Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 6 juillet 2021

Jacques Halbronn La linguistique au prisme de la dialectique Jupiter Saturne

La linguistique au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne Par Jacques Halbronn Le Saturnien a tendance à vouloir entériner un certain consensus/socle social, ce qui confine généralement à une posture apologétique, visant à protéger le groupe face aux intrusions et interrogations du Jupitérien. En matière de tests d’identification des signatures saturnienne ou jupitérienne, le rapport à la langue nous apparait comme très révélateur de ce qui distingue ces deux tempéraments/comportements. C’est pourquoi nous conseillons aux astrologues qui seraient chargés d’opérer une telle distinction de faire lire certains textes critiques et d’observer les réactions du lecteur. A contrario du Saturnien, le jupitérien accueillera plus sereinement les questionnements de type lexical ou grammatical, surtout s’il s’agit d’envisager des réformes visant à une meilleure cohérence, ne se contentant pas de la force de l’habitude. On peut évidemment trouver d’autres thèmes clivants, à commencer par le rapport à l’astrologie qui sera plus ou moins ouvert à la critique et à la réforme, selon que l’on aura affaire à des saturniens ou à des jupitériens. Passons donc à présent à notre exposé linguistique. Il s’agira ici de réfléchir sur la fonction des pronoms personnels en français et par comparaison éventuellement dans d’autres langues comme l’italien, l’espagnol, l’anglais ou l’allemand. La thèse que nous défendrons ici est celle du caractère redondant, de double emploi, en français de ce qu’on appelle « pronom personnel ». Posons déjà la question : qu’est- ce qui vous semble inutile dans la construction de la phrase française ? On doit s’attendre à ce que le Saturnien de base réponde que tout est à sa place et qu’il n’y a rien à changer. A contrario, il y a des chances que le Jupitérien y trouve « à redire ». Le probléme se complique lorsque l’on a affaire à une personne dont le français n’est pas la langue maternelle (le FLE français langue étrangère) et qui aura tendance à ne pas poser trop de questions qui seraient le signe d’une certaine ignorance. Oser s’interroger sur la cohérence d’une langue exige déjà une certaine assurance, un peu de « toupet ». C’est dire que sur ce terrain de la langue, les réactions risquent d’être assez révélatrices. Quel est donc le probléme à propos des pronoms personnels ? C’est qu’en français, à la différence de l’anglais, le pronom personnel est déjà dans le suffixe : quand on dit « mangerez », la finale « ez » est déjà la marque de la deuxiéme personne du pluriel de l’indicatif présent tout comme la finale « ons » pour la première. Et cela vaut aussi bien pour le présent que pour l’imparfait « mangions » ou le futur « mangerons » En fait, c’est surtout pour la première et deuxième personnes du pluriel que le constat est net. Le probléme se pose également pour le passé composé face au futur. Il y a fort à parier que les locuteurs francophones connaissent mal les arcanes de leur propre langue mais aussi que les étudiants en français langue étrangère ne sont pas forcément beaucou mieux lotis. Le verbe avoir joue ici un rôle clef : j’ai mangé, je mangerai. Dans un cas l’auxiliaire précéde le verbe et dans l’autre, il le suit. Le ‘ai »de j’ai mangé est le pendant exact du « ai » de je manger-ai, formé à partir de l’infinitif en « er ». Donc , revenons à nos « moutons » et demandons –nous à quoi peut bien servir le pronom personnel dans les cas ci-dessus exposés/ Qu’est ce que cela changerait si au lieu de dire j’ai mangé, je mangerai, je disais « ai mangé » ou « mangerai » Les autres langues latines se dispensent volontiers d’un tel usage du pronom personnel quand il est suivi d’un verbe le comportant. D’aucuns nous objecteront que le présent de l’indicatif en français se confondrait alors avec l’impératif comme dans le ‘Allons enfants de la patrie » de l’hymne de la Marseillaise. A cela nous répondrons que les autres langues citées se débrouillent très bien sans le pronom personnel : Andiamo peut aussi bien signifier : « allons-y » que « nous y allons ». C’est en anglais que le pronom personnel séparé semble indispensable bien plutôt qu’en français ! Cela tient au fait que l’anglais n’use pas de suffixe pour sa conjugaison verbal, ce qui vaut aussi pour l’allemand. Le français peut se passer du pronom personnel dans sa gestion du verbe tout simplement parce que le dit pronom constitue le suffixe. On a le même phénoméne en hébreu (et en arabe), autres langues méditerranéennes, qui marquent le verbe au passé par un pronom personnel suffixé au passé : Katavti : j’ai écrit, Katavta : tu as écrit etc. Ici, c’est le verbe avoir qui indique le pronom personnel et donc on pourrait se contenter de dire ‘ai écrit », « as écrit ». La langue reste en effet une pomme de discorde entre Saturniens et Jupitériens car pour les premiers, la langue est un héritage sacré auquel il ne faut pas toucher alors que pour les « vrais » jupitériens c’est une autre histoire. Rappelons, à toutes fins utiles, que ce n’est pas l’étude du thème natal qui permet de trancher du moins dans le cadre de notre anthropocosmologie. JHB 06 07 21

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