Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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vendredi 26 septembre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. La phase Din déconstruit mythes et légendes., Le cas du couple
jacques halbronn Astrologie Septénale. La phase Din déconstruit mythes et légendes., Le cas du couple
En ce retour d'une phase din qui a lieu tous les 7ans en alternance avec une phase Hessed de 3 ans et demi, il est bon de se délester d'un certain nombre de croyances qui nous encombrent voire nous pourrissent la vie ou en tout d'en desserrer l'étau, le carcan. Parmi les mythes qui nous polluent, nous enferment, nous cloitrent, il y a celui des frontières et celui du Couple, qui sont dans les deux cas un mirage, une fiction. I les frontières Le probléme israélien interpelle le monde juif quant à son identité. NOus avons déjà exprimé notre sentiment sur le choix du nom d'Israel pour désigner en 1948 le nouvel Etat, né de la partition de la Palestine mandataire dont la Grande Bretagne avait cru bon de se charger et dont elle s'est bel et bien déchargé par la suite, selon une logique cyclique. La phase Din actuelle fait prendre conscience d'une dualité majeure au sein du "label" juif. Le fait que l'on assimile Juifs et Israéliens tend à devenir dérangeant et désormais, l'idée de rassembler tous les "Juifs" en Israel fait long feu et reléve, justement, du mythe, lequel a maille à partir avec l'antisémitisme dans la mesure où ce dernier favoriserait la Alyah , le départ pour Israel, la "montée". Il semble incontestable qu'une certaine présence juive en diaspora est menacée par le projet d'Etat Juif (Judenstaat) A ce propos, le débat sur le titre de l'ouvrage semble oublier que l'on parle de La Question Juive sur le même modéle morphologique -die Juden frage. On oublie qu'en allemand, la formation des adjectifs passe parfois par l'usage des noms. Faudrait-il dire alors "La question des Juifs" comme d'aucuns voudraient que l'on parle de l'Etat des Juifs?
Sur le Web
"Sur la Question juive est un article de Karl Marx écrit en 1843 et publié en 1844 à Paris sous le titre allemand Zur Judenfrage dans la revue Deutsch-Französische Jahrbücher (de). Il s'agit d'une des premières tentatives de Marx pour examiner ce qui sera décrit plus tard comme le matérialisme historique dans la théorie marxiste." Ce texte de Marx parait à Paris en 1844 comme celui de Herzl, en 1896, cinquante plus tard (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe sièclel,, Ed Ramkat, 2002)
Selon nous, il importe que l'on apprenne à distinguer, en France, Juifs et Israélites, le terme Israélite visant d'abord les Juifs dits "religieux" , synagogaux, d'autant que la thématique d'Israel est récurrente dans les livres de prières comme elle l'est dans le Livre de l'Exode (Pentateuque, récité, par morceaux à tour de rôle (péricope/parasha), chaque semaine) Selon nous, se dire israelité c'est s'inscrire dans une horizontalité alors que se dire juif reléverait de la verticalité, dans la durée historique et éventuellement de l'Immortalité, terme dont on assigne les Académiciens, au prisme de la postérité. Juifs et Israélites ne jouent pas dans la même cour Rappelons la formule de Herzl à propos de son projet d'Etat Juif, de Judenstaat, "si vous le voulez, cela ne restera pas une légende"
II Le couple Abordons à présent le mythe du couple.
La question qui se pose tient à une confusion entre le "Toi" et l' Autre. Selon nous, le Toi est une extension du Moi en ce sens que le Moi jette son dévolu sur un autre Moi qui devient son "Toi" et vice versa. Il y a là une connivence. Ce Toi, on l'aura comprise n'est pas "autrui" mais "un autre" dont on entend s'emparer des secrets, de sa "vie privée" de façon exclusive, Par conséquent, les exposés qui nous sont donné à lire sur l'altérité (Buber, Lévinas, Kant, Kierkegaard) relévent d'une forme d'imposture, de jeu de dupes. Le Toi nous coupe du monde extérieur en conférant au Moi un semblant d'autonomie.
Ce Toi vient évidemment, légitimer, étayer l'idée de couple, de mariage, d'alliance, ce qui n'est pas sans incidence sur le plan théologique quand on voit des alliances se prétendre universelles, entre tel dieu et tel peuple: il est clair qu'Allah (Islam) est le dieu des Arabes, s'exprime en arabe (Coran) tout comme le dieu qui se manifeste à Moïse (Exode III) ne fait sens que pour les Beney Israel et que Jésus est le dieu des Galiléens, des Samaritains, bannis du monde juif, "brebis perdues de la maison d'Israel, le terme "perdu" désignant des parias et non des Juifs, comme on voudrait nous le faire croire en détournant le sens d'une telle formule. "maison d'Israel" désignant les descendants du Royaume d'Israel, fondé à la mort de Salomon..
Selon nous, la quête d'un alter ego, d'un partenaire attitré, d'un époux ou d'une épouse, est chose vaine (cf l'Ecclésiaste "Vanité des vanités") et en phase Din, il est conseillé de se désengager d'une telle mission. Cela pose donc la question du couple et notamment du rapport de l'homme et de la femme. Que cette relation soit orchestrée dans le Livre de la Génèse ne saurait trop surprendre (Adam et Eve, au Jardin d'Eden) car ce texte est inspiré des valeurs "israélites". Adam, crée par Elohim dans le récit de la Création, a quand même une autre mission à assumer que de trouver son Eve et en cela le catholicisme a raison de prôner le célibat des prêtres à l'encontre des autres religions "du livre" Mais la circoncision- au huitiéme jour après la naissance- montre bien la centralité de l'Homme lequel s'inscrit dans la verticalité, dans une temporalité qui ne se donne pas à voir face à la Femme déterminée par l'horizontalité, ce qui s'observe ici et maintenant. Selon nous, l'horizontalité est épiphénoménale et ses subdivisions aléatoires alors que la verticalité correspond à une exigence structurelle, fonctionnelle. Débat entre droit du sang et droit du sol.
On notera que le Révérend Moon aura surinvesti la question du couple, allant jusqu'à reprocher à Jésus de ne pas s'être marié et de ne pas avoir eu de descendance.
JHB 26 09 25
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