Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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dimanche 31 janvier 2021

jacques halbronn L'astrologie comme révélateur du masculin et du féminin

L"astrologie comme révélateur du masculin et du féminin par Jacques HALBRONN Les gens peuvent être attitrés vers l'astrologie pour des motifs fort divers. Soit parce qu'elle apporte de la clarté, soit parc son côté mystérieux. Expliquons-nous: il semble que certaines personnes ne soient pas vraiment génées de se servir de planètes encore inconnues au milieu du XIXe siècle comme Neptune, astre découvert en 1846. Or, cela signifie que cette planète aurait agi sur nous à notre insu, des siècles durant. C'est ainsi qu'André Barbault s'intéressera, comme on sait, au cycle Saturne-Neptune, à peine un siècle plus tard (cf son étude in les Cahiers Astrologiques de 1946) Un autre cas intéressant concerne les personnes qui attachent une grande importance à l'heure de naissance tout en sachant que cette information aura souvent manqué aux astrologues d'autrefois. Or, cette donnée est extrémement fragile pour toutes sortes de raisons au point que l'on puisse dire que l'humanité a pu bien souvent ignorer ce facteur, ce qui signifie qu'il intervenait à notre insu. Les travaux de Gauquelin ne nous prouvent en effet aucunement que l'heure de naissance était bien connue autrefois mais seulement que cela jouait son rôle, le plus souvent à notre insu. Autrement dit, entre les tenants de Neptune et ceux de l'heure de naissance, nous avons affaire à une catégorie d' astrologues ayant un certain penchant pour l'inconnu!.Or, il existe une autre population d'astrologues qui ne procèdent pas de cette façon et qui, de beaucoup, préfèrent que l'on puisse voir dans le ciel à l'oeil nu les configurations qui nous concernent et pas seulement dans les éphémérides papier ou sur écran. Cette seconde catégorie refusera donc de se servir de Neptune et encore plus de Pluton et s'intéressera davantage au signe solaire qu'à l'ascendant car le signe solaire est une chose facile à connaitre sans besoin de l'heure exacte de naissance, fournie par l'état civil, de même elle préférera les transits à des techniques plus pointues mais qui dépendent directement de la supposée exacte heure de naissance. C'est d'ailleurs ainsi qu'autrefois, l'on "rectifiait" l'heure de naissance à partir de quelques événéments clefs de l'existence, comme le mariage, lui aussi comme la naissance attesté par un document officiel.(livret de famille) Notons d'ailleurs en passant que Gauquelin n'a rien trouvé- pendant 40 ans de recherche de corrélations de statistiquement probant pour les planètes au delà de Saturne. Cette autre catégories d'astrophiles préfère instinctivement avoir affaire à des astres qui se voient et dont on peut suivre le déplacement dans le ciel. Ils s'en tiennent donc au septénaire qui a servi à baptiser nos jours de la semaine.D'ailleurs, en France, l'on aura intégré les transsaturniennes qu'à partir de la fin du XIXe siècle (cf La Vie astrologque il y a cent ans, Paris, 1992), à la différence de ce qui se pratiquait outre Manche. Et quant aux astrologues de l'Inde, ils se seront encore plus longtemps abstenus d'un tel apport. Mais par la suite, en France, notamment à la suite de Dom Néroman, dans les années trente du XXe siècle, l'on se passionnera pour notamment la fixation des maitrises des "nouvelles" planètes.-cf notre ouvrage Clefs pour l'Astrologie, Paris, Seghers 1976) En raison de notre intérêt pour la dialectique du masculin et du féminin, nous serions tentés d'expliquer un tel clivage entre ces deux motivations au moyen de la dite dualité. Nous dirons donc que le tempérament féminin correspondrait au premier groupe que nous avons identifié et que le tempérament masculin correspondrait au second; ce qui ne recouvre pas forcément les femmes et les hommes car bien des hommes peuvent avoir un "anima" (Jung) fort puissant. Si notre proposition était valable, cela signifierait que la nature féminine ne chercherait pas à tout comprendre, à tout contrôler et qu'elle ne serait donc pas trop génée par le fait que certains astres nous auraient été en quelque sorte "cachés" pendant des millénaires ni par le fait que l'on n'ait pendant fort longtemps guère été en mesure de connaitre l'heure de naissance, laquelle déterminait tout le dispositif des maisons.Que l'arrivée de nouvelles données planétaires puisse remettre en question la tradition astrologique n était pas vraiment grave, l'important étant, n'est ce pas, d'être en accord avec le savoir astrologique "moderne", formule très à la mode parmi les astrologues des décennies d'après la seconde guerre mondiale. Jean Pierre Nicola signera en 1977 une "Pour une astrologie moderne" (Seuil) et André Barbault dirigera un bulletin intitulé "Astrologie Moderne", dans les années cinquante. L'idée dominante était que l'astrologie devait adopter tout le système solaire mais rien que le système solaire, en laissant de côté notamment les étoiles fixes qui n'en faisaient point partie. Il y a avait là quelque paradoxe vu que les dites étoiles étaient connues et visibles des anciens depuis des millénaires alors que les "nouvelles "planètes, en dépit de leurs appellations mythologiques n"étaient entrées dans notre paysage céleste que depuis fort peu de temps et encore seulement par le biais de telescopes et cela valait aussi pour les astéroides à commencer par Cérés, découvert en 1801. Nous avons déjà insisté- dans d'autres textes- sur l'influence problématique des astronomes sur l'évolution de l'astrologie déjà du temps de Ptolémée et de sa Tétrabible, cet astronome entendant réformer l'astrologie au prisme du savoir astronomique. C'est ainsi que nous avons montré que le dispositif des maitrises exposé dans son traité était bancal, du fait que l'on ne trouvait qu'un seul signe pour la Lune et pour le Soleil alors que les cinq autres astres en avaient deux chacun avec notamment Mercure en Gémeaux, beaucoup trop éloigné du Soleil, domicilé en lion, au vu de son élongation maximale de 28°. Pour en revenir à des considérations psychologiques, nous dirons que la tendance féminine serait de tout embrasser, de ne rien laisser de côté et donc l'idée que l'astrologie aurait pu ignorer des planètes pouvait dans ce sens sembler un point rédhibitoire. A contrario, la tendance masculine attacherait plus d'importance à ce qui se voit,à ce qui s'impose avec le temps : on ne vas reconstruire la Tour Eiffel au nom d'une nouvelle modernité qui friserait l'anachronisme! Que certains facteurs ne soient pas pris en compte ne serait pas un drame pour cette tendance là d'autant que l'on ne peut pas tout embrasser, faute de quoi on étreint mal. Est ce d'ailleurs certain que tout soit bon à prendre? Est ce que l'on consomme la totalité d'un animal ou d'un végétal? Et puis que faire de ces planètes supplémentaires, en a-t-on vraiment besoin? Pour notre première catégorie, tout se passe comme s'il y avait un accord n un contrat tacite impliquant que les astrologues donnent quelque emploi à la totalité du système solaire. Il faudrait également insister sur la question de la prévision en astrologie qui attirerait davantage la tendance masculine alors que la tendance féminine plus axée sur son "moi" serait plus attirée par l'étude de la personnalité, appréhendée dans toute sa complexité, en toutes ses facettes, ce qui permettait de faire bon accueil à un maximum de facteurs. A contrario, la prévision préfèrerait des schémas récurrents et donc plus simples..On aura donc compris qu'il pourrait bien exister un clivage majeur au sein des astrophiles lequel révélerait surtout - ce qui serait déjà bien-certains points de divergences entre le psychisme masculin et le féminin. JHB 31 01 21

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samedi 30 janvier 2021

Jacques Halbronn Astrologie Stellaro-solaire : le point vernal; équino...

jacques Halbronn La véritable histoire de l'astrologie solaire

La véritable histoire de l'astrologie solaire par Jacques Halbronn Le créateur de l'astro-horoscopie se devait de préciser la question du signe solaire et des "horoscopes de presse", dont Serge Bret Morel traite avec tant de désinvolture. (1936 Le premier horoscope de presse avec 12 signes astrologiques Scepticisme scientifique #431: L’origine des horoscopes de presse)Il y a certainement dans les travaux de Serge Bret Morel des éléments tout à fait intéressants pour la période des années 1930 -qui constituent son seul corpus - mais cela est malheureusement gâché par une méconnaissance flagrante de l'histoire des types zodiacaux, ce qui est d'ailleurs partagé par le milieu astrologique dans lequel il aura baigné. A l"évidence, Bret Morel confond la question de la typologie zodiacale et celle des horoscopes de presse et de ce quiproquo il tire des conclusions visant à montrer que cette forme d'astrologie "moderne" serait une nouveauté. A la différence des vidéos que nous avions analysées et dont il nie la portée de certains propos dans ses réponse précédentes à nos observations qu'il a pu tenir, nous nous référerons ici à un article fourni en annexe. On partira de cette déclaration abrupte, expéditive de SBM " Or, si la position du Soleil en signe astrologique (qui va caractériser l’horoscope de presse) n’est qu’un facteur astrologique parmi bien d’autres, elle est la seule qui fonde notre calendrier ! La nouveauté de cette forme de prédiction est donc qu’elle crée tout à coup de véritables groupes astrologiques à la fois fixés à tout jamais (on ne change pas de date de naissance) et aisés à retrouver dans l’année. Commence ainsi la possibilité d’une continuité dans le temps des prédictions collectives, donc la possibilité d’une fidélisation du lecteur, toujours concerné par l’une ou l’autre des prédictions"." Or,, l"exitence d'une typologie zodiacale est attestée au moins, selon nos propres travaux (cf notre bibliographie) dont SBM semble ignorer l'existence , dès le XIIe siècle avec Abraham Ibn Ezra SBM cite N. Campion dans sa maigre bibliographie avec Astrology and Popular Religion in the Modern West, 2016 Or, en 1992, Campion avait conytibué à nore ouvrage LA vie astrologique , il y a cent ans avec une étude Alan Leo père de l'astrologie anglaise du XXe siècle" 'pp. 15-29) et ile était donc bien placé pour savoir qu'Alan Léo dès le début du XXe siècle pratiquait les signes solaires, comme cela ressort de notre reprint de 1987 de son édition d''Astrology for All traduit en français dès 1906. sous le titre L'Astrologie pour tout le monde: Dans ce petit manuel , on peut lire "l"individu du Taureau ne gaspille pas ses énergies et il a besoin d' etre fortement aiguilloné ec "(p. 20) et idem pour chaque signe. C'est dire que SBM n'aura pas resitué correctement l'apport d'un Naylor, d'où il partait! Que Naylor ait greffé sur cette base des prédictions est une autre histoire mais SBM instrumentalise son action par une incroyable extrapolation, un non sens historique. Dans notre , En effet, nous avions déjà signalé un almanach de 1793 dans notre série Zodiaque, chez Solar, en 1981 en , reprise dans France Loisirs en 1992. Ainsi pour notre introduction (pp 6-8) au signe du Lion (de Brigitte Chéret) Nous mentionnions ce passage "Ceux nés sous le signe du lion sont impulsifs et passionnés, honnêtes et fidèles etc" (cf nos Recherches sur l'histoire de l'Astrologie et du Tarot, Paris, 1993, pp. 36 et seq) Mais déjà dans notre édition des traités astrologiques datant d'environ 1148 d'Abraham Ibn Ezra (parue en 1977), on pouvait trouver des références du même ordre. (trad de l"hébreu en ancien français au milieu du XIIIe siècle) Le Lion (p. 87): " Celui qui sera né en lui (..) sera homme de principe et ingénieux etc" On nous objectera peut etre que cela ne renvoie pas nécessairement au signe solaire, ce qui est un autre aspect du probléme puisque SBM nie jusqu'à l'existence de toute astro-typologie zodiacale, quel que soit le critère utilisé. On lit chez Alan Leo (p 10): "Le caractère réel et la destinée de tous les gens qui sont nés lorsque le Soleil occupait le signe céleste du Bélier " On lit dans Ibn Ezra :" Il y a six signes nommés septentrionaux car lorsque le soleil les parcourt etc" Donnons pour terminer quelques extraits de la prose de M. Bret Morel : "Aujourd’hui pourtant, combien d’astrologues pourraient se passer de leurs douze signes astrologiques ? Pire, combien croient qu’ils ont été délimités par les premiers astrologues « il y a des milliers d’année, après des siècles d’observations attentives » ?! Au cas où on en douterait, les circonstances dans lesquelles sont apparus les horoscopes de presse démontrent le contraire." Par un tour de passe passe, SBM passe de la question des prédictions établies en référence aux signes zodiacaux à celle de la préexistence des dits signes zodiacaux. Or, si précisément, il a pu semble heureux de référer les prédictions aux 12 signes, c'est que ceux-ci précisément préexisitaient à un tel dispositif et d'ailleurs la fortune des livrets zodiacaux, sans aucune prévision - on pense à la série des éditions du Seuil à la fin des années 50- montre bien qu'il s'agit là de deux questions qui n'ont été liées que dans un certain cadre, celui des horoscopes de presse mais qui ont fonctionné séparément par ailleurs puisqu'au départ les dits horoscopes de presse ne se référaient pas aux signes zodiacaux et donc ne pratiquaient pas la technique des maisons solaire. SBM aura voulu faire d'une pierre deux coups mais qui trop embrasse mal étreint. * Ce n'est pas le lieu ici de développements sur l'importance de l'astro-horoscopie articulée sur le degré du soleil natal mais cela nous donne l'occasion de souligner à quel point SBM dans ses divers écrits, ne s'est tenu - ce qui dénote une certaine légèreté - et une certaine désinvolture par rapport à son public- au courant des derniers développements de la pensée astrologique contemporaine , si bien que son expérience de l'astrologie semble sensiblement dater, quand il déclare qu'il a en fait le tour avant de l'abandonner à son triste sort! Quel naufrage! Notre Bibliographie Alan Leo and Early Modern Astrology, with Kim Farnell (video) Jacques Halbronn Article Astrologie in Encyclopédie thématique, I, Encyclopaedia Universalis Le Figaro, 2004, p. 456 Alan Léo L'astrologie de tout le monde, ( (trad. de l'anglais) Paris, Trédaniel, 1987 (reprint Paris, Publications astrologiques, 1906 Abraham Ibn Ezra , Le Commencement de la Sapience des signes, Paris, Retz 1977 Jacques Halbronn Recherches sur l'Histoire de l'Astrologie et du Tarot (avec le reprint de Etteilla, l'astrologie du Livre de Toth, 1788), Paris, Trédaniel 1993 Jacques Halbronn Le texte prophétique en France, tome III, Presses Universitaires du Septentrion, pp 913 et seq (sur le Kalendrier des Bergers) Jacques Halbronn, Histoire des Livres d'Heures. La fortune du Kalendrier et Compost des Bergers en Angleterre et en Italie autour de 1500. » in Revue Française Histoire du Livre, 2015 (n° 136) David Ovason, The History of the Horoscope, UK 2005 Jacques Halbronn La Vie Astrologique, il y a cent ans, Paris, Trédaniel 1992 et La Vie Astrologique, années trente cinquante, ibidem 1995 Annexe Serge Bret-Morel "1936: le 1er horoscope de presse européen avec 12 signes astrologiques" On pourrait croire que, comme l’astrologie dont elles proviennent, les prédictions horoscopiques signe par signe existent depuis la nuit des temps. Ce n’est pas du tout le cas. Il y a exactement 80 ans, l’astrologue Richard Harold Naylor (dont même les astrologues ont oublié le nom et, surtout, les publications) achève la mise en forme d’une rubrique nouvelle appelée au succès que l’on connait. Ci-après : chronologie et conséquences Chronologie En décembre 1936, Naylor publie le premier horoscope de presse, tel que nous le connaissons, dans la toute jeune revue occulte Prediction. Mais il travaille déjà pour un journal populaire à grand tirage, le Sunday Express. Six ans plus tôt, en effet, Naylor est devenu célèbre du jour au lendemain quand, le dimanche 5 octobre 1930, on lui attribua (injustement) la prédiction du crash du dirigeable R101. Avec une cinquantaine de morts, dont un ministre et un vice-amiral, la catastrophe fit les gros titres. Profitant d’un autre concours de circonstances, il s’était déjà fait remarquer un mois et demie auparavant en publiant des prédictions astrologiques généralistes à l’occasion de la naissance de la princesse Margareth, petite sœur de la future reine Elizabeth. Remarquons que sa carte de naissance ne met pas encore en avant les signes astrologiques, comme on le fait aujourd’hui. Sunday Express, 24 août 1930 Sunday Express, 24 août 1930 Pendant six années, sa rubrique hebdomadaire resta sans comparaison avec l’horoscope de presse actuel. Elle contenait surtout des prédictions destinées aux personnes nées aux dates du moment ou à des groupes définis indépendamment de l’astrologie : les politiques, les boursiers et même… les turfistes. Entretemps, Naylor varia les supports de diffusion de ses prédictions : livres, disques 78 tours et même courts-métrages destinés aux salles de cinéma ! Sa notoriété crût au point qu’on raconte que s’il conseillait de ne pas investir en bourse le lundi, les investissements reprenaient le mardi (prophéties auto-réalisatrices) ! (note 1) L’année 1936 va donc être celle de la gestation des futurs horoscopes. Précédé de cette notoriété nouvelle pour un astrologue, il est accueilli en fanfare dans le premier numéro de la revue occulte Prediction. Il y tiendra une rubrique mensuelle mais, c’est la nouveauté, pourra aussi publier des articles de fond. En février, son article « Qu’est-ce que l’astrologie ? » présente des colonnes séparées dans lesquelles apparaissent ce qu’il présente comme « les grandes lignes de douze types astrologiques » : le type Verseau, le type Poissons, etc. Ils sont accompagnés de leurs dates calendaires et titrés dans le pur jargon technique de l’astrologie : « Soleil en Verseau », « Soleil en Poissons » etc. (note 2). Pour preuve que le format des horoscopes signe par signe n’avait rien d’évident, ces douze passages dédiés disparaissent le mois suivant pour ne revenir qu’en août. Cette fois-ci, les titres renvoient aux dates du calendrier (« né n’importe quand entre le 21 janvier et le 19 février inclus ») et les références aux signes du zodiaque ne sont qu’en sous-titre (« le type Verseau », etc.). On sent la tentative d’intégration des deux données. Entretemps, Naylor produit plusieurs articles dans lesquels les signes astrologiques deviennent suffisamment investis symboliquement pour autoriser à décrire le caractère d’une personne. Depuis plus de 2000 ans en effet, le signe astrologique est utilisé comme technique de repérage (dans le ciel) mais pas vraiment comme support d’interprétation. Contrairement à aujourd’hui, presque personne ne sait qu’il a « un signe astrologique de naissance » au début des années 30. Les portraits signe par signe de Naylor vont probablement le renforcer dans l’idée que le signe astrologique est plus important que ce qu’en a fait la tradition jusque-là. Les astrologues des différents pays du monde n’ayant jamais vraiment coordonné leurs pensées, il semble que les astrologues d’Angleterre ne connaissaient pas (ou bien rejetaient) les réflexions allant déjà dans ce sens tant aux Etats-Unis qu’en France. Il faut attendre le mois de décembre 1936 pour que la rubrique prenne sa forme définitive : celle que nous trouvons encore aujourd’hui avec des prédictions selon les signes astrologiques émancipés des « types » et de la donnée « Soleil en ». Ils sont définis, en sous-titres, par leurs dates dans le calendrier comme on le fait encore aujourd’hui. Sa rubrique intègre le Sunday Express dès début 1937. Mais ces événements amènent à quelques remarques plutôt surprenantes. Conséquences Les horoscopes de presse ont moins d’un siècle d’existence, 80 ans exactement : aucune tradition astrologique multimillénaire ne peut donc justifier leur pertinence de fait : ils constituent vraiment une forme nouvelle de prédiction astrologique, aussi contradictoire soit-elle. Bien sûr, les prédictions individuelles existent depuis bien plus longtemps mais elles nécessitent des calculs si complexes qu’il était techniquement insensé de les étendre à toute une partie de la population. C’est ce qu’osa le premier « horoscopeur ». Jusque-là, via les almanachs, les configurations astrologiques sont considérées à l’échelle globale : si la planète Mars est dans le signe du Taureau à un moment donné, elle l’est pour tout le monde, c’est « l’astrologie mondiale ». Ou alors les prédictions s’adressent à des groupes éphémères (« ceux qui passent des examens », « ceux qui partent en voyage », etc.), voire à des professions. En somme, l’astrologie s’adresse à des groupes qui ne sont pas définis astrologiquement et elle ne vise pas à recomposer techniquement toute la population. Or, si la position du Soleil en signe astrologique (qui va caractériser l’horoscope de presse) n’est qu’un facteur astrologique parmi bien d’autres, elle est la seule qui fonde notre calendrier ! La nouveauté de cette forme de prédiction est donc qu’elle crée tout à coup de véritables groupes astrologiques à la fois fixés à tout jamais (on ne change pas de date de naissance) et aisés à retrouver dans l’année. Commence ainsi la possibilité d’une continuité dans le temps des prédictions collectives, donc la possibilité d’une fidélisation du lecteur, toujours concerné par l’une ou l’autre des prédictions. Et puis, techniquement parlant, les premiers horoscopes de presse réussissent la prouesse de paraître « personnalisés » (alors que chaque ligne concerne un douzième de la population mondiale, soit des centaines de millions de personnes !) et de toucher 100% de la population ! Une autre conséquence surprenante, la taille de la cellule familiale étant réduite, une personne est toujours l’un des seuls représentants de son signe astrologique dans son entourage familial ! A l’échelle individuelle, la prédiction signe par signe permet l’illusion d’une différenciation d’avec la plupart de nos proches. Toutefois, on ne s’identifie pas psychologiquement « à un signe astrologique » mais à un « type astrologique », c’est-à-dire un ensemble de traits de caractères attribués à un signe astrologique. Or, comble du luxe, les astrologues n’ont jamais vraiment attribué ces traits de caractère aux signes astrologiques avant le XXe siècle. Autrement dit, ils n’ont jamais été définis à cette fin à leur origine, ce que confirment les travaux des historiens des sciences (note1). L’horoscope de presse est donc tout sauf une tradition astrologique et les astrologues en place en Angleterre ne vont pas s’y tromper en dénonçant un usage qu’ils jugent abusif : le signe astrologique serait même « l’un des moins importants de toute la tradition astrologique » ! Aujourd’hui pourtant, combien d’astrologues pourraient se passer de leurs douze signes astrologiques ? Pire, combien croient qu’ils ont été délimités par les premiers astrologues « il y a des milliers d’année, après des siècles d’observations attentives » ?! Au cas où on en douterait, les circonstances dans lesquelles sont apparus les horoscopes de presse démontrent le contraire. Une autre conséquence surprenante de cette suite d’événements est que le succès (ou la mode, c’est selon) des interprétations par les signes astrologiques est dû à la notoriété d’un astrologue qui n’a laissé aucune trace théorique. La tradition astrologique reste un géant aux pieds d’argile. On est donc très loin du prestige « des Anciens » (s’ils ont vraiment existé, note3) et si les horoscopes ont très vite fait le tour du monde c’est aussi pour une raison purement technique : la syndication. C’est l’un des outils de la communication de masse, laquelle prend son essor justement dans les années 30. Apparue dans les années 20, la syndication consiste à vendre à des diffuseurs le droit de reproduire un contenu particulier. Les horoscopes de Naylor (et d’autres astrologues anglais) vont ainsi, juste par syndication, être diffusés dans tout l’empire britannique. L’apparition et le succès des horoscopes de presse relèvent donc de circonstances inattendues mais en rien mystérieuses. Serge Bret-Morel Notes : 1 – Astrologie : la fin des mystères (tome 1), Mensa France, 2016. 2 – Astrology and Popular Religion in the Modern West, Nicholas Campion, Routledge, 2016

Alan Leo and Early Modern Astrology, with Kim Farnell

Alan Leo and Early Modern Astrology, with Kim Farnell

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Serge Bret Morel l'apparition des 12 types zodiacaux 1936

1936: le 1er horoscope de presse européen avec 12 signes astrologiques 1 On pourrait croire que, comme l’astrologie dont elles proviennent, les prédictions horoscopiques signe par signe existent depuis la nuit des temps. Ce n’est pas du tout le cas. Il y a exactement 80 ans, l’astrologue Richard Harold Naylor (dont même les astrologues ont oublié le nom et, surtout, les publications) achève la mise en forme d’une rubrique nouvelle appelée au succès que l’on connait. Ci-après : chronologie et conséquences Chronologie En décembre 1936, Naylor publie le premier horoscope de presse, tel que nous le connaissons, dans la toute jeune revue occulte Prediction. Mais il travaille déjà pour un journal populaire à grand tirage, le Sunday Express. Six ans plus tôt, en effet, Naylor est devenu célèbre du jour au lendemain quand, le dimanche 5 octobre 1930, on lui attribua (injustement) la prédiction du crash du dirigeable R101. Avec une cinquantaine de morts, dont un ministre et un vice-amiral, la catastrophe fit les gros titres. Profitant d’un autre concours de circonstances, il s’était déjà fait remarquer un mois et demie auparavant en publiant des prédictions astrologiques généralistes à l’occasion de la naissance de la princesse Margareth, petite sœur de la future reine Elizabeth. Remarquons que sa carte de naissance ne met pas encore en avant les signes astrologiques, comme on le fait aujourd’hui. Sunday Express, 24 août 1930 Sunday Express, 24 août 1930 Pendant six années, sa rubrique hebdomadaire resta sans comparaison avec l’horoscope de presse actuel. Elle contenait surtout des prédictions destinées aux personnes nées aux dates du moment ou à des groupes définis indépendamment de l’astrologie : les politiques, les boursiers et même… les turfistes. Entretemps, Naylor varia les supports de diffusion de ses prédictions : livres, disques 78 tours et même courts-métrages destinés aux salles de cinéma ! Sa notoriété crût au point qu’on raconte que s’il conseillait de ne pas investir en bourse le lundi, les investissements reprenaient le mardi (prophéties auto-réalisatrices) ! (note 1) L’année 1936 va donc être celle de la gestation des futurs horoscopes. Précédé de cette notoriété nouvelle pour un astrologue, il est accueilli en fanfare dans le premier numéro de la revue occulte Prediction. Il y tiendra une rubrique mensuelle mais, c’est la nouveauté, pourra aussi publier des articles de fond. En février, son article « Qu’est-ce que l’astrologie ? » présente des colonnes séparées dans lesquelles apparaissent ce qu’il présente comme « les grandes lignes de douze types astrologiques » : le type Verseau, le type Poissons, etc. Ils sont accompagnés de leurs dates calendaires et titrés dans le pur jargon technique de l’astrologie : « Soleil en Verseau », « Soleil en Poissons » etc. (note 2). Pour preuve que le format des horoscopes signe par signe n’avait rien d’évident, ces douze passages dédiés disparaissent le mois suivant pour ne revenir qu’en août. Cette fois-ci, les titres renvoient aux dates du calendrier (« né n’importe quand entre le 21 janvier et le 19 février inclus ») et les références aux signes du zodiaque ne sont qu’en sous-titre (« le type Verseau », etc.). On sent la tentative d’intégration des deux données. Entretemps, Naylor produit plusieurs articles dans lesquels les signes astrologiques deviennent suffisamment investis symboliquement pour autoriser à décrire le caractère d’une personne. Depuis plus de 2000 ans en effet, le signe astrologique est utilisé comme technique de repérage (dans le ciel) mais pas vraiment comme support d’interprétation. Contrairement à aujourd’hui, presque personne ne sait qu’il a « un signe astrologique de naissance » au début des années 30. Les portraits signe par signe de Naylor vont probablement le renforcer dans l’idée que le signe astrologique est plus important que ce qu’en a fait la tradition jusque-là. Les astrologues des différents pays du monde n’ayant jamais vraiment coordonné leurs pensées, il semble que les astrologues d’Angleterre ne connaissaient pas (ou bien rejetaient) les réflexions allant déjà dans ce sens tant aux Etats-Unis qu’en France. Il faut attendre le mois de décembre 1936 pour que la rubrique prenne sa forme définitive : celle que nous trouvons encore aujourd’hui avec des prédictions selon les signes astrologiques émancipés des « types » et de la donnée « Soleil en ». Ils sont définis, en sous-titres, par leurs dates dans le calendrier comme on le fait encore aujourd’hui. Sa rubrique intègre le Sunday Express dès début 1937. Mais ces événements amènent à quelques remarques plutôt surprenantes. Conséquences Les horoscopes de presse ont moins d’un siècle d’existence, 80 ans exactement : aucune tradition astrologique multimillénaire ne peut donc justifier leur pertinence de fait : ils constituent vraiment une forme nouvelle de prédiction astrologique, aussi contradictoire soit-elle. Bien sûr, les prédictions individuelles existent depuis bien plus longtemps mais elles nécessitent des calculs si complexes qu’il était techniquement insensé de les étendre à toute une partie de la population. C’est ce qu’osa le premier « horoscopeur ». Jusque-là, via les almanachs, les configurations astrologiques sont considérées à l’échelle globale : si la planète Mars est dans le signe du Taureau à un moment donné, elle l’est pour tout le monde, c’est « l’astrologie mondiale ». Ou alors les prédictions s’adressent à des groupes éphémères (« ceux qui passent des examens », « ceux qui partent en voyage », etc.), voire à des professions. En somme, l’astrologie s’adresse à des groupes qui ne sont pas définis astrologiquement et elle ne vise pas à recomposer techniquement toute la population. Or, si la position du Soleil en signe astrologique (qui va caractériser l’horoscope de presse) n’est qu’un facteur astrologique parmi bien d’autres, elle est la seule qui fonde notre calendrier ! La nouveauté de cette forme de prédiction est donc qu’elle crée tout à coup de véritables groupes astrologiques à la fois fixés à tout jamais (on ne change pas de date de naissance) et aisés à retrouver dans l’année. Commence ainsi la possibilité d’une continuité dans le temps des prédictions collectives, donc la possibilité d’une fidélisation du lecteur, toujours concerné par l’une ou l’autre des prédictions. Et puis, techniquement parlant, les premiers horoscopes de presse réussissent la prouesse de paraître « personnalisés » (alors que chaque ligne concerne un douzième de la population mondiale, soit des centaines de millions de personnes !) et de toucher 100% de la population ! Une autre conséquence surprenante, la taille de la cellule familiale étant réduite, une personne est toujours l’un des seuls représentants de son signe astrologique dans son entourage familial ! A l’échelle individuelle, la prédiction signe par signe permet l’illusion d’une différenciation d’avec la plupart de nos proches. Toutefois, on ne s’identifie pas psychologiquement « à un signe astrologique » mais à un « type astrologique », c’est-à-dire un ensemble de traits de caractères attribués à un signe astrologique. Or, comble du luxe, les astrologues n’ont jamais vraiment attribué ces traits de caractère aux signes astrologiques avant le XXe siècle. Autrement dit, ils n’ont jamais été définis à cette fin à leur origine, ce que confirment les travaux des historiens des sciences (note1). L’horoscope de presse est donc tout sauf une tradition astrologique et les astrologues en place en Angleterre ne vont pas s’y tromper en dénonçant un usage qu’ils jugent abusif : le signe astrologique serait même « l’un des moins importants de toute la tradition astrologique » ! Aujourd’hui pourtant, combien d’astrologues pourraient se passer de leurs douze signes astrologiques ? Pire, combien croient qu’ils ont été délimités par les premiers astrologues « il y a des milliers d’année, après des siècles d’observations attentives » ?! Au cas où on en douterait, les circonstances dans lesquelles sont apparus les horoscopes de presse démontrent le contraire. Une autre conséquence surprenante de cette suite d’événements est que le succès (ou la mode, c’est selon) des interprétations par les signes astrologiques est dû à la notoriété d’un astrologue qui n’a laissé aucune trace théorique. La tradition astrologique reste un géant aux pieds d’argile. On est donc très loin du prestige « des Anciens » (s’ils ont vraiment existé, note3) et si les horoscopes ont très vite fait le tour du monde c’est aussi pour une raison purement technique : la syndication. C’est l’un des outils de la communication de masse, laquelle prend son essor justement dans les années 30. Apparue dans les années 20, la syndication consiste à vendre à des diffuseurs le droit de reproduire un contenu particulier. Les horoscopes de Naylor (et d’autres astrologues anglais) vont ainsi, juste par syndication, être diffusés dans tout l’empire britannique. L’apparition et le succès des horoscopes de presse relèvent donc de circonstances inattendues mais en rien mystérieuses. Serge Bret-Morel Notes : 1 – Astrologie : la fin des mystères (tome 1), Mensa France, 2016. 2 – Astrology and Popular Religion in the Modern West, Nicholas Campion, Routledge, 2016. 3 – « Les Anciens » astrologues ont-ils vraiment existé ? », juillet 2016

vendredi 29 janvier 2021

Jacques Halbronn Réponse à la réponse de l'astrosceptique Serge Bret Morel

Analyse du texte de Serge Bret Morel ci-dessous : On retiendra surtout certains passages assez étonnants, ayant déjà répondu sur d'autres passages par ailleurs . Je cite : . »D'ailleurs, votre hypothèse de modélisation de la société présupposerait que les astrologues ont fondé leur discipline en connaissance de cause. Ce n'est pas le cas. (…) Quant à la cyclicité, non, ce n'est pas une nécessité. Je sais bien que ces concepts sont durablement implantés dans l'astrologie mais la notion de périodicité n'implique pas celle de cyclicité. Chaque configuration peut être périodique mais sans être liée ni à la précédente ni à la suivante de son cycle, ni forcément à la période précédente » Vous me reprochez de vous faire tenir des propos définitifs mais que dire de votre formule abrupte « Ce n'est pas le cas » donc vous savez exactement comment l'astrologie s'est constituée, s'est construite !!!!! » Vous parlez en tant qu'historien de l'astrologie que vous n'êtes pas. Donc, les astrologues n'auraient pas agi « en connaissance de cause » On se demande d'où vous sortez de telles certitudes sur la façon dont les astrologues auraient ou n'auraient pas agi ! Plus loin, vous vous en prenez à la question de la cyclicité. Où voulez vous en venir ? Que la recherche d'une quelconque cyclicité dans l'histoire des sociétés serait parfaitement vaine en soi. Mais là encore, vous statuez par avance. Autrement dit, étant donné qu'il n'y aurait aucun ordre du monde, il serait inutile d'en chercher un quelconque.En fait, vous faites preuve d'un anti-astrologisme radical et ontologique qui est celui de la terre brûlée. Vous préférez encore déclarer que la condition humaine est absurde que de reconnaître quelque chance à l'astrologie de pouvoir exister ! Cela vous permet de vous dédouaner quant à votre échec passé mal vécu à sauver l'astrologie en affirmant que la cause était entendu dès le départ : RAS ! Dès lors, peu importe que vous avez ou non pris le temps de tout vérifier, puisque de toute façon, cela ne pouvait déboucher sur rien. Texte de Bret-Morel Bonjour Jacques, on me signale cette vidéo où vous parlez de moi et je pense que vous devriez tenir compte de la problématique de la dent d'or de Fontenelle : avant de s'assurer de la cause, assurons-nous des faits https://youtu.be/IduaHsRywuw sinon nous restons dans des apories ou échangeons sur le sexe des anges. Je vous renvoie donc vers les notions épistémologiques que vous évoquez pourtant dans votre vidéo... D'ailleurs, votre hypothèse de modélisation de la société présupposerai que les astrologues ont fondé leur discipline en connaissance de cause. Ce n'est pas le cas. Quand à la cyclicité, non, ce n'est pas une nécessité. Je sais bien que ces concepts sont durablement implantés dans l'astrologie mais la notion de périodicité n'implique pas celle de cyclicité. Chaque configuration peut être périodique mais sans être liée ni à la précédente ni à la suivante de son cycle, ni forcément à la période précédente. Mais je suis moins immergé que d'autres dans l'astrologie. Ah bon ? Où ai-je écrit que j'ai tout vérifié ? C'est ce que vous retenez ou exprimez ici mais ce n'est pas ce que je dis, bien au contraire. Je dis seulement que j'ai mis à jour nombre d'erreurs et de contradictions qui invalident de fait certaines pratiques ou obligent à les revoir. Elles ne marchent pas jusqu'à preuve du contraire, hein ? C'est aux astrologues de prouver ce qu'ils avancent. Et / ou d'améliorer leurs pratiques. Dans toute connaissance digne de ce nom, c'est à dire adulte, on s'interroge sur la notion d'erreur : dès qu'une erreur est détectée, il faut la corriger et non attendre que quelqu'un démontre qu'elle n'est pas compensée par une autre erreur ou que sais-je ? Donc non non, je n'ai pas tout vérifié et je n'ai certainement jamais dit ça nulle part. Par contre, le nombre de problèmes, incohérences, erreurs et autres contradictions est si important qu'il suffit en lui-même à ce que les astrologues revoient leurs copies. Mais vous le savez mieux que moi. Par contre c'est lAstroscept a méthode qui semble être inefficace et le manque de cohésion de la communauté. Enfin, quand je dis que "à la fin il n'y avait plus rien", peut-être est-ce que vous avez mal compris : j'ai vu les pb techniques des signes, des maisons, des aspects, des orbes, des symbolismes, des origines, du milieu, en règle général du manque de méthode et de connaissance des lois du hasard et, oui, c'est applicable à tous les courants. Sur la fin de votre vidéo, vous êtes dans l'inversion de la charge de la preuve : non, ce n'est pas aux critiques de proposer de nouvelles pistes, c'est aux personnes critiquées de le faire pour deux simples raisons. Je n'ai qu'une vie et à mon avis il n'y a rien derrière l'astrologie. A vous de prouver le contraire, à commencer par convaincre les autres astrologues du bien fondé de vos modèles ? Ce qui est inacceptable, c'est que les astrologues restent dans la recherche de preuve et d'illustrations de leurs hypothèses et n'intègrent pas les erreurs, pb, contradictions, etc. soulevés par d'autres. Qu'ils financent au moins de tels travaux... vous savez bien qu'ils n'ont pas voulu le faire avec Guinard et avec moi-même quand j'étais encore dans la communauté.

Jacques Halbronn En 1976, dans Clefs pour l'Astro, un refus de la prév...

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mercredi 27 janvier 2021

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mardi 26 janvier 2021

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lundi 25 janvier 2021

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dimanche 24 janvier 2021

Jacques Halbronn Son astro horoscopie de sur des hémicycles de six ans allant de 1974 à 2003

Astro horoscopie de Jacques Halbronn sur les hémicycles de six ans allant de 1974 à 2003 Avec le recul de plus de 40 ans, l'année scolaire 1977-77 nous laisse le souvenir d'une période très intense en ce qui concerne la vie astrologique française et on était loin bien loin d'une ambiance de guerre "fratricide" comme voudrait nous le faire croire Yves Lenoble dans son Arbre généalogique du milieu astrologique français 2003. Il est d'autant moins bien placé pour s'exprimer ainsi qu'il y participa. "Je crée mon école en 1975, écrit Lenoble, et je m’isole de l’ambiance de combats fratricides en créant en 1977 l’Association pour la Recherche des Rythmes Cosmiques (A.R.R.C.) Ben voyons! Nous utiliserons non pas le Guide de la Vie Astrologique (GVA), de 1984-85 que tout le monde connait mais l'édition antérieure intitulé" "MAI. Bottin Astrologique 1981, Brefs jugements sur quelques astrologues d'aujourd'hui' 124 pages avec une version anglaise MAU International Directory. Paris 1981, parue aux éditions de la Grande Conjonction qui venaient d'être crées deux ans auparavant. C'était donc il y a 40 ans! Comme il est dit dans l'introduction, c'était alors le bilan, le "rapport", de 7 années d'activité du MAU. A vrai dire, c'était déjà très impressionnant et on aurait même pu s'en tenir là! C'est dire - contrairement à ce que laisse entendre Yves Lenoble- que la décennie 70 fut d'une grande densité et que l'on ne s'en tenait pas à un congrès parisien annuel. Loin de là! Par ailleurs, dès 1979, nous avions décroché un titre de docteur (en Etudes Orientales) et nous étions installés dans les locaux que nous occupons toujours, au 8, rue de la Providence. 75013 Paris. Revenons donc sur cet annus mirabilis qui accoucha de toute une série d'événements de septembre 77 à Septembre 78. Cela s'inscrit dans une phase de conjonction de trois ans, au prisme de l'astro-horoscopie Sachant que nous sommes nés le 01 12 1947 avec le Soleil à 8° sagittaire, la phase conjonctionnelle, celle de la maturité après trois ans de phase de quadrature, débute en 1977 lors du passage de Jupiter en gémeaux axe conjonction/opposition au mois de mai de la dite année Si l'on examine la liste des congrès du MAU, on en trouve un en ce mois de mai, immortalisé par la photo figurant en hors texte dans le Guide de la Vie Astrologique de 1984. Notons en passant que dans le dit Guide, une ligne a sauté (p. 115) à propos du Congrès de mai: on se réfèrera donc au Bottin Astrologique de 1981.(p. 91) On y reconnait entre autres Charles Harvey, le président de l'Astrological Association de Grande Bretagne, Jacques de Lescaut, Alex Ruperti, Yves Lenoble derrière Jacques Halbronn, Eric Weil, Adolfo Lopez, Ernesto Cordero etc En septembre,ce sera le Colloque Ere du Verseau, organisé avec la revue L'Autre monde de Roger Faloci ce qui débouchera en 79 sur les Actes du nom d'Aquarius ou la nouvelle ère du Verseau? On en trouvera un reportage dans la dite revue ainsi que pour le Congrès de Février 78,également organisé avec L'Autre Monde. autour de la "Grande Conjonction"Irène Andrieu y présentera un fascicule de l'ARRC, l'association de Lenoble. Parmi les intervenants, J. P Nicola, Jen Charles Pichon Jean Phaure, le belge Louis Horicks, Andrée Petibon,Robert Amadou (cf cahier de photos du GVA), Edith Wangeman (RFA), Fidelsberger (Autriche). Un absent de marque; André Barbault qui sera absent tout au long de la longue série des congrès MAU alors que Gouchon y figurait en septembre 76 -cf cahiers photos du GVA) On connait la suite :Mai 78 le congrès Gauquelin-Nicola, Lenoble étant chargé de la partie Nicola etLeclercq de la partie Gauquelin, Aout 78 et le Colloque international sur l'enseignement astrologique dont on a un film (muet) que l'on trouve in extenso dans la vidéo Epopée du mouvement Astrologique (1974 1994) et le Congrès de Lille qui met en oeuvre une première fédération internationale avec les Belges, les Espagnols et les Allemands (cf la photo dans le hors texte du GVA) On trouvera quantité de photos dans l'Album Photo des Astrologues (sur facebook) et bien entendu à la Bibliotheca Astrologica On est donc alors en pleine phase conjonctionnelle de Jacques Halbronn, phase de maturité qui est le prolongement des expétiences de quadrature des années 1974 76. qui étaient un banc d'essai. Ën 1976-77, paraisssent chez Retz deux volumes dans la Bibliotheca Hermetica de René Alleau, l'un sur Morin de Villefranche, l'autre sur Abraham IbnEzra.avec une préface de G. Vajda. Par ailleurs, Halbronn publie un collectif astrologique en trois volumes sous une forme assez basique matériellement " avec des collaborations de Lenoble et de Max Lejbowicz '(1977-78) ""Sur la piste du Zodiaque" Belle leçon d astrologie à tous les niveaux! On trouve là u le fameux hémicycle de six ans que nous avons mis en évidence et il est clair que tout a une fin. Le passage de Jupiter à nouveau au carré du soleil natal de Jacques Halbronn fait pendant au carré de 1974 qui avait ouvert le dit hémicycle. C'est l'axe de quadrature Poissons- Vierge. Le carré de fin d'hémicycle aura lieu à la fin de l'année 1979 et ouvre vers un nouvel hémicycle de six ans avec un seuil conjonctionnel à échéance de 1983. Comment à partir de notre corpus des guides successifs, capter la dynamique de ce nouvel hémicycle? En fait, le nouvel hémicycle se situe sut un autre plan, celui de l'édition, nouvel enjeu, ce qui d'ailleurs nous raméne à l'édition du Guide de la Vie Astrologique, paru en 1984 et qui est d'une autre tenue que le Bottin Astrologique de 1981. Le nouvel hémicycle se situera sur un autre plan, celui de l'édition Une opportunité se présente quand Dervy renonce à publier en 79 un ouvrage de Joel Dronsart alias Gabriel sur les régimes horaires à l'intention des astrologues; ce sera le Traité de l'Heure dans le Monde qui paraitra par la suite en coédition avec Trédaniel. Dans de cadre paraitront en 1983 les Mathématiques Divinatoires avec une préface de Pichon..En1985 parait chez Arché le Monde Juif et l'Astrologie, issue de la thèse de doctorat de 79.-avec des textes de Paul Fenton ) Chaque fois l'on passe d'une présentation artisanale à une autre qualité de présentation En 1985, Halbronn est contacté par l'éditeur Henry Veyrier pour une réédition de l'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, très largement augmentée. Par ailleurs, à la même époque, Halbronn s'engage dans deux thèses,l'une en Histoire des textes et l'autre des langues. En 1984, il avait suscité l'organisation d'un Congrès d'Histoire de l'Astrologie, au Warburg Institute de Londres (avec Patrick Curry Actes parus en anglais en 1987) Abordons rapidement les hémicycles suivants pour parachever notre démonstration Quid de l'hémicycle 1986-1992? Période 1986-1992 On y trouve une continuité au niveau de la co édition avec Trédaniel avec la parution du Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra,en 1990 La Vie astrologique il y a cent ans (1992) d'Alan Léo à Barlet (avec P Curry et N. Campion), -on avaiy déjà publié en 1987 le reprint de la série des petits manuels de l'équipe d'Alan Léo, traduits en français en 1908 avec un ouvrage de Michel Gauquelin (décédé en 1991), "Les Personnalités planétaires" et de Françoise Schneider Gauquelin sur les régimes horaires, qui vient s'ajouter au Traité de Gabriel.En outre, Halbronn fera paraitre chez Trédaniel, de Gabriel, les deux tomes des Grandes Ephémérides (1500-1899) Les recherches de Halbronn vont se focaliser sur le prophétisme beaucoup plus que sur l'Astrologie, ce qui explique la parution de l'ouvrage de Benazra sur Nostradamus En 1991, Halbronn organise à Paris un nouveau Congrès d'historiens de l'astrologie.(Eglise Sainte Anne) avec comme intervenants René Alleau, Jean-Patrice Boudet,Pierre Brind'amour entre autres. Il termine deux reprints astrologiques , dans une collection créee chez Trédaniel: sur Nicolas Bourdin (XVIIe siècle) et chez Etteilla (XVIIIe siècle).(collection Bibliotheca Astrologica Période 1993-1998 Abordons à présent un quatrième hémicycle et voyons où cela va nous mener au cours des six années suivantes. Parfois , il n'est pas aisé de déterminer ce qui reléve de l'hémicycle qui s'achève ou du suivant. C'est ainsi que la parution de l'article Astrologie de l'Encyclopaedia Universalis, la réédition des Clefs pour l'Astrologie voire le catalogue de la BNF Astrologie et Prophétie (Editions de la BN) se situent sur cette charnière. La suite des événements devrait nous éclairer car tout est relatif et ce qui peut sembler un achévement pourrait se révéler n'être qu'un début avec la parution d'un Nouveau Guide de la Vie Astrologique, d'abord, selon le scénario habituel, entre 1994 et 1997 d'abord une édition "maison" artisanale puis une édition plus noble. Mais le guide avait été par ailleurs partie d'un DESS à Paris VIII en 1995 Le milieu astrologiques, ses structures, ses membres. Halbronn publie en1994-95 par ailleurs L'astrologie selon Saturne et l'Astrologue face à son client. Les ficelles du métier (bientot traduite en anglais par Geoffrey Dean), dans le cadre de ses éditions de la Grande Conjonction..Soutenance de la thèse d'Etat en janvier 1999. Le texte prophétique en France ( Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq 1999) aboutissement d'un long travail avec notamment une communication importante en 1997 parue dans le cadre d'un Colloque sur le prophétisme, Presses de l'Ecole Normale Supérieure. Période 1998-2003 . En 1999, il met en ligne sur le site du CURA son moniumental Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français, fruit d'un grand nombre de voyages dans les bibliothèques. Dans la foulée, il organise un Colloque avec le CURA en décembre 2000. En 2002 Halbronn publie aux ed Ramkat, à Feyzin (69) deux volumes, un sur Nostradamus, l'autre sur Theodor Herzl, dans la suite de sa thèse d'Etat. En cette même année, il est auditionné pour une chaire à la Ve section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes mais n'obtient pas le poste. Dès l'an 2000, Halbronn s'était attelé à un post doctorat à l'EPHE Ve section autour du dominicain Giffré de Réchac (XVIIe siècle). Il faudrait ici tenir compte de toutes sortes de parution sur Internet mais on s'en tiendra ici aux parutions papier En 1996, deux communications dans un congrès juif à Paris, à la Sorbonne; En 2001, Halbronn donne une communication au Congrès Mondial des Etudes Juives. En mai 2000, Halbronn organise un colloque sur la dualité autour de trois dossiers les Juifs, les femmes, les astrologues. Nous arrêterons nos investigations à ce stade, ce qui nous aura permis de couvrir une période allant de 1974 à 2003, soit une trentaine d'années JHB 25 01 21 . JHB 24 01 21

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vendredi 22 janvier 2021

Marc Brun, FDAF, souvenirs d'André Barbault

Solange de Mailly Nesle Astrologie Boursière

Solange de Mailly Nesle Astrologie Boursière - Vidéo ... https://www.dailymotion.com › video Vidéo pour "solange de mailly nesle" 4:46 Regardez Solange de Mailly Nesle Astrologie Boursière - wengoteam sur Dailymotion. 11 oct. 2007 · Ajouté par wengoteam

Suzel Fuzeai Braesch L'astrologie causale ou ésotérique? Considérations sur les notions de symbole, de synchronicirré face à la Science

1 ASTROLOGIE CAUSALE OU ESOTERIQUE ? CONSIDERATIONS SUR LES NOTIONS DE SYMBOLE, DE SYNCHRONICITE ET D’ARCHETYPE FACE A LA SCIENCE. Par Suzel Fuzeau-BraeschRESUME. Les notions de symbolisme, d’archétype, de synchronicité en astrologie sont passées en revue d’une façon critique et rationnelle: il est montré qu’elles ne correspondent à rien de scientifique défendable et constituent des notions «à la mode» purement littéraires qui nuisent à la réputation de l’astrologie et alimentent les arguments de ses détracteurs.Abstract. In this article the concepts of symbolism, synchronicity and archetype are reviewed with a rational and critical eye; we show that they have no sound scientific basis and rather constitute fashionable, literary notions, which eventually undermine astrology and strengthen its opponents’ arguments.________________________________________________________________________Un nombre important de notions assez nouvelles et peu définies circulent dans la littérature et le monde de l’ astrologie d’aujourd’hui, concernant toutes à sa position vis à vis de la science: un bilan et une analyse critique en son nécessaires.Parmi ces notions que l’on peut dire «à la mode», retenons principalement celles de synchronicité, d’archétype, de symbolisme lesquels permettrons en même temps quelques considérations sur, entre autres, les notions de conscience et d’énergie cosmique.L’Astrological Journal de Londres (1) publie un travail de recherche historique réalisé par une étudiante du «Képler Collège» des USA pour l’obtention d’un MA degree. Elle y analyse l’évolution longue et complexe de deux courants astrologiques qu’elle nomme «oraculaire» ( Babylone) où les étoiles et planètes sont les signes des dieux, et «causale», ce dernier étant adopté par Ptolémée dans son Tétrabiblos où il affirme que les éléments du ciel en question «produisent des impressions» sur la terre, commençant ainsi une tendance déterministe de l’astrologie.On va voir que dans l’analyse des différents concepts annoncés, on retrouve en convergence constante, l’alternative: astrologie scientifique ou non scientifique, consubstantielle à tout débat.Alain Nègre (2,3), pourtant physicien et disant avoir découvert la viabilité de l’astrologie en interprétant son propre thème, défend une position fort éloignée de la vision causale. Pour cet auteur, l’astrologie n’a rien à voir avec la science et est, selon l’une de ses expressions, une «écoute poétique de la nature intérieure [de soi]» (2) Reste à savoir ce qu’est au juste cette «nature intérieure».Patrice Guinard (4), Docteur en philosophie, va très rapidement encore beaucoup plus loin en écrivant à propos de l’astrologie: «le chaos auquel mène la pensée matérialiste moderne, dont je prévois – non en tant qu’astrologue- l’effondrement à moyen terme» nous signifie que l’objectivité, matérialiste au sens philosophique du terme, de la science, est totalement rejetée par lui.Cependant beaucoup d’astrologues, honnêtes praticiens, ne se posent pas de problèmesscientifiques: «ça marche», tout comme un technicien de laboratoire peut effectuer une expérience sans en connaître tous les fondements. Il est curieux de constater qu’une des rares attitudes scientifiques évoque assez souvent la gravitation pour «expliquer» les phénomènes astrologiques liés au ciel de naissance, mais cela sans aucune preuve, même pour ceux qui 2font appel à une prétendue différence à ce niveau entre le «milieu aquatique et le milieu aérien», ce qui montre une évidente méconnaissance de la grossesse: le bébé n’est pas plongé dans une vaste piscine mais seulement entouré d’un peu d’eau, ce qui ne peut fonder des différences gravitationnelles et n’aboutit qu’à donner des arguments aux détracteurs de l’astrologie.Plus grave est le rejet de la science affirmé dans un large courant, menant à un ésotérisme total comme le «symbolisme» affiché par exemple par l’astrologue S. de mailly Nesle. «Je pense en effet qu’il faut dépasser l’opposition entre la science et l’astrologie –écrit-elle-. C’est un faux débat. C’est un conflit qui appartient au passé» (Revue L’astrologue N° 119). Voilà qui nous plaît au premier abord, mais c’est pour nier toute la science qu’elle lance cette conclusion car pour elle, tout est ou deviendra spiritualiste, ésotérique. Regardons-y de près.Tout d’abord, d’après cette astrologue, science et astrologie correspondent à deux «paradigmes» différents, car en effet, «l’astrologie repose sur le symbole». Bien. C’est commode pour s’exprimer? Chaque planète a son symbole, ou chaque signe du zodiaque: Åreprésente le Bélier comme Cu le cuivre pour les chimistes. Non: nous n’y sommes pas car «le symbole repose sur une perception intuitive de l’homme et de la nature [...]Pour l’astrologie[...] l’homme et le monde ne sont pas séparés, ils sont unis par une intersubjectivité». Rien n’exprime mieux la pensée de l’auteur, située donc aux antipodes de la science. En employant ainsi le mot symbole, elle se range d’emblée dans un ésotérisme total: le symbole devient l’alpha et l’oméga au delà duquel il n’y a rien à ajouter, à rechercher, à étudier. Elle voit ainsi le Soleil: «il représente le centre de gravité de l’individu, l’idéal qu’il cherche à réaliser, le centre de l’organisme c’est-à-dire le cœur». Tout cela est de l’imaginaire exprimé dans un langage purement littéraire, loin de toute science. Remarquons au passage que Soleil, en français, est masculin, se prêtant à ses extrapolations gratuites ( le cœur, et pour bon nombre d’astrologues: le père) tandis qu’en allemand il est féminin ( Die Sonne), idem pour la lune, masculin en allemand et qui pour beaucoup d’astrologues représente la mère, la féminité etc...Le même auteur a quelque chose d’important à ajouter: son rejet des méthodes statistiques, seules capables de montrer la fiabilité des règles astrologiques: «le symbole trouve d’abord ses racines dans l’intériorité de l’être en se reflétant de l’extérieur». Incompréhensible. «Or les statistiques, poursuit-elle, ne prennent en compte que l’aspect extérieur, elles tronquent l’idée de symbole, elles réduisent l’homme à un objet statistique quantifiable [...] Cela ne représente pas la globalité, la vérité du symbole»..A aucun moment on ne comprend donc ce «symbole» ésotérique, imaginaire et finalement purement littéraire. Quant à son aspect théorique, ce n’est certes pas manquer d’aplomb que de présenter, dans le même texte, le symbole astrologique « à la fois corporeité et non-corporeité ressemblant par là-même à la particule qui est corpuscule et onde à la fois». Retenons au passage la contradiction qui consiste maintenant à faire appel à une science, la physique quantique, mais pour en faire une sorte de «sauce» ésotérique elle aussi: «il est démontré en mécanique quantique que l’observateur n’est pas séparé de l’objet qu’il étudie, on n’en a pas tiré les conséquences, à savoir l’intégration du psychisme dans le processus expérimental». C’est là un lieu commun de toutes les spiritualités pseudoscientifiques que le Professeur Omnès ( physicien théoricien, Université d’Orsay) dénonce avec compétence: «s’il devait en être ainsi, aucun fait ne pourrait jamais être définitivement avéré. La notion même de fait, bien qu’elle soit à la base de toute science, serait en opposition manifeste et grinçante avec la théorie[...] on voudrait faire de la physique quantique le prétexte à un doute universel et aux rêves les plus fous» et il poursuit: «l’apparence holitistique et hautement non locale du monde quantique, dont on nous a longtemps rebattu les oreilles, se révèle le fruit d’une inconséquence logique et elle s’évanouit en même temps que les éléments de 3réalité [...] le formel ( c’est-à-dire les mathématiques) permet seul de cerner pleinement la nature trop subtil du monde quantique». La physique quantique donc, n’est pas cela sauf pour les spiritualistes qui veulent s’approprier tout ce qu’ils peuvent sans comprendre réellement de quoi il s’agit. L’astrologie est, pour S. de Mailly Nesle, une démarche uniquement spirituelle, sans base ni explications scientifiques: libre à elle de le croire mais pas de déformer le débat. Elle veut en effet «repérer dans notre espace-temps la manifestation des archétypes, des Dieux». En cela elle fait encore appel à des notions sérieuses plaquées là sans raisons: l’espace-temps d’Einstein et les «archétypes» de Jung ont bon dos. En fait, elle retrouve là , avec un vocabulaire à la mode, les positions archaïques des Mésopotamiens qui rattachaient une divinité à chaque astre. Déformer le débat? oui dans la mesure où elle apporte des allégations erronées sur d’autres auteurs – en l’occurrence moi-même: au sujet de mon ouvrage «Astrologie la preuve par deux, Ed Laffont 1992» elle écrit: «l’auteur qui est convaincu de l’exactitude de l’astrologie utilise la méthode statistique pour «démontrer» ( les guillemets ne sont pas de moi) ses certitudes. Mais il manque à cette prosélyte ce qui est pourtant essentiel: son ouvrage ne comporte aucune référence aux symboles. Sa démarche est un modèle du scientisme qui veut «squattériser» l’astrologie en lui retirant ses propriétés fondamentales». Remarquons donc plusieurs choses que l’on retrouve malheureusement souvent: «démontrer» entre guillemets ridiculise la démarche statistique scientifique; la qualité de «prosélyte» qui m’est attribuée est péjoratif: l’astrologie est-elle une religion? «squattériser» l’astrologie par une «scientiste»: tout cela montre que l’auteur n’a aucune idée de ce qu’est la méthode scientifique , attitude qu’elle affiche continuellement dans différents textes où elle traite, par exemple, ceux qui ne sont pas de son avis de «magico-déterministe», fusionnant là de façon cocasse, deux notions aux antipodes l’une de l’autre, amenant ainsi la pire des confusions.Il convient d’essayer de comprendre comment fonctionnent ces fameux «symboles»: le même auteur rappelle ainsi que le mois de Mars, par exemple, celui du Bélier, le début du printemps « les températures s’accroissent, les jeunes pousses soulèvent la terre» etc.. voulant ainsi concrétiser le symbole Bélier, mais oubliant tout simplement l’hémisphère Sud où les saisons sont inversées mais où le zodiaque – les symboles – sont les mêmes: là-bas, les jeunes pousses ne soulèvent plus la terre pour la bonne raison que c’est l’automne...Dommage pour les esprits précis et scientifiques. Cette omission de considérer l’autre hémisphère est, remarquons-le ici, quasi générale chez les astrologues. Pourquoi? Bref, «les astres sont le reflet de soi-même, il ne faut pas se leurrer» écrit l’astrologue D. Lustig (7): ici encore astrologie babylonienne, «oraculaire» puisqu’il n’y a aucun lien causal astre-homme, mais un simple «reflet» inexpliqué, inexplicable, mais peut-être humainement concevable quand l’auteur écrit honnêtement: «quand on vit une grande partie de son temps avec l’astrologie, on est amené à vivre avec les symboles et à penser avec le symboles» montrant là un mécanisme mental de déformation progressive mais qui ne justifie nullement la validité objective du «symbole» ésotérique.On ne peut pas, à ce niveau de l’analyse, omettre les références au psychanalyste Jung dans l’emploi de ce symbolisme. Dans un récent ouvrage (8) S. de Mailly Nesle écrit: «autrefois le symbole était l’expression d’un lien avec un monde transcendant» et cite Jung:«un symbole suppose toujours que l’expression choisie désigne ou formule le plus parfaitement possible certains faits relativement inconnus mais dont l’existence est établie ou paraît nécessaire[...] Seul est vivant le symbole qui, pour le spectateur, est l’expression suprême de ce qui est pressenti mais non encore reconnu. Il incite alors l’inconscient à la participation». L’auteur ajoute: «l’emprise sur notre civilisation d’une certaine démarche scientiste nous a fait perdre le sens du symbole[...] notamment en astrologie». 4Remarquons au passage, avant de revenir sur Jung, l’utilisation du mot «scientiste».Il fait sourire la scientifique que je suis car il m’est attribué, sans connotation péjorative lorsque je suis en pays anglo-saxon: il signifie en anglais simplement «scientifique, savant» . Or le voilà utilisé souvent en français comme terme défavorable, synonyme de «scientifique au matérialisme borné et dogmatique, sans spiritualité, sans transcendance»! Je prétends qu’il n’y a qu’une seule méthode scientifique: l’expérimentale et la causale. Cette utilisation péjorative du mot anglais «scientiste» a pour origine, dans le monde astrologique, un manifeste de 186 scientifiques , précisément «scientists» dans le texte en anglais, violemment et bêtement anti-astrologique publié en 1975.Un bilan pour définir en résumé la position «symbolique» en astrologie avant d’analyser davantage le cas de Jung:1)symbole = concept spiritualiste assimilable à une forme purement littéraire et ne reposant sur rien d’objectif;2)utilisation de poncifs ésotériques tendant à utiliser les progrès scientifiques de la physique moderne sans la connaître, dans ce qu’elle a de plus médiatisée.Il ne faudrait pas conclure de tout ce qui précède que les astrologues qui réfléchissent sont tous des adversaires de la position scientifique ou des incultes. Citons par exemple le cas de l’astrologue A. Le Bau qui revendique «la causalité physique par opposition à la relation symbolique» et écrit: « je ne peux que réagir à pareille thèse qui nous dessert vis-à-vis de nos détracteurs[...] le mot symbole est devenu chez les astrologues une auberge espagnole». Celui aussi de l’astrologue J.P. Nicola pour qui le zodiaque n’est pas fondé sur des symboles ésotériques mais sur des variations saisonnières concrètes induisant un concept pavlovien d’excitation-inhibition.Sur Jung, si à la mode actuellement dans les milieux astrologiques, il nous faut approfondir le sujet.D’abord disciple de Freund (1907) qui est heureux de cette ouverture de son travail dans un milieu non juif (9) jusqu’à la rupture quelques années plus tard (1913), Jung développe des thèmes repris souvent dans la littérature astrologique: la «synchronicité» et les «archétypes». Il est fasciné par l’orientalisme et montre un goût prononcé pour les choses occultes que ne partage pas Freund.«En 1919, Jung fonde la notion d’archétype pour définir «une forme préexistante inconsciente qui détermine le psychisme et provoque une représentation symbolique (c’est moi qui souligne) apparaissant dans les rêves, l’art, les religions.[...] Les archétypes constituent l’inconscient collectif propre à toute l’humanité» (9) . Cette notion d’«archétype» est, depuis un certain temps, prise d’assaut par bon nombre d’auteurs en astrologie, voyant là l’occasion de détacher de toute objectivité scientifique les concordances entre les typologies relatives aux planètes et aux signes du zodiaques, non encore expliquées scientifiquement, mais qui, nous le préciserons plus loin, peuvent faire l’objet d’hypothèses scientifiques à la lumière des connaissances actuelles. Jung sert ainsi de support – de célèbre référence – à un développement de l’ésotérisme en astrologie. Son histoire individuelle est partout oubliée, entre autre son racisme qui lui fait distinguer «l’inconscient aryen et l’inconscient juif» soulignant un potentiel supérieur au premier, avec , en outre, une histoire très équivoque avec le nazisme. On oublie aussi, ou on n’en parle pas, son côté littéralement maniaque de l’ésotérisme oriental, son isolement dans sa maison de Küsnacht en Suisse où il décida que ses cendres soient déposées dans un caveau décoré à l’avance par lui-même... Bref, un individu au parcours bien curieux, mais qui comporta aussi une période d’intérêt pour l’astrologie elle-même, - raison supplémentaire pour en faire «son homme».Il tenta en effet une expérience statistique sur les mariages que notre collaborateur Didier Castille analyse dans le texte qui suit. Ce même travail a d’ailleurs été critiqué aussi 5par Dean et Mather (10). Le résultat n’est pas à la hauteur des espoirs et D. Castille en montre toute la faiblesse. Alors Jung, pas convaincu lui-même par ses résultats, arrive à penser que «l’astrologie n’est qu’un auxiliaire dans la survenue d’événements synchronistiques», comme le souligne D. Castille. Il aboutit donc là encore à une position ésotérique incontestable: il est temps de définir cette dernière notion.Qu’est-ce que la «synchronicité»? utilisée si souvent maintenant par certains fabriquant de «sauces astrologiques»?Jung raconte l’histoire de la «femme aux oiseaux» qui remarque un jour la concordance entre une mort dans ses connaissances et l’arrivée massive d’oiseaux sur le toit de sa maison. ( pour la petite histoire: seuls les étournaux possèdent ce comportement mais sur des arbres et non les toits des maisons... admettons qu’un arbre se trouvait proche de la maison et que la femme n’a pas l’esprit d’observation ).Mais Jung relate la suite: un nouveau vol s’abat et elle pense à une nouvelle mort: c’est le décès de son mari. Que l’on décrive 20, 50, 100 cas synchrones semblables et l’on pourra dire qu’il y a un problème, une corrélation à analyser, à expliquer. Mais une seule histoire! Pour Jung, la «synchronicité» consiste en deux faits indépendants sans cause commune mais reliés par «le sens», définition qu’il érige en principe: «ainsi entendu, le principe de synchronicité indique en dernier ressort une connexion transcendante de tous les éléments de l’univers» expliquent les auteurs d’un livre collectif sur le sujet (11). Ainsi le mot «transcendant» sauve tout l’ésotérisme de la notion et l’enjolive d’une référence à l’univers. Ces affirmations reposent sur un ouvrage de Jung écrit en collaboration avec Pauli publié en 1952 sur «la synchronicité comme principe de connexions a-causales». Reconnaissons que faire appel à une soi-disant «a-causalité» - évémenents sans causes - représente de façon évidente un refuge final indiscutable....montrant en réalité la fragilité et, disons-le clairement, l’inanité de ce concept de synchronicité. On est bien là dans un archaïsme primitif digne des études des anthropologues.La science , et le simple bon sens, ne peuvent accepter ces amalgames ronflants purement littéraires en fin de compte. D’ailleurs il suffit de lire Jung ailleurs pour juger de l’aberration de ces notions, symboles, archétypes, synchronicité: «j’ai fait des expériences qui sont pour ainsi dire «inexprimables», «secrètes», parce qu’on ne peut jamais les dire exactement et parce que personne ne peut les comprendre, ( je ne sais pas si je les ai moi-même comprises, ne serait-ce qu’approximativement), «dangereuses» dans la mesure ou 99% des gens me jugeraient fou si j’allais raconter des choses pareilles» (12).Tout cela est situé dans un soi-disant «post-modernisme» qui sonnerait le glas de la rationalité et de la méthode scientifique objective. On peut rappeler ici l’épisode édifiant d’un canular monté par un Professeur de physique de l’Université de New-York, A. Sokal. Celui-ci écrivit une parodie d’article à la mode qui n’était en vérité qu’un salmigondis d’idées post-modernes: «principe d’incertitude, mise en cause des concepts traditionnels d’espace, d’objet, de causalité, science libre de toute dépendance du concept de vérité objective, insistance consciente sur le symbolisme, théorie du chaos qui nous fournit notre plus profonde compréhension du phénomène, à la fois mystérieux et doué d’ubiquité, de non-linéarité etc...», tout cela avec force citations et références. Le canular fut pris très au sérieux par la revue et passa comme lettre à la poste pour la publication malgré des «referees» sérieux. Que d’encre coula alors, aux USA mais aussi en France quand Sokal dévoila de caractère parodique de son texte et son but anti-conformiste contre le fameux post-modernisme! Et d’autant plus que parut l’année suivante un volume en français sous le titre combatif de «Impostures intellectuelles ( A. Sokal & J Bricmont, Ed O. Jacob 1997), lequel dénonce, preuves à l’appui, ces amphigouris trop à la mode. Les auteurs y dévoilent les confusions relatives à la mécanique quantique, le théorème de Gödel, la théorie du chaos etc.. qui font 6tous l’objet d’abus intellectuels et constituent le prétextes à de fausses éruditions. Ils rappellent avec juste raison que:-il faut savoir de quoi l’on parle lorsque l’on écrit-tout ce qui est obscur n’est pas nécessairement profond-la science n’est pas un «texte» ni un réservoir de métaphores prêtes à être utilisées-il faut abandonner les doutes radicaux concernant la possibilité de connaître le monde au moyen de l’expérience.Bref , les auteurs dénonce «la paresse et l’imposture intellectuelle, d’où qu’elles viennent» et se défendent «contre les tendances irrationalistes qui, pour être à la mode, n’en sont pas moins suicidaires», rappelant que «nos connaissances sont toujours partielles et révisables, ce qui ne les empêche pas d’être objectives» (14)Ne lit-on pas également des affirmations aussi aberrantes que les précédentes qui viennent d’être considérés, aussi fantaisistes: une correspondances entre des événements mondiaux et la découverte d’une planète par les astronomes, comme si l’apparition dans le champs de la connaissance de celle-ci lui conférait soudain, magiquement, une répercussion sur le devenir de l’histoire humaine! Sans compter les élucubrations d’un Paco Rabanne et hélas bien d’autres, astrologues, sur l’éclipse du 11 Août 1999?De même pour des notions aussi vides de réalité, fréquentes sous la plume d’astrologues, tel la conscience avec , souvent un grand C, ou l’ «énergie cosmique» qui n’ont aucun fondement sérieux et scientifique: tout cela est littérature.Le bilan est ainsi très simple: tous les courants astrologiques qui ont été évoqués, basés sur symbolisme, archétype, synchronicité, conscience ou énergie cosmique, s’opposent tous à une vue scientifique, simple et saine, de l’astrologie. Ils ne font qu’alimenter les attaques des adversaires sérieux. Je ne parle pas des esprits bloqués par des tabous – aussi irrationnels – mais de ceux qui voudraient comprendre ce qui fonctionne dans l’astrologie, et je prétends qu’ils sont plus nombreux qu’on ne le croit généralement: ces derniers sont alors rebutés avec juste raison.Si la pratique répétée des règles astrologiques et les résultats de statistiques bien faites montrent la validité d’une bonne partie de l’astrologie sans que la nature des relations astres-hommes ne soient connue, restons alors modestes et disons simplement que des recherches scientifiques ne peuvent pas être exclues de l’investigation nécessaire. L’avenir passe par cette dernière, indiscutablement et pour cela il faut deux choses: l’ouverture des esprits –nous en voyons les progrès - et des crédits – ils manquent encore en France . A ces deux conditions , il est absolument certain que des résultats émergeront.Déjà des hypothèses ont été faites sur des voies possibles ( 16, chapitre «Comment?), celle des neutrinos, de l’électromagnétisme, des marées planétaires, de la sensibilité des chaînes d’ADN de nos cellules , de l’influence des formidables événements, entre autres endocrines, lors de la naissance etc... Ne voit-on pas déjà que le comportement adulte d’un rat est déterminé par un fugace pic hormonal qui se produit lors de la sortie du ventre de la mère, que celle-ci ait lieu de façon naturelle ou par césarienne? Voilà un résultat liant naissance et manifestation à long terme d’un comportement démontré en laboratoire (Université d’Orsay) qui aurait pu servir de modèle à bien d’autres expériences: le professeur qui en était l’initiateur a pris sa retraite et ses collaborateurs se sont dispersés vers les laboratoires où il y a des crédits, par exemple consacrés au cancer... Bon exemple.Malgré ces courants ésotériques irrationnels qui nuisent à l’astrologie sérieuse, le pessimisme n’est pas total: l’astrologie scientifique existe bien, notre simple présence le prouve déjà, mais il faut réaliser un sérieux nettoyage rationnel....De plus, un article voisin montre le bilan de sa discrète mais bien réelle entrée à l’Université. 7BIBLIOGRAPHIE(1)MATEUS M.J. 2001. The oracular and causal models of astrology.Astrol. J. Londres, 43,pp4-11(2)NEGRE A. 2000. Science et astrologie : un autre regard Le monde inconnu, 134,p27-33(3)NEGRE A. 1994. Entre science et astrologie Ed. S.P.M(4)GUINARD P. 2001 Point de vue .Lettre de la FDAF, 22, p11(5)MAILLY NESLE de , S.1994. L’astrologie, Ed. La Martinière(6)LEPELTIER J.M. 1999, Marier la symbolique et la rigueur astronomique. Lettre de la FDAF,11,(7)LUSTIG D. 2001, Interview. Lettre de la FDAF,21,p15-17.(8)MAILLY NESLE de , S. 2000, L’interprétation du thème astral. Ed. du Rocher(9)ROUDINESCO E. 1997. Dictionnaire de la psychanalyse. Ed. Fayard (10 ) DEAN G. & MATHER A. 1977. Recent advances in natal astrology, a critical review 1900-1976. Ed. Astrol. Assoc. G.B. (11)REEVE H.,CAZENAVE M., SOLIE P., PRIBRAM K., ETTER N.F. von FRANZ M.L., 1995 Ed. Albin Michel(12) JUNG C.G. Lettre au Docteur Baur-Cello(13) SOKAL A. 1996. Transgressing the Boundaries: toward a Transformative Hermeneutics of Quantum gravity. Social Text 46/47, p 217-252(14) SOKAL A. & BRICMONT J. 1997. Impostures intellectuelles, Ed. O. Jacob(15) PRADALIER-ROY F. 2000, L’univers de l’homme, Ed. du Rocher(16) FUZEAU-BRAESCH S. & DELBOY H.,1999, Comment démontrer l’astrologie?Ed. Albin Michel

Jean Pierre Nicola, Jean Paul Citron et d'autres du COMAC

¬ Publications COMAC – Jean Pierre Nicola jean-pierre-nicola.fr › ... Vidéo pour "suzel fuzeau-braesch halbronn" 7:50 Les communications (Jean-Paul Citron, Suzel Fuzeau-Braesch, Patrick Le Guen, Jean-Pierre Nicola ... 29 juil. 2013 · Ajouté par Jean-Pierre NICOLA

Serge Bret-Morel 1/2 Enquête sur l'origine des horoscopes (France), oubl...

Entretien André Barbault et Fabrice Pascaud (janvier 2010)

L'astrologie sous l'angle de la science (avec Suzel Fuzeau-Braesch)

Conf FDAF Marie Louise Daguerre

FDAF "Regards croisés..." Mireille MORGAN-SMITH

Reportage BFMTV sur l'Astrologie avec Mylène ABITBOL et la FDAF

Conf FDAF Elsa Delacroix

Conf FDAF Marie Paule Baicry

FDAF "Regards croisés..." Annie BEULIN

Regards Croisés avec Emmanuel LEROY & Gilles VERRIER

FDAF "Regards croisés..." Gwenola Bonfré

FDAF "Regards croisés..." Astrid FALLON

Conf FDAF Isabelle Genty

Jacques Halbronn ASTROLOGIE Les vraies différences entre André Barbault et Jea...

jacques Halbronn L'astrologie de Barbault face à cellle de Jean Pierre Nicola

Les limites de l’oeuvre astrologique de Jean-Pierre Nicola par Jacques Halbronn Quand on compare l’oeuvre de Nicola (né en 1928) à celle de feu André Barbault, l’on remarque qu’il y a chez Barbault une plus grande créativité; plus d’audace dans son rapport au savoir astrologique. Prenons le cas de l’indice cyclique:Barbault ne tient compte ni du nom des planétes, ni de celui des signes où se forment les configurations. Sait-on dans quel signe se forme la conjonction Saturne-Neptune de 1953 ou de 1989 ou du moins est ce qu’une telle information joue un role quelconque et cela vaut même au regard des Quatre Eléments, à la différence d’un Albumasar au Xe siècle avec ses « grandes conjonctions » Jupiter Saturne dont on parle en ce moment chez les astronomes. En fait, pour comprendre la démarche de Barbault, il faut remonter un texte oublié, paru durant l »Eté 1946 dans les Cahiers Astrologiques (n° 4) de Volguine – et dont nous avons récemment traité(cf notre Enquéte sur la prévision de Barbault, site Nofim, janvier 2021, année de son centenaire ) mais dont Barbault ne parlera guère par la suite, à notre connaissance. « Les cycles planétaires et leurs interférences ». Dans cet article, le jeune Barbault -il va sur ses 25 ans – met en scène 4 planètes, Jupiter et Saturne, d’un côté, Uranus et Neptune de l’autre. Les premières étant mineures et les secondes majeures et en fait le cycle central est ici celui d’Uranus et de Neptune, formant une sorte de binome. Il serait donc erroné de dire que Barbault était centré à l »époque sur le cycle Saturne Neptune, qui n’était qu’une composante de son dispositif, cela ne deviendra déterminant que dans « 1965, la Crise Mondiale » (1964 Albin Michel) avec la mise en avant de l’opposition Saturne -Neptune comme marqueur de l’avenir de l’URSS (cf Le Pronostic Expérimental en Astrologie, Paris, Payot 1973) Mais revenons à Nicola que nous avons rencontré régulièrement, lors des réunions du Centre International d’Astrologie dans les années 1969-1974.Certes, Nicola se sera illustré par un travail de reformulation des diverses notions propres à l’astrologie.: planétes, signes, maisons, aspects. Certes Nicola aura-t il proposé de nouveaux fondements à la doctrine astrologique, se présentant comme un commentateur attentif du corpus astronomico-astrologique. Nicola fera paraitre un an après nos Clefs pour l’Astrologie un manifeste « Pour une astrologie moderne » (Seuil, 1977), le terme « Astrologie moderne » étant repris du titre du bulletin du CIA des années Cinquante. Qu’entendait-il par « moderne »? Il semble qie l’alignement sur les données astronomiques les plus récente ait été le principal gage de cette « modernité ». Dès mars 1978, un disciple de Nicola, Yves Lenoble, publiait un fascicule « maison » d’une trentaine de pages, depuis quelque peu tombé dans l’oubli et que son auteur ne signale nulle part » malgré le nombre fort réduit de ses publications. » L’astronomie, base de l’astrologie ».-(document n°2 de l’ARRC, Charenton) où il dénonce l’anachronisme d’une astrologie qui serait décalée par rapport aux conquétes de l’astronomie contemporaine. Or, si l’on compare les publications des années 1973-1977 de Barbault, Halbronn et Nicola, force est de constater que Nicola est celui qui bouscule le moins l’outil astrologique. Tout se passe comme si – et l’on retrouve ce pli chez un Patrice Guinard, un autre de ses disciples, (cf le Manifeste, paru dans des numéros successifs de la revue L’Astrologue de Barbault) Autrement dit, l’astrologue peut continuer à travailler comme par le passé si ce n’est au prix d’un certain ravalement de façade. Comprenons que l’astrologie ne saurait changer structurellement mais seulement dans son métalangage. D’ailleurs Nicola participera à l »opération Astroflash tout comme, au début des années 80 à la série des Grands Livres du Zodiaue (Tchou Sand) En vérité, les adversaires de l’astrologie ne s’y trompent pas: la réforme est en surface. On veut bien ajouter mais on n’enlève rien! On est dans une position apologétique qui entend donner le change, en collant à l’astronomie. Nicola en 1971 , avait publié Nombres et formes du cosmos..(Editions Traditionnelles) où il démontre la nécessité pour l’astrologie d’intégrer les planètes au delà de Saturne. Quant à l’intitulé ‘Astrologie Conditionnelle » et plus tard « Conditionaliste », il ne fait guère problème et vient renforcer le rôle de l’astrologue qui doit avoir le dernier mot au prisme de son interprétation du thème au vu de tout un ensemble de facteurs extra-astrologiques, position tout à fait pragmatique..On retiendra probablement le travail sur les Ages, où Nicola montre que le caractère des planètes et fonction de leur vitesse de révolution, les plus rapides correspondant aux premières ages de la vie et ainsi de suite. En ce qui concerne les passerelles entre astrologie et philosophie, Nicola propose (La Condition Solaire) de recourir à des concepts; Représentation, Existence, Transcendance (RET), pour qualifier les trois groupes de planètes des plus rapides aux plus lentes. On voit donc que Nicola a pris le parti d’adopter toutes les planètes du système solaire et de les différencier par leur cyclicité et non pas seulement par leur nom mythologique, ce qui aura bien plus pédagogiquement à l’entre soi des enseignants en astrologie. C’est donc un hommage rendu aux astronomes qui en quelque sorte auront apporté à l’astrologie de précieuses données dont l’ignorance ne pouvait forcément qu’hypothéquer le discours astrologique et pourtant les attaques contre l’astrologie n’auront point cessé avec à partir de 1989 un Que Sais je sur l’astrologie confié à ses adversaires-(Zarka) nullement désarmés et point dupes de certaines manoeuvres de type Potemkine. Où est l’erreur? Nicola ne semble pas avoir compris quels dangers représentait pour l’astrologie l’inflation des facteurs planétaires. Il parle d’une « solidarité » du système solaire. On est dans le tout ou rien.Tout est bon dans le cochon! Rien à jeter. Rappelons que Gauquelin n’a jamais rien trouvé pour les astres au delà de Saturne au niveau socio-professsionnel. Fallait-il voir le monde au prisme de l’astronomie ou l’astrologie au prisme du monde?Il semble en comparaison que Barbault ait compris qu’il fallait partir de notre observation du monde et en tirer un enseignement pour l’astrologie, quitte à structurer la dimension astronomique en conséquence, par le biais des cycles, lesquels dépassaient le plan purement astronomique.. Déjà, Albumasar, avant l’An Mille avait isolé le cycle Jupiter Saturne. En effet, le cycle ne respectait plus les données de l’astronomie en introduisant un nouveau degré de cyclicité. C’est ainsi que Barbault avec le cycle de 36 ans constitué par Saturne et Neptune se décalait à la fois de la révolution de Saturne (29 ans) et de celle de Neptune.(165 ans) alors que Nicola restait scotché à la Loi de Bode. On aura compris qu’aussi bien Gauquelin que Barbault s’ancraient dans l’observation de la société, de l’Histoire, c’est à dire du connu pour aller vers l’inconnu(e), à savoir l’interprétation des astres alors que Nicola partait du cosmos dont il proposait une lecture endogéne -RET- pour revenir vers le monde sublunaire comme si le monde d’en bas lui était plus étrange, plus étranger que le monde d’en haut! C’est d’ailleurs un syndrome propre à bien des personnes qui viennent à l’astrologie et qui sont en révolte contre ce qui les entoure immédiatement., utilisant l’astrologie pour nier ou relativiser certaine réalités alors que Barbault était en prise directe avec le monde, notamment dans son analyse des relations entre USA et URSS. Dans un cas, avec Nicola on préfèrera changer le regard sur le monde à l’aune de l’astronomie et dans l’autre, avec Barbault, on préfèrera voir dans l’ordre céleste le reflet de l’ordre ou du désordre terrestre et donc mettre le cosmos en conformité avec nos préoccupations ici bas et non l’inverse. Dans un cas, l’on a affaire à des astrologues qui sont plus proches des sciences dures et quelque peu décalés par rapport aux faits socio-historiques et dans l’autre des astrologues plus en prise avec les sciences humaines et disposés à organiser le ciel en accord avec les données politiques. Nicola avait cru trouver un compromis avec son conditionalisme servant de soupape de sécurité à un modèle astronomique dont il percevait qu’il n’était pas vraiment opérationnel. JHB 22 01 21

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ENQUETE sur l'histoire de la prévision d'André Barbault pour 1953/1989 par Jacques Halbronn Ayant consacré des années au dossier Nostradamus (cf entre deux thèses (1999 et 2007) Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, en 2002 Ed Ramkat), il nous a semblé que nous pouvions nous occuper du dossier André Barbault, récemment décédé., à 400 ans de distance environ, dans des conditions évidemment fort différentes puisque nous avons eu affaire avec lui , à différents titres, entre 1967 et 2004, donc sur plus de 30 ans. La consultation des collections de la Bibliotheca Astrologica nous aura permis d'apporter certains éclaircissements à propos du dossier Saturne-Neptune qui aura marqué Barbault depuis 1953.. Cette étude vient compléter et étayer une série de vidéos que nous avons consacré à cette question, depuis le début du présent siècle. Ajoutons que nous aborderons le dossier sous divers angles textologiques certes mais aussi celui de la théorie cyclique en général et de l'epistémologie de l'Astrologie Mondiale. Le titre de notre étude reprend celui de Barbault lequel a tenu à nous fournir sa version de sa prévision pour 1989 dans le numéro 89 de sa revue L'Astrologue "Ier trimestre 1990 " Histoire d'une prévision; L'après communisme " Or, ce qui frappe, ce sont les lacunes du récit, ce qui ne peut évidemment être relevé que si l'on dispose de sa propre documentation. Ironie du sort, nous nous servirons d'éléments que Barbault lui même nous avait communiqués au début des années 70: à savoir le bulletin du CIA intitulé "L'Astrologie Moderne". dont il avait été le rédacteur dans les années cinquante. Or, dans le numéro de mars avril 1953, figure dans la section "Chronique Mondiale"" une étude intitulée "La mort de Staline" et dont nous n'avions pas pris connaissance quand nous rédigions l'analyse que fustigera Barbault dans le numéro 145de sa revue sous le titre " La mascarade astrologique"(4e trimestre 2004) En effet, le texte paru en 1953 dans L'Astrologie Moderne n'est pas mentionné dans "Histoire d'une prévision" (1990) et probablement Barbault a t il pensé que le dit texte "La Mort de Staline" paru (pp. 8-9) dans un fragile et précaire bulletin associatif de quelques pages avait été oublié et le resterait indéfiniment. Il convenait donc que nous reproduisions quelques lignes de l"'Organe mensuel du Centre International d'Astrologie" et que nous le replacions dans la chronologie proposée par André Barbault dans son Histoire d'une prévision. On en notera le caractère rétrospectif "Le chef du communisme qui prit le pouvoir à la conjonction Saturne-Neptune de 1917, la nouvelle conjonction de ces astres en 1953 était une fin de cycle et un renouveau historique pour le communisme, que le vieil homme disparaisse pour laisser la place à une nouvelle génération, voilà qui est logique et analogique" Notons que ce texte parait cinq ans avant le retour du général De Gaulle en 58. Si Barbault ne s'intéresse pas au thème natal de Staline, en revanche, il signale des transits sur celui de Malenkov, le successeur en place. On notera qu'il n'est nullement question dans cet article des échéances à venir du fait du cycle Saturne-Neptune et notamment de l'opposition qui se produira 18 ans plus tard, sur laquelle nous reviendrons car en astrologie cyclique, tout ne se limite pas à la conjonction et même l'on peut se demander si la conjonction, marque bien le début d'un nouveau cycle. Dans son Histoire d'une prévision, Barbault ne signale donc pas, on l'a dit, ce texte post mortem alors qu'il nous indique (p5)un article datant du Ier janvier 1953 paru dans l'Yonne Républicaine. "Du fait que le parti communiste russe est né sous la conjonction de 1881 et qu'il a pris le pouvoir à celle de 1917, on doit penser que l'année 1953 sera capitale pour l'URSS"; Signalons tout de même que Barbault a parié pour la cause du communisme comme cela sera flagrant dans son ouvrage "1965 La crise mondiale" (Albin Michel). Il s'en excusera d'ailleurs dans son "Histoire":j'ai trébuché sur l'opposition (de Saturne à Neptune, ndlr) de 1971-72 estimée pouvoir correspondre à un dépassement de la puissance économique américain" (p. 4 Donc, on repose la question; pourquoi Barbault ne mentionne-t-il pas son texte d'Astrologie Moderne et pourquoi Astrologie Moderne ne mentionne pas l'article de l'Yonne Républicaine, paru quelques mois plus tôt? Quelle discrétion de sa part: Quand nous avions pris connaissance de cet article de l'Yonne Républicaine, il y a une vingtaine d'années, nous n'avions pas spécialement tiqué car nous n'avions pas réalisé que Barbault était déjà dès le début des années cinquante, bien installé dans le cadre du CIA et de fait il en était un des vice-présidents outre son rôle de rédacteur de l'organe de cette association. Nous avions même imagine, par erreur, qu'il était encore dans sa province! Or, sachant ce que nous savons, un tel scénario nous semble guère recevable!Pourquoi donc Barbault n'aurait-il pas faite part de ses réflexions prévisionnelles dans le dit bulletin parisien avant le bouleversement qui serait observé à la mort de Staline? Au lieu d'un texte prévisionnel de janvier 53, on trouve en Avril, dans Astrologie Moderne une constat a posteriori dont Barbault nous épargne la mention et la lecture dans son Histoire d'une prévision! Il faut l'avouer, le spécialiste des contrefaçons antidatées est alerté, même si cela ne retire rien quant au pronostic pour 1989, attesté bien avant les événements, celui là et notamment dans Défense et Illustration de l'Astrologie (Grasset 1955) dument cité par Barbault et surtout dans le Pronostic Expérimental en Astrologie,-Payot, 1973) lequel mentionne et commente (p. 139) le texte de l'Yonne Républicaine pour la première fois. "Fort de cette réussite, m"accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" (p; 139) Barbault reprend la formulation de son texte de l'Yonne Républicaine :"En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient hostiles ou indifférentes" Or, le texte de 1973 du Pronostic doit être replacé dans l'aveu de Barbault dans Histoire d'une Prévision, puisqu'il est rédigé au lendemain de l'échec de la prévision de Barbault quant aux effets de l'opposition de Saturne à Neptune (1971-1972) On voit l"astologie ai service d'une idéologie selon une stratégie bien connue de la prophétie autotréalisatrice! Il faut aller de l'avant. Ne nous décourageons pas. La prochaine sera la bonne! Comment conclure? Plusieurs hypothèses se présentent à l'historien du prophétisme que nous sommes: soit Barbault n'avait pas jugé bon de mentionner son pronostic réussi paru dans l'Yonne Républicaine soit, on l'aura dissuadé de le faire parce qu'à l'époque un tel pronostic n'était pas acceptable au CIA et cela expliquerait que Barbault n'ait pas jugé bon de signaler son texte d'Astrologie Moderne dans son Histoire d'un Prévision . Or, dans le numéro de janvier 53, du même bulletin, on trouve un texte intitulé 'Le cycle Soleil Jupiter et la chute de Pinay qui se termine par des prévisions pour un prochain ministère,la IVe République fournissant de nombreuses occasions pour les astrologues d'exercer leurs talents. soit, il s'agit d'un faux fabriqué après coup "pour la bonne cause" et signalé seulement vingt ans plus tard en 1973, pour le 20 e anniversaire de la mort de Staline!. Pourquoi Barbaukt n'a t il pas cité en 1864 Dans la Crise Mondiale son article de l'Yonne Républicaine et il n' l'avait d'ailleurs pas mentionné en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie. Que de révélations dans ce Pronostic expérimental de 1973 au lendemain de la déconvenue de l'opposition Sature -Neptune. Tout se passe comme si la conjonction de 1953 bien interprétée quelques mois avant la mort de Staline devait effacer l'échec de 1971-72. D'ailleurs c'est ce que Barbault reconnait comme cit plus haut: " "Fort de cette réussite (pour 1953 ndlr), m"accordera t on plus de crédit si je prends au sérieux la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 comme l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" (p; 139). On saute de 18 ans en 18 ans, durée d'un demi cycle Saturne Neptune. N'oublions pas en effet qu'une prophétie vaut à l'aune de celui qui la produit Comme reconnait André Barbault, une prophétie réussie donne du "crédit" pour le prochain rendez-vous. Cela dit, est ce que les événements de 89 correspondent réellement au ton des prédictions de notre astrologue, on peut en douter. 1989 : " En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde (..)La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui jusque là lui étaient "hostiles ou indifférentes"? "l'annonce d'une nouvelle "grande première" pour le destin de l'Union Soviétique ou du communisme mondial" Pourquoi Barbault avant 1973 ne s'était-il pas vanté de la réussite de son pronostic de 1953 concernant la conjonction Saturne Neptune, se contentant comme dans son texte oublié d'opérer un constat après la bataille? Apparemment, c'est en 1973 qu'il lui fallait regagner un crédit perdu lors de l'opposition de ces mêmes planètes. Il est quand même rare qu'un astrologue se dispense de signaler ses réussites et que ses prévisions aient été réservées à un périodique nullement spécialisé mais sollicitant souvent volontiers les astrologues à l'occasion du Jour d l'An alors qu'il a lui même les moyens d'avertir ses pairs, surtout au lendemain de la mort de Staline! Paradoxalement, on aura compris que la prophétie pour 1953 qui aurait annoncé des faits avérés nous aura plus occupé que celle pour 1989 laquelle selon nous n'annonçait nullement le démembrement de l'URSS. Quand on consulte les éphémérides, l'on constate que la conjonction Saturne Neptune a lieu exactement sur les mois de décembre 52 et janvier 53 à 23° de la Balance. Quelle coincidence qu'André Barbault ait été interrogé par l'Yonne Républicaine à ce moment là et pourquoi ne s'est il pas manifesté plus tôt pour prendre date? Normalement, l'on prend plus de champ pour annoncer ce qui va se passer sous un aspect important et d'ailleurs Barbault ne s'en est à coup sûr pas privé puisqu'il se lança dans des prévisions à long terme: Tout se passe comme si le texte original avait été modifié en conséquence. En fait Barbnault ne pouvait mentionner un texte qui n'existait pas encore:; ce qui indiquerait que l'article de janvier 1953 serait postérieur. L'ironie de l'Histoire tient à ce que le communisme va revenir en force avec 1989, opportunément pour effacer le "trébuchement" de Barbaukt relatif à ses prévisions décevantes liées à une troisième guerre mondiale poir les années 80. Jamais deux sans trois. La montagne accouchera d'une souris. Etrangement dans Histoire d'une Prévision, Barbault ne fera, en 1989, aucune référence au non événement des années 1982 comme s'il y avait des cloisons étanches entre ces deux méthodes. Relisons ce que Barbault écrit dans le Pronostic expérimental en Astrologie (1973) à propos de son astrologie conjonctionnelle (pp. 126-128): plus il y a de conjonctions, plus c'est "critique" Mais en 73, tous les espoirs prévisionnels sont encore permis qui effaceront la désillusion de l'opposition Saturne Neptune. "c "est une véritable chute (...) Pour la troisième fois comme en 1914-1918 et en 1940-1945 est un "trou" qui s'installe environ 2 années e 1982-1983 (...) "un point noir, un cap redoutable entre 1981 et 1984- surtout au coeur des années 1982 et 1983"Cet éechec n'empechera pas Barbault de conclure un texte intitulé L'astrologie aujourd'hui" en déplorant "le spectacle local (...)trop émaillé de fiascos prévisionnels" '(p. 196) (cf Cahiers de l'Hermétisme, Albin Michel 1985 numéro sur l'Astrologie) La paille et la poutre.! En fait, dans son Histoire d'une prévision, André Barbault se trompe de référence . Il confond avec une étude de son frère Armand Barbault paru dans un numéro spécial des Cahiers Astrologiques dont André Barbault donne pourtant la référence précise mais qui signe Rumelius 'La théorie des cycles planétaires et ses applications en Astrologie Mondiale" (pp. 66 et seq où il n'est même pas question du cycle Saturne Neptune et c'est Rumélius, le frère ainé, qui donne la bonne référence) et il s'agit d'un article de juillet Aout 1946 intitulé "Les cycles planétaires et leurs intérférences" Dans cet article de 1946, André Barbault, donc trois ans plus tôt, (p.173 et 176) Or il semble bien que Barbault étudie un trio Saturne en relation avec -Uranus-Neptune, graphiques à l'appui A l'évidence, Barbault étudie les rapports entre les rapides Jupiter et Saturne face au duo lent des transsaturniennes, Uranus et Neptune: "Un nouveau tournant important de l'histoire se produit quand le cycle Uranus -Neptune forme son premier aspect dissonnant: le semi-carré. A ce moment même Saturne franchit le cycle (-c'est à dire Uranus Neptune, ndlr): en fin 1846 il rencontre Neptune. Nous avons là la tourmente révolutionnaire de 1848 qui s'abat sur l'Europe, France, Italie, Allemagne, Hongrie. MAis une réaction se produit contre ces mouvements nationaux constitutionnels au passade de Saturne sur Uranus en 1851-52 et les révolutions échouent. En France nous assistons de la première conjonction à la seconde au passage de la IIe République au Second Empire (....) Et tandis qu'en 1952-53 Saturne rencontrera Neptune, en 1954-55, Jupiter rencontrera Uranus. En sorte que nous aurons une conjonction Saturne-Neptune au carré d'une conjonction Jupiter Uranus; deux conjonctions en carré. Une configuration aussi remarquable laisse redouter une ultime (sic) prise de force entre les deux antagonismes de la politique, parvenus dans un murissement progressif à leur forme la plus achevée (stade du carré involutif)" D"ailleurs dans son article jamais cité par Barbault paru dans Astrologie Moderne de mars avril 1956 "La mort de Staline", Barbault met (p 9) en parallèle Stalinne Neptune pour Staline et Jupiter- Neptune pour Mussolini et Roosevelt Apparemment, il n'avait rien trouvé de comparable pour Hitler! Décidément, Barbault semble avoir alors travaillé sur un quatuor Jupiter-Saturne face à Uranus Neptune, ce qui expliquerait qu'il y soit revenu en quelque sorte en 1967 avec l'indice cyclique incluant cette fois Pluton, découvert en 1930.. En fait, l'on est en droit de se demander si Barbault souhaitait vraimentque l'on prenne connaissance de son texte de 1946. JHB