Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 12 janvier 2021

jacques Halbronn Histoire du fédéralisme en milieu astrologique

Histoire du fédéralisme en milieu astrologique par Jacques Halbronn Disons d'entrée de jeu qu'au regard de la méthodologie sociologique nous distinguerons entre fédéralisme de droit et fedéralisme de fait. Autrement dit, le seul critère juridique ne saurait suffire à décrire et à appréhender la problématique fédéraliste car le Droit tend plus à se projeter dans le futur qu'à décrire le passé,ce qui le rend suspect à nos yeux car il peut impliquer un déni du passé! Créer une fédération officiellement, c'est laisser entendre que le processus fédéral aurait besoin d'une telle déclaration pour exister. Bien évidemment, le cas du milieu astrologique n'est qu'un exemple. L'observateur du milieu astrologique qui ne s'attacherait qu'aux formulations explicites, à savoir la mention du mot Fédération appauvrirait singulièrement son terrain. Cela dit, nous commencerons par une recension de l'usage de ce terme pour ensuite en montrer toutes les limites. I De l'usage du mot Fédération A partir des années trente, toute une série de congrès se tiennent en Allemagne, en Belgique et en France et les Actes des Colloques de 1935, 37 et 53,dans le cadre d'une " Fédération Internationale des Astrologues Scientifiques" à Wiesbaden, Bruxelles Dusseldorf,, à Paris (cf les Actes des Colloques de 1935, 37 et 53),. et cela se poursuivra dans les années cinquante, après la Guerre. Le centre du projet est en Allemagne (cf la revue "Zenit" du Dr Hubert Korsch à la Bibliotheca Astrologica et prochainement à la Bibliothèque Astrologique Numérisée) L'on notera que le vecteur d"une telle Fédération est l'organisation de Congrès et, dans la foulée, la parution d'Actes. Autrement dit, pas de Fédération vivante sans mise en oeuvre régulière d'évenements c'est à dire de rassemblements. A patir des années 1970, la reléve sera le fait de l'ISAR, International Society for Astrolgical Research, fondée par l'australienne Julienne Mulette (Sturm). Des congrès auront notamment lieu à Aalen en Allemagne (RFA) en 1971 et à Paris en 1974. Des responsables locaux seront nommés correspondant peu ou prou à leur représentativité locale comme cela se pratiquait dans le cadre de la Fédération de Korsch sus nommée. (cf la revue américaine Kosmos, organe de l'ISAR) Cela dit existait aux USA l'AFA, l'Américan Federation of Astrologers (cf leur bulletin à la Bibliotheca Astrologica et bientôt à la Bibliothèque Astrologique Numérisée) En 1944 paraitra à Bruxelles l'Encyclopédie du Mouvement Astrologique de Langue Française d'Herbais de Thun.(Ed de la Revue Demain, exemplaire à l Bibliotheca Astrologiica, ouvrage qui constitue une mine d'informations pour notre sujet et notamment son chapitre XV intitulé "Fédérations". Bien évidemment, cet ouvrage de 1944 ne saurait nous renseigner sur les années cinquante qui marquent tout de même une certaine continuité puisque le congrès de Paris de 1953 poursuit la numérotation d'avant guerre. Selon la dite Encyclopédie, c'est en 1935 à Btuxelles que la structure se sera formalisée. A Strasbourg en 1954, lors d'un congrès, fut relancée l'idée d'une Fédération Jnternationale des Astrologues Scientifiques. Mais il faudra attendre une quinzaine d'années avec la création de l'ISAR pour que l'on retrouve une certaine dynamique dont Paris profitera, comme on a dit en 1974, bien que des Actes de Colloque n'en soient point sortis. Abordons à présent le probléme sous l'angle strictement francophone. A la suite du Congrès de Paris de 1953, fut lancée une Fédération Française d'Astrologie réunissant trois associations, le Centre International d'Astrologie, le Collége Astrologique de France et la Société Astrologique de France avec présidence tournante, le premier président étant André Barbault et c'est d'ailleurs, cette structure qui organisa le congrès de Strasbourg (sans Actes de Colloque), quelques mois plus tard, lequel congrès n'en était pas moins international puisqu'il en émana à nouveau, comme on a vu, le retour d' une Fédération Internationale.la dite Fédération Française semble bien avoir fait long feu tant structurellement que pratiquement. L'on peut en revanche parler d'une forme de synergie entre le CIA et la revue les Cahiers Astrologiques de Volguine à la fin des années Cinquante; jusqu'à la création en 68 de la revue L'Astrologue, née au sein du CIA. On peut parler avec le Congrès de l'ISAR de 1974 à Paris d'une véritable onde de choc qui inaugure l'ère des congrès astrologiques en France ininterrompue jusqu'à ce jour et - ce qui est plus complexe à analyser - la question des fédérations. Dans un premier temps, les congrès vont être l'occasion de projets fédératifs tant au niveau national, francophone qu'international '(cf le Guide de la Vie Astrologique, Paris, Trédaniel, 1984) On pense notamment aux déclarations et résolutions en bonne et due forme dans ce sens, à Lille en 1978, à Nice en 1979, à Bruxelles en 1980 (débouchant sur la réunion de Luxembourg, l'année suivante) concernant notamment les liens entre la France, l'Espagne, l'Italie, Israel, la Grèce, l'Allemagne, la Suisse Romande, la Belgique wallonne (avec l'INAC (Institut National d'Anthropocosmologie de Jean Hoyoux), la France elle même étant représentée par le MAU, le Collége Astrologique de Metz (de Pierre Heckel),et le GERASH. avec des observateurs britanniques. A partir des années 80-90 le terme de Fédération ne correspondra plus à la réunion de plusieurs associations, qu'il s'agisse de la FFA, sigle déjà apparu en 1953-54 , lequel sigle se lit désormais Fédération Francophone d'Astrologie, de Danilele Rousseau. Ce type de fédération semble viser les astrologues individuellement par dessus la tête des associations que l'on ne cherche plus à réunir ou qui n'entendent pas ou plus se "fédérer" entre elles. Signalons des changements de terminologie assez significatifs: en 1975, le Centre International d'astrologie change son nom en Société Astrologique de France puis en Société Française d'Astrologique, et en 1986 le Groupement d'Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique et Humaine (GERASH) laissant la place à des formules plus restreintes au Centre d"Etude, de Recherche et de Documentation Astrologique (CEDRA)Une autre Fédération voit le jour peu après, à savoir la FEA, Fédération des Enseignants en Astrologie de Denise Daprey. Ces deux fédérations organisent à leurs débuts l'une un Congrès en 1984 à Cannes (sans Actes), l'autre en 1985 à Orléans (cf ses Actes, à la Bibliotheca Astrologica) puis en 1996, l'on voit naitre la FDAF, Fédération des Astrologues francophones d'Alain de Chivré, scission du Rassemblement des Astrologues Occidentaux de Robert Jourda, fondée en 1990, dont le nom était en quelque sorte synonyme de Fédération. Si le RAO se mit à organiser des congrès, cela n'aura pas été l'axe central de l'activité de la FDAF, ce qui tient notamment au phénoméne numérique Internet permettant à une structure d'exister sans que cela implique une présence des personnes en un lieu donné. En pratique, la FDAF, tout en proposant un code de déontologie professionnel, ne se veut pas une coordination d'associations pas plus d'ailleurs que les deux autres Fédérations de la précédente décennie et n'organise pas de rassemblement dans ce sens de dirigeants. Toutefois, signalons une réunion interassociative dans le cadre du Congrès FEA d'Orléans de 1985. A partir de 1990, Yves Lenoble (ARRC Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques et cette fois il y a congrès mais pas Fédération, encore que le Salon qui fait couple avec les Colloques, regroupe des stands associatifs au Palais des Congrès de la Porte Maillot, Paris, en face de l'Hotel Méridien où s'était tenu le Congrès ISAR de 1974. Aucune réunion de responsables de structures astrologiques n'y est cependant organisée au cours d'une période d'une quinzaine d'années et donc aucune motion n'en sort. En revanche, des Actes paraissent annuellement. On peut toutefois y voir une forme de fédéralisme mou. (A SUIVRE)

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