Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 12 juillet 2021

Jacques Halbronn Nicolas Bourdin et l'historiographie française de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle

Nicolas Bourdin et l’historique de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle (1970-1996). Par Jacques Halbronn En 1970, René Alleau publie dans la Collection » Bibliotheca Hermetica » La Tétrabible ou les Quatre Livres des Ju-gements des Astres suivi de Le Centiloque ou les Cent Sentences dont il rédige les notes (avec Sylvain Mat-ton). Il s’agissait de la traduction effectuée par Nico-las Bourdin. En 1975, dans la même collection nous fimes paraitre- de Jean-Baptiste Morin les Re-marques astrologiques sur le commentaire du centiloque de ptolemée par nicolas de bourdin ou le fa-nal de l'Astrologie (éd. de 1657). Notes de J. Halbronn, Paris, Ed Retz. Mais nous avions déjà fait paraître en anglais sous le titre de « The Astrologer Marquis » une étude sur Bourdin (in The Astrological Review, -Hiver 1973-74, vol. 45 n°3) .Yves Lenoble dans « Du nouveau à propos du Centiloque de Ptolémée » écrit : « Nicolas Bourdin a traduit du latin la Tétrabible (publication en 1640), ainsi que le Centilogue de Ptolémée ou la seconde partie de l’Uranie, publié chez Cardin Besongne à Paris, en 1651, et réédité par les Editions Tredaniel en 1993. Nicolas Bourdin « est le traducteur incontournable de Ptolémée en français » (Jacques Halbronn), mais il n’est pas le premier. Dans la postface de l’édition de 1993, J. Halbronn écrit qu’il existe à la Bibliothèque Nationale des manuscrits de l’ouvrage datant du règne de Charles V (1348, 1349). Note 4 : La traduction du latin (texte de Pontanus) par Ju-levno (Jules Evenot) a été publiée en 1938 par Paul Cha-cornac sous le titre Le Centiloque ou les cent sentences. Elle a été reprise par les Editions Traditionnelles sous la dénomination Les cent sentences astrologiques, Paris, 1984. » Dans les années 1985-86 paraitront deux éditions de la traduction de Bourdi 1972 Ptolémée, Claude Les Quatre livres des jugements des astres ou le Tétrabiblos / de Ptolémée ; traduction de Nicolas Bourdin de Villennes revue et accompagnée de deux études par André Barbault ; lithographies originales de Jean Picart Le Doux le Club du livre - 1985 – Claude Ptolémée La Tétrabible suivi de « Ptolémée face à la tradition » par Denis Labouré. Ed Loge astrologique de France. La mérite de cette édition est de nous fournir le fac simile de l’édition de 1640 avec notamment un assez copieux Privilége du Roy où les motivations de Bourdin sont exposées quant à sa « traduction française », il se référe aux Mathématiques et pas expressément à l’astrologie dont le nom n’est d’ailleurs pas présent dans le titre « Jugemens des astres », ce qui reprend une formule assez ambivalente d’Auger Ferrier « Jugemens astronomiques sur les Nativitez » (Lyon, 1550) On note a contrario que Morin ne craint pas d’employer le terme « Astrologiques Dans la posface de Labouré, pas la moindre référence à l’astrologie au XVIIe siècle, pas même de bibliographie se référant à notre étude sur les Remarques Astrologiques de Jean Baptiste Morin (Retz 1975) aux éditions de René Alleau citée plus haut, parue en 1970 ou à celle d’André Barbault (1972)». En 1990 ; lors de l’édition de l’Introduction de Claude Dariot, Labouré ne s’était pas non plus référé à l’époque de parution de ce traité datant de la moitié du XVIe siècle. Mais cette fois, il y avait joindre une postface de notre cru. Titre complet l’Uranie de Messire Nicolas Bourdin, chevalier, seigneur de Villennes ou la traduction des quatre livres des Jugemens des astres de Claude Ptolémée Princes des Sciences Célestes. Paris, Cardi Besongne 1640. 1986 Ptolémée Tétrabiblos. Le livre fondamental de l’astrologie. Préface d’André Barbault 1986 Philippe Lebaud, Rééd/ Oxus 2007 (dir . Françoise Fouchou Lapeyrade). La Préface de Barbault est assez étonnante : il ne signale pas la polémique entre Jean-Baptiste Morin et Nicolas Bourdin, alors que celle-ci avait été traitée en 1975 par nos soins. Mais cela tient peut être au fait que la première édition de son travail date de 1972, date qui correspond d’ailleurs à celle de notre découverte, signalée à Barbault. De toute façon, Barbault n’aurait pas fait le lien entre le Bourdin traducteur de Ptolémée et l’auteur contesté par Morin. Pourtant en 1975, dans Connaissance de l’astrologie, Paris, Seuil, Barbault signalera les Remarques Astrologique de Morin. En 1993, complétant ainsi notre travail de 1975, nous produirons de Bourdin son Centilogue de Ptolémée. Paris Ed Grande Conjonction- Trédaniel. En cette même année 1993, Elisabeth Teissier fait paraitre aux Belles Lettres Manuel d'astrologie la Tétrabible de Claude Ptolémée en indiquant à tort que la traduction française s’est faite à partir du grec. L’année suivante, Hervé Drévillon soutient une thèse qui aborde (pp. 171 et seq) le cas de Bourdin et de Morin (Thèse de doctorat de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, « Lire et écrire l'avenir. Astrologie, prophéties et prédictions dans la France du XVIIe siècle (1610-1715) » sous la direction de Roger Chartier, l’article de Wikipedia précise que la thèse obtint « . Mention Très Hono-rable avec félicitations du jury ». Cette thèse paraitra en 1996 chez Champvallon. (cf le compte tendu qu’en donne Alain Guéry dans les Annales,en 1999 Nous avons déjà signalé l’insuffisance criante de référence nous concernant dans la thèse d’Hervé Drévillon de 1994 et dans la publication de 1996 où il ne signale pas notre édition de 1975 et se contente de mentionner – sans aucune note en bas de page - notre édition de 1993 dans sa bibliographie sans autre précision sur ce qu’il doit à nos travaux, et pas seulement sur le cas Bourdin-Morin - ce qui pose le probléme de cette mention » très honorable avec félicitations du jury » dès lors qu’un auteur ne signale pas correctement au jury ce qu’il doit à d’autres chercheurs JHB 12 07 21

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