Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 11 février 2021

jacques Halbronn Histoire astrologique d'une troisième guerre mondiale qui n'aura pas lieu

.Histoire astrologique d’une troisième guerre mondiale qui n’aura pas lieu par Jacques Halbronn Revenons sur une période qui remonte à présent à une quarantaine d’années quand le milieu astrologque francophone était saisi d’une fièvre d’échéance dramatique. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois puisque déjà trente ans plus tot, l’on pouvait lire dans les Cahiers Astrologiques de mar-avril 1949 (n°20 numéro spécial Astrologie Mondiale) sous la plume d’un certain « A. M. ». » Avant 1952 au plus tôt , nous n’avons pas à redouter de catastrophe mondiale. Il n’en est pas moins vrai que nous approchons à grands pas de cette échéance qui se prépare sous nos yeux » (p. 90) » En 1952, le même AM écrivait « Il est naturellement peu agréable de jouer au mauvais prophète mais en toute objectivité, on ne peut tirer aucune conclusion rassurante du Ciel de 1952 ni des années suivantes. Il faudrait un miracle pour que cette première conjonction qui doit se répéter en 1953 ne mette pas immédiatement le feu aux poudres mais ce ne serait que reculer pour mieux sauter et la folie des hommes n’est pas pour s’opposer aux tendances cosmiques » (pp. 17-18) On retrouve d’ailleurs ici la conjonction Saturne- Neptune qui aira permis à André Barbault de s’illustrer en 1989, ce qui fera oublier quelque peu le fiasco de grande magnitude de ses prévisions pour le début des années 80, dont il va s’agir dans la présente étude. Mais, le paralléle est assez frappant d’autant qu’en 1952-53 Barbault était déjà sur la brèche, comme il le rappelle dans le Pronostic Expérimental en Astrologie (1973) Nous commencerons par l’écho rencontré dans la presse française et étrangère par des déclarations tenues lors du Congrès astrologique de septembre 1974, Paris, Porte Maillot, qui fut notre quartier de jeunesse, dont nous fumes un des initiateurs et des animateurs. Dans le Journal du Dimanche, du 29 septembre 74, on lisait en gros titres sous la plume d »Antoine Colletta; » Alerte dans le ciel pour 1990. Les plus grands astrologues réunis à Paris, sont tous d’accord. Ils s’attendent à une a catastrophe. ça commencera à etre très critique à partir de 1983″ On retrouve le mot » catastrophe » relevé trente ans plus tôt dans les Cahiers Astrologiques.Le mot « catastrophe » est repris en espagnol en 1978 par Rafael Lafuente; « Lo advierten los futurologos en el Congreso de Paris: 21 de junio de 1982 La gran catastrofe, Ese dia ocho planetas se encontraran en perfecta alineacion con respecto a la Tierra » C’est un congrès que nous avions organisé avec la revue L’Autre Monde, à la suite de celui de septembre sur l’Ere du Verseau. Mais revenons au Congrès de 1974 dont nous étions déjà un des principaux responsables. Le journaliste donne la parole à André Barbault : »L’univers est en équilibre lorsque les planètes entourent harmonieusement le soleil et la terre. Malheureusement, nous sommes au seuil d’une conjoncture exceptionnelle et à partir de 1983 nous vivrons les années les plus critiques du siècle Je pense qu’il s’agira d »une crise intense (..) de l’édification d »une société nouvelle » En 1978, Lafuente recueillera les propos de Paul Colombet : « Barbault y yo creemos que una guerra mundial sera dificilmente evitable » Il y annonce « una nueva era », « una nueva espiritualidad comun a todos los pueblos etc » Lafuente conclut : »Colombet como Barbault , como todos los astrologos serios, esta preocupado por las configuraciones planetarias de los anos 1981-82″ En 1978, Barbault, dans sa revue L’Astrologue (n°42 2e trimestre) publiait un texte intitulé » Tradition et révolution de l’astrologie mondiale » dans lequel il faisait l’éloge de son « indice cyclique » et constatait son impact sur la recherche astrologique (pp, 55 et seq « Il y a une dizaine d’années », raconte -t-il (Les Astres et l’Histoire, Pauvert, 1967) il avait réactivé l’Indice de concentration planétaire d’Henri Gouchon qui deviendra l »indice cyclique » C’est sur la base de cet indice que Barbault avait fondé ses prévisions pour une échéance alors très proche mais sans toutefois fournir de dates dans le dit article. En 1979, en revanche, Barbault fait paraitre chez Fayard L’Astrologie Mondiale. Le grand déséquilibre planétaire de 1982-83 Dans le numéro des Cahiers de l’Hermétisme consacré à l’Astrologie, en 1985, André Barbault ne s’en permettra pas moins d’ironiser (p. 196) dans une étude intitulée ‘Aujourd’hui l’astrologie » sur les « auteurs aussi pressés qu’incompétents » sur leurs ‘fiascos prévisionnels » à propos des élections législatives françaises de 1981, dans un journal de province, comme si l’on pouvait comparer les deux cas! Barbault ne dit mot de ses prévisions « mondiales » dans cette synthèse alors qu »en 1985, on pouvait déjà dresser un bilan de son fameux pronostic. Nous voudrions à présent étudier deux ouvrages collectifs que nous avions dirigés en 1980 et qui référent à cette attente propétique. Un dossier dont nous avions eu la charge parut au sein d’un volume intitulé ‘Le Grand Livre des Prédictions. L’avenir de notre planète » (ed Balland, 1981) Ce dossier s’intitulait ‘ l’âge d’or ou la fin des temps » Enquéte parmi les chercheurs français dirigée par Jacques Halbronn, président du Mouvement Astrologique Unifié » Cet ouvrage venait prolonger en quelque sorte un autre collectif que nous avions dirigé « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau » Ed Albatros Autre Monde 1 979) . Dans notre « Enquéte », l’on trouvait également une belle brochette de collaborateurs: Lagad, Alexandre Ruperti, Joel Dronsart (alias Gabriel), André Delalande (alias Pélardy), Daniel Giraud, Juliette Durouchet, François Gibelin, Krista Leuck et Jacques Halbronn. Un autre dossier était paru dans la Revue Nouvelle Acropole -juin- juillet aout 1980, n° 58, sous le titre « L’astrologie mondiale et les années 80, dossier réalisé sous la direction de Jacques Halbronn, président du Mouvement Astrologique Unifié (MAU) » avec un texte de Georges Dupeyron qui évoque le séminaire que nous avions organisé à Tours et où Pierre Cormier avait présenté son livre « Après le temps des prophétes », le mot conjonction est de mise et d’ailleurs réactive l’oeuvre d’un Albumasar sur les conjonctions Jupiter- Saturne. Dans notre propre contribution, » Influence de Saturne Kronos dans l’asttologie mondiale » nous rejetions les conjonctions entre planètes pour l’astrologie; « Dans cette étude, l »auteur propose une thèse nouvelle au sujet de l’astrologie mondiale; Son originalité réside dans l’analyse qu’il nous donne d’une seule planète, Saturne (…) Son découpage vise quatre signes cardinaux, inaugurant les saisons et coincidant avec les équinoxes et les solstices » (pp. 25 et seq) On retrouve cette approche exposée dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie « (Seghers) Nous concluions par une interrogation (p. 27) » Une astrologie jupitérienne? » Jupiter est la planète la plus rapide du groupe planétaire étudié. Or, dans un ensemble dynamique c’est toujours le facteur le plus mobile qui joue la fonction de coordination En l’occurence, Jupiter joue le rôle de Mercure , le Messager des dieux ».) Sur les cinq conjonctions qui attendent le monde entre 1981 et 1984, quatre sont le fait de Jupiter ‘(..) On pourrait donc parler d’une astrologie jupitérienne (…) En 88-92, en revanche se suivront trois conjonctions non jupiteriennes Saturne-Uranus en 1988, Saturne Neptune en 1989 et Uranus Neptune en 1992, On a donc là deux options en astrologie mondiale soit de donner à Jupiter la première place et de développer une astrologie jupiterienne soit au contraire considérer comme « mineures » les conjonctions jupiteriennes et ne s’intéresser sérieusement qu’aux autres » (donc Saturne, Uranus, Neptune etc) Or, en relisant ce texte, l’on pourrait conclure que si Jupiter marque les conjonctions des premières années de la décennie 80, il est est absent de celles de la fin de la décennie, ce qui expliquerait que la tension au niveau mondial aura été plus forte à la fin qu’au début de la dite décennie avec notamment l’ébranlement du bloc communiste et de l’URSS.. En ce sens, notre analyse de la décennie se révélerait singulièrement pertinente comparée à celle de Barbault, lequel aurait négligé le facteur jupitérien. Tout se passe comme s’il ne fallait pas compter Jupiter avec les planètes à partir de Saturne. Cette étude parue en 1980 aurait pu servir d’antidote aux prédictions de Barbault et de fait, elle annonçais à 40 ans de distance nos travaux actuels consacrés à Jupiter et rejetant au delà du système astrologique Saturne et sa suite fondant ainsi en effet une « astrologie jupitérienne ».

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