Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 9 septembre 2022

jacques halbronn Astrologie. Les axes saisonniers servent à baliser le cycle de Saturne

jacques Halbronn Astrologie. Les axes saisonniers servent à baliser le cycle de Saturne Dans la série sur France Culture "Astrologie. L'éternelle tentation du Ciel", quelqu'un a soulevé l'argument des saisons en prenant délibérément le mot saisons au premier degré. Or, selon nous, le découpage des 4 saisons ne traite pas uniquement du point de vue météorologique mais vise à structurer, à baliser le Zodiaque en 4 périodes égales, soit 7 ans pour le cycle de Saturne. En ne comprenant pas ce rôle central des axes équinoxiaux et solsticiaux, l'on commet un grave contresens, préférant baliser le cycle planétaire au moyen des 12 signes lesquels vont par ailleurs être dotés d'une symbolique peu ou prou saisonnière. Mais précisément, pour certains historiens de l'astrologie, il s'agirait de découpler le Zodiaque et les saisons en insistant sur les constellations dites zodiacales portant le nom des signes,tout en signalant la précession des équinoxes au regard du point vernal, ce qui est tout de même assez paradoxal. Mais l'on peut se demander si ces historiens contestent la légitimité de l'usage des signes, puisque dans la série en question, on entend un des intervenants -dans leur astrologie bashing concerté- soutenir que l'astrologie ne respecte pas la référentiel astronomique des constellations en se référant au point vernal.! Au fond, tout le débat tourne autour de la nature saisonnière ou non du Zodiaque. Si le Zodiaque est saisonnier, il devrait se limiter à une division en 4. Mais on nous explique que le 12 est un nombre très significatif, de par ses diviseurs sans d'ailleurs toujours mentionner les 12 lunaisons comprises dans le cycle annuel terrestre. Reste donc pendante l'origine du symbolisme zodiacal, véritable pomme de discorde. Il est vrai que l'on connait le tétramorphe (taureau-lion-aigle- homme) qui semble avoir été intégré au sein du dit symbolisme, soit une présence du 4. Les astrologues associent l'aigle au scorpion et l'homme au verseau, ce qui donne 4 signes fixes, formant une "croix". Les astrologues affirment volontiers qu'il doit surement exister un rapport entre les signes zodiacaux et le cycle des saisons mais ils ne prennent même pas la peine d'aller voir du coté des "Livres d'Heures" et notamment des Très Riches Heures du Duc de Berry ( manuscrit conservé au Musée Condé,Chantilly). Cette question du rapport Saisons-Zodiaque constitue un enjeu stratégique pour la compréhension et la description de la génése de l'Astrologie. Or, à plus d'un titre, la corrélation entre l'iconographie des saisons contenue dans les Livres d'Heures -sortes d'almanachs- et les signes -constellations du zodiaque fait probléme et cela tient à la corruption du dit symbolisme. Au lieu de reconstituer le dit symbolisme dans sa cohérence première, les historiens improvisés de l'astrologie, interrogés dans le cadre de la dite série- se contentent de ce qui nous est parvenu de par la Tradition astronomico-astrologique, ce qui leur permet de nier l'origine saisonnière du dit symbolisme et nous avons eu l'occasion dans divers textes, de montrer l'ampleur de l'altération subie. Cela ne devrait d'ailleurs pas trop étonner car pour les astronomes, on est là dans le registre d'un méta-langage dont la fonction n'est pas de signifier mais plus simplement de localiser, le zodiaque se trouvant ainsi instrumentalisé pour les seuls besoins de l'astronomie si ce n'est que pour les astronomes, interrogés dans cette série (cf Zarka,co- auteur du Que sais je sur l'astrologie (Ed PUF!) les astrologues auraient l'obligation de rendre compte de la totalité du cosmos, les mettant ainsi en situation d'échec, concluant ainsi, dans la foulée, à l'inanité de leur projet. En conclusion, nous dirons que pour porter un jugement sur l'astrologie, il conviendrait de la restaurer, de la reconstituer,comme le proposait un Bouché Leclercq (Astrologie Grecque, 1899) non poiut pour la valider mais d'abord pour déterminer sa véritable organisation interne en renonçant à un certain dilettantisme. Paradoxalement, il serait bon de mener à bien une critique du savoir astrologique avant de se lancer dans une critique de l'Astrologie, telle qu'elle est pratiquée de nos jours. JHB 09 09 22

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