Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 9 juillet 2021

jacques halbronn La révolution comme changement nécessaire de paradigme en milieu astrologique (XXe XXIe siècles)

La révolution comme changement nécessaire de paradigme en milieu astrologique.(XXe-XXIe siècles) Par Jacques Halbronn Par- delà le bien et le mal (Nietzsche), le changement de pa-radigme sera toujours préférable à l’enfermement perpétuel d’une société au sein d’un seul et même paradigme. Il ne s’agit pas d’arguer de la qualité intrinséque de tel ou tel paradigme déjà en place de longue date mais bien de son ancienneté qui par elle-même ferait problème. Dire que l’ancien paradigme est « bon » et le nouveau « mauvais » ne fait que manifester une certaine résistance au changement, au progrès, au sens premier du terme, c’est-à-dire celui d’avancer, de bouger. Au prisme de l’anthropocosmologie, tout paradigme est lié à la dialectique Jupiter-Saturne, depuis son émergence, sa mise en place jusqu’à son abandon, son rejet. Dans le cas de l’astrologie actuelle, nous dirons qu’André Barbault, en jupi-térien qu’il est- selon nos catégories - depuis les années 50 aura su faire adopter un nouveau paradigme autour d’un « tout planétaire » et au refus de ce qui accorder quelque place à ce qui ne l’était pas. Mais il vient un temps où il faut que la communauté astrologique doit passer à un nouveau « jeu » avec de nouvelles « régles » et il est probable que si Barbault était né cinquante ans plus tard, il n’aurait évi-demment pas voulu entériner un ancien paradigme, c’est-à-dire celui des années 50 ! C’est d’ailleurs dans la logique même de la démarche astrologique. En ce sens, l’astrologie, au risque de choquer d’aucuns, se doit de refuser toute diabolisation de nouveaux paradigmes, par -delà tout procés d’intention. Mieux vaut un « mauvais » paradigme qui évite la sclèrose que le maintien d’un « bon » paradigme qui implique une stagnation car un tel maintien rend ipso facto « mauvais » le dit paradigme à l’instar d’un aliment pourri, aussi délicieux serait-il en soi. Autrement dit, le rôle de l’historien est d’étudier la succes-sion des paradigmes, ce qui correspond à autant de « révolutions », terme d’ailleurs d’origine astronomique. Il serait paradoxal qu’un domaine qui traite du changement résiste au changement, ce serait le signe d’une certaine sclérose. On peut évidemment parler d’un changement de paradigme quand ce n’est pas le cas, en insistant sur quelques variantes insignifiantes et superficielles, des ravalements de façade. D’ailleurs, ce qui signale l’émergence d’un « vrai » nouveau paradigme, c’est le fait qu’il va trouver un nouveau public que l’ancien paradigme avait découragé, du seul fait qu’il était ancien, qu’il avait perdu de sa fraicheur. La question de la qualité du recrutement est un test. C’est ainsi que lorsque nous sommes « entrés » dans la communauté astrologique parisienne, à la fin des années soixante, il y avait une cer-taine effervescence que l’on aurait du mal à retrouver au-jourd’hui, si l’on excepte évidemment nos propres travaux. Lorsque le saturnisme l’emporte, le groupe tend à se refer-mer sur lui-même , sur ses « acquis », ce qui n’est guère ex-citant pour de nouveaux venus qui veulent faire leur chemin dans l’émulation de nouveaux talents. Précisons aussitôt que la question des nouveaux paradigmes peut se poser à différents niveaux et pas seulement au niveau « technique » mais aussi dans les modes de sociabilité, de communication. C’est ainsi que la « mode » des congrès aura bel et bien constitué un nouveau paradigme pendant une bonne trentaine d’années entre le Congrès de 1974 et celui de 2004, dont nous avons été la cheville ouvrière dans les deux cas. Et d’ailleurs en 2004, nous avions célébré en grande pompe ce trentième anniversaire des congrès parisiens, englobant une centaine de rencontres en divers lieux de France, de Suisse, de Belgique. Quelque part, à partir de 2007-2008 va émerger un nouveau paradigme, celui de la télévision astrologique –Téléprovidence –dont nous avons été le principal architecte, laquelle comportait son lot d’archives audio et vidéo, rassemblant les morts comme les vivants. Mais, à présent, en cette nouvelle décennie des années 20 du XXIe siècle, un nouveau défi se présente, celui de l’anthropocosmologie visant à se substituer à l’ancien para-digme multiplanétaire en faveur d’un nouveau paradigme, axé sur deux cycles seulement, celui de Saturne et de Jupi-ter. Parmi les paradigmes marquants du XXe siècle, on n’oubliera pas de mentionner l’alliance entre astrologie et statistique ( de Choisnard à Michel Gauquelin) car quelque part tout nouveau paradigme passe par un changement d’alliance, et donc par une forme d’interdisciplinarité. Dans le cas de l’anthropocosmologie, l’alliance avec la théologie, avec la Bible, est au cœur d’un nouveau positionnement stratégique visant à désenclaver une certaine image de l’astrologie, par la constitution de nouvelles passerelles. JHB 08 07 21

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