Une nouvelle invention : le « sablier astrologique »
Par Jacques Halbronn
Nous avons décidé de qualifier officiellement notre travail de « sablier astrologique ». En effet, notre méthode s’apparente parfaitement au concept de sablier, avec ce que cela implique d’abord de mesure du temps mais aussi de renversement, de dualité et de basculement. Nous proposons donc d’exposer et de déposer ce concept en tant qu’outil astrologique.
Le sablier, connu depuis le Xe siècle de notre ère, sous son mode astrologique, met trois ans et demi pour se vider (de son sable fin, d’où le mot sablier) et donc cela fait sept ans dans les deux sens. On se sert notamment d’un sablier pour la cuisson des œufs à la coque pendant 3 minutes, ce qui redonne ce chiffre 3.. Le sablier met en œuvre la question du haut et du bas que l’on retrouve dans la Table d’Emeraude. Avec le sablier, il y a échange de position : au bout d’un certain temps, ce qui est en haut descend et ce qui est en bas monte. Le sablier – sorte de « roue du temps »- est le symbole de Chronos donc quelque part de Saturne.
Dans divers articles (sur notre Journal de Bord d’un astrologue, mai et juin 2012), nous avons montré que l’astrologie gère les rapports entre ce que l’on peut appeler les populations d’en haut et celles d’en bas. Et il est indispensable pour que l’on puisse appliquer à un cas le sablier astrologique que l’on sache si la personne, l’entreprise, le pays sont en situation supérieure ou inférieure. C’est un input prioritaire à déterminer, ce qui permettra in fine de produire un output. Le rôle du praticien est de gérer l’input et l’output. Le nôtre est de concevoir le modèle et donc d’occuper la zone centrale, intermédiaire entre ce qui entre et ce qui sort. En effet, tout ce qui touche à l’input et à l’output ne se limite pas aux seules données astrologiques, contrairement à ce que semblent croire devoir affirmer nombre d’astrologues qui ont quelque mal à gérer leur relation à l’outil astrologique stricto sens, d’où d’ailleurs un développement pléthorique et malsain du dit outil, autour notamment du thème astral. Le sablier astrologique a vocation à remplacer à terme le dit thème astral en tant que principal outil astrologique.
Une fois que le praticien, au cours d’une première séance est parvenu à « situer » le sujet d’étude, personne privée ou morale, par le biais d’un entretien qu’il devra mener avec un certain tact car cela peut raviver certaines blessures, rappeler certains échecs, et atteindre l’égo, l’on pourra passer au « parcours de vie « depuis la naissance (encore une fois sans dresser le thème) jusqu’au moment de la consultation. Le sablier astrologique devra nécessairement être expliqué le temps qu’il faudra au patient pour qu’il en maîtrise le mode d’emploi, l’usage. Une version informatisée est à l’étude.
Puis vient la phase 3 de la consultation (output) et là le rôle du praticien consiste à appliquer le sablier astrologique à la situation actuelle du patient et de se situer dans une perspective d’avenir, en tant compte des données propres au client, par delà celles qui relèvent de la seule astrologie, l’astrologue jouant un rôle d’interface entre le sablier astrologique et son « client »..
L’on peut concevoir que les praticiens se spécialisent particulièrement dans l’une des trois phases, du fait que chacune est bien spécifique et exige des talents différents. On va donc, à terme, vers une spécialisation des praticiens, parallèlement à la catégorie généraliste. Cette spécialisation peut impliquer que chaque phase passe par plusieurs sessions alors que le généraliste, pour un travail moins approfondi prendra deux heures. C’est un peu ce qui distingue un téléfilm d’un film pour le cinéma.
Autour donc de ce nouvel outil qu’est le sablier astrologique c’est le profil même de la profession qui est voué à évoluer.
Nous proposons des formations, des séminaires durant l’Eté, à Paris (voire ailleurs s’il y a des groupes) de façon à ce que les praticiens puissent être performants à la rentrée en septembre. Ces formations s’achèvent sur l’obtention d’un diplôme de la Faculté Libre d’Astrologie de Paris qui est indispensable si l’on veut utiliser le terme « sablier astrologique » dans sa présentation professionnelle.
Contact : teleprovidence@yahoo.fr 06 60 75 52 48
Salut Jacques, l'idée est bonne et le concept me semble intéressant. Je pense qu'Il permettra, entre autre, de bien formaliser ta "théorisation" des cycles (ou phases) déjà évoqués que, tels que je les ai compris, je caricaturerai par Saturne- 4 Etoiles "royales"; Jupiter-Mercure et Mars-Vénus. Si une rencontre est prévue en juillet dis-moi quand et où, si je suis disponible j'y viendrai volontiers. Amitié. Jean Claude Durand
Réponse : une première rencontre de formation est prévue à la Bibliotheca Astrologica, 8, rue de la Providence, 75013, de 11h à 18h le dimanche 15 juillet. PAF : 15 euro
Salut Jacques, l'idée est bonne et le concept me semble intéressant. Je pense qu'Il permettra, entre autre, de bien formaliser ta "théorisation" des cycles (ou phases) déjà évoqués que, tels que je les ai compris, je caricaturerai par Saturne- 4 Etoiles "royales"; Jupiter-Mercure et Mars-Vénus. Si une rencontre est prévue en juillet dis-moi quand et où, si je suis disponible j'y viendrai volontiers. Amitié. Jean Claude Durand
Réponse : une première rencontre de formation est prévue à la Bibliotheca Astrologica, 8, rue de la Providence, 75013, de 11h à 18h le dimanche 15 juillet. PAF : 15 euro
La révolution épistémologique du « Sablier Astrologique » (SABAST)
Par Jacques Halbronn
La révolution épistémologique du « Sablier Astrologique » (SABAST)
Par Jacques Halbronn
Le nouveau modèle que constitue notre Sablier Astrologique (cf. notre article précédent) est-il en mesure de changer résolument la donne concernant le statut de l’astrologie pour le XXIe siècle et donc son avenir ?
Dire qu’il s’agit d’un nouveau modèle doit s’entendre au sens scientifique du terme, c’est à dire que s’il est nouveau, il décrit une réalité extrêmement ancienne sur des bases connues de très longue date par l’Humanité, à savoir le septénaire ne comportant que des astres visibles à l’œil nu et les étoiles fixes royales, qui sont parmi les plus visibles. A contrario, une astrologie qui ferait abstraction du facteur humain et qui se contenterait de dire que les planétes inconnues n’en agissent pas moins, à notre insu, se couperait de toute approche anthropologique. Il n’y a pas d’astrologie sans une interaction entre les hommes et les astres, il n’est point de science astrologique sans conscience astrologique.
En tout état de cause, les sociétés n’ont même pas eu besoin du septénaire, ce qui était déjà trop. Il leur suffisait d’élire une seule et unique planète et de suivre son mouvement en traversant les étoiles fixes (situées à proximité de l’écliptique) et encore il ne s’agissait pas non plus de se satisfaire d’un cycle sidéral complet mais il était possible de découper celui-ci de façon à créer une dynamique, une dialectique. On peut certes le faire au moyen des aspects mais ce sont là des abstractions qui ne sont pas visualisables. Il semble bien plus probable que l’on aura choisi de recourir à un autre moyen qui passe par l’instrumentalisation des étoiles fixes, ce qui permet de suivre à l’œil nu l’organisation du cycle de la planète choisie. Kepler a eu tort de préférer les aspects aux étoiles fixes, d’autant que si l’on prend des étoiles fixes formant une figure géométrique entre elles, on arrive à un résultat formel comparable. D’une façon générale, l’astrologie doit se garder de tomber dans l’abstraction en ce qui concerne le point vernal qui n’est pas davantage visualisable, ce qui là encore fait problème d’un point de vue anthropologique. Nous pensons que ce point a joué un rôle très marginal dans la mise en place initiale des « lois » astrologiques telles qu’elles furent instaurées il y a des millénaires par les humains en pleine conscience de ce qu’ils faisaient, constituant ainsi un Ordre Astrologique qui continue encore de nos jours à régir nos sociétés (sociobiologie), en dépit de toute conscience de ce qu’il en est, tant l’astrologie actuelle correspond selon nous à une pseudo-conscience, ce qui est peut être encore pire que l’absence de conscience. Avec le Sablier Astrologique, l’Humanité retrouve sa vraie conscience – dans tous les sens du terme de ce qui agit en elle et qu’elle s’est elle-même en quelque sorte inoculée, il y a des millénaires. L’astrologie a donc vocation à nous redonner conscience de ce qui fut une institution, une instauration en pleine connaissance de cause[1]
Et bien entendu, il va de soi que cette Astrologie primordiale était d’une grande simplicité et ne nécessitait pas de bavardage. D’où l’image binaire du sablier. Nous pensons d’ailleurs que la conscience humaine ne peut réellement aller au-delà de l’appréhension de la dualité. Tout ce qui transgresse ce seuil crée de la saturation et une certaine forme de déconnection, de démission du mental, qui perd alors les pédales. C’est ce qui se passe malheureusement au niveau de l’enseignement astrologique – comme nous avons maintes occasions de l’observer- lequel met l’intelligence des élèves en veilleuse dès lors que l’on ne s’en tient pas à une pure dualité, laquelle dualité est symbolisée par l’image du sablier, sorte d’horloge très primaire dans son encodage : A, B, A, B et ainsi de suite...Tout doit être réduit au Deux pour être digéré et digérable par l’intelligence humaine primitive qui continue à nous régir.
Le Sablier Astrologique (SABAST) est très précieux car il gère une des angoisses les plus anciennement ancrées en nous, celle du basculement qui fait que toute chose, nous le pressentons, a un terme, que tôt ou tard, un renversement doit se produire. C’est justement ce que représente l’image du sablier et l’écoulement du sable détermine des phases égales, ce qui est également une exigence de notre mental.
Or, pour qu’il y ait des phases égales, ce n’est possible que s’il n’y a qu’une seule combinatoire, entre un facteur mobile et une série de facteurs fixes. Dès que l’on intègre davantage de facteurs mobiles, c’est la confusion et rappelons que le couple planète/étoile garantit un retour des configurations au même endroit du ciel, ce qui n’est pas le cas pour le couple formé par deux planétes. C’est ainsi que la conjonction Jupiter-Saturne se produit d’une fois sur l’autre à environ 120° d’intervalle (aspect de trigone) et au bout du compte a lieu dans chacun des 12 signes alors que la conjonction planète/étoiles se limite sur des siècles et des siècles à signes, les étoiles fixes, comme leur nom l’indique restant au même point du ciel, sur des centaines d’années. (précession des équinoxes).
Pour en rester toujours au Deux, nous dirons que le discours astrologique doit s’en tenir à des indications extrêmement simples et comprises de tous. Ce que garantit l’idée même de sablier. C’est dire que le propos de l’astrologie, telle que nous l’entendons en tout cas, n’est pas de rendre compte de la complexité du monde mais bien au contraire d’y instaurer un ordre sous jacent, réductible à la dualité, au binaire.
On aura compris que le seul langage que l’astrologie soit en mesure d’exprimer est celui du temps binaire, de la présence et de l’absence, des hauts et des bas et qu’il faut la replacer dans un tel schéma, dont elle s’est considérablement éloignée au cours des siècles et ce d’autant plus que de nouvelles planétes furent découvertes, depuis la fin du XVIIIe siècle...Elle s’est dénaturée et ce faisant aura trahi sa mission et elle le paie cher...
Le Sablier astrologique use d’un langage simple que chacun peut comprendre, qui n’a rien d’hermétique surtout si l’on reprend l’habitude de regarder le ciel, ce qui, au regard de l’astrologie actuelle, tellement embrouillée et gribouillée dans ce qui finit par ressembler à du marc de café ou à des tâches d’encre, ne fait guère sens. L’Astrologie n’a pas vocation à se déployer dans les alcôves des cabinets mais sur la place publique, sur le forum. Or, elle est devenue agoraphobe.
Fondamentalement, le Sablier astrologique ne nous parle pas tant du vulgum pecus que du destin des « grands » hommes, des « soleils ». Mais quand ceux-ci vacillent, ils laissent la place, quelque temps, à d’autres personnages de moindre acabit qui ont alors, en creux, leur chance. Ce qui fait qu’au bout du compte, tout le monde est concerné, comme quand la nuit tombe et que le soleil s’est couché. Le chat n’est plus là et les souris dansent. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. On est en pleine dualité, encore une fois.
Cela ne signifie nullement pour autant que l’on ne puisse étudier tel cas particulier au moyen du Sablier Astrologique (SABAST) mais cela c’est le rôle de l’astrologue et non de l’astrologie et en cela le savoir faire des praticiens actuels peut toujours servir. Bien plus, ce rôle du praticien est accru du fait même d’un repli stratégique de l’outil astrologique qu’est notre Sablier. En supprimant le thème astral, nous invitons le praticien à diagnostiquer par l’observation et le dialogue le type de personnes (A ou B) qui se présente à lui et cela n’est pas si facile que cela. D’où l’idée d’une triple spécialisation (cf. notre précédent texte sur le Sablier) à savoir 1 le diagnostic tempéramental, 2 la présentation du modèle, 3 l’application à une situation spécifique à un moment donné, ce qui correspond au pronostic.
Mais revenons au métier primordial et principal de l’Astrologie, à savoir l’ascension et le déclin de personnages d’exception dont il faut bien admettre l’existence et là encore on est dans la dualité. On dira que l’Humanité fonctionne à deux vitesses, en alternance. Tantôt, elle est capable de reconnaitre et de désigner ses « seigneurs » par une sorte de consensus naturel – comme lorsque l’on développe le culte de telle idole médiatique- et cela ne se fait pas en allant voter au jour dit mais du fait d’un processus qui se déploie dans le temps, Et tantôt, elle n’en est plus capable, la visibilité baisse, tous les chats sont gris et alors on recourt à d’autres moyens, que ce soit l’hérédité ou le vote pour départager les candidats et « fabriquer » artificiellement, en quelque sorte, des leaders.[2]
L’Histoire est riche en personnages qui ont vécu alternativement, dans leur propre vie, la gloire et la disgrâce. On pense à Moïse, à Jésus, à Jeanne d’Arc, à Napoléon, à De Gaulle et à tant d’autres et pourquoi pas un DSK, crucifié après avoir été encensé. Là encore, il faut une forte visibilité et lisibilité.
Mais, comme on l’a dit, par un jeu de balancier, d’autres personnages profitent de leur chute pour monter à leur tour et c’est ce « manège » qui est l’objet majeur d’étude de l’astrologie et en tout cas de sa variété « sabastienne ». Aucune personne vouée à exercer quelque pouvoir, quelque ascendant, en quelque domaine que ce soit, ne peut faire l’économie, l’impasse sur un tel outil cyclique.
Prenons l’exemple de Laurent Fabius, dont l’étude fut un déclic, il y a déjà pas mal d’années. En 1983, il devient Premier Ministre, sous Mitterrand, succédant à un Pierre Mauroy. En 2000, il est ministre des Finances dans la cohabitation Chirac-Jospin et en 2012, il devient Ministre des Affaires Etrangères de François Hollande, le nouveau président de la République, le second président de gauche de la Ve République. Il est d’ailleurs rarissime qu’un ancien Premier Ministre accepte un poste ministériel. Saturne, dans les trois cas, le sablier indique une phase 2, ce qui revient à dire que Fabius profite de la chute de certains personnages emblématiques, à commencer par Mitterrand – on est loin alors de l’euphorie de 1981- ce qui crée une sorte de cohabitation. Il incarne l’autre voie, celle qui passe par le quantitatif, le raisonnable. En 2012, Fabius aura profité des mésaventures d’un DSK.
Notre sablier astrologique (SABAST) sera donc le vadémécum de toute personne ayant accès à des responsabilités de haut niveau et dans l’entreprise ou dans un parti politique, il est essentiel de classer le personnel selon nos deux catégories pour ne pas se tromper lors des élections. En 2012, l’UMP n’aurait pas du présenter Sarkozy qui appartient probablement à une autre phase, celle des personnages de type 1 qui sont portés par les phases de type 1. C’est simple !
Il est à noter que le tiercé gagnant de 2007 aura connu en 2012 une déconfiture collective : Sarkozy, Royal, Bayrou, aucun n’est élu. Les temps changent. Durant l’Eté 2007, Saturne passe en phase 1 pour trois ans et demi.
On peut épiloguer sur le processus qui fait ainsi alterner les personnages de premier plan. Nous avons dit qu’il y avait une perte de visibilité mais à quoi cela tient-il ? Cela a certainement à voir avec la dynamique même des personnages dont le rayonnement faiblit, dont l’étoile pâlit. Nous ne reviendrons pas ici sur la genèse d’un tel système qui remonte à plusieurs millénaires en arrière et dont on a perdu conscience, cela fait belle lurette tout en le vivant empiriquement, ce qui ne suffit plus au XXIe siècle. Si ‘en effet l’humanité ne veut pas tomber sous la tutelle des machines et des machins, toutes catégories confondues, elle doit trouver en elle-même son propre mode d’organisation. Faute de quoi le Sablier Astrologique risque fort de tourner à vide, si les sociétés sont totalement verrouillées et si les personnages à part sont éliminés comme on le voit déjà dans la Bible, avec la peur de l’avènement d’un Sauveur au niveau du pouvoir en place...Mais on n’en est pas encore là et la prochaine échéance devrait se dérouler comme prévu avec le retour d’une phase 1 d’ici deux-trois ans quand Saturne se rapprochera de la conjonction avec l’une des quatre étoiles fixes royales, à savoir Antarès, début Sagittaire.
Mais demandera-t-on que peut-il se passer dans le cadre d’un système démocratique qui est instauré pour 5 ans ? Il peut y avoir un changement de premier ministre comme la Ve République en a connu en 1976 avec Raymond Barre par exemple, succédant à Jacques Chirac et comme on l’a noté avec Fabius en 1983, sous la même configuration de phase 2. Mais là ce serait en sens inverse, puisqu’il faudrait un Premier Ministre de phase 2, sauf à imaginer une démission du Président comme pour De Gaulle en 1969, en phase 2 (celle de Mai 68). Le problème ne se situe pas nécessairement au niveau franco-français. Le sablier astrologique s’applique également et peut être encore plus nettement au niveau des Etats dont l’étoile monte et descend, comme chacun sait. On a vu ces derniers jours les Etats du Sud de l’Europe (l’Italie, l’Espagne et la France de Hollande)) gagner des points par rapport à une Europe du Nord dominatrice. Lors de la Seconde guerre Mondiale, l’abaissement de l’Allemagne a correspondu à l’amorce d une phase 2.
Rappelons un point essentiel à savoir que lorsque le sablier est en train de se vider et qu’il ne reste plus beaucoup de sable dans la partie supérieure, on est déjà en train de passer à la phase suivante. Nous pensons que l’on devrait construire un immense sablier qui soit réglé sur le mouvement de Saturne. Il en existe déjà qui mettent un an à s’écouler. On peut bien entendu établir un coefficient chiffré, une sorte d’échelle de Richter (ou plutôt de Halbronn) permettant d’anticiper sur des mouvements sismiques, astrologiquement parlant. Précisons que pour nous le sablier astrologique n’a rien à voir avec ce qui ne passe pas directement par l’humain comme un tsunami.
Donc, pour en revenir, à titre d’exemple de pronostic, à 2014- car n’oublions pas que la phase 2 a commencé bien avant les élections de 2012- et il aurait été souhaitable que Sarkozy changeât de premier ministre fin 2010. En octobre 2010, il en avait été très sérieusement question, pour la fin de l’année, à propos notamment de MAM (Michèle Alliot Marie) et de Jean-Louis Boorloo, avant de reconduite Fillon. Le sablier saturnien était presque arrivé à épuisement pour la phase 1 (Saturne atteignait 10° balance, au mi point entre Regulus et Antarès). Une occasion manquée qui coutera cher à la Droite, surtout qu’en 2012 elle présente Sarkozy sans autre alternative à droite que le Front National avec lequel les alliances électorales sont taboues.
Nous dirons que le sablier astrologique peut se révéler un excellent outil d’investigation historique – en pointant des dates qui auraient pu être négligées- mais pas du tout de la façon dont certains astrologues l’ont pensé, ces dernières décennies. On croit que pour que l’Astrologie fasse sens historiquement, elle doit recourir à des cycles longs, c’est là une vision dépassée de la science historique même si l’on parle volontiers (Nouvelle Histoire) de « longue durée ».
En réalité, c’est là faire totalement fausse route non seulement pour l’Astrologie mais pour l’Histoire et le problème c’est que ces astrologues qui font de l’Histoire en ont une conception scolaire figée. Nous-mêmes sommes un chercheur en Histoire, ce qui est tout à fait différent (Doctorat d’Etat, Paris X 1999). L’Histoire, au XXIe siècle, mettra en évidence des périodicités courtes mais qui se perpétuent par un phénoméne d’alternance, comme le jour avec la nuit. C’’est ainsi que les Deux Guerres Mondiales ne constituent pas des entités d’un seul tenant mais comportent des basculements, des revirements, des mutations. Bien évidemment, une vision plus exigeante de l’Histoire disqualifie les simplifications mémorielles du profane. L’astrologie selon nous, sous la forme du Sablier Astrologique sera un substrat essentiel pour la « Nouvelle Histoire » du XXIe siècle, ce qui sera profitable aux deux disciplines. Il y a place pour une Histoire sabastienne.
En conclusion, nous dirons que le rôle premier de l’astrologie, de nos jours, est de commenter la vie politique, économique dans le monde et de conseiller les dirigeants, les entrepreneurs tant dans le public que dans le privé, c'est-à-dire une certaine élite. Il importe que les notions de type 1 et 2, de phase 1 et 2 soient rendues familières du grand public. Cela devrait être créateur d’emplois puisque l’on abandonne la notion de « signe » déterminée par le mois de naissance pour un classement fondé sur des questionnaires et des tests qui exige un travail autrement approfondi en amont de l’emploi du Sablier Astrologique (SABAST).
JHB
02. 07. 12