Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 28 septembre 2022

Jacques Halbronn Réponse à Ivan Herard Rudloff et à son Editorial de Champ Astrologiques numéro 1

Jacques Halbronn Réponse à Ivan Hérard-Rudloff et à son Editorial de Champs Astrologiques numéro 1 ED I T O R I A L 2021 Toute discipline gagne en respectabilité par l’écrit. L’astrologie, plus que toute autre peutêtre, doit – et à mon sens devra toujours – sa prise au sérieux à la production régulière d’études qu’il est possible de citer, d’analyses auxquelles pouvoir se référer. Depuis que les Editions du Rocher ont cessé leur collection « Astrologie » (pour ne citer qu’elles), la recherche astrologique a migré vers l’autoédition et la publication en ligne, sur leurs sites professionnels, de leurs travaux par les astrologues. Que chaque astrologue dispose de son espace – site et/ou réseau social – pour y faire part de son activité et y rendre accessibles ses articles et ses pensées relève d’une bienheureuse indépendance. Pourtant, comment nier que publier ensemble, regroupés sous une bannière commune (qu’elle se nomme Champs Astrologiques ou autrement), elle-même sous l’égide d’une Fédération des astrologues aussi nécessaire à la reconnaissance de notre profession que la FDAF, donne davantage de poids à nos textes ? L’ère d’Internet assure la diversité et une certaine liberté, mais génère aussi le morcellement. Une cohésion, aussi idéaliste soit-elle, est à garder à l’esprit pour être mieux équipés face à nos interlocuteurs sceptiques. A l’argumentation, il est toujours bon d’ajouter une ou des suggestions de lecture. Un premier numéro de revue – comme tout passage de l’état de projet à celui d’objet réalisé – permet de mieux visualiser et donc préciser son identité. Il m’apparaît essentiel que se développe un espace intermédiaire entre le livre (trop long) et l’article (trop court) : des essais astrologiques qui prennent le temps d’exposer une idée et de l’assortir d’un exemple développé. En ce sens, le nombre maximal de pages initialement fixé (10) peut être doublé. Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique ; la revue ne saurait transiger, toutefois, sur la rigueur méthodologique, qui consiste par exemple à ce qu’un thème individuel ne puisse être véritablement étudié sans que date, lieu et heure de naissance soient pris en compte. (Idéalement, lorsque cela est possible, en particulier pour les naissances en France, la source de ces informations devrait systématiquement être indiquée.) De même, l’exigence de parler d’astrologie et uniquement d’astrologie. A tort ou à raison, il me semble qu’il est temps de ne plus définir l’astrologie par ce qu’elle n’est pas (au final, cela entretient les amalgames plus que cela ne les dénoue une fois pour toutes), mais bien par ce qu’elle est, depuis toujours et en puissance : une discipline qui s’apprend, qui repose sur un « alphabet » (Signes, Maisons, Planètes, Aspects…) qui constitue le langage commun des astrologues, et qui à elle seule peut donner lieu à des analyses intelligentes, pertinentes. Cette simple définition suffit à ouvrir un champ de recherches, entreprises et menées avec un goût de la connaissance et une rigueur tout « universitaires ». Si chaque article révèle la manière dont l’auteur se saisit de l’outil astrologique, il se traduit aussi par un style (notre part uranienne) et parfois par une subjectivité ; à cet égard, chaque texte engage son auteur dans les opinions qu’il est susceptible d’y exprimer. Que cette revue numérique, de téléchargements en transferts, circule entre bien des « mains », d’astrophiles de longue date comme de curieux de la première heure. Nous devons à l’astrologie de faire connaître et partager le fruit de nos travaux. Le n°2 paraîtra en mars 2022, équinoxe de printemps, simultanément à la Journée de rencontres FDAF. Ivan Hérard-Rudloff Rédacteur en chef de Champs Astrologiques Nos remarques sur trois numéros "équinoxiaux" L'annonce d'une publication semestrielle en ligne comme complément aux blogs et sites astrologiques nous semble, à vrai dire, assez dérisoire et pour tout dire vraiment symbolique avec un sommaire d'une demi-douzaine de contributions chaque fois. Pour nos propres productions, c'est grosso modo ce que nous publions quotidiennement sur nos supports NOFIM, (unblog.fr) Faculté Libre d'Astrologie de Paris, Chaine You Tube-de la Subconscience, Album Photo des astrologues (Facebook). Ivan Hérard Rudloff met la barre assez bas, à savoir la justesse des données de naissance. "Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique ; la revue ne saurait transiger, toutefois, sur la rigueur méthodologique, qui consiste par exemple à ce qu’un thème individuel ne puisse être véritablement étudié sans que date, lieu et heure de naissance" Or, pour notre part, nous proposons une astrologie qui ne dépende pas de telle données sacro-saintes. Nous ptéférons recommander une rigueur théorique à une rigueur "méthodologique" et c'est d'ailleurs autour de cette fameuse rigueur méthodologique que la FDAD en un quart de siècle sera parvenue à donner bonne conscience à pas mal d'astrologues ainsi qu'une apparence de dénominateur commun, à bon compte. D'ailleurs, il y a une forte interaction sur les blogs (cf L'actualité astrologique) qui n'est nullement patente dans une revue tradditionnelle. " Champs Astrologiques est ouverte aux différents courants et aux différentes méthodes, autorisant ainsi chaque astrologue à défendre l’astrologie telle qu’il la pratique" promet le rédacteur en chef. Il est vrai que la FDAF se veut la représentante par excellence des "praticiens de l'astrologie, c''est à dire ceux qui s'astreignent à correspondre aux attentes et aux représentations standards de "la" clientéle et il serait donc impératif de ne pas la tromper sur la marchandise. Les données de naissance seraient donc la caution scientifique comme commerciale de la profession astrologique. Pour notre part, l'avenir de l'astrologie exige de s'émanciper d'une telle logique de contre-transfert (cf notre brochure L'Astrologue et son client Les ficelles du métier, 1994, traduite en anglais) mais aussi de l'image d'une astrologie individuelle, garantie par la spécificité de chaque thème natal; sous tendue par la diversité des configurations astrales, ce qui en fait une grosse importatrice de données astronomiques. Mais une telle approche conduit à l'astromancie et l'intégre ipso facto dans le champ divinatoire. Alors, il va falloir nous expliquer pourquoi le recours à des données de naissance et à des données astronomiques rigoureuses, empecherait l'astrologie d' être qualifiée de mancie! Car les données peuvent servir d'alibi, au prix de quelque instrumentalisation. On sait à quel point les astrologues "sérieux" labellisés FDAF rejettent les "signes solaires" en raison de leur trop grande simplicité ce qui les rendrait d'office suspects. Or, nous pensons que rien n'est plus opposé à la divination que les généralités zodiacales qui ne prennent en compte qu'un seul facteur, le Soleil passant successivement sur 12 secteurs. Pourquoi donc faire simple quand on peur faire compliqué, n'est ce pas? Il est vrai que le fait de déclarer que toutes sortes de gens auraient le même profil serait donné des verges pour se faire fouetter, nous objectera-r on non sans un certain cynisme alors qu'avec le thème individuel, on est couvert, on ne peut nous prendre en défaut. Ainsi 25 ans après sa fondation, la FDAF n'aura rien appris, ni rien oublié en s'en tenant à une unité de façade qui ne semble pas avoir fait avancer la cause de l'astrologie comme on a pu l'observer récemment sur La Série Documentaire de France Culture qui lui fut consacrée. Pour nous, l'astrologie est au service de la Cité et ce qui compte désormais c'est de faire partager au public une même astrologie bien plutôt que de rassurer les astrologues sur leur légitimité. Cette astrologie doit être accessible à tous et finalement n'a pas besoin des astrologues praticiens pour exister. De même, cette astrologie millénaire ne saurait prendre en compte des astres récemment découverts car invisibles à l'oeil nu, comme cet Uranus qui intéresse tant notre auteur. Au fond, la FDAF a vocation corporatrice à protéger la profession d'astrologue, leur gagne pain et donc elle se méfie de tout ce qui viendrait fragiliser celle-ci, en crachant dans la soupe et l'on sait à quel point les syndicats sont amenés à prendre des positions réactionnaires incompatibles avec l'intéret général JHB 28 09 22

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