Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 17 septembre 2025

Ljacques Halbronn Epistémologie des Sciences religieuses et linguistiques -(EPHe IVe et Ve sections) Le cas de Kepler

Ljacques Halbronn Epistémologie des Sciences religieuses et linguistiques -(EPHe IVe et Ve sections) Le cas de Kepler Notre approche se veut critique, c'est à dire en considérant que la recherche de Kepler était scientifiquement légitime mais qu'elle n'aura pas abouti. A la différence de Gérard Simon (Kepler astronome astrologue, pp. 13-14), il ne s'agit pas de traiter d'une pseudo -science mais bien de la restituer dans sa scientificité en en évacuant les errements, les erreurs, les corruptions. Nous ne dirons pas comme Bouché Leclercq (L'Astrologie Grecque) qu'il s'agit de comprendre pourquoi d'aucuns auront perdu leur temps en poursuivant des chimères. C'est bien là tout le probléme du traitement académique des courants ésotériques, notamment à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (cf Antoine Faivre, Une spécialité nouvelle : « Histoire des courants ésotériques occidentaux Ve Section Sciences religieuses,» Annuaires de l'École pratique des hautes études Année 2004 pp. 27-44) que de ne pas assumer l'idée selon laquelle on aurait affaire à une sciencé dévoyée au même titre que les langues ou les religions, lesquelles selon nous sont porteuses de structures tout à fait compatibles avec celle de la Science, une fois réformées, reformatées. Il est clair que pour Kepler, il en fut bien ainsi. Il ne s'agit pas d'étudier les sciences religieuses ou linguistiques (IVe section EPHE) comme des traditions sans fondement, mais bien de les restituer dans leur pureté originelle Il semble que Kepler ( 1571-1630) au tout début du XVIIe siècle, ait préféré une astrologie des aspects à une astrologie des signes, l'une étant plus d'ordre héliocentrique et l'autre plus d'ordre géocentrique. Cela dit, les deux formes d'astrologie offrent une certaine ressemblance, ce qui facilite la substitution de l'une vers l'autre. Richard Pellard note: "Kepler écrit sans ambiguïté qu’il ne retient de l’héritage ptoléméen “que les seuls Aspects et ramène l’astrologie à la doctrine harmonique”. Les Aspects ptoléméens qu’il évoque étant en fait, comme on l’a vu, des angles zodiacaux, autant dire qu’il ne gardait pratiquement rien de ce legs multiséculaire. Mais la formulation de sa phrase nous confirme qu’à son époque, les angles zodiacaux avaient peut-être été convertis en Aspects interplanétaires, au moins dans l’esprit de quelques astrologues savants, au point pour Kepler de faire comme si Ptolémée traitait des Aspects interplanétaires alors qu’il ne considérait que des angles zodiacaux. Mais l’œuvre de Robert Fludd (1574–1637), un astrologue, médecin et mystique rosicrucien anglais contemporain de Kepler, montre que les angles zodiacaux étaient sans doute encore la norme à la même époque. En effet, voici ce qu’on peut lire dans son Traité d’astrologie générale paru au XVIIe siècle : “On dit que deux planètes sont en Aspect lorsqu’elles se communiquent leurs qualités par les signes zodiacaux.”(cf Ptolémée Le Livre Unique de l' Astrologie/ Le Tétrabible de Ptolémée. Ed Nil, 2000, trad. Pascal Charvet, coll. Yves Lenoble, pp. 61 et seq) Il y a une quinzaine d'années, nous avions proposé comme repères non pas les axes équinoxiaux et solsticiaux mais les 4 étoiles fixes royales. wikipedia Artilce "Aspect"°. "Selon Jacques Halbronn, la division du zodiaque fait double emploi avec le système des aspects, suivant en cela Johannes Kepler. Halbronn propose une nouvelle théorie à partir d'un découpage binaire du cercle (180, 45°, 22°30" (semi-octile) et considère uniquement les aspects entre une planète et une étoile fixe. Il n'admet donc pas les aspects de 120°, 60° et 30°. ( voir son "Journal de bord d'un astrologue", site teleprovidence.com). Au cours de la première décennie, l’on vit apparaître en France ce que l’on a parfois appelé le « stellarisme », autour de certaines étoiles fixes, notamment les quatre appelées « royales » qui divisaient le zodiaque selon une sorte de quadrilatère. C’est ce qu’on a appelé quelquefois « L’Astrologie Quatre Etoiles » (L’intérêt du stellarisme tenait notamment au fait que l’on ne tenait pas compte d’un quelconque découpage du zodiaque , dans la mesure où ce qui comptait était fonction de certains aspects entre planètes (en fait Saturne, principalement) et étoiles"voir Journal de bord d'un astrologue, site teleprovidence.Com) Conclusion Un clivage apparait nettement entre les tenants d'un héliocentrisme qui n'accorde guère d'importance au point de vue terrestre, au cycle des 4 saisons et les tenants d'un géocentrisme dur qui n'entend pas prendre en compte la totalité du systéme solaire pour la pratique astrologique, mais se limite à un seul facteur, Saturne, en analogie avec le choix du Shabbat l'emportant sur les 6 autres jours de la semaine. Kepler ne soupçonnait pas l'existence d'astres au delà de Saturne, ce qui l'aurait encore encouragé dans sa démarche. Mais Galilée (1564- 1642), avait, avec l'usage de la lunette, ouvert une telle perspective (voir aussi la loi de Bode) Dans son essai sur les "Fondamentaux les plus certains de l'Astrologie "(Prague, 1601), Kepler évoque à plusieurs reprises le projet du " Créateur" de notre monde en se mettant en quelque sorte à sa place (cf Bruce Brackenridge. Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 123 n°2 Avril 1979), ce qui pose probléme au niveau théologique. Nous sommes favorables à la thèse d'un "dessein intelligent" ayant reformaté une matière première astronomique en n'en retenant que la partie utile au projet face à ceux qui considèrent que l'astrologie est nécessairement l'aboutissement de tout une évolution, ce qui conduit à englober non seulement le septénaire mais les planétes inconnues de l'Antiquité. En ce qui concerne la théorie des aspects, Kepler aura envisagé successivement plusieurs schémas (cf Gérard Simon Kepler astronome-astrologue, Ed Gallimard, 1979 pp. 170 et seq,). Il reste que la détermination des aspects est un apport proprement astrologique. Dans les thèses 37 et 38 de son De Fundamentis, Kepler explique que l'astrologie doit adopter 8 aspects et non 5. comme l'affirment les "Anciens". Au vrai, la division en 8 est préconisée par notre Astrologie Septénale qui use de l'aspect de 45° (360/8)comme diviseur principal des quadrants saisonniers. Il semble que le modéle des aspects soit, pour Kepler le fondement de la Création divine, supérieure à la Nature. Pour nous, le 8 est le diviseur de l'écliptique mais ne saurait justifier ni le nombre des aspects ni celui des planétes à prendre en compte. Pourquoi le Créateur aurait-il élaboré un systéme aussi complexe? La position de Kepler ne se conçoit que par son attachement apologétique au thème natal. Bibliographie: jacques halbronn Astrologie. La théorie des aspects de Kepler à Halbronn. Les quatre quarts. "Les historiens des sciences face à l'activité astrologique de Képler", 104e Congrès national des sociétés savantes (Bordeaux, 1979), JHB 17 09 25

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