Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 11 septembre 2025

jacques halbronn Astrologie. Statut controversé de l’aspect de conjonction.

jacques halbronn Astrologie. Statut controversé de l’aspect de conjonction. Si André Barbault avait bien saisi, il y a 60 ans, la dialectique croissance/décroissance en Astrologie Mondiale, il associe la croissance au nombre de conjonctions et la décroissance à la dispersion des conjonctions, au sein de son bouquet de planétes (de Jupiter jusqu’à Pluton) pour constituer son IC (Indice Cyclique). Or, selon nous, la conjonction correspond à un nouveau départ, à une nouvelle phase et donc à une involution, ce qui est contraire à l’idée d’expansion. Il faudrait donc inverser son modéle et considérér la dispersion des conjonctions comme un marqueur d’expansion. Or, la notion de « guerre mondiale » est liée à l’idée d’expansion et ne saurait donc être associée à la concentration des conjonctions planétaires sur un segment relativement étroit de l’écliptique (zodiaque). Quand Gouchon tenta d’expliquer les deux guerres mondiales par un rapprochement des positions conjonctionnelles, il allait à l’encontre de la théorie de la conjonction et donc il la remettait en question de facto. Il semble qu’une certaine confusion existe à propos de la conjonction: certains affirment que c’est un aspect d’unité, de fin de cycle, et d’autres, au contraire, que c’est un point de départ. Or, on ne passe pas brusquement d’un état à un autre, une fin de cycle implique, exige une décantation préalable. Autrement dit, la conjonction est un recommencement et non un achèvement paroxysmique. Par ailleurs, la thèse de concentration des conjonctions planétaires ne va nullement de soi et relève d’une importance exorbitante accordée au systéme solaire; ce qui vaut tant pour Jean Pierre Nicola (et le RET) que pour Barbault (et le IC). Pour l’astrologie septénale (A7), la conjonction de Saturne avec les axes équinoxiaux et solsticiaux est la référence et non celle de deux planétes entre elles.(cf la notion de Paradigme Universel PU in Clefs pour l’astrologie. 2 e édition, Seghers, 1993° et cette conjonction indique une critique de la Tradition, en tant qu’accumulation et juxtaposition de données (syncrétisme). On doit alors parler de sédimentation, ce qui caractérise toute forme d’annexion, de colonisation. On comprend mieux alors que la conjonction vise à rétablir une certaine pureté conceptuelle qui aura été noyée par la force de l’habitude, de la routine. L’aspect qui fait contre poids à la conjonction est, en astrologie septénale, le semi-carré (45°). La conjonction (assimilée ici à l’opposition (180°) est un stade neutre situé à mi-chemin entre le sesqui-carré (135°) et le semi-carré, soit 45° en amont et 45° en aval selon notre méthodologie de triangulation. Nos statistiques au niveau historique ont mis en évidence que la conjonction de Saturne avec les axes saisonniers (tropiques) correspondait à une crise des empires, à leur démantellement, leur démembrement, leur rejet ce qui correspond à une décolonisation, une libération . Inversement, l’aspect de Saturne de 45° et de 135° avec les dits axes, favorise l’expansion, l’annexion, la colonisation à caractère impérial . Ainsi, la conjonction prend le contre-pied des aspects médians (90°/2) , ce qui génére une cyclicité de 3 ans et demi en 3 ans et demi. 1989 correspond, ainsi, avec Saturne en Capricorne donc en conjonction avec l’axe solsticial, à un rejet du glacis du Pacte de Varsovie. On assiste donc tout au long de l’Histoire de l’humanité, ou du moins sur plusieurs millénaires, à une alternance (0°-45°-90°) attachement/détachement, présence/absence, indétermination/détermination, . En bref, la conjonction vise à défaire un certain statu quo alors que 45° avant et après, celui-ci tend à se dissoudre sous la forme d’un magma transnational qui peut être qualifié de « mondial », d’où la polarisation de Barbault sur l’attente de guerres mondiales, ce qui, paradoxalement, va à l’encontre de l’idée de conjonction! JHB 11 09 25 lt

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