Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.

06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr



"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

jeudi 17 juin 2021

jacques Halbronn La double crise de la phase et de la typologie en astrologie

La double crise de la phase et de la typologie en Astrologie par Jacques Halbronn Nous diagnostiquons un certain nombre de symptomes liés au vertige de la multiplicité des facteurs, ce qui conduit à un double blocage, d’une part avec les « orbes », de l’autre avec les « signes ». I Les orbes et la question des phases On peut comprendre que lorsque l’on dispose d’un grand nombre de configurations, de facteurs –le gâteau du temps va devoir être partagé en portions réduites, ce que nous avait expliqué Roger Héquet, lors de nos entretiens vidé. L’avantage de cette pénurie, c’est la précision puisque les territoires se trouvent par la force des choses sensiblement circonscrits car à une configuration fera suite, très vite, une autre. D’où la condamnation des orbes qui accorderait trop de place à une configuration donnée aux dépens d’autres. Le nombre de facteurs met la pression sur l’interprète mais en compensation, il fera de nécessité vertu et n’aura pas le choix de la période à couvrir puisque celle-ci se trouvera réduite ipso facto à la portion congrue/ A contrario, moins on aura à gérer de facteurs et plus l’on pourra octroyer à chacun en plus grand espace de temps, ce qui rejoint l’idée de phase, inhérente à la notion de cycle. Est- ce qu’une saison se limite au moment équinoxial ou au moment solsticial stricto sensu ? Est-ce que le printemps ne dure que le temps du passage du soleil sur le 0° Bélier tropique ou bien plutôt se prolonge-t-il jusqu’à l’arrivée du soleil à 0° Cancer, ce qui lui donne trois mois pour se retourner ? Quelle est la pression que tel astrologue va mettre ? Par ailleurs, une prévision à un seul coup n’est guère convaincante car ce qui caractérise justement le fait astrologique, c’est une succession inhabituelle d’événements du même type sur une période relativement brève. Une (seul) hirondelle ne fait pas le printemps ! Cela dit, l’on peut comprendre une telle façon de procéder en raison d’une volonté de s’en tenir aux données purement astronomiques. Car astronomiquement, on peut situer précisément une configuration alors que la notion de phase ne correspond pas à une telle exigence d’orthodoxie astronomique. Autrement dit, la phase serait une notion problématique pour un astrologue qui ne jurerait que par les faits astronomiques brutes, à savoir l’instant où telle configuration se forme, pas avant et pas après ! Il y a là- comme nous l’indiquions dans notre précédent texte sur « la crise de rejet » en milieu astrologique-la marque d’un malaise par rapport à la tradition astrologique à laquelle on voudrait substituer des critères exclusivement d’ordre astronomique avec l’obligation de se servir de toutes les planètes du systéme solaire, ce qui serait la base d’une sorte de contrat tacite entre les astronomes et les astrologues, sommés d’appliquer l’astronomie aux événements sublunaires. II Les signes et le thème astral On sait que l’astrologie dite des Horoscopes est mal vue par les astrologues de cabinet recourant à un support informatique sophistiqué. On n’a pas de mots trop durs pour fustiger la typologie, qu’elle soit zodiacale ou planétaire car cela serait beaucoup trop, nous dit-on, réducteur, simplificateur et ne permettrait pas d’utiliser pleinement le « clavier » astronomico-astrologique. Comprenons que la « carte du ciel » a l’avantage de représenter, comme son nom l’indique, un cliché du ciel à un moment donné, ce qui produit le « thème », natal, horaire ou autre alors que le type planétaire ou zodiacal n’est qu’un fragment d’un ensemble, sachant que le découpage en 12 de l’écliptique – base de la typologie zodiacale est apparemment arbitraire et aléatoire, au prisme, en tout cas, de l’astronomie. En outre, on aurait là une vision très panoramique de notre Humanité, ce qui ne permettrait pas d’accéder à une véritable dimension individuelle, personnelle. Là encore, il faut de la précision, nous rappelle-t-on comme dans le cas des phases. Mais là encore, on se prive de toute approche statistique en coupant les cheveux en quatre. Ce qui a l’avantage, certes, d’éviter les comparaisons et les recoupements. Or, le public, depuis des décennies, semble assez bien apprécier l’idée d’appartenir à tel groupe, à tel signe et non pas d’être tout seul en face de son thème ! Ajoutons la réticence à recourir à des tests pour déterminer à quel type appartient une personne. (cf notre Astrologie sensorielle, Revue Cosmopolitan janvier 1977 ; sur plateforme SCRIBD) / Cela ne peut que pousser certains astrologues à la crise de nerf car l’on ne se fierait pas dans ce cas au seul verdict de la carte du ciel, on passerait par-dessus sa tête, ce qui serait un casus belli Conclusion On connait les arguments anti-phase et anti-signe . Il suffit de noter que tous les gens d’un même signe ne se ressemblent pas en tous points ou qu’au cours d’une même phase, il n’y a pas que des événements du même ordre. Mais les gens de tel signe savent pertinemment qu’ils ne sont pas semblables en tous points. Il serait caricatural d’en douter (cf les attaques de Serge Bret Morel sur les horoscopes de presse). On trouve toujours des exceptions mais elles confirment la régle. Pour notre part, il importe de déterminer des phases d’une certaine ampleur : on n’élit pas un président pour un mandat de quelques jours ! Ce serait plutôt entre 4 et 7 ans ! Il faut laisser du temps au temps et les clients , au fond, ne sont pas mécontents qu’on leur donne une certaine fourchette englobant une seule et même tendance, pendant un certain temps plutôt qu’on leur fixe des échéances à très court terme. Evidemment, la phase et le type ne risquent-ils pas de mettre les astrologues au chomage puisque pour un temps relativement long, le client sera en roue libre tout comme il ne se perdra pas dans le labyrinthe de son thème. Nous dirons donc (cf notre texte sur la toxicité des rapports entre astrologie et astronomie) qu’il convient de concevoir une astrologie qui corresponde à une certaine réalité anthropologique et qui ne plaque pas des modéles dictés par une astronomie hors sol. JHB 17 06 21

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire