Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 28 juillet 2022

jacques halbron L'astrologiue doit se recentrer , préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes

Jacques Halbronn L’astrologie doit se recentrer, préférer le (juste) milieu aux marges ambivalentes. Qui n’a pas été confronté, en astrologie, à la question du placement d’une planéte ou d’un ascendant dans tel ou tel signe, lorsque l’on avait affaire à la fin d’un signe ou au début d’un signe? Rappelons quand même cette ambivalence (Janus) qui veut que la fin d’une phase coïncide également avec le début d’une autre phase, ce qui n’est pas le moindre écueil de la pratique horoscopique. Il s’agit là; en vérité, d’un faux probléme car c’est bien au centre qu’il convient de se situer, de se placer. Comme il est vain d’attendre l’entre d’une planéte dans un nouveau signe, dans un nouveau quadrant tout comme le début du printemps chevauche la fin de l’hiver et ainsi de suite. Il est donc grand temps que les astrologues du XXIe siècle, adoptent un « juste milieu », c’est à dire le lieu qui se situe au coeur, au centre et non aux confins, à la frontière ne serait-ce que, sur le plan prévisionnel. C’est casse-cou que de devoir dépendre d’un degré de plus ou de moins, d’une minute de plus ou de moins pour fixer un ascendant ou un changement de signe! Au niveau prévisionnel, c’est toutefois moins grave car l’on n’est pas lié à un instant donné mais à une certaine durée et il vaut mieux attendre que la configuration ait eu le temps d’atteindre à sa maturité comme dans le cas d’une saison et d’ailleurs, minuit n’est pas le début de la nuit mais comme son nom l’indique le milieu de la nuit et cela vaut inversement pour midi, le milieu du jour. (dies). Il faut donc arrêter de se fixer sur un changement de secteur, de signe, au nom d’un zéle excessif dans la recherche de précision comme garantie, caution de la qualité du diagnostic/pronostic de l’astrologue Il faut arriver à la « vitesse de croisière » pour qu’ un phénoméne prenne toute sa dimension. Or, pour bien des astrologues, le moment où se produit une configuration est décisif, déterminant alors qu’il ne s’agit que de la conception et non de l’éclosion, d’où le risque de déclarations, d’annonces prématurées où l’on risque de conférer à un événement une importance excessive face à des développements ultérieurs qui se révéleront néttement plus marquants. Ejaculation précoce. Dans bien des cas, le couronnement devra attendre que le facteur parvinne à son apogée. C’est ainsi que si 1958 est le début de la Ve République, celle-ci ne connaitra son caractére achevé qu’en 1962, lorsque l’on adoptera le suffrage universel pour l’élection du Président de la République. Entre temps, Saturne sera passé du capricorne au verseau, soit le milieu de la quarte hivernale. Ce sont les s signes fixes qui en fait marquent un certain aboutissement et non les signes cardinaux et rappelons que les 4 étoiles fixes royales se situent à ces points culminants. A propos de centralité, on ne saurait non plus trop insister sur l’importance à accorder à un seul et unique curseur à la fois et non à une ribambelle! Face au curseur (prometteur) on a un certain nombre de prometteurs qui seront fécondés successivement. Autrement dit, le nombre ne doit pas être du côté des planétes mais des signes et des maisons. Le dispositif des domiciles aura conduit les astronomes à nommer les planétes du nom des dieux associés aux 4 secteurs liés aux saisons.(Mercure, Vénus, Mars et Jupiter). En ce sens, les astronomes auront emprunté à l’astrologie et comme c’est généralement le cas, l’emprunt génére des contre sens. Que l’on nous comprenne bien, en astrologie, les dieux servent à nommer des significateurs fixes alors qu »en astronomie, ils vont servir à désigner des prometteurs mobiles d’où une inflation, une saturation de significateurs, ceux ci étant censés au final servir à la fois de prometteurs et de significateurs, situation que les manuels d’astrologie tentent vainement de gérer, ce qui constitue un casse tête pour les éleves en astrologie, toutes écoles confondues.

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