisons mais les
planètes en signes. Choisnard - c’est le nom qui se cache sous Flambart – entend reprendre
Ptolémée et ne garder que ce qui est vérifié par l’expérimentation et prouvé par la statistique.
Ces nouvelle idées sont consignées dans plusieurs ouvrages, notamment dans son traité Le
langage astral (3).
Il est intéressant de noter que pratiquement tous les astrologues ont des pseudonymes
pendant la première moitié du XXème siècle. Barlet c’est Albert Faucheux, Fomalhaut c’est
l’abbé Nicollaud, Abel Haatan, c’est Abel Thomas, Henri Selva c’est André Vels, Rumélius
c’est Armand Barbault, Don Néroman c’est Rougié et Symours, c’est Conneau. La mode va
se perpétuer après guerre avec Hadès et Hieroz, respectivement Alain Yaouanc et Jean
Rozières. L’astro-psychologie va cesser d’adopter cette mode typique des prêtre, ingénieur
et professeur de lettres de la première moitié du XXème siècle qui voulaient rester discrets.
B) La génération SAF (Société d’Astrologie Française)
D’après le vicomte Herbais de Thun, qui a écrit un ouvrage (4) racontant par le menu tout le
détail de ce qui s’est passé dans le milieu astrologique pendant la première moitié du
vingtième siècle, la vie associative astrologique ne prend vraiment corps que le 24 novembre
1927, date à laquelle le colonel Maillaud crée la société d’astrologie française (S.A.F.). On
retrouve dans cette association qui se réunit tous les mois et qui publie une petite revue. Les
grands noms de l’astrologie française : Choisnard et son jumeau Eudes Picard, Selva,
Gouchon, Volguine, Janduz. En 1929 se déroule une polémique entre le Colonel Maillaud et
Janduz, qui aboutit à l’exclusion de Janduz, tout cela semble-t-il parce que Janduz (le
pseudonyme de Jeanne DUZEA) avait mentionné dans son livre « Méthode d’interprétation
du Bélier et de Mars », le nom du colonel Maillaud sans son autorisation. Je signale ce petit
détail parce qu’il témoigne déjà de la susceptibilité excessive des astrologues français.
LA SAF organise en 1937 à Paris pendant l’exposition universelle un congrès international
d’astrologie scientifique. Il y aura 60 communications, 250 congressistes ; 23 nations
représentées. En l’absence du colonel Maillaud, malade, c’est André Boudineau qui préside
ce congrès. La plupart des titres des communications témoignent du souci de rendre
l’astrologie scientifique. Nous voyons à quel point nos prédécesseurs ont le souci d’adapter
l’astrologie à la mentalité moderne.
Il est important de signaler que Don Neroman avait organisé en juin 1937 un « Congrès
international d’astrologie rationnelle ». Cet astrologue, qui avait une petite association,
entendit profiter de la publicité faite autour de ce premier congrès international pour
récupérer quelques semaines avant une partie du grand public intéressé par l’astrologie. Il y
eût cinq mois plus tard, en novembre 1937, des exclusions : le trésorier Camiade, Gouchon,
Mme de Télème. Il s’ensuivit, le 8 juin 1938, la création d’une association concurrente
l’Union Française d’Astrologie (l’U.F.A.) avec Camiade, Mme de Télème, Lasson (président),
Caslant (Président d’Honneur). La guerre allait mettre fin à la vie de ces deux associations.
Date importante : en janvier 1938, Volguine fonde une revue astrologique bimensuelle : «
Les Cahiers Astrologiques ».
II - LA GÉNÉRATION DE L’ASTROPSYCHOLOGIE (1946 – 1974)
A) Les Cahiers astrologiques
La guerre va marquer l’interruption de toute activité astrologique. Les réunions de la SAF
n’ont plus lieu. Les Cahiers astrologiques cessent de paraître. De grands astrologues
meurent pendant la guerre (Caslant, Selva, Krafft). Alexandre Volguine refait paraître Les
Cahiers astrologiques dès Janvier 1946, revue qui va paraître tous les deux mois pendant
trente ans.
Nous fêtons ce mois-ci le centenaire de sa naissance. L’occasion de rendre hommage à cet
être à l’esprit encyclopédique qui se dévoua à la cause astrologique et qui donna la parole à
bon nombre d’astrologues, même s’il ne partageait pas ses opinions... Outre cette revue,
Volguine publiera un douzaine de livres sur les sujets les plus variés. Il va être également
éditeur, publiant des ouvrages que les autres éditeurs n’auraient jamais publiés : par
exemple L’astrologie selon J.B. Morin de Villefranche de Hiéroz.
B) La génération CIA (Centre International d’Astrologie)
L’influence de Choisnard reste présente en 1946 puisque l’association, fondée juste après la
guerre, le 7 octobre 1946 à 13h à Sèvres, inclut le mot « scientifique » dans son titre : Centre
International d’Astrologie Scientifique (CIAS ). Le premier président Jan de Niziaud indique
que ce centre est la réalisation de la pensée d’Edouard Symours. Ses buts : rassembler des
données ; expérimenter ; mettre sur pied un ordre des astrologues. Le CIAS comprend six
sections, la section psychologie est particulièrement active. Cette section, dirigée par André
Barbault, poursuit pleinement les deux premiers buts indiqués dans les statuts du CIAS. Elle
poursuit également d’autres buts : construire l’interprétation ; édifier la symbolique de chaque
planète. Le « S » de CIAS est vite jugé inutile et dès 1947 le CIAS devient tout simplement le
CIA, Centre International d’Astrologie.
André Barbault sait être un véritable animateur de la vie astrologique. Tous les samedis, 15
à 20 passionnés d’astrologie se retrouvent dans son petit studio de la rue Mouffetard pour
parler astrologie, lancer de nouvelles idées, les soumettre à la critique parfois féroce des
amis. Il anime – avec son ami Jean Carteret – les réunions bihebdomadaires du CIA, et
devient le porte-parole efficace de cette astrologie psychologique. La section psychologie
publie coup sur coup : 450 thèmes de musiciens, recueil de peintres, analogie de la
dialectique Uranus-Neptune (6), Jupiter et Saturne, Soleil et Lune. Signalons au passage
que la dominante uranienne et neptunienne du thème du CIAS-CIA se retrouve également
dans les thèmes des astrologues constituant le noyau du CIAS-CIA (Barbault, Santagostini,
Carteret).
J’ai déjà évoqué cette similitude dans une conférence du congrès sep Hermès consacré en
novembre 1997 à la synastrie (pour plus de détails se reporter aux actes de ce congrès).
De même que la SAF a organisé le quatrième congrès international en 1937, le CIA
s’occupe en 1953 de l’organisation du septième congrès international qui durera près d’une
semaine entre le 28 Décembre et le 2 Janvier 1954 (7). Il y eût une centaine de participants
pour entendre des astrologues de sept pays, la comtesse autrichienne Zoé Wassilko
facilitant les échanges grâce à sa connaissance des langues. Peut être y aurait-il eu
davantage de participants si Alexandre Volguine n’avait pas refusé d’annoncer ce congrès
dans les Cahiers Astrologiques.
Les rapports entre le CIA et les Cahiers astrologiques vont s’améliorer après ce congrès. Le
CIA a besoin de pages dans une revue et les Cahiers astrologiques ont besoin d’abonnés.
Un accord va être trouvé. La revue publie le compte-rendu des réunions bimensuelles du
CIA et, en échange, la plupart des membres du CIA s’abonne aux Cahiers.
Pendant cette période d’heureuse collaboration, la revue va s’étoffer et publier trente
numéros spéciaux thématiques entre 1957 et 1967, dont plusieurs consacrés à l’astrologie
mondiale et à l’astrologie médicale. Le sommaire de chaque cahier est consultable sur le site
de la FAES (23).
Pendant que se développe un courant d’astropsychologie, Michel et Françoise Gauquelin,
deux chercheurs en statistique réunissent plusieurs milliers de données de naissance. Leurs
travaux font apparaître pour certaines professions une surfréquence de certaines planètes
au lever ou à la culmination supérieure (Mars pour les militaires par exemple). Même si les
Gauquelin n’ont jamais voulu être considérés comme des astrologues, leurs travaux ont
toujours beaucoup intéressé la communauté astrologique. Dans leur premier livre (8), ils ont
parlé de Choisnard en le critiquant, indiquant par là leur filiation avec le courant de
l’astrologie scientifique.
L’astrologie psychologique a le vent en poupe. André Barbault sait vulgariser l’astrologie
auprès du grand public. Grâce à l’appui de l’écrivain François Régis Bastide il parvient à
publier aux Editions du Seuil, en 1955, douze petits volumes consacrés à la symbolique des
signes. Le vif succès de ces volumes tirés à plusieurs millions d’exemplaires permet à André
Barbault de publier en 1961 l’ouvrage théorique de l’astropsychologie écrit déjà depuis
quinze ans et qu’il n’a pu réussir à éditer : « De la psychanalyse à l’astrologie » (9). A la
même époque les Éditions du Seuil lui commandent un traité d’astrologie qu’il écrit en
quelques mois. Ce livre (10) qui connaît un véritable succès sera traduit en italien, en
espagnol et en portugais, succès qui ne s’est pas démenti depuis plus de quarante ans.
Tout en s’appuyant sur des données traditionnelles, ce traité reprend, quand on y regarde de
près, bien des principes de Choisnard : importance de l’angularité des planètes,
concentration sur ce qui a un fondement astronomique (dix planètes, douze signes, douze
maisons et les aspects majeurs) ; pratique d’une astrologie expérimentale.
Barbault et Choisnard présentent en effet bien des points communs. Comme Choisnard,
Barbault a le même souci de désocculter l’astrologie et la défend avec les mêmes talents de
polémiste notamment en s’appuyant sur le constat statistique des Gauquelin.
Tous deux sont à la recherche de corrélations solides. André Barbault a sans cesse recours
à la méthode comparative pour dégager de nouvelles significations aux planètes, aux
planètes en signes, etc. comme pour, au niveau de l’astrologie mondiale, établir des
corrélations entre les phases des cycles planétaires et les évènements de l’histoire (11).
Les livres qui vont être écrits par la suite ne pourront s’empêcher de se référer aux ouvrages
d’André Barbault. Il est donc du plus haut intérêt de voir quels sont les maîtres de Barbault.
Au niveau astrologique : Choisnard et, plus avant, Morin et Ptolémée ; au niveau
psychologique : Freud, Allendy.
Le Traité pratique d’astrologie (10) joue le rôle de catalyseur. Chaque astrologue qui écrit se
situe par rapport à cet ouvrage. Claire Santagostini, une ancienne élève et collaboratrice
d’André Barbault, critique en 1965 dans Horoscopie cartésienne (12) ce traité pratique
qu’elle trouve trop analytique et prône beaucoup plus de globalité dans la pratique de
l’astropsychologie. Cette même année 1965, Jean-Pierre Nicola publie son premier ouvrage
La Condition Solaire (13). Ce chercheur considère comme essentiel d’articuler
convenablement le conditionnement cosmique avec les autres conditionnements
(sociologique, biologique, etc.) et s’intéresse aux corrélations entre la typologie de Pavlov et
les types zodiacaux.
1965, c’est aussi la sortie du livre antiastrologique de Gauquelin «L’astrologie devant la
science ». Volguine, Barbault et Nicola s’associent pour critiquer le brûlot de Gauquelin.
1965, l’année de la conjonction Uranus-Pluton, est en fait une année clé. C’est en quelque
sorte l’année où plusieurs astrologues se définissent et se différencient les uns des autres.
La longue période de l’entente cordiale touche à sa fin et ne va plus durer que quelques
mois.
C) La période des conflits ouverts (1967 –1974)
C’est au moment où l’astrologie intéresse de plus en plus le public et commence à se
vulgariser qu’éclate en 1967 le conflit entre Barbault et Volguine, entre le CIA et les Cahiers
astrologiques. Barbault participe en 1967 à la création d’Ordinastral, une société qui délivre
des thèmes par ordinateur. Parce qu’il a prêté son concours à la création de cette société, il
est critiqué par plusieurs de ses confrères. Il démissionne de sa fonction de vice-président
du CIA. Avec cette démission, une page se tourne ; le CIA perd son âme. André Barbault
accepte néanmoins d’être rédacteur en chef de la revue créée par le CIA et publiée par les
Editions Traditionnelles, l’Astrologue. Il va maintenant mettre toute son énergie dans le
succès de cette revue.
Le CIA confie à Jacques Berthon, Jean-Pierre Nicola, Paul Colombet et Régine Ruet la
création d’une école, le CEFA (Centre d’Enseignement et de Formation à l’Astrologie).
Jusque là les astrologues restaient confinés dans leur petit milieu. Maintenant ils adoptent
une attitude plus active vis à vis de la société. Néanmoins des tensions surgissent entre eux
car ils n’envisagent pas du tout l’avenir de la même manière.
Berthon n’a pas, sur le plan juridique et financier, les mêmes conceptions que Nicola, c’est la
crise au CEFA. Berthon crée son école, l’Ecole Supérieure d’Astrologie de Paris (ESAP),
tandis que Jean-Pierre Nicola donne en 1972 une orientation conditionaliste au CEFA en
intégrant à l’équipe de professeurs Yves Lenoble et Max Lejbowicz. Il faut signaler que
Claire Santagostini faisait déjà cavalier seul et qu’elle avait créé en 1967 avec François
Villée son école d’astrologie globale, l’A.I.A. (Académie Internationale d’Astrologie). En 1974
c’est le conflit ouvert entre Barbault et Nicola.
Nous sommes loin de cette période d’entente cordiale où Barbault, Carteret, Gauquelin,
Nicola, Volguine, Santagostini et tant d’autres coexistaient pacifiquement. Le milieu
astrologique a volé complètement en éclat en un laps de temps de sept ans. Les conflits qui
ont eu lieu pendant ces sept ans marquent à mon sens encore l’inconscient du milieu
astrologique, notamment les conflits Barbault- Volguine et Barbault-Nicola.
III - LA STRUCTURE EN RÉSEAU DE L’ASTROLOGIE FRANCAISE CONTEMPORAINE
A) Renaissance des congrès
Un jeune astrologue, Patrice Louaisel, crée en 1974 au sein du CIA un laboratoire de
recherches en astrologie qui va devenir le Geras (Groupement d’Etude et de Recherche en
Astrologie Scientifique). Tiens, tiens : le « S » DE CIAS abandonné par le CIA refait
surface...
Alors que le CIA est parisien, le Le GERAS se développe surtout en province... Ce groupe à
tendance oecuménique subira de plus en plus l’influence d’un courant qui est en train de se
développer, le courant d’Alex Ruperti, partisan d’une astrologie humaniste. Aussi le GERAS
deviendra en 1982 le GERASH (Groupement d’Etude et de Recherche en Astrologie
Scientifique et Humaniste).
L’ISAR, une association astrologique américaine, et Jacques Halbronn, vice-président du
CIA, organisent en 1974 à Paris à l’Hôtel le Méridien un congrès qui fera date. Interviennent
à ce congrès : Barbault, Ruperti, Nicola, Colombet, Ruet, Halbronn, Louaisel, De Surany. J’y
donne ma première conférence. Il est intéressant de remarquer la présence de la jeune
génération parmi les organisateurs et les conférenciers. Ce congrès inaugure la série
ininterrompue des congrès astrologiques.
Jacques Halbronn démissionne en 1976 du CIA, il crée le Mouvement Astrologique
Universitaire (M.A.U.) et organise chaque année un congrès (14). En 1977, le CIA décide de
sa dissolution et certains des membres de l’équipe restante décident de reprendre le nom de
SAF. Mais Jacques Halbronn profite de la maladie de Paul Colombet pour déclarer avant lui
la SAF à la préfecture. L’association dirigée par Paul Colombet est obligée de renoncer à
s’appeler la SAF pour s’appeler la SFA (la Société Française d’Astrologie). Cette association
va, elle aussi, organiser chaque année un congrès. Colette Cholet qui accueille chaque été
des stages dans sa maison de Dieulefit (Drôme), va, à la mort de Paul Colombet, prendre les
rênes de l’association.
Je crée mon école en 1975 et je m’isole de l’ambiance de combats fratricides en créant en
1977 l’Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques (A.R.R.C.) qui organise une
réunion mensuelle où interviennent tour à tour les divers acteurs de l’astrologie française.
B) Les années 80 : développement d’une vie associative astrologique structurée en
réseau
Le GERAS se développe, multiplie ses cercles locaux, développe sa banque de données et
se dote d’une revue : Astralis. Mais différents courants astrologiques apparaissent en France
dans les années 80.
Un courant d’astrologie karmique se développe avec Irène Andrieu (15) qui, en 1982, publie
Initiation à l’Astrologie d’évolution et crée à Paris son école. Ce courant accorde dans
l’interprétation d’un thème une grande importance aux noeuds lunaires et aux planètes
rétrogrades.
Le courant d’astrologie conditionaliste de Jean-Pierre Nicola s’organise en 1980. Le Centre
d’Organisation du Mouvement d’Astrologie Conditionaliste (COMAC) entend regrouper ceux
qui soutiennent que le thème de naissance n’est pas un absolu. Ses membres, qui ne se
situent pas dans une perspective symboliste, estiment qu’il est indispensable d’interpréter
ces configurations célestes en fonction des conditions terrestres définies par l'hérédité,
l'éducation, les déterminismes familiaux et socio-culturels de chaque époque.
Le courant humaniste, quant à lui, se constitue autour d’Alex Ruperti qui publie en 1981 Les
cycles du devenir (16). Ce grand voyageur, ainsi que quelques-uns de ses disciples
(notamment Jean-François Berry), sillonnent la France pour diffuser la pensée de Rudhyar.
Le nombre de leurs élèves augmentent très rapidement. Ils décident en 1984 de s’organiser
en association et crée le Réseau d’Astrologie Humaniste (R.A.H.).
En 1986, le GERASH traverse une grave crise qui aboutit à sa dissolution. Maurice Charvet,
qui était l’un des piliers du GERASH, fonde le « Centre de Documentation et de Recherches
en Astrologie » (CEDRA). Il poursuit la publication de la revue Astralis, met la base de
données de naissances sur Minitel. Il crée « Maison III » une lettre bimestrielle d’informations
et édite des ouvrages astrologiques à des prix très abordables, dont la très pédagogique
initiation aux directions primaires de Danièle Jay (17). Il organise de temps en temps un
congrès. L’association va se développer régulièrement pour devenir le groupe astrologique
français le plus important. Le Cedra ne fonctionne plus en s’appuyant sur des cercles locaux.
On notera que dans CEDRA il n’y a plus de « H » ni de « S ». L’absence de H est logique
puisque existe maintenant le RAH. Mais, ce qui est plus significatif, c’est la perte du « S ».
Se reproduit ainsi la répétition de ce qui s’était passé avec le CIAS qui avait perdu son « S »
en 1947. On verra dans quelques instants comment ce « S » va bientôt réapparaître.
On notera autour de 1985 deux tentatives de fédération. Danièle Rousseau regroupe en
1984 au sein de la Fédération Francophone d’Astrologie (F.F.A) Alex Ruperti, Marief
Cavaignac, Jean-François Berry, Marielle Garel, André Barbault, Joëlle de Gravelaine,
Solange de Mailly Nesle, Yves Lenoble, tandis qu’un groupe concurrent se crée en 1985
autour de Denise Daprey, la Fédération des Enseignants en astrologie (F.E.A.). La F.F.A.
donna l’occasion à Marielle Garel, Solange de Mailly Nesle, Marie Cavaignac, Jean-François
Berry et Yves Lenoble de se rencontrer. Par la suite ils se retrouvèrent régulièrement et
créèrent l’association « Mercure » dans le but d’organiser des stages d’été.
Solange de Mailly Nesle, qui a déjà publié deux ouvrages importants L’astrologie (18) et
l’Etre cosmique (19) s’associe en 1989 avec trois astrologues (Joëlle de Gravelaine, Aline
Gorry et Yves Lenoble) et une psychologue pour créer le Groupement des
Astropsychologues Professionnels (GAPP) devenu rapidement l’Association Générale des
Astropsychologues Professionnels (Agapè). Ce courant préconise une approche symbolique
de l’astrologie et juge indispensable d’enseigner aux élèves les notions psychologiques de
base. L’école va connaître une belle expansion. Martine Barbault, Marie-Noëlle Baudron et
Catherine Gestas (qui dirige elle-même une école d’astrologie) ont rejoint le premier noyau.
Catherine Aubier, Lynn Bell, Frédérique Dambreville y ont donné pendant plusieurs années
des cours. L’école regroupe maintenant dix astrologues, trois psychologues.
C La synergie salon / congrès malgré les scissions au sein du milieu astrologique
L’ARRC, soutenu par les membres de « Mercure » a organisé en mars 1990 des journées
d’études sur Mercure qui ont réuni 150 personnes. L’ARRC a renouvelé l’expérience au
Palais des Congrès les années suivantes, en couplant le congrès avec un salon. Le salon
(organisé par Marie Mercier et Francis Santoni d’Auréas, José Gonzalès de Logistel et
Christophe de Cène d’Asteria) permet aux éditeurs de livres, aux libraires, aux responsables
d’associations astrologiques et aux concepteurs de logiciels de se faire connaître.
Particularité du congrès suivi chaque année par plusieurs centaines de personnes : on peut
y entendre chaque année un astrologue venu de l’étranger ou une personnalité qui n’est pas
astrologue mais dont les connaissances peuvent être très utiles aux astrologues. Ainsi sont
venus successivement Alain Toussaint, Charles Harvey, Liz Greene, Stephen Arroyo, Annick
de Souzenelle, Jean-Yves Leloup, Dominique Levadoux, Bernard Melguen, Pascal Charvet,
Robert Hand, Guiseppe Bezza, Grazia Mirti, Dante Valente, José Luis San Miguel de Pablos.
Sep-Hermès publie les actes de ces congrès quatre mois plus tard. Les sommaires des
actes des congrès passés sont consultables sur le site sephermès (20). Cette synergie met
en évidence la structure en réseau qui est devenue la caractéristique de l’astrologie
française depuis la disparition du Centre International d’Astrologie.
En 1992, Francis Santoni, Françoise Gauquelin, Yves Lenoble et Suzel Fuzeau-Braesch (du
Centre National de la Recherche Scientifique) créent le groupe « Recherche en astrologie
par des méthodes scientifiques » (RAMS). Le « s » perdu revient. Francis Santoni, créateur
en 1986 de la société Auréas qui produit et diffuse les éphémérides et les logiciels
astrologiques les plus utilisés en France, met ses compétences informatiques au service de
ceux qui s’intéressent aux recherches d’ordre statistique. Suzel Fuzeau-Braesch, qui a
longtemps dirigé un laboratoire de biologie à la Faculté des sciences d’Orsay près de Paris,
profite de cette aide. Elle a publié le nouveau Que sais-je sur l’astrologie (21), qui donne de
notre discipline une présentation beaucoup plus objective que celle proposée jadis par
l’astronome anti-astrologue Paul Couderc. Elle fait part des résultats de ses recherches dans
les Cahiers du RAMS qui paraissent une fois l’an. Ses recherches sur les jumeaux seront
publiées dans son ouvrage L’astrologie : la preuve par deux (22). Didier Castille a rejoint le
RAMS. Ce chercheur effectue des recherches statistiques sur l’hérédité astrale à partir de
millions de données obtenues auprès de l’Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques (INSEE).
En 1992, Robert Jourda quitte le CEDRA et crée le Rassemblement des Astrologues
Occidentaux (RAO). Ce groupe va reprendre la tradition du GERAS d’avoir une présidence
tournante et d’implanter des cercles locaux. Il innove en incitant les astrologues à passer des
mémoires à la fin de leur formation. La présidente actuelle (2000-2003) Michèle Raulin (qui a
succédé à Yves Christiaen) organise chaque année une ou deux sessions de soutenance de
mémoire. Franck Nguyen est, quant à lui, responsable de la revue de l’association Trois Sept
Onze.
Une scission du RAO a lieu en 1995 et donne naissance le 21 mars 1996 à la Fédération
des astrologues Francophones (FDAF). C’est Alain de Chivré qui en est le président depuis
sa fondation. Il entend promouvoir l’astrologie auprès des medias et du grand public et
obtenir une reconnaissance de la profession auprès des pouvoirs publics.
A la fin des années 90, l’accent est mis également sur l’astrologie ancienne. Plusieurs
astrologues s’intéressent au projet américain « Hindsight Project » qui s’est donné pour
tâche de traduire le maximum de textes anciens en anglais. Denis Labouré, qui n’avait pas
attendu cette période pour s’intéresser à cette forme d’astrologie, s’est fait l’écho de toutes
ces recherches dans son ouvrage «Les origines de l’astrologie » (Rocher, 1997).
D) Le succès d’Internet accentue le développement de la structure en réseau de
l’astrologie française
Les astrophiles français semblent s’adapter à la multiplicité actuelle des revues, des écoles
et des associations. Certains sont membres de plusieurs associations, suivent
l’enseignement de plusieurs professeurs et s’abonnent à plusieurs revues : L’astrologue,
Astralis, voire Urania, la revue d’Arielle Aumont créée en 1991.
Les astrologues ont su depuis 1997 tirer parti de cet outil incomparable qu’est Internet. Le
Cedra crée, outre son site, une liste de diffusion comprenant plus de 200 participants.
Fanchon Pradalier Roy, directrice de collection au Rocher, crée Univers-site. Ce site
dispense sur Internet un enseignement de l’astrologie et publie chaque mois une revue dans
laquelle plusieurs astrologues écrivent régulièrement.
Une université d’été à Montpellier permet chaque année aux membres de ce site de se
retrouver.
Patrice Guinard, qui a soutenu en Sorbonne en 1993 une thèse de philosophie sur
l’astrologie, crée en novembre 1999 sur Internet le Centre Universitaire de Recherche en
Astrologie (CURA) qui fonctionne à travers un journal en français, anglais et espagnol.
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
La structure en réseau qui caractérise actuellement notre astrologie est-elle une preuve de
vitalité ou bien une preuve de dispersion ? Traduit-elle la richesse de notre milieu ou bien
notre incapacité à nous organiser collectivement ? A chacun d’apprécier la situation actuelle
de l’astrologie française.
Quoiqu’il en soit, il est incontestable que 1967 –1974 a été une période particulièrement
meurtrière qui marque encore le milieu astrologique français. Des réconciliations seraient les
bienvenues afin d’améliorer le climat. Pour l’avenir il me semble au moins nécessaire
d’oeuvrer dans trois directions :
- poursuivre le travail sur les textes anciens afin de mieux connaître la pensée de nos
prédécesseurs ;
- continuer l’œuvre de modernisation et d’adaptation de l’astrologie ;
- continuer la vérification aussi bien des postulats de l’astrologie ancienne que de
l’astrologie moderne.
L’entrée d’Uranus en Poissons devrait aider à aller simultanément dans ces diverses
directions. Puissions-nous grâce à cette configuration continuer à développer notre
spécificité française tout en multipliant nos liens avec les astrologues des pays voisins. C’est
ce que nous avons commencé à entreprendre au sein de la FAES (24) avec nos confrères
italiens, espagnols et grecs en 2000 à Mykonos et l’été dernier à Montpellier. C’est ce que
nous continuerons de réaliser l’an prochain en Italie lors du congrès biannuel de la FAES. ■
BIBLIOGRAPHIE
(1) Fomalhaut, Manuel d’astrologie sphérique et judiciaire, Vigot, 1897
(2) Selva H., le XXIème livre de Morin de Villefranche, Théorie des déterminations astrologiques,
Editions Traditionnelles, Paris, 1902 (réimpression 1984)
(3) Choisnard P., Le langage astral, Paris,Chacornac,1903
(4) Herbais de Thun C., Encyclopédie du mouvement astrologique de langue française, Demain,
Bruxelles, 1944
(5) Actes du congrès de 1937, SAF, 1937
(6) Barbault A., Analogies de la dialectique Uranus- Neptune, Editions traditionnelles, 1950
(7) Le 7ème congrès international d’astrologie de 1953, Astrologie moderne n°10
(8) Gauquelin M., L’influence des astres - Etude critique et expérimentale, Le Dauphin, Paris, 1955
(9) Barbault A. De la psychanalyse à l’astrologie, Le Seuil, 1961
(10) Barbault A. Traité pratique d’astrologie, Le Seuil, 1961
(11) Barbault A. Les Astres et l’Histoire, Pauvert, 1967
(12) Santagostini C., L’horoscopie cartésienne, Editions traditionnelles, 1965
(13) Nicola J.P., La Condition solaire, Editions Traditionnelles, 1965
(14) Halbronn J., le Guide de la vie astrologique, Guy Trédaniel et Grande Conjonction, 1984
(15) Andrieu I, Initiation à l’Astrologie d’évolution, Dangles, 1980
(16) Ruperti A., les cycles du devenir, Le Rocher, 1981
(17) Jay Danièle, La pratique des directions primaires, Cedra, 1993
(18) Mailly Nesle S., L’astrologie, Nathan, 1981 (réédité aux Editions La Martinière, 1994)
(19) Mailly Nesle S., L’Etre cosmique, Flammarion, 1985
(20) Actes des congrès sep hermes dont les sommaires se trouvent sur le site www.sephermes.com
(21) Fuzeau Braesch, S., L’astrologie Que sais-je ?, Paris, 1989
(22) Fuzeau Braesch, S., L’astrologie : la preuve par deux, Laffont, Paris, 1992
(23) Labouré D., Les origines de l’astrologie, Le Rocher, 1997
(24) www.astrofaes.org est le site de la Fédération d’astrologie d’Europe du Sud (FAES)
Les luminaires pa Jean Claude Guittari
Stage du samedi 22 mars à Antibes
Yahoo/Boîte récept.
Anne Marie Roussel
Expéditeur :am.roussel11@orange.fr
À :Anne Marie Roussel
ven. 21 mars à 09:50
Stage d’Astrologie
Samedi 22 mars 2025 de 10h00 à 17h00
Sujet : « Les Luminaires » animé par Jean Claude Guittari
Les luminaires en astrologie, deux facteurs clés symbolisant deux processus fondamentaux, qui commencent avec l’émergence du sein maternel, jusqu’à l’apparition du héros solaire.
Ou, comment comprendre et trouver dans notre vie personnelle cet équilibre qui va nous servir au développement de notre âme et de notre esprit.
Tout vrai travail astrologique débute avec la compréhension et l’intégration de ces deux fonctions primordiales. Là est le chemin vers soi !
Lieu du stage : Maison des Associations
288 Chemin de Saint Claude
0600- Antibes –
Tél ou envoyer un email de confirmation
06.07.19.87.87 am.roussel11@orange.fr
Participation : 30€ (espèces, chèque ou virement)
avec une collation sandwich de 13h00 à 14h00
(Thon ou jambon, merci de préciser lors votre réservation avant le 19 mars pour l’organisation)
Anne-Marie Roussel
Présidente de l'association
Le Rendez-vous Astrologique
d'Antibes et Nice
Tél : 06.07.19.87.87
www.astrologie-06.fr
mercredi 19 mars 2025
jacques halbronn De la Matrice Morpgonologique Universelle à la MAtricve Astro-historique Universelle?
jacques halbronn Critique Linguistique. De la Matrice Morphononlogique Universelle (MMU) à la matriche Astro-Historique Universelle (ACU)
Selon notre approche anthropothéologique, l'Humanité aura subi, à un certain moment de son Histoire un formatage ou un reformatage en régle, selon une dialecrique matière/forme. Un tel processus soumet les différents substrats langagiers à un seul et même modéle mais détermine des effets divers, selon le matériau concerné. On qualifiera ce processus de Matrice Morphonologique Universelle en ce que cela traite, comme on s'en longuement expliqué ailleurs, du rapport de l'écrit "neutre" à l'oral, voué à des marqueurs de genre et de nombre. Par delà la différences des dits substrats, l'on dit être en mesure de faire apparaitre la mise en oeuvre d'un même matrice, à condition, toutefois, de faire la part des emprunts, des corruptions de toutes sortes susceptibles d'avoir joué,ce qui, on l'aura compris, relativise singulièrement l'importance accordée aux données lexicales vouées à être transmutées tout en se pliant à un seul et même modéle/http://nofim.unblog.fr/2024/07/28/jacques-halbronn-linguistique-comparaison-du-francais-et-de-lhebreu-dialectique-de-lecrit-et-de-loral/
Nous allons, ici, mettre en évidence l'existence d'un même matrice à l'oeuvre entre le français, l'hébreu, l'allemand, ce qui révolutionne le champ de la linguistique comparée.
Si l'on prend ainsi l'adjectif hébreu masculin "gadol" (grand, en français) et féminin "guedola" (grande; en français), l'on observe que le féminin dispose d'un sheva, qui n'est pas censé se prononcer - ile faut dire gdola- ce qui renforce le poids consonantique du mot (les consonnes correspondant au régime du féminin et les voyelles, celui du masculin, le voyelles étant séparées dans l'aphabet hébraïque au point qu'on les présente comme "diacritiques)
web
"Un diacritique ou signe diacritique (du grec ancien : διακριτικός / diakritikós, qui distingue ) est un signe accompagnant une lettre ou un graphème pour en modifier le sens ou la prononciation."
Nous dirons que le signe diacritique vient mettre fin à la neutralité de l'écrit consonantique en le faisant basculer vers un genre ou un nombre donnés. Mais est ce que c'est le masculin qui débouche sur le féminin ou bien l'inverse? Il en est de même en hébreu pour le pluriel, gadol versus guedolim, à prononcer gdolim" Ideù pour l"écrit qatan qui devient au féminin "qtana" Cela dit, il semble qu'en hébreu moderne, le sheva n'est plus perçu comme une connexion entre deux consonnes mais comme la base d'une formation syllabique
On notera que l'anglais qui a été fortement marqué par ses emprunts à un français non impacté par l'alignement assez vain de l'écrit sur l'oral, aura conservé, préservé, l'idée de neutralité pour les adjectif, ce qui laisse en principe, au locuteur le soin de "préciser" son propos, à l'oral. En revanche, de la sorte, le françàis aura su sauvegarder un mode différencié de prononciation, jusqu'à nos jours. D'autres langues germaniques auront emprunté avec plus ou moins de bonheur au modéle/moule français,comme l'allemand qui distingue à l'écrit le masculin et le féminin, ce qui correspond à un lien plus tardif que pour l'anglais avec le français mais sans en comprendre pleinement le bon mode d'emploi. Au lieu de diphtonguer la forme masculine "ein", il l'oppose à sa forme féminine :"eine", ce qui est une double erreur, tant pour le masculin que pour le féminin Enfrançais actuel, on a "grand", où le "d" final ne se prononce pas et grande, où le "e" final ne se prononce pas pour l'excellente raison qu'il est censé indiquer que la consone finale doit se faire entendre!.Lutte intéressant entre un féminin cherchant à évacuer les voyelles et un masculin ayant pour objet de se démarquer des consonnes, autant que faire se peut. Faut il en conclure que le "sheva" n'est nullement une voyelle mais bien une anti-voyelle, dont la fonction serait de "neutraliser" la voyelle?https://bibliques.com/hebreu/hebreu-03/ Si l'on prend le domaine du verbe en hébreu, on a l'exemple de "Mahshava" (pensée) à partir de Ani Hoshev: (Moi pensant) On voit que le"o" de Hoshev a été remplacé par un sheva muet dans son substantif,
Dans le cas de la formation du futur en français, à partir de l'infinitif, le shewa jouera un rôle majeur: manger - je mangerai. Dans manger, l'on ne prononce par la consonne finale "r" et dans "mang'rai", on ne prononce par le E qui ne s'entend que suivi d'une consonne au sein d'une même syllabe. On observe ainsi le basculement d' une domination "vocalique" vers un domination "consonantique, tension constamment à 'l'oeuvre dans un sens ou dans l'autre/ On a signalé l'importance des dégradations du modéle, lesquelles peuvent tenir à des initiatives d'alignement de l'écrit sur l'oral quand la population ne maitrise plus les codes/ C'est ainsi qu'il est faux de déclarer que "petite" se prononce ainsi à cause du "e" final à l'écrit alors qu'à l'écrit, on doit rester à un stade de neutralité, d'indétermination. La MMU implique de rendre au locuteur- celui qui parle- toute sa place, à savoir de gérer l'écrit et non de s'y soumettre
Mais l'on peut adopter une approche matrickelle dans le Domaine de l'Histoire. A p parrtir de matériauxw axtréemement divers, l'application d'une même matrice garantit une certaine unité et cette matrice, c'est l'Astrologie Septennale.
JHB 19 03 25
jacques halbronn Astrologie septennale. Le repassage de Saturne en signe fixe :le goût de la défaite sur 200 ans! 1815, 1940, 1956, 1862, 1983, 2020. Fin de partie
Jacques halbronn Astrologie Septennale. Le re-passage de Saturne en signe fixe: le goût de la défaite sur 200 ans, 1815 1940 1948 1956 1962, 1983, 2020 Les jeux sont joués. Fin de partie
L'année 2020 C'est au moment même où Saturne pénétra dans le signe du verseau que Macron fera son allocution convernant les mesures draconiennes à prendre, ce dont on célébre actuellement le cinquiéme anniversaire. En 1983, Mitterand, sous un Saturne passant en scorpion, autre signe fixe, annonçais un "tournant de la rigueur", signifiant par là que l'urgence doit l'emporter sur toute autre considèration, liée aux engagements passés (cardinal) ou aux perspectives du futur ( mutable) En 1962, même scénario avecc Saturne en verseau comme en 2020. De Gaulle opte pour l'indépendance de l'Algérie, sous la pression internationale.https://fresques.ina.fr/de-gaulle/parcours/0001/de-gaulle-et-la-guerre-d-algerie.html c
Le passage de Saturne en signe fixe conduit à prendre des décisions assez déchirantes De la capitulation de Napoléon Bonaparte en 1815, alors que Saturne entre en verseau jusqu' à la signature de l'armistice par Pétain en juin 1940 se produisit quelques semaines après l'entrée de Saturne dans le signe fixe du taureau, ce qui déclencha l'Appel du 18 juin du général De Gaulle. Toutes proportions gardées, cela est du même ordre que la résignation de 1983. Il convient ainsi d'évoquer l'expédition de Suez de 1956 qui dut se saborder sous la pression internationale alors que Saturne rétrogradait à la fin du signe du Scorpion Cela n'est pas sans faire songer à la décision de De Gaulle en 1962 de déclarer le cessez le feu en Algérie et l'on sait les protestations qui ont suivi comme pour 1940, Autre exemple de renoncement pénible, le Royaume Uni va se déssaisir de son mandat sur la ¨Palestine, obtenu dans les années 20:
"Après la Seconde Guerre mondiale, l'ONU remplace la SDN et le système de tutelle celui du mandat. Le 25 mai 1946, le royaume hachémite de Transjordanie est créé. En février 1947, face aux grandes difficultés qu'ils rencontrent sur le terrain avec la guerre civile en cours, les Britanniques demandent à l’ONU de débattre de la question de la Palestine et du devenir de leur mandat. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l'ONU approuve par le vote de sa résolution 181 le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) et la fin du mandat, programmée au 15 mai 1948. Le plan de partage est cependant rejeté par la majorité des Palestiniens arabes et une petite partie de l'opinion juive."
Jacques halbronn Astrology 7 :1815; 1940 , 1947, 1962 Saturn in fixed signs
Our Astrology 7 is quitte untypical from what is generally expected from French Astrology known for its taste of long cycles and it offers a stastical approach which is only made possible with a great number of data. In that regard, Astrology 7 would be French, in reference to Michel Gauquelin’s results.
Every time, a certain type of defeat, of failure, is accepted, we have a fair chance to observe that Saturne occupie one of the 4 fixed signs. Let us take some famous examples taken from the history of France: Napoleon’s and Petain’s capitulations respectively in 1815 and 1940 and let us ad De Gaulle in 1962, ending the Algerian conflict, unexpectedly and 1947, when Great Britain does not want to continue its mandate in Palestine, under Clement Atlée and Bevin, 15 years before. In those 4 examples, historians have remarked that the subjective reasons have probably been détermiant in taking such decisions than some reality on the ground.
JHB 19 03 25
mardi 18 mars 2025
samedi 15 mars 2025
jacques halbronn MAster CLass L'astrologie septennale et le phénoméne des saisons. Risque de Malentendu
jacques halbronn MAster Class L'astrologie septennale et le phinoméne des saisons.
Certes, notre astrologie s 'articule-t-elle sur le cycle des saisons an distinguant signes cardinauxn fixes et mutables maos cela ne signifie nullement qu'elle distingue les aaiosns les unes des autres. Le princiope des quadriplicités, aussi paradoxal que cela puisse sember, c'est justement de mettre toutes les saisons dans le même sac! Il n'ya en Astrologie Septéanle que trois cas de figure et pas un de plus: un temps cardina:un temps fixe et un temps mutable. On pense au Livre de l'ECClésiats.ll y a un temps pour rêver -le temps mutable qui projette ses attentes sur le futur, un temps pour réagir, le temps fixe, qui se laisse guider par l'urgence du moment et un temps- le temps cardinal, qui est en quête des véritables fondements de nos sociétés, en accord avec le plan de la Création.
Si l'on considére la brève période de la Shoah, l'on note qu'elle correspond à un temps mutable, quel que soit le signe zodiacal cpncerné. C'est le temps des fantasmes, des espérances les plus folles, où tout ce qui nous gêne doit disparaitre. A contraruin juste après un nouveau cycle démarre, avec le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux mais là encore, il ne s'agit point de rechercher à distinguer équinoxialité et solsticialte. Tous les 7 ans, revient le temps du retour aux source, à l'agencement primordial. Et c'est de qui est en train de passer alors que Saturne se prépare à entrer dans le signe du Bélier mais cela serait tout aussi vrai s'il entrait en Cancer, BAlance, ou Capricorne car cela reviendrait au même cas de figure. Ici , la cas de Trump retient notre attention de par son caractère "messianique" America great again, jeu qu'il aura joué à 7 ans de distance avec la même intensité. Eb ce qui concerne De GAulle il a une évidente ressmenblance avec le Président ex exrcice des USAn Si l'annéé 1958 fut marqueé per la fin du passage de Saturne en Sagittaire, dès le mois de janvier 1959,avec le basculement de Saturne en Capricorne et la mise en oeuvre d'une nouvelle Constitution, d'une Nouvelle "Rapublique" On aura compris que le Congrès qui aura lieu dans une quinzaine de jours autour de la cojonction de Saturne -Neptune en Bélier fait, selon nous, complétement, fausse route
D'abord parce que Saturne n'a nullement besoin de Neptune pour nous impacter. Certains n'hésiteront pas à répondre que cala fait qu'accorder plus d'importance à l'entrée de Saturne en Baliet, ce qui a liet à de grands interballles de temps puisuqe Nepptune a une révolition sidérale de 165 ans Or, il n'est pas sérieux de laisser croire que l'Astrologie Mondiale rythme, découpe le temps de la sorte, ce qui empêche toute statistique digne de ce nom de s'appliquren, en raison même de la rareté de telles configurations. A ce propos, signalons qu'André BArbault n'aurait certainement pas approuvé le tenue d'un tel meeting sous la houlette du signe du Béller. Mais nous nous opposons à une inflation de signifiants Il esy souhaitable que l'astrologie nous aide à pereevoir la cohérence d'un certain ordre cosmique et qu'elle cesse de couper les cheveux en quatre; ce qui est parfoios bien commode, il est vrai. MAis laisser croire, un seul instant, que nous entrons dans un NOuvel Age est tout à fait abusif d'autant plus que Barbault n'a jamais souhaité dstinguer le signe de tele ou telle conjonction Saturne -Neptune mais son tort aura été de tenir compte des planétes transsaturniennes, notamment pour l"élaboration de son indice cyclique.(incluant Pluton, Neptune, Uranus.) ce qui était la meilleure façon de la faire dérailler et délirer/ Cela dit, l'entrée de Saturne en signe cardinal, quel qu'il soit, reste une échances cyclique majeure même si cela a lieu tous les 7 ans. Encore faut-il qu'il y ait des personnnalités à la hauteur de la tâche et la Sociét lui donnes les moyens d'appliquer son programme de Renaiisance d'une certaine grandeut. On pense au succés diplomatique de Hitlen en 1938, lors des Accors de Munich avec Saturne entrant en bélier (sans Neptune!)
sur le web"
Comme on l'entend dans l'archive, « moins d'un an plus tard, c'était la guerre. » À partir de là, les conséquences de la conférence de Munich étant claires, le qualificatif de « munichois » devenait péjoratif, synonyme de lâcheté, d'aveuglement et de renoncement face à l'expansion d'États totalitaires.
Cette expression, régulièrement reprise pour attaquer un adversaire en politique, fait « de la conférence de Munich l’exemple absolu de la faillite des efforts de la diplomatie face à un autocrate à l’insatiable appétit de conquête » comme le notent les journalistes Thomas Wieder et Jérôme Gautheret dans une analyse pour Le Monde. Et de proposer d'incriminer « plus largement l’ensemble des renoncements ayant permis à Hitler de prendre une série d’initiatives, la plupart en contradiction avec le traité de Versailles (1919) et les accords de Locarno (1925), qui mirent en péril la paix internationale ».
JHB 1503 25
vendredi 14 mars 2025
L’Astrologie dans la Culture Populaire : Comment l’astrologie est perçue et représentée dans les médias, les arts et la société.
Sur be web
L’Astrologie dans la Culture Populaire : Comment l’astrologie est perçue et représentée dans les médias, les arts et la société.
L’astrologie, cette science ancestrale, est présente dans notre quotidien à travers divers canaux. Ces canaux sont le reflet de la perception que notre société a de l’astrologie et de la manière dont elle est représentée et interprétée. Je vous propose de plonger ensemble dans cette immersion astrologique pour mieux comprendre son rapport avec notre culture populaire.
L’Astrologie et les médias : une représentation hétéroclite
Aujourd’hui, les médias sont un terrain propice à la diffusion massive de l’astrologie. Que ce soit à travers les horoscopes quotidiens dans les journaux, les émissions de télévision dédiées ou les innombrables sites et applications astrologiques, cette discipline est omniprésente. Un phénomène qui illustre bien ce rapport privilégié entre l’astrologie et les médias est la personnalité d’Élizabeth Teissier. Cette astrologue de renom, grâce à sa présence médiatique, a contribué à populariser l’astrologie dans la société française.
L’Astrologie vs Astronomie : une confusion récurrente
Le grand public confond souvent les deux disciplines : l’astrologie et l’astronomie. Si l’astronomie est une science reconnue qui étudie les astres et l’univers, l’astrologie, elle, propose une interprétation symbolique de la position des étoiles au moment de notre naissance. Il est donc important de rappeler que ces deux disciplines, bien que partageant une origine commune, ont des objectifs et des méthodes bien distincts.
Astrologie et arts : une relation inspirante
L’astrologie a souvent inspiré les artistes de toutes disciplines. Que ce soit dans la musique, la peinture, le cinéma ou la littérature, les signes astrologiques et leurs caractéristiques sont des éléments récurrents. Ils sont utilisés comme métaphores, pour décrire des personnages, exprimer des sentiments ou encore pour créer des univers fantastiques. C’est un moyen pour les artistes d’explorer la complexité de la nature humaine et de la représenter de manière symbolique.
L’influence de l’astrologie sur la société : du personnel au collectif
L’astrologie a une influence considérable sur notre société, et ce, à divers niveaux. Au niveau personnel, elle permet à chacun de mieux comprendre sa personnalité à travers son signe astrologique. Au niveau collectif, l’astrologie a un impact sur les comportements de masse, que ce soit dans le domaine de l’amour, du travail ou de l’économie. Par exemple, certaines personnes prennent des décisions basées sur leur horoscope ou le signe astrologique de leur partenaire.
L’astrologie et la science : un rapport complexe
Malgré sa popularité, l’astrologie a toujours eu une relation complexe avec la science. Bien que certains scientifiques aient tenté d’établir une corrélation entre la position des étoiles et le comportement humain, la majorité de la communauté scientifique reste sceptique. Cela n’empêche pas l’astrologie de continuer à fasciner le grand public et à susciter des débats passionnés.
L’astrologie, miroir de notre culture
Si l’astrologie est si présente dans notre culture populaire, c’est qu’elle répond à une quête profonde de sens. Chaque signe astrologique est associé à des traits de caractère, des talents, des défauts et des prédictions. Ces descriptions peuvent nous aider à mieux nous comprendre, à accepter nos différences et à naviguer plus sereinement dans le monde. Ainsi, malgré les controverses, l’astrologie est indissociable de notre société et de notre culture.
L’astrologie au fil des siècles : de Thomas d’Aquin à Élizabeth Teissier
Depuis le Moyen Âge, l’astrologie a évolué et a traversé diverses périodes de popularité et de déclin. Le théologien Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, par exemple, affirmait que les corps célestes pouvaient avoir une certaine influence sur nos corps et nos actions, sans toutefois altérer notre libre arbitre. Ainsi, l’astrologie était perçue à cette époque comme une science complémentaire à la théologie et à la philosophie.
À l’aube du XXIe siècle, la connaissance de l’astrologie a été largement diffusée à travers les médias, notamment grâce à des figures médiatiques comme Élizabeth Teissier. Cette astrologue française a joué un rôle déterminant dans l’appréciation de l’astrologie dans le cadre de la culture populaire. Sa présence régulière à la télévision et sa capacité à vulgariser cette discipline ont contribué à sa démocratisation.
L’astrologie au XXIe siècle est un mélange de tradition et de modernité. Les signes du zodiaque, le système solaire, le soleil, la lune et les autres corps célestes sont toujours au cœur des prédictions astrologiques, mais leur interprétation s’est adaptée à notre société contemporaine. Ainsi, l’astrologie d’aujourd’hui est un reflet de notre monde actuel, avec ses défis et ses transformations.
L’astrologie et la science : Tycho Brahe et Daniel Kunth
Au XVIe siècle, l’astronome danois Tycho Brahe a jeté un pont entre l’astrologie et l’astronomie. Passionné par les deux disciplines, il a collecté pendant des années des données précises sur le mouvement des corps célestes. Ces données ont ensuite servi de fondement à l’élaboration des lois du mouvement des planètes par Johannes Kepler, marquant une étape cruciale dans l’histoire de l’astronomie.
Au XXIe siècle, le rapport entre l’astrologie et la science est plus complexe. L’astrophysicien français Daniel Kunth, par exemple, a beaucoup écrit sur le sujet. Selon lui, malgré le manque de preuves scientifiques soutenant l’astrologie, il serait réducteur de la rejeter totalement. Il affirme que, dans une certaine mesure, l’astrologie offre une représentation symbolique de la réalité qui peut avoir une valeur psychologique.
L’astrologie, malgré son ancienneté, reste une discipline fascinante pour de nombreuses personnes. Qu’elle soit perçue comme une science, une forme d’art ou une simple curiosité, l’astrologie continue de susciter l’intérêt et le débat. En fin de compte, l’astrologie dans la culture populaire est un reflet de notre société : elle évolue avec le temps, s’adapte aux nouvelles idées et continue à chercher à faire sens dans un monde complexe. Que nous y croyions ou non, l’astrologie est là pour nous rappeler notre connexion avec l’univers et les mystères qu’il recèle.
jeudi 13 mars 2025
mardi 11 mars 2025
jacques halbronn Epîstémologie . L4astrologie et les trois modalités du déterminisme
jacques halbronn Epistémologie. L'astrologie et les trois modalités du déterminisme
l'astrologie se décline sur trois niveaux. C'est ce qu'avait pressenti il y a 60 ans un Jean-Pierre Nicola avec les 3 lettres de son systéme RET (Représentation, Existence, Transcendance) lequel il n'avait pas jugé bon de tester chronologiquement, s'en tenant aux méandres de l'Astropsychologie. Il faut certes rendre hommage à nos prédecesseurs même s'ils n'ont fait qu'essuyer les plâtres.
Nicola avait pu croire que le systéme solaire était structuré en trois blocs de planétes - dont trois transsaturniennes récemment intégrées au sein du savoir astrologique! -alors qu'en réalité, c'est le cycle des saisons qui suit un tel principe, chaque saison étant divisée en trois "signes" appelés respectivement cardinaux, fixes et mutables. Question cruciale que d'aborder la dialectique de l'émetteur et du récepteur, du curseur et du secteur; Où se situe donc la fonction multiplicatrice? En ce qui concerne son aîné; André Barbault, le découpage zodiacal devait être délesté et peu lui importait dans quel signe telle configuration se tenait (cycle Saturne-Neptune, indice cyclique). Quant à Michel Gauquelin, à sa façon, il avait compris qu'il ne fallait considérer qu'une planéte à la fois, plus ou moins active selon son passage en mouvement diurne (axe horizon-méridien). En 1976, dans Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers), nous avions proposé de diviser le cycle de chaque planéte en 4 parties, liées aux axes équinoxiaux et solsticiaux. En ce qui concerne l'allemand Reinhold Ebertin, il se refusait à distinguer entre signes en carré, pour lui le carré équivalait à une conjonction, bélier, cancer, balance et capricorne, c'était tout comme. Il appela son Astrologie "90 degrés", réduisant 360 par 4.
Nous avons fini par suivre cette piste : il ne s'agissait pas de se passer du zodiaque mais de l'élaguer, de le décanter; On ne jette pas le bébé avec l'eau du bain, disait un autre allemand, du nom de Kepler, 300 ans plus tôt. D'ailleurs, la classification "quaternaire" s'était depuis longtemps engagée dans cette voie. Dommage pour les astrologues sidéralistes!
Web
Tétrabible de Ptolémée (traduction Nicolas Bourdin, XVIIe siècle)
Chapitre neuvième
Tropiques, équinoxiaux et de double-corps.
Ces choses étant déclarées, il faut y joindre encore les propriétés naturelles des douze signes (...)
La première différence est des signes, en sorte que les uns sont appelés Tropiques, les autres équinoxiaux, dont les uns et les autres sont mobiles. Ensuite les autres sont Fixes, et les autres sont nommés de double-corps.
Il y en a deux de Tropiques, celui qui vient après le solstice d’été, c’est-à-dire les trente degrés de l’Ecrevisse, et celui qui suit le solstice d’hiver, comme les trente du Capricorne.
À ces deux, le nom est tiré de la chose, d’autant que le soleil alors qu’il est entré dans ces signes recule en arrière, tournant son cours en une latitude contraire.
En l’Ecrevisse causant l’été, et au Capricorne l’hiver. Il y en a encore deux équinoxiaux, le Bélier printanier et les automnales Balances : lesquelles ont pris leur nom de la chose, à cause qu’alors que le Soleil parvient à eux, les espaces du jour et de la nuit sont égales par toute la terre.
Du reste des autres huit signes, quatre sont appelés fixe et quatre de double-corps.
Les fixes suivent les Tropiques et les équinoxiaux, savoir le Taureau, le Lion, le Scorpion et le Verseau : parce qu’au temps que le Soleil s’approche d’eux, selon la saison, les humidités, les chaleurs, les sécheresses et les froidures se trouvent plus violentes et plus fermes en nos corps : Non qu’alors la constitution de l’air soit plus simple de sa nature, mais à cause que le pouvoir des qualités se fait ressentir plus aisément par la continuation, après que nous avons été dans ces saisons par quelque espace de temps.
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Polémée Tétrabible
Chapitre neuvième
Tropiques, équinoxiaux et de double-corps.
Ces choses étant déclarées, il faut y joindre encore les propriétés naturelles des douze signes.
Il est vrai que leurs vertus générales s’accordent avec leurs temps. Mais on prend certaines propriétés de leur affinités avec le Soleil, la Lune et les autres étoiles, comme il se dira ci-après.
Car premièrement il faut expliquer les vertus qu’ils ont par eux-même, et envers eux-même l’un avec l’autre.
La première différence est des signes, en sorte que les uns sont appelés Tropiques, les autres équinoxiaux, dont les uns et les autres sont mobiles. Ensuite les autres sont Fixes, et les autres sont nommés de double-corps.
Il y en a deux de Tropiques, celui qui vient après le solstice d’été, c’est-à-dire les trente degrés de l’Ecrevisse, et celui qui suit le solstice d’hiver, comme les trente du Capricorne.
À ces deux, le nom est tiré de la chose, d’autant que le soleil alors qu’il est entré dans ces signes recule en arrière, tournant son cours en une latitude contraire.
En l’Ecrevisse causant l’été, et au Capricorne l’hiver. Il y en a encore deux équinoxiaux, le Bélier printanier et les automnales Balances : lesquelles ont pris leur nom de la chose, à cause qu’alors que le Soleil parvient à eux, les espaces du jour et de la nuit sont égales par toute la terre.
Du reste des autres huit signes, quatre sont appelés fixe et quatre de double-corps.
Les fixes suivent les Tropiques et les équinoxiaux, savoir le Taureau, le Lion, le Scorpion et le Verseau : parce qu’au temps que le Soleil s’approche d’eux, selon la saison, les humidités, les chaleurs, les sécheresses et les froidures se trouvent plus violentes et plus fermes en nos corps : Non qu’alors la constitution de l’air soit plus simple de sa nature, mais à cause que le pouvoir des qualités se fait ressentir plus aisément par la continuation, après que nous avons été dans ces saisons par quelque espace de temps.
Les signes doubles et communs sont ceux que l’on compte après les signes fixes, c’est à savoir les Gémeaux, la Vierge, le Sagittaire et les Poissons. Car d’autant qu’ils sont placés entre les fixes, les tropiques et équinoxiaux, ils ont des natures semblables à eux en leur commencement et en leur fin."
A présent, nous n'entendons plus distinguer les signes selon le critère équinoxial et solsticial, ce qui simplifie l'apprentissage; C'est entre signes cardinaux et fixes, entre cardinaux et mutables qu'il faut marquer un clivage; Nous dirons que les 4 signes cardinaux correspondent, en Astrologie Septennale, au respect des clivages majeurs (de sexe, de race), se fondant sur l'autorité du passé que la phase où Saturne est en signes fixes est celle du présent, du neutre alors que Saturne en signe mutable génère un Zeitgeist se projetant vers le futur; Ce ternaire légué par la langue est la clef de la prévision astrologique. Politiquement, on retrouve la sensibilité de Droite, celle du Centre et celle de la Gauche. On aura compris que nous sommes un adepte d'Occam et qu'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures mais se servir de ce qui nous est donné de toute Antiquité sans pour autant nous perdre dans le baroque.
En phase cardinale de Saturne, il s'agit de respecter un certain ordre naturel du monde, de s'y ressourcer quitte à le réinterpréter. En phase fixe,on se laissera dicter ses choix par les circonstances, la conjoncture et en phase mutable,l'on voudra modeler le monde à sa guise
JHB 11 02 25
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