Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 30 avril 2016

La nouvelle astrologie horaire, la référence pour le XXIe siècle

 L’astrologie « horaire » a mauvaise presse chez la plupart des astrologues « sérieux » en France mais en fait, tout est question de  définition. Il nous semble en tout cas qu’un malentendu existe  chez les astrologues contemporains sur l’importance de la naissance pour la pensée  astrologique.  I  La naissance en astrologie  En fait, on aura exagéré le poids  du thème natal.. Il a certes du exister une astrologie qui répondait aux questions des parents concernant l’enfant à venir. La lecture du Livre I de la Tétrabible ne se comprend que par rapport à l’attente du « nouveau né ». On veut savoir à l’avance à quoi il ressemblera, donc cela ne se fera pas sur la base du thème natal puisque lorsque celui-ci est dressé, par définition, l’enfant est déjà là, on peut voir ce qu’il en est.  Donc les descriptions sur le « né » ne font sens qu’avant la naissance. L’astrologue n’est pas interrogé pour savoir ce que l’on sait!   A la naissance, toutefois,  vu que l’enfant n’a pas encore beaucoup vécu, l’on peut vouloir en savoir plus sur son caractère et il sera ainsi utile de connaitre  son « signe », par le biais du soleil, de la lune, de l’ascendant, selon les traditions.  Cela donnera un premier niveau de réponse jusqu’à ce que l’enfant ait atteint un certain âge, comme « l’âge de raison », à 7 ans voire jusqu’à la confirmation religieuse (autour de 13 ans)  Passé ce stade, l’astrologie natale n’est plus utile et n’a pas à s’appliquer à des adultes. En ce sens, l’astrologie des 12 signes  ne s’appliquerait qu’aux mineurs. Et au delà, on basculerait dans une astrologie cyclique. Autrement dit, l’idée d’une astrologie statique articulée sur le thème natal serait un contresens au delà d’un certain âge, ce qui remet totalement en cause la pratique de l’astropsychologie et de toute astrologie qui ne ferait pas l’effort de situer les choses de la vie dans le temps. C’est là un point de déontologie.  Cela signifie aussi que l’astrologie devient nécessairement prévisionnelle après un certain âge. et l’on voit d’ailleurs que les maisons astrologiques s’adressent à l’adulte et non à l’enfant et plus spécialement au « père de famille » qui a toute une maison à gouverner.  Une astrologie qui se refuse à prévoir maintient les gens dans l’enfance, veut leur imposer un statut de mineur  à vie. Cela place aussi l’astrologue lui-même dans un statut inadéquat.  Les travaux de Michel  Gauquelin sont certes axés sur le moment et le lieu de naissance et cela aura d’ailleurs conduit bien des astrologues à ne jurer que par de telles données, comme Didier Geslain. Mais il importe de prendre la juste mesure de ces statistiques qui indiquent apparemment que l’on accordait une certaine importance au moment de la naissance au point de vouloir que les enfants naissent sous une certaine planéte et cela expliquerait pourquoi des milliers d’années plus tard, les enfants instinctivement  naissent sous telle planéte se levant ou culminant. Il s’agit là d’un phénoméne lié à l’hérédité astrale ou planétaire et il ne serait pas heureux d’extrapoler pour autant par delà  l’intérêt accordé par les anciens à un tel rendez-vous.  Geoffrey Dean a soutenu que les parents faisaient en sorte que l’accouchement ait lieu sous un certain astre et tel était probablement là une des fonctions des sages femmes que l’on n’a pas su mesurer pleinement.  II La nouvelle astrologie horaire  Il s’agit donc ici de réhabiliter l’astrologie horaire car si on ne le fait pas, on condamne les astrologues à être enchainés à l’astrologie de l’enfance, à pratiquer une puériastrologie.  Certes, une certaine image de marque attachée à l’astrologie voudrait la démarque des pratiques divinatoires, qui passent par un tirage. Un Georges Colleuil a même établi un « référentiel de naissance » qui intégrerait le tarot!. Or force est de reconnaitre que l’astrologue intervient bien à un moment donné, qui, le plus souvent, n’est pas celui de la naissance et il n’y a donc pas de raison qu’il se référe à ce moment.  Il est clair, à nos yeux, que le recours aux transits (sur le thème natal)  n’est rien d’autre, en  fin de compte,  qu’une forme d’astrologie horaire tout comme la technique des révolutions solaires, qui donne la tonalité d’une année donnée. Et cela vaut aussi pour les diverses directions et progressions qui  servent à déterminer un « climat » pour un moment donné, en faisant avancer le thème natal. Ce sont des pratiques d’astrologie horaire qui ne disent pas leur nom, même si l’on ne calcule pas le thème du moment de la consultation.  Mais  faire le thème d’un événement donné n’est- ce pas purement et simplement de l’astrologie horaire?  Pour notre part,  l’astrologie cyclique que nous avons préconisée  consiste à situer un moment donné au sein d’un cycle de 7 ans, sans aucunement se référer au thème natal. Il importe que l’astrologie du XXIe siècle prenne ses distances avec ce moment souvent  mal connu a posteriori – tant de gens ignoraient autrefois  jusqu’au  jour de naissance -et qui n’était réellement  accessible que si l’astrologue était convoqué lors d’une grossesse comme ce fut le cas d’un Morin de Villefranche, invité à assister à la naissance du Dauphin, fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, à la fin de l’Eté 1638. Il ne faudrait pas que les astrologues français soient hypnotisés par les heures de naissance, du fait d’un état civil bien tenu alors qu’Outre Manche, l’astrologie horaire est privilégiée. C’est ainsi que la Christian Astrology de William Lilly, parue au milieu du XVIIe siècle est avant tout un traité d’astrologie horaire -(cf notre étude aux Ed. Pardés (1990)  à propos de la réédition du traité de Claude Dariot)  L’astrologie du XXIe siècle  sera vouée à se détacher de cette astrologie de l’enfance qui aura pris beaucoup trop de place tant et si bien que les dictionnaires définissent souvent l’astrologie comme un savoir articulé sur les données de naissance alors qu’il ne s’agit que d’un cas particulier. Que dire de ces astrologues qui ne prennent même pas la peine -comme Didier Geslain dans son étude de la chanson française que nous avons filmée pour teleprovidence- et qui ne fait même pas l’effort de situer les moments forts d’une carrière au prisme des positions astrales du moment en s’en tenant au seul thème natal sans même chercher à l’actualiser?        JHB  29  04 16        

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