Stratégie politique . Prendre Macron à son propre jeu; un front républicain
par Jacques Halbronn
Fin 2015, Manuel Valls, premier ministré, avait imposé au PS une stratégie de désistement pour contrer le FN aux élecltions régionales. Cela avait permis d’empêcher le FN d’obetenir la moindre région,; même pas en PACA. D’aucuns avaient protesté arguant du fait que cela donnait raison au FN et à sa condamnation de l’UMPS.
18 mois plus tard, le probléme se représente mais cette fois face à Macron. qui réalise de fait un Front Républicain par dessus la tête des directions de LR et du PS, puisque le gouvernement d’Edouard Philip comprend des ministres issus de ces deux formations, outre la participation du Modem de François Bayrou et des gens de la société civile.
En effet, puisque Macron a apporté la preuve que PS et LR pouvaient cohabiter, pourquoi ne pas le prendre à son propre piège en formant un Front Républicain face à En Marche d’autan tque cela pourrait rallier d’autres formations hostiles à Macroin, comme la France Insoumise et le FN. On,semble avoir déjà oublié la dynamique du second tour des élections législatives comme régionales, à savoir que le candidat arrivé en tête ne gagne pas forcément l’élection s’il trouve en face de lui un systéme de désistement établi par les formations adverses. Manuel Valls aurait pu jouer cette carte mais l’on sait qu’il a manoeuvré autrement.
Nous pensons que l’on peut envisager une défaite d’En Marche au second tour des élections, ce qui ne se concevait pas pour les présidentielles où il ne reste que deux candidats au second tour. On a ll’impression que les commentateurs ont oublié qu’il fallait recourir pour les élections de Juin à un autre logiciel pusique les régles du jeu ne sont pas les mêmes! En fait, tout se passe comme si l’on voulait à tout prix ne pas que cette idée de Front Républicain puisse traverser l’esprit des formations ayant contribué, malgré elles, à la constitution du premier gouvernement Philippe!
Macron a en fait joué avec le feu en dédramatisant la possibilité d’une cohabitation ministérielle entre PS et LR. En fait, il ne s’agirait même pas ici d’une telle cohabitation, mais de faire échouer un maximum de députés d’En Marche, quitte à envisager la suite plus tard! Autrement dit, si une cohabitation gouvernementale a pu se mettre en place, a fortiori un simple accord électoral ne devrait guère poser de problémes!
Ce serait là une belle revanche pour les partis traditionnels, une belle leçon!
Les sondages qui paraissent semblent ne pas avoir pris la mesure de la dynamique du second tour des législatives et raisonnent comme si l’on était encore au stade des présidentielles. Ces sondages devraient à l’avenir interroger sur la question des désistements entre candidats du PS et de LR pour le second tour. Ce qu’ils ne font pas! Or, le gouvernement Philippe semble bel et bien avoir dédramatisé un tel cas de figure et cela peut au final tout à fait se retourner contre lui. Si ce Front Républicain ne se produit pas, ce sera la faute des dirigeants concernés. Quand on pense, il est vrai que le PS n’a pas su trouver d’accord avec la France Insoumise pas plus que LR n’est parvenu à unir son propre camp ou de remplacer Fillon pour les présidentielles, l’on se dit que le personnel politique français actuel est d’une rare médiiocrité. Macron est un bon général d’armée mais s’il avait en face de lui un autre général tout aussi capable de jouer le même jeu, il risquerait bien de se retrouver au lendemain des législatives gros jean comme devant, en se consolant en assumant le rôle spectaculaire mais bien limité de Président de la République.
A gauche, un Manuel Valls a gâché ses chances en se rapprochant de Macron tout comme à droite un Nicolas Dupont Aignan en se rapprochant de Marine Le Pen. Qui pourrait désormais au PS ou à LR engager cette dynamique symétrique de celle accomplie par le gouvernement Philippe?.
JHB
23 05 17
par Jacques Halbronn
Fin 2015, Manuel Valls, premier ministré, avait imposé au PS une stratégie de désistement pour contrer le FN aux élecltions régionales. Cela avait permis d’empêcher le FN d’obetenir la moindre région,; même pas en PACA. D’aucuns avaient protesté arguant du fait que cela donnait raison au FN et à sa condamnation de l’UMPS.
18 mois plus tard, le probléme se représente mais cette fois face à Macron. qui réalise de fait un Front Républicain par dessus la tête des directions de LR et du PS, puisque le gouvernement d’Edouard Philip comprend des ministres issus de ces deux formations, outre la participation du Modem de François Bayrou et des gens de la société civile.
En effet, puisque Macron a apporté la preuve que PS et LR pouvaient cohabiter, pourquoi ne pas le prendre à son propre piège en formant un Front Républicain face à En Marche d’autan tque cela pourrait rallier d’autres formations hostiles à Macroin, comme la France Insoumise et le FN. On,semble avoir déjà oublié la dynamique du second tour des élections législatives comme régionales, à savoir que le candidat arrivé en tête ne gagne pas forcément l’élection s’il trouve en face de lui un systéme de désistement établi par les formations adverses. Manuel Valls aurait pu jouer cette carte mais l’on sait qu’il a manoeuvré autrement.
Nous pensons que l’on peut envisager une défaite d’En Marche au second tour des élections, ce qui ne se concevait pas pour les présidentielles où il ne reste que deux candidats au second tour. On a ll’impression que les commentateurs ont oublié qu’il fallait recourir pour les élections de Juin à un autre logiciel pusique les régles du jeu ne sont pas les mêmes! En fait, tout se passe comme si l’on voulait à tout prix ne pas que cette idée de Front Républicain puisse traverser l’esprit des formations ayant contribué, malgré elles, à la constitution du premier gouvernement Philippe!
Macron a en fait joué avec le feu en dédramatisant la possibilité d’une cohabitation ministérielle entre PS et LR. En fait, il ne s’agirait même pas ici d’une telle cohabitation, mais de faire échouer un maximum de députés d’En Marche, quitte à envisager la suite plus tard! Autrement dit, si une cohabitation gouvernementale a pu se mettre en place, a fortiori un simple accord électoral ne devrait guère poser de problémes!
Ce serait là une belle revanche pour les partis traditionnels, une belle leçon!
Les sondages qui paraissent semblent ne pas avoir pris la mesure de la dynamique du second tour des législatives et raisonnent comme si l’on était encore au stade des présidentielles. Ces sondages devraient à l’avenir interroger sur la question des désistements entre candidats du PS et de LR pour le second tour. Ce qu’ils ne font pas! Or, le gouvernement Philippe semble bel et bien avoir dédramatisé un tel cas de figure et cela peut au final tout à fait se retourner contre lui. Si ce Front Républicain ne se produit pas, ce sera la faute des dirigeants concernés. Quand on pense, il est vrai que le PS n’a pas su trouver d’accord avec la France Insoumise pas plus que LR n’est parvenu à unir son propre camp ou de remplacer Fillon pour les présidentielles, l’on se dit que le personnel politique français actuel est d’une rare médiiocrité. Macron est un bon général d’armée mais s’il avait en face de lui un autre général tout aussi capable de jouer le même jeu, il risquerait bien de se retrouver au lendemain des législatives gros jean comme devant, en se consolant en assumant le rôle spectaculaire mais bien limité de Président de la République.
A gauche, un Manuel Valls a gâché ses chances en se rapprochant de Macron tout comme à droite un Nicolas Dupont Aignan en se rapprochant de Marine Le Pen. Qui pourrait désormais au PS ou à LR engager cette dynamique symétrique de celle accomplie par le gouvernement Philippe?.
JHB
23 05 17
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