Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.
06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr
mercredi 30 novembre 2022
Henri Broch A ptopos de la thèse de Doctotat de Mme Germaine (Elisabeth) Teissier
© H. Broch, Laboratoire de Zététique, 2001
A propos de la thèse de doctorat de Mme Germaine (Elizabeth) Teissier…
Pr. Henri BROCH
Laboratoire de Zététique
Université de Nice-Sophia Antipolis
English summary : Concerning the doctoral thesis of Ms Germaine Teisssier (known as Elizabeth Teissier)
The 2001 doctoral thesis in sociology of the french astrologer Elizabeth Teissier is in fact falsely sociological but a really botched-up job ; far away from the requested formal level for a doctoral work. This thesis contains dishonest quotations, many not-proven allegations and some false ones. The great number of quite ridiculous errors about the movements of the celestial sphere annihilates all and any credibility concerning these mediatic star's allegations about… Signs and stars. This paper is a rapid survey of Teissier's incoherences whether mild or profound. Hence she demonstrates 1) a total ignorance of the basis of the matter she writes about and 2) using Mrs Teissier's own words, also her fanaticism, intolerance and lack of humility. But the goal of the present text is not to shoot at Teissier who, very astutely, has taken advantage of the intellectual weakness and/or incompetence of some academics. But to be careful not to place the responsability into the wrong lap. The aim of the present text is clearly to point the finger at the nincompoops who accepted to ratify such nonsense.
Mme Elizabeth Teissier a soutenu à l'université de Paris V, le 7 avril 2001, une thèse de sociologie intitulée:
"Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination/rejet dans les sociétés postmodernes"
Les éminents membres présents du jury étaient :
- Serge MOSCOVICI, sociologue, Directeur d'études à la retraite, EHESS, Président
- Michel MAFFESOLI, Professeur de sociologie, Université Paris V, Directeur de thèse
- Françoise BONARDEL, Professeur de philosophie, Université Paris I
- Patrick TACUSSEL, Professeur de sociologie, Université Montpellier III, Rapporteur
Et les absents et excusés qu'il ne faut point oublier si des éloges sont nécessaires :
- Gilbert DURAND, Professeur émérite de sociologie, Université Grenoble II
- Patrick WATIER, Professeur de sociologie, Université Strasbourg II, Rapporteur
Ayant eu l'insigne honneur de pouvoir lire cette thèse puisqu'une copie de l'exemplaire de soutenance m'a été transmise, je voudrais porter à votre connaissance quelques aspects du contenu de ce texte (aspects essentiellement "non sociologiques", l'analyse critique de la partie dite sociologique étant évidemment laissée à mes collègues de cette discipline).
Quelques mots sur la forme avant de parler du fond.
Une thèse mal (ou pas) relue, un produit vraiment bâclé par l'impétrante.
Une thèse qui ne semble pas avoir été lue par les membres du jury avant la soutenance
Des fautes typographiques et autres vraiment très nombreuses parsèment le texte (n'oublions pas que c'est d'une thèse de doctorat qu'il s'agit et non du vulgaire brouillon d'un quelconque article pour un "tabloïd"...). Quelques exemples [italiques de H.B.] :
- "le plus ancienne figuration"...
- "paraitement calculé"...
- "nous révèlent und astrologie"...
- "Horus et Hrpocrate"...
- "cette acceptation trinquée"...
- "est" au lieu de "et",...
- "toténisme"...
- "athropologiquement parlant"
- "l'astrologie statique... font appel à"...
- "les claviers de la créations"...
- "La Gnose de Prinston"...
- "pour accomplir une évolution complète du Zodiaque"...
- "aidé par de puisants moyens financiers"...
- "signaléons en passant"...
- "le ludique trime en l'occurrence"...
- "qui étaient plus non moins"...
- "le monstre du Lockness"…
- "psychiâtre"…
- "INDEX THEMATHIQUE"
Je dois avouer pourtant que je n'ai pas trouvé de raton laveur.
L'entrelaçage des o et des e semble totalement inconnu chez Mme Teissier,... les siècles ont souvent une écriture curieuse et fausse,... En de nombreux endroits :
- des guillemets sont mal placés, ce qui fait que l'on ne sait plus ce qui est citation et ce qui ne l'est pas,
- des tirets sont mal placés, ce qui fait que l'on ne sait plus où finit l'aparté,
- des parenthèses s'ouvrent mais ne se ferment pas,...
- des phrases ne sont même pas terminées...
- des noms de personnes sont estropiés...
On découvre également de pures merveilles, comme :
- Galilée inventeur du... télescope ! Oui, en toutes lettres : "… découvertes scientifiques (on pense au télescope de Galilée)"
- Hipparque découvrant la précession des équinoxes "au IIème siècle après J.-C." (oui, vous avez bien lu "après J.C." !),...
- l'œuvre fondamentale de Copernic avec un intitulé vacillant depuis le "fameux traité De revolutionibus orbis coelestium (sur les révolutions des mondes célestes)..." à, quelques lignes plus loin, "...introduction à son oeuvre maîtresse De Revolutionibus orbium coelestium (Des révolutions des orbes célestes)...",...
Comment un jury de thèse peut-il accepter cela ?
A moins que la considération que ce jury s'accorde lui-même soit de ce triste niveau...
Une thèse de quoi ? Une thèse sur quoi ?
Mme Teissier n'hésite même pas à offrir à son jury de thèse de sociologie une phrase comme celle-ci : "Sans entrer dans une discussion sociophilosophique qui n'a pas lieu d'être ici,..." [souligné par H.B.].
No comment
L'astrologue nous livre en fait de nombreuses pages offrant uniquement ce que l'on pourrait qualifier de verbiage à l'état pur, avec apparemment quelques raccords intempestifs mettant bout à bout sujets disparates et citations hors contexte, c'est-à-dire, ici, non liées directement au propos spécifique en cours. La problématique globale n'est pas même clairement définie. Cela semble relever plus de l'esbrouffe intellectuelle (et mal faite) que d'un travail de thèse.
Son texte est en fait un plaidoyer pour l'astrologie, dans lequel elle n'hésite pas à faire étalage des courriers reçus et des "réponses" données, estimant - à tort - que cela appuie la crédibilité de l'astrologie.
Elle s'étale également longuement sur ses rapports avec le Président François Mitterrand, pensant certainement que d'étaler ces entretiens rehausse - par un principe d'autorité fort mal compris - l'astrologue. Alors que le seul effet est - à juste titre - de rabaisser cet ancien Président de la République Française (qui pouvait commettre le lapsus de dire "astrologie" en lieu et place d'"astronomie" devant un parterre de scientifiques ou se laisser fasciner par Ambroise Roux et sa conversation sur psychokinèse, tables tournantes et autres poltergeists...).
Que penser lorsque E. Teissier nous rapporte (en p. 450) que le Président de la République lui avait "demandé d'esquisser le portrait astral" de P. Bérégovoy, sinon que - sous un tel septennat - les ténèbres intellectuelles avaient atteint leur sommet ? (Je rappelle que l'astrologue de service, malgré ses savants calculs, n'avait pas prévu l'issue fatale que l'on connaît pour ce premier ministre).
Concernant de tels chapitres, on peut supposer que les membres du jury ont rempli entièrement leur rôle et ont donc demandé à l'impétrante les références nécessaires, références ou justificatifs permettant d'attester la validité de ses déclarations concernant tel ou tel homme politique ou tête couronnée.
Parce que la précision et l'exactitude ne sont manifestement pas les points forts de Mme Teissier.
Un exemple (que j'ai repéré immédiatement car il concerne la… Zététique), entre autres. On peut découvrir en p. 639 :
"...le Club Zététique (dont l'étymologie nous reste mystérieuse)... un certain CUNIOT, qui en est un des piliers, sinon l'inspirateur,..."
Ce n'est évidemment pas un "Club" que Mme Teissier voudrait faire passer pour une secte mais le Cercle Zététique, association dont... Alain Cuniot n'est ni l'inspirateur , ni l'un des piliers !
Et pour éviter que l'étymologie (simple) du vocable Zététique ne demeure mystérieuse pour Mme Teissier, il eût suffi qu'une toute petite curiosité (légitime pour une doctorante) la pousse à ouvrir un simple petit dictionnaire comme un Littré de poche,... Ou encore, pour en avoir une définition simple, qu'elle ait lu quelques lignes (ne serait-ce que la couverture) du livre de M. Cuniot... livre, qu'en cette même p. 639, elle cite pourtant explicitement et largement !
Les petites "erreurs" de Mme Teissier, ses astuces de collégienne pour dénigrer l'"adversaire", ses tournures douteuses - qui courent tout au long de sa thèse - ne sont ni neutres ni innocentes mais tentent, en fait, d'imposer à l'esprit des lecteurs que les opposants à l'astrologie ne sont que valetaille dépassée par le Nouvel Esprit Scientifique…
En fait, une présupposition est constante dans tout son discours "Vous n'êtes pas astrologue donc vous ne pouvez pas parler avec compétence d'astrologie".
Mme Teissier ne se rend pas compte (ou feint de ne point se rendre compte) qu'avant de définir la compétence d'une personne en un domaine scientifique, encore faut-il que ce domaine en soit un, ce qui n'est pas le cas de l'astrologie !
Et pourtant elle insiste tout au long de son "travail" (de sociologie ? de courrier du cœur ? d'astrologie ?…) lourdement sur des phrases du style : "Comme nombre de scientistes, ce dernier se permet de se poser en juge d'une discipline qu'il ignore totalement." (p. 740)
Elle cherche tout simplement à chavirer le sens de la preuve.
En d'autres termes, toutes ses tournures de phrases présupposent nécessairement la validité de l'astrologie. Nous sommes ainsi face à un magnifique "effet cerceau" global dans lequel on suppose au départ ce que l'on entend démontrer ensuite. Effet cerceau qu'auraient à mon avis détecté assez facilement des étudiants de 1ère année et que n'ont (semble-t-il) pas détecté les grands universitaires membres du jury ? Bizarre, bizarre…
Outre ces "amusettes", il y a des affirmations beaucoup plus graves chez Mme Teissier. Comment un jury peut-il laisser dire et écrire :
"De récentes recherches nous ont en effet permis d'établir la corrélation entre le cancer, voire le sida, avec les dissonances de ces deux planètes [Neptune et Pluton] par rapport au thème natal" (p. 213)
ou
"Et ce n'est pas une vue de l'esprit : fausses-couches, cancers de l'utérus et autres désordres gynécologiques sont prévisibles, car rendus probables par le transit d'un astre dissonant..." (p. 239) ?
C'était peut-être une thèse de médecine et le jury ne s'en est pas aperçu…
Mais de telles allégations écrites noir sur blanc dans une thèse (et, donc, pour le public, quelque part automatiquement validées par le jury et l'institution universitaire) peuvent vraiment porter à conséquence.
Les rapporteurs n'ont pas réagi et pourtant Mme Teissier n'a pas "fait dans la dentelle". Ainsi, p. 98 :
"La différence entre l'astronomie, science d'observation, et l'astrologie, science humaine, se situe en ce que cette dernière, postulant une influence des astres sur le monde terrestre vivant, peut donc prétendre à être expérimentale…"
Elle affirme donc que l'astronomie n'est pas expérimentale et que l'astronomie "refuse" l'influence des astres sur le monde terrestre vivant : en d'autres termes, les astronomes refusent la chaleur du Soleil, les marées et crevettes…
Les rapporteurs et membres du jury ont-ils seulement lu cette thèse ?
Comment ont-ils pu laisser passer de telles absurdités ? Ou d'autres comme des "définitions" totalement fausses. Exemple, p. 191-192 :
"... le rationalisme - qui refuse tout phénomène, même constaté empiriquement, qu'il ne puisse expliquer scientifiquement - est plus caractéristique..."
Mme Teissier n'hésite pas non plus à lancer sa thèse dans… l'archéologie-fiction (très à la mode chez certains "intellectuels").
Elle affirme ainsi que le site de Stonehenge "permettait de prévoir les éclipses de lune et de soleil", que les couloirs en pente des pyramides "servaient de poste d'observation permettant d'effectuer de savants calculs astronomiques..." ! (p. 133).
Elle connaît (p. 224) la "Grande Pyramide, cosmiquement orientée" ou encore les constructions mégalithiques de Stonehenge ou Carnac "dans lesquelles la science reconnaît aujourd'hui des observatoires lunaires ou solaires de haute précision."
Ce qui est totalement faux, comme n'importe quel scientifique spécialiste de la question peut le confirmer (ce qui ne signifie évidemment pas que ces sites - comme beaucoup d'autres - ne soient point astronomiquement orientés !).
Elle n'hésite d'ailleurs pas à citer Lyall Watson (et son "Histoire naturelle du surnaturel", bourrée d'erreurs et de contrevérités comme les touchantes maquettes de Khéops qui aiguisent les lames de rasoir) qu'elle doit certainement prendre pour un grand scientifique.
Mme Teissier attribue le qualificatif "scientifique" à tout bout de champ à des idées, des expériences, ou même des amusettes de personnages en dérive. Elle n'hésite pas à engager ainsi sa thèse sur le glorieux domaine de la parapsychologie et il serait vraiment fastidieux de relever toutes ces âneries. Une parmi tant d'autres : "Certaines expériences scientifiques récentes, comme les life-fields (ou champs de vie) de BURR ou SHELDRAKE,..., qui montrent les contours de la plante adulte autour de la jeune pousse,..." (p. 261).
Comment le jury peut-il lui laisser écrire que les délires des champs morphogénétiques (c'est le terme consacré) sont des "expériences scientifiques" ?
Comment le jury a-t-il pu juger que tout cela relevait de la sociologie ? Un mystère stellaire de plus…
Des citations malhonnêtes
Là où le bât commence à blesser sérieusement, c'est sur des citations.
Dans son chapitre intitulé "Les réactions", en pages 291 à 294, Mme Teissier parle d'un seul article, un article qu'a publié le "Journal du Dimanche" et qui est une interview de… votre serviteur (je signale au passage que n'importe quel chercheur-doctorant normal se serait évidemment reporté à une ou plusieurs des publications d'origine de la personne interviewée, permettant ainsi d'avoir à discuter sur une argumentation beaucoup plus complète que celle contenue dans une simple interview).
L'honneur d'être cité par Mme Teissier me pousse évidemment à une attention redoublée.
Je remarque tout d'abord que E. Teissier oublie bizarrement de donner les références de cet article de journal. Curieux pour une thèse, non ?
Sans les références précises, il sera évidemment bien difficile à toute personne de "remonter" à la source pour voir si les affirmations de Mme Teissier procèdent ne serait-ce que d'une démarche intellectuelle correcte.
Je m'empresse donc de réparer cet oubli : l'article est daté du 13 septembre 1998 (si certains lecteurs veulent contrôler les dires qui vont suivre, je signale que cet article est disponible in extenso - "fac simile" inclus - sur le site web du laboratoire de Zététique de l'université de Nice-Sophia Antipolis à l'adresse suivante : http://sites.unice.fr/site/broch/articles/index.html).
Mme Teissier court-circuite en fait la quasi-totalité du contenu de l'article (ce qui lui évite de... tenter de "répondre" à ce contenu, c'est-à-dire à des arguments démontrant que l'astrologie est une pseudo-science) et en extrait seulement quelques petites phrases pour essayer de manipuler l'information.
Je dis bien manipuler.
Ainsi E.T. affirme "BROCH s'étend ensuite sur l'explication de la précession des équinoxes... Il enfonce donc des portes ouvertes tout en semant la confusion dans l'esprit du lecteur, car les inexactitudes proférées par un scientifique ne peuvent, dans l'esprit de ce dernier [sic], que refléter la réalité des faits. Par exemple, le physicien affirme que "certains astrologues ne tiennent même pas compte des dernières découvertes, comme celles de la planète Pluton, en 1930, ou de Charon (E. BROCH veut probablement parler de Chiron; laissons-lui le bénéfice du doute d'une coquille journalistique...), en 1978". Visiblement, il ignore que le symbolisme de PLUTON est déjà largement percé à jour et utilisé par les astrologues."
Alors là, le ridicule de Mme Germaine (puisque tel est son prénom, le mien étant toujours Henri et non "E." comme elle l'écrit) Teissier, atteint un degré inégalé : l'astrologue star médiatique, qui connaît apparemment l'astéroïde Chiron (découvert en... 1977) ... ne connaît pas Charon !!!
En effet, inutile de recourir à une "coquille journalistique" comme elle se plaît à le supposer pour mon propos : il s'agit bien de la planète Charon (planète qui forme avec sa collègue Pluton - d'où le choix, bien sûr, de son nom Charon, le nocher des Enfers - un système double tournant autour de leur centre de masse commun) et elle a bien été découverte en 1978 !
Je ne doute pas bien sûr que, lors de la soutenance, les pertinents membres du jury auront rectifié l'allégation de Mme Teissier.
Ce qui est beaucoup plus choquant, c'est qu'elle a volontairement tronqué (donc truqué, au vu du sens complet de ma déclaration) sa citation de mon texte, afin de pouvoir glisser "Visiblement, il [H. Broch] ignore que le symbolisme de PLUTON est déjà largement percé à jour et utilisé par les astrologues".
Alors que mon texte précisait:
".... D'autant que certains astrologues ne tiennent même pas compte des dernières découvertes, comme celle de la planète Pluton, en 1930, ou de Charon en 1978. Ceux qui en tiennent compte sont d'ailleurs tout autant dans l'embarras en raison de la "période" de ces planètes, c'est-à-dire du temps qu'elles mettent pour tourner autour du Soleil : celle de Pluton, par exemple, est de 248 ans. Depuis soixante ans que nous connaissons cette planète, elle n'a effectué qu'un quart de sa rotation et parcouru uniquement trois signes zodiacaux. Dans ces conditions, comment les astrologues peuvent-ils prétendre connaître son influence sur tous les autres signes ?"
Et le "charcutage" continue puisque quelques lignes seulement plus loin après cette troncature abusive, on découvre chez E. Teissier :
"En grosses lettres, on peut lire en effet: "Quel que soit l'endroit où l'on naît, tout le monde est crédité d'un signe erroné, car tout le zodiaque est décalé. Un oubli ahurissant. Les signes du zodiaque sont actuellement au nombre de douze constellations!" [souligné de H.B. pour bien différencier la citation dans la citation]
En fait, il en parcourt bien davantage, et les astrologues le savent."
La phrase-titre dont me crédite E. Teissier n'a aucun sens... mais... ce n'est pas tout à fait la phrase qu'a publiée le journal que "cite" Teissier, puisque la vraie est celle-ci (et l'on peut se référer à la mise en forme de la publication d'origine pour bien se rendre compte qu'il est impossible de faire "sauter", par erreur de lecture, la partie qui manque chez Teissier) :
"(...). Un oubli ahurissant. Les signes du zodiaque sont actuellement au nombre de 12. Or, le Soleil, dans son mouvement apparent autour de la Terre, traverse en un an... 13 constellations!"
Outre cette citation trafiquée, il semble que Mme Teissier soit vraiment fâchée avec la simple connaissance de la voûte céleste puisqu'elle nous déclare "en fait, il [le Soleil] en parcourt bien davantage" [que 12], ce qui est évidemment totalement ridicule (et faux) puisque le nombre correct est donc de 13.
A moins qu'elle n'ait vraiment pas compris grand chose à la sphère céleste et confonde les constellations zodiacales que traverse, dans son mouvement rectiligne apparent, le Soleil avec les nombreuses (près d'une quarantaine) constellations qui constituent l'ensemble de la bande du Zodiaque dans laquelle peuvent se déplacer les "astres errants", les "planètes", mais... pas le Soleil pour la majorité d'entre elles !
Non-compréhension que nous confirme au passage la ridicule formulation des constellations "situées derrière les signes" (les italiques sur le mot "derrière" dans cette citation de E. Teissier sont bien de E. Teissier !)
Pour clore ce chapitre, E. Teissier fait une troisième citation de mes propos.
Pensez-vous que cette dernière citation soit enfin plus honnête et précise que les deux précédentes ?
Voici le texte que donne l'astrologue :
"Dans son interview, la journaliste hasarde une dernière question: "Pour vous, l'astrologie ne peut donc pas prétendre au statut de science ? BROCH répond qu' "elle n'en a aucun des critères (...). Pour être considérée comme une science, il faudrait que les conclusions de l'astrologie soient acceptées par tout être humain capable de raisonner et de comprendre sa démarche. Ce n'est pas le cas. (Ah ?). L'astrologie appartient au domaine des croyances, voire à la crédulité pour ceux qui la subissent."
Voilà l'excommunication prononcée sans appel ! Ce scientifique a-t-il seulement essayé de comprendre le fonctionnement de la science des astres ? Eût-il tenté l'expérience, il aurait alors constaté la cohérence interne du système astrologique."
Je ne m'attarde pas ici sur la méconnaissance du "fonctionnement de la science des astres" que suppose Mme Teissier chez votre serviteur puisque le chapitre suivant vous montrera que cette méconnaissance… n'est pas dans le camp qu'elle suppose. Regardons plutôt d'un œil attentif la citation qu'elle fait.
Si la citation est - cette fois-ci - précise (pas à la virgule près, mais bon…), elle n'en est pas moins intellectuellement malhonnête. Toute l'astuce de Mme Teissier consiste ici à placer le symbole "(...)" après "elle n'en a aucun des critères" pour ôter une partie spécifiquement pertinente au propos en cours qui perd donc ainsi son sens d'origine, à savoir le rappel de la non-universalité de l'astrologie (la non-universalité est l'un des stigmates classiques des pseudo-sciences). Cette astuce lui permet ainsi d'enchaîner allègrement .
Le texte complet de ma réponse à la question de la journaliste ("Pour vous, l'astrologie ne peut donc pas prétendre au statut de science ?") était le suivant :
"- Elle n'en a aucun des critères. Elle ne se remet pas en cause en fonction des progrès scientifiques et elle n'est pas universelle, puisqu'il existe des astrologies indiennes, aztèques ou chinoises. Alors qu'il n'existe pas une physique des particules chinoise ou européenne. Pour être considérée comme une science, il faudrait que les conclusions de l'astrologie soient acceptées par tout être humain capable de raisonner et de comprendre sa démarche. Ce n'est pas le cas. L'astrologie appartient au domaine des croyances. Voire de la crédulité pour ceux qui la subissent."
Ce que j'ai pu repérer concernant les quelques lignes citées par Mme Teissier repose évidemment en partie sur le fait qu'il s'agissait de mes propres propos. Et je ne puis évidemment avoir le même œil acéré sur les citations que Mme Teissier peut faire concernant d'autres intervenants dans le débat sur l'astrologie.
Mais il n'y a aucune raison de penser que ces citations soient d'une plus grande honnêteté.
Une mauvaise… astrologue !
Bien que Mme Teissier nous déclare, concernant l'astrologie, que "Sa base astronomique est de l'ordre du rationnel absolu, de la mathématique des astres…" (p. 75) ou encore que "L'astrologie fait sienne la précision des calculs astronomiques… et, ce, au degré et à la minute près. " (p. 96), elle ne semble en réalité pas savoir très bien ce qu'est la précision ou même la simple exactitude.
Quelques exemples ?
p. 113
"... en calculant les axes, à savoir l'Ascendant et le Milieu-du-Ciel, coordonnées terrestres du thème, qui ne sont autres, respectivement que l'horizon oriental et le méridien du lieu de naissance."
Ahurissant, non ?
Croyez-vous que les membres du jury aient bondi lorsqu'ils ont lu cela ?
Mme Teissier confond un point avec une ligne ou un cercle.
(Ainsi, l'Ascendant - en astrologie, la pointe de la première Maison - n'est évidemment pas l'horizon oriental mais le point de l'écliptique qui se lève à l'instant de la naissance ; et le Milieu du Ciel - la pointe de la Maison X - n'est pas le méridien du lieu de naissance mais le point d'intersection de l'écliptique et du méridien supérieur du lieu, grand cercle passant par les points cardinaux sud et nord et par le zénith du lieu. Que Mme Teissier puisse se tromper autant sur les points… fondamentaux que sont les Angles d'un horoscope, cela laisse rêveur…)
p. 313
"... en érigeant son ciel natal... puissantes dissonances cosmiques natives. ... une tendance de base qui ne demandait qu'à s'exacerber sous l'action d'une constellation particulièrement agressive."
J'espère que, outre la profondeur du propos (profond dans le sens de creux, bien sûr), vous avez noté que l'astrologue tropique E. Teissier commet un lapsus significatif puisqu'elle nous parle de... l'action d'une... constellation !
(Je rappelle que les astrologues tropiques ne font, en fait, pas de l'astrologie mais de la … vacuologie et attribuent un pouvoir et une influence à des zones arbitraires de la sphère céleste qu'ils définissent comme vides de toute étoile et donc rejettent toute action de quelque constellation que ce soit)
p. 557
"...la division en décans (un signe comporte trois décans couvrant chacun dix jours du mois astral) leur donne davantage de précision."
Fabuleux, non ? Faisons travailler nos neurones quelques fractions de seconde. Chaque signe comporte 3 décans ; il y a 12 signes ; donc nous avons au total 36 décans ; et chaque décan couvre 10 jours… En d'autres termes, Mme Teissier utilise, certainement pour avoir davantage de précision, une année de… 360 jours !
(Mme Teissier, après des années et des années de longue pratique astrologique et de savants et compliqués calculs, confond tout simplement "jours" et… "degrés" !)
Vous désirez quelque chose de plus précisément astrologique ?
Il suffit de le demander:
p. 104
"Au lever du Soleil, l'Ascendant coïncide avec le signe solaire de la saison. En d'autres termes, une personne née sous le signe solaire du Scorpion à sept heures du matin a toujours son Ascendant dans ce même signe, quelle que soit son année de naissance." [gras de H.B.]
Le signe solaire du Scorpion (évidemment selon Mme Teissier, cf. sa définition en p. 105 de sa thèse) correspond à l'intervalle suivant : du 23/24 octobre au 22/23 novembre.
L'heure de naissance donnée est 7 h… La fabuleuse "précision" de Mme Teissier a encore frappé. De quelle heure s'agit-il ? Temps Universel ou Temps légal ?…
En fait, peut importe car, quel que soit le cas, l'affirmation de Mme Teissier est… fausse !
Prenons un logiciel de positionnement de la voûte céleste ou un bon (...oui cela existe) logiciel d'astrologie et examinons la situation.
S'il s'agit du T.U., on peut prendre, comme exemple parmi d'autres, un enfant né à Nice le 20 novembre 2000 à 7 h T.U., donc bien Scorpion (toujours selon Mme Teissier, bien sûr).
Et l'on découvre alors avec stupéfaction que, contrairement à ce que clame Elizabeth Teissier, son Ascendant (toujours en zodiaque tropique de Mme Teissier) n'est pas Scorpion mais… Sagittaire !
Non, la star Teissier n'a pas pu se tromper autant ?
Il s'agit plus vraisemblablement du temps légal ? Qu'à cela ne tienne, prenez des enfants nés le 25 ou 26 ou … ou 30 octobre 2000 à Lille à 7 h, heure légale, et vous découvrirez alors qu'ils ne sont pas Ascendant Scorpion mais Ascendant… Balance !
Vous êtes superstitieux et l'année 2000 vous gêne ?
Vous n'aimez pas la fin de millénaire ?
Prenez donc des personnes nées dans cette même ville de Lille mais un 31 octobre de l'année… 1910 (si vous préférez le 25 octobre ou les 26, 27, 28, 29 et 30, n'hésitez pas, faites votre choix) ou de l'année 1950 (avec un choix même plus large) et vous découvrirez alors qu'elles aussi ne sont toujours pas Ascendant Scorpion, mais Ascendant… Balance !
Lille et Nice ne vous conviennent pas, c'est normal rien n'y fonctionne, c'est la province lointaine et vous êtes un véritable "accro" de la capitale.
Qu'à cela ne tienne. Prenez une personne née à Paris par exemple le 27 octobre 1950 à 7 h et vous découvrirez tout aussi bien… qu'elle n'est toujours pas Ascendant Scorpion ! (l'Ascendant est Balance).
Vous décidez d'abandonner Paris et ce siècle malheureux qui a vu naître la majorité des personnes vivant actuellement pour vous réfugier à Brest et à l'époque révolutionnaire.
Vous calculez ainsi l'Ascendant d'une personne née à Brest le 5 novembre 1789, à 7 h, et vous vous apercevez avec effroi que Mme Teissier... s'est encore totalement trompée puisque cette personne n'a pas son Ascendant en Scorpion mais en Balance !
Fichtre, la cotation de Mme Teissier à l'astro-bourse en prend un sérieux coup.
Une précession incomprise, des Zodiaques confondus…
Là où les déclarations de l'impétrante Mme Germaine Teissier prennent un tour réellement amusant, c'est lorsqu'elle affirme (p. 110) que, concernant la précession des équinoxes, les astrologues "utilisant un zodiaque qui prend pour repère spatio-temporel le point gamma lui-même (qui correspond au printemps), c'est-à-dire un zodiaque des saisons, ce mouvement précessionnel n'intervient pas dans leur calculs." [gras de H.B.]
Fabuleux, non ?
Le ridicule ne tue manifestement plus à l'heure actuelle.
Comment le jury de grands universitaires qui jugeait ce magnifique travail a-t-il pu laisser passer une telle bourde ?
Evidemment, certains diront que ce jury avait des circonstances atténuantes puisque même deux… astronomes dans un article récent "Sur l'astrologie" (1998, diffusion sur le réseau internet) désirant parler - un peu vite - des "faux-problèmes de l'astrologie" se... trompent quelquefois d'arguments et énumèrent en fait de vrais problèmes posés à l'astrologie (à condition bien sûr de les formuler correctement) et connus comme tels depuis de nombreuses années...
En fait, il est vraisemblable que les membres du jury de la thèse de Mme Teissier ont pu disposer du texte bien à l'avance (sinon ils auraient évidemment dû le réclamer) et donc lire avec toute l'attention nécessaire et/ou avoir tout le temps nécessaire pour consulter leurs collègues compétents dans ce domaine précis, si eux ne se reconnaissaient pas lesdites compétences…
Ce que Mme Teissier semble ignorer, c'est que, si les astrologues veulent utiliser un zodiaque des saisons, ils doivent (notez bien que je ne dis pas ils "peuvent") évidemment prendre en compte la précession des équinoxes puisque... c'est cette dernière qui détermine la durée d'une saison !
En effet, la durée des saisons est variable non seulement d'une saison à l'autre (ainsi, actuellement, la durée de l'été est d'environ 94 jours alors que la durée de l'hiver est de seulement 89 jours) mais également la durée elle-même, pour une saison donnée, est variable au cours du temps.
La durée différente des saisons est due au fait que l'orbite de la Terre autour du Soleil est elliptique et non circulaire et la variabilité supplémentaire de la durée pour une saison donnée est due… à la précession des équinoxes.
(pour plus d'informations sur ce sujet spécifique et pour une analyse complète et détaillée de ce qu'une approche scientifique peut dire sur les bases mêmes de l'astrologie, cf. H. Broch, "Au Cœur de l'Extra-Ordinaire", Book-e-book.com).
Les astrologues "tropiques" allèguent une adéquation parfaite entre Signes et saisons. Ils ne se rendent même pas compte du ridicule intrinsèque de leur démarche... qui consiste donc à vouloir "coller" une image fixe sur quelque chose de variable !
Et le délire de Mme Teissier continue puisque, 4 lignes plus loin, elle nous affirme que (lisez bien, relisez bien) "… ce point vernal quitte actuellement les Poissons pour entrer dans le signe du Verseau…"
Encore une fois un jury compétent aurait pu faire remarquer que cela est… faux. Le point vernal ne quitte pas "actuellement" les Poissons mais les quittera dans… plusieurs siècles !
Mais ce qui est vraiment… vraiment… vraiment ridicule sous la plume de Mme Teissier, c'est le sens même de la phrase.
Comment le point gamma qui sert de repère spatio-temporel pour le zodiaque qu'elle utilise peut-il... se déplacer sur ce même zodiaque "pour entrer dans le signe du Verseau" ???
Extraordinaire, non ?
Mme Teissier vient de créer… le point fixe qui se déplace.
En fait, Mme Germaine Teissier, grande astrologue médiatique, ... confond le zodiaque tropique avec le zodiaque sidéral !
Nul doute que les membres du jury ont apprécié cette grandiose découverte du point fixe mobile et que l'Université de Paris V ne manquera pas de donner le nom de Teissier à un de ses amphithéâtres pour commémorer l'événement.
Surtout lorsqu'ils verront que ce n'est point une étourderie ou un petit dérapage neuronal passager puisque Germaine Teissier persiste et signe :
"... en défendant et justifiant l'astrologie des signes (et des saisons) contre celle des constellations (trop lointaines), cette dernière étant la seule à être mise en péril par le phénomène de la précession des équinoxes." (p. 177)
A part le grand étonnement qu'implique la remarque "trop lointaines" (qui n'a évidemment strictement aucune valeur sinon de nous faire comprendre que... Mme Teissier doit s'imaginer que son zodiaque est une bande de la voûte céleste... proche de la Terre !), le point important est que Mme Teissier nous confirme ici qu'elle n'a pas compris grand-chose aux mouvements de la sphère céleste.
C'est en effet l'astrologie des Signes qui est "mise en péril" par la précession des équinoxes, beaucoup plus que l'astrologie des constellations qui, elle, par définition, cherche à prendre en compte la position réelle des étoiles de ces constellations et identifie les signes aux constellations. L'astrologie des constellations prend ainsi en compte - sans même sans s'apercevoir pour certains astrologues sidéraux - la précession des équinoxes (attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je ne dis pas qu'elle la prend en compte correctement !). Cette astrologie sidérale est par contre "mise en péril" par - entre autres choses ! - l'existence d'une treizième constellation zodiacale et par la "taille" différente d'une constellation à une autre, donc d'un Signe à un autre.
En fait, du début de sa thèse à la fin, Mme Teissier, qui prétend utiliser le zodiaque tropique, fait preuve d'une incompétence flagrante dans le domaine qu'elle prétend connaître et ... confond les zodiaques !
La preuve ?
--- Au tout début de sa thèse, p. 19 (note de bas de page) :
"... le point vernal met 2176 années pour traverser (à reculons) un signe de 30°…"
Réfléchissons quelques secondes. Si le point vernal se décale sur les Signes, mais oui bien sûr, c'est indéniablement que ce zodiaque est… sidéral !
--- Et in fine de sa thèse, dans son propre "GLOSSAIRE" (oui, dans son propre Glossaire),
outre quelques petites perles merveilleuses comme [soulignés de H.B.] :
"… résultat de la division en douze de l'écliptique sur lequel se trouve le zodiaque,…" [in "Constellation"] ,
confirmé par
"… sur ce cercle (qui n'est autre que le zodiaque)…" [in "Ecliptique"]
et
"Equinoxe : période de l'année où les jours sont de durée égale…",
ou
"Zodiaque : …Le zodiaque est divisé en douze parties égales de 0° appelés signes…"
j'ai été littéralement stupéfait de trouver [gras de H.B.] :
"Point vernal : intersection du cercle de l'écliptique avec l'équateur céleste = 0° du Bélier, début du printemps. Ce point appelé aussi point gamma recule légèrement de 72'' par an (un signe de 30° en 2176 ans) sur le zodiaque ; c'est la précession des équinoxes."
Fabuleux, non ? Ahurissant, non ?
Pincez-vous fortement,… Vous ne rêvez pas.
Tout d'abord la valeur annoncée par Mme Teissier de 72 secondes d'angle par an est… fausse ! (Il suffit évidemment de prendre la valeur adjointe, par Mme Teissier elle-même, de 30° en 2176 ans pour s'en rendre compte et aboutir à 50'' par an).
Mais le point vraiment essentiel est de voir que Mme Germaine Teissier, qui définit un zodiaque tropique, n'a vraiment pas compris grand-chose et c'est pourquoi elle fait, encore une fois, mais cette fois-ci dans sa définition "officielle" du terme (c'est son glossaire dans sa thèse)… reculer le point gamma sur son zodiaque, c'est-à-dire qu'elle utilise ici, sans s'en rendre compte, un zodiaque… sidéral !!!
En aparté
Afin de montrer que Mme Teissier n'est pas la seule star-astrologue qui ne connaisse pas grand chose au ciel étoilé, je me permets de rappeler ici (cf. Henri Broch, Science & Vie N° 916, janvier 1994, p. 62-65 et Henri Broch, Enquêtes Z N° 9, automne 1997, p. 3-10, p. 12-23 et p. 25-27) le cas de Mme Suzel Fuzeau-Braesch qui a peut-être, dans l'esprit de certains universitaires peu informés, permis d'accréditer la démarche de Mme Teissier.
Cette biologiste, directeur de recherche honoraire au CNRS, "explorant" le domaine de l'astrologie depuis 25 ans et prétendant avoir démontré la validité de l'astrologie par l'étude des jumeaux, commet… les mêmes ridicules erreurs que sa consœur.
Par exemple, dans le Que-sais Je ? ("L'astrologie") qu'elle a commis en 1989, elle nous offre une kyrielle de bévues toutes plus énormes et ridicules les unes que les autres :
- confusion entre zodiaque sidéral et zodiaque tropique,
- confusion entre degrés et jours,
- confusion sur le point gamma et les constellations associées,
- temps de transfert des planètes dans le zodiaque tous faux,
- définition de l'heure sidérale entièrement fausse, ... etc.
Erreurs qui montrent que, tout comme Mme Teissier, cette scientifique-astrologue ne connaît manifestement pas grand chose des mouvements de la sphère céleste.
Quant à son livre sur l'étude des jumeaux ("Astrologie, la preuve par deux", R. Laffont), il est tout aussi comique que son "Que Sais-je ?" puisqu'une simple petite enquête zététique menée dès la sortie de l'ouvrage en 1992 m'avait permis de découvrir, entre autres nombreuses pépites :
- que les jumelles Florence et Carole, dont la photographie ornait le bandeau de couverture de l'ouvrage, étaient - d'après les coordonnées "précises" données par Mme Fuzeau-Braesch - en réalité des... bébés-dauphins puisqu'elles étaient nées plus de 25 km au large des côtes de Nice !
- et que ces jumelles emblématiques... n'existaient pas dans les registres de la commune (confirmation écrite m'en a été donnée par les services de l'état civil) sur la base "précise" de laquelle Mme Fuzeau-Braesch avait "précisément" calculé leur thème astral !!!!
En résumé, la démarche intellectuelle de la scientifique-astrologue Suzel Fuzeau-Braesch n'est pas caractérisée par une honnêteté particulière puisque (je me cite) "ses données (textes et cordonnées) sont, à un niveau ou à un autre, modifiées, erronées ou inventées".
Mais revenons au texte de la thèse de Mme Teissier.
De fausses preuves statistiques : les travaux de M. Gauquelin
Page 608:
"... les expériences de M. GAUQUELIN, qui obtinrent pourtant - et ce ne fut pas facile - la sanction, sinon la bénédiction du Comité Belge pour l'étude des faits paranormaux,..."
Ici, Mme Teissier se trompe ou ment.
Il se trouve tout d'abord que le véritable intitulé de ce comité belge est: "Comité Belge pour l'investigation scientifique des phénomènes réputés paranormaux", ce qui, évidemment, ne porte pas du tout les mêmes implications quant à la reconnaissance implicite des "faits" paranormaux.
Et il se trouve surtout que... ce Comité Belge n'a jamais entériné les expériences et calculs de M. Gauquelin contrairement à ce qu'allègue Mme Teissier.
La véritable opinion de ce Comité - opinion que ne devrait pas ignorer la "spécialiste" qu'est Mme Teissier puisque ce Comité a mis à disposition publique toute l'information et cela depuis maintenant … un quart de siècle ! (cf. "Considérations critiques sur une recherche faite par M. M. Gauquelin dans le domaine des influences planétaires", numéro 43 des "Nouvelles Brèves", revue du Comité, septembre 1976, p. 327-343) - est la suivante :
"... Le Comité conteste la validité des diverses formules adoptées par M. M. GAUQUELIN pour le calcul des fréquences..."
Et ce comité de conclure:
"Le Comité ne peut donc accepter les conclusions de M. M. GAUQUELIN aussi longtemps qu'elles seront basées sur les méthodes et formules que celui-ci préconise."
De trois choses l'une (encore que les "ou" qui suivent ne soient pas vraiment exclusifs) :
- Ou Mme Teissier ne sait pas lire et comprend tout de travers (pour une doctorante, cela paraît peu probable...)
- Ou Mme Teissier n'a même pas lu ce texte fondamental sur le sujet qui la préoccupe depuis des décennies (pour une doctorante, cela fait plutôt ignare et pas très compétent...)
- Ou Mme Teissier ment volontairement (et est donc à classer avec les charlatans...)
On peut noter qu'en page 715 Mme Teissier, se citant, définit M. Gauquelin comme un "monsieur du CNRS". Elle insiste en p. 756 : "Gauquelin… ce chercheur, qui travailla également pour le CNRS,…" de manière à bien enfoncer le clou et jouer sur le principe d'autorité pour faire accréditer les résultats statistiques de ce "chercheur".
Or, à ma connaissance, M. Gauquelin n'a jamais été membre du CNRS !
Mme Teissier répète également plusieurs fois le faux intitulé du Comité Para, ainsi en p. 756 "Comité belge pour l'investigation des faits paranormaux, présidée [sic] par l'astronome Couderc…" alors qu'elle connaît pourtant l'intitulé exact comme en témoigne la page 801 où l'on découvre "l'astronome P. COUDERC personnage qui avait présidé au Comité belge pour l'investigation scientifique des phénomènes réputés paranormaux, dit Comité Para…".
Ce qui ne l'empêche pas, en p. 743, de déclarer :
"…les statistiques de M. GAUQUELIN (déjà évoquées au cours de notre investigation), examinées par un organisme des plus rationalistes, puisqu'il s'agissait du comité belge d'études des faits paranormaux dirigé par l'astronome COUDERC, furent mises en souffrance pendant des années avant d'obtenir de cet organisme l'attestation que la méthode utilisée était correcte et rigoureuse". [gras de H.B.].
Pour conclure ici, il suffit de relire le texte officiel du Comité que j'ai cité plus haut.
Ici Mme Teissier ment.
De plus, je signale - en complément d'information et pour montrer le peu de fiabilité des écrits de Mme Teissier - que, contrairement à ce qu'elle nous assène systématiquement comme vous pouvez le constater dans les citations précédentes, l'astronome Paul Couderc... n'a jamais présidé le Comité Para ni exercé quelque responsabilité que ce soit dans cet organisme !
L'astrologue de service tient tellement à ces "preuves statistiques" qu'elle y revient encore largement dans son annexe intitulé… "Quelques preuves irréfutables en faveur de l'influence planétaire".
(Les membres du jury, arrivés à ce point de la lecture, pensaient-il vraiment toujours lire une thèse de "sociologie" ?
Cette annexe est littéralement truffée d'erreurs et de fautes de frappe et, outre sa forme déplorable, le fond est également d'une indigence lamentable et n'amène strictement aucun argument bien construit ni aucun argument nouveau.
Mme Teissier reprend de vieux "arguments" déjà maintes fois démontés et dénoncés (elle traîne encore l'"Institut de parapsychologie" à l'université de Fribourg ; cf. les éclaircissements que j'ai déjà donnés sur le Pr. Bender, dans mon livre "Le paranormal", Seuil 1985) et la pièce centrale de cette annexe sur laquelle elle s'étale complaisamment est (encore et toujours) la néo-astrologie de M. Gauquelin et ses statistiques !
Elle oublie évidemment de citer le livre ("The Mars effect", C. Benski et al., Prometheus Books 1996) qui démontre qu'il n'y a pas d' "effet Mars" (mais bien plutôt un "effet Gauquelin"), comme elle oublie toujours les véritables conclusions du Comité Para dont je vous ai parlé plus haut.
Je rappellerai simplement à Mme Teissier que, dans cette néo-astrologie, les planètes ne sont plus, entre autres, responsables des qualités du nouveau-né mais joueraient le rôle, lorsqu'elles se lèvent et lorsqu'elles atteignent le point culminant dans leur course quotidienne, de "déclencheur d'accouchement" et que l'astronome Paul Couderc avait déjà, il y a une trentaine d'années, soulevé les absurdités que la théorie de M. Gauquelin impliquait et qui donnaient, par là-même, une bonne idée de sa "validité" !
Ainsi, si la théorie de M. Gauquelin était correcte, la ville de Mourmansk, avec quelque 400.000 habitants, au nord du cercle polaire, devrait offrir à certaines périodes un spectacle pour le moins surprenant et facilement contrôlable : la désolation de… femmes ayant une grossesse pouvant durer plus de... 50 mois !
En effet, la planète Mars, sur sa trajectoire au voisinage du solstice d'hiver, demeure plus de 3 mois sans se lever au-dessus de l'horizon de Mourmansk ; de même, Jupiter pourra rester environ 22 mois, et Saturne… 4 ans et demi, sans se lever.
Si Mme Teissier est capable de dénicher un tel fœtus rare”, je m'engage à lui monter un thème astral gratuit.
En conclusion : … SVP, ne tirez pas sur Mme le Dr. Teissier
Pour finir - et en paraphrasant avec plaisir tout simplement (cf. p. 292 et p. 758) l'astrologue de service - on peut dire que, de ce tour d'horizon des petites et grandes incohérences de Mme Teissier, se dégage bien sa totale ignorance des rudiments des choses dont elle parle et même son fanatisme, son intolérance et son manque d'humilité.
Mais, attention, petit scorpion deviendra grand.
L'objectif du présent texte n'est pas de tirer à boulets rouges sur Mme Germaine Teissier qui, très astucieusement, a su exploiter la débilité (au sens étymologique) intellectuelle et/ou l'incompétence de certains universitaires.
Il ne faut pas se tromper de responsable(s).
On peut donc saluer l'habileté médiatique de l'astrologue de service mais, dans le même élan, il faut clairement désigner du doigt les pâles personnages qui ont accepté d'entériner et de trouver "très honorable(s)" de telles absurdités.
Pr. Henri BROCH
P.S. : Mes formulations toujours "un peu trop claires" (comme, souvent, me le répètent textuellement plusieurs collègues, car j'appelle tout simplement "chat" un chat) amènent quelquefois certains - qui sautent ainsi à une déduction/conclusion un peu trop hâtivement tirée - à penser que je suis impliqué "émotionnellement" dans mes écrits et qu'ils traduisent une implication personnelle avec les "personnages" dont je parle.
Ne désirant pas laisser à qui que ce soit l'impression qu'il y a dans mon texte les reflets d'une quelconque implication personnelle avec Mme Teissier, je vous apporte donc les précisions suivantes :
Il n'y a aucune implication personnelle avec la docte astrologue à quelque niveau que ce soit. Je n'ai jamais rencontré Mme Teissier où que ce soit et je n'ai jamais débattu avec elle, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de quelque média que ce soit. Et je ne me sens en rien impliqué "personnellement" par les croyances de Mme Teissier. J'ai tout naturellement - et par souci de facilité - choisi de faire porter mon analyse de citations faites par Mme Teissier dans sa thèse sur l'extrait qu'elle donnait d'une interview concernant l'astrologie que j'avais accordée à un journal. Ma seule "implication personnelle" relève donc de la citation par Teissier d'un bout d'une de mes déclarations mais, ce, au même titre que les dizaines de personnes citées dans sa "thèse" et, surtout, au même titre que tout sociologue qui ne peut que se sentir (et qui - de facto - est) impliqué personnellement par de telles dérives dans sa propre discipline !
Pour ma part, j'estime - en tant que physicien et pour la seule partie qui relève de mon domaine de compétence - qu'il est de ma responsabilité, tant sociale que professionnelle, de m'opposer à de telles dérives (et non - j'insiste - de m'opposer spécifiquement à Mme Teissier) car, comme le disait Jean-Claude Pecker "Nous nous battons pour tous les droits de la personne, pour le droit à la lucidité, contre les fausses sciences, contre les sectes...".
Que cela plaise ou non, Mme Teissier est maintenant officiellement savante, docte, en sociologie et il appartient donc, en fait, aux sociologues de débattre et argumenter avec leur nouvelle collègue.
P.S. (bis) : A titre d'information complémentaire et pour vous détendre après cette rude lecture, je porte à votre connaissance que des tests très simples faits par des étudiant(e)s de Zététique de DEUG 1ère année ont montré que l'horoscope de Mme Teissier n'avait aucune crédibilité.
Exemple: A une date donnée, ils ont soumis à un ensemble de personnes trois horoscopes pour la semaine écoulée et leur ont demandé lequel de ces trois horoscopes (chaque personne avait à choisir parmi trois horoscopes de son propre Signe) correspondait le mieux à ce qu'elles venaient de vivre et qu'elles pouvaient donc juger "sur pièces".
- Le 1er horoscope était de Mme Teissier.
- Le 2ème avait la même origine mais... les intitulés des Signes avaient été modifiés (donc lorsque la personne interrogée lisait son horoscope, elle lisait en fait... celui de quelqu'un d'autre !).
- Le 3ème avait été... totalement inventé par les étudiant(e)s.
Résultats ?
Aucun horoscope ne sort du lot ! Ce qui aurait dû être le cas pour le 1er si ce "vrai" horoscope avait un tant soit peu de fiabilité.
La répartition obtenue est celle que donne le hasard complet, soit 1/3 chacun. C'est-à-dire que 2 personnes interrogées sur 3 se sentent finalement mieux décrites par les horoscopes "faux" que par le "vrai" de Mme Teissier.
Et pour que nul ne l'oublie, un petit rappel
(qui semble nécessaire en 2005 lorsque l'on apprend que Michel MAFFESOLI, le "sociologue" qui a dirigé la thèse de Mme Teissier, une "mascarade qui (...) n'a pas amélioré l'image des sciences humaines dans les labos" (S. Huet), a été nommé par le gouvernement au... Conseil d'Administration du CNRS ! ... car il fait partie (je cite) "des personnalités choisies en raison de leur compétence scientifique et technologique" !! Et encore nécessaire en 2008, lors de la nomination du même discrédité à... l'IUF !)
les éminents membres du jury de cette drôle et lamentable thèse étaient :
- Serge MOSCOVICI, sociologue, Directeur d'études à la retraite, EHESS
- Michel MAFFESOLI, Professeur de sociologie, Université Paris V, Directeur de thèse
- Françoise BONARDEL, Professeur de philosophie, Université Paris I
- Patrick TACUSSEL, Professeur de sociologie, Université Montpellier III
- Gilbert DURAND, Professeur émérite de sociologie, Université Grenoble II
- Patrick WATIER, Professeur de sociologie, Université Strasbourg II
.
.
jacques halbronn La vie astrolopgique. D'équinoxialités en solsticialités
jacques halbronn La vie astrologique. D'équinoxialité en solsticialité.
En 1973, Saturne passe en période solsticiale, ce qui ébranlera le CIA et donnera naissance en 1975 au Mouvement Astrologique Universitaire. Mais en 1978, on bascule en phase équinoxiale et c'est le temps des accords internationaux, conclus par le MAU à Lille fin 1978 , à Nice avril 1979 (FIMA) à l'iniriative du MAU Saturne passe sur l'axe vierge poissons en 1978. Ensuite Pätis 1978 (Enseignement Astrologique), Genéve 1979, 1980 Bruxelles, 1981 Luxembourg, Londres, 1981, FEA Orléans 1985
Extrait du Report sur le Congrès de Londres:par Martin Budd: "The Conference was the twenty fisrt of a series which lthe MAU (Mouvement Astrologique Unifié) has held sinc 1975 in various cities in Eurppe. The conception, oragnisation and direction of this Conference were the work of Dr Jacques Halbronn who specialises in the histotry of Astrology and has benn involved in many previois confereces" Par ailleurs, à partir de 1979 halbronn se rapproche des Ed Guy Trédaniel dans le cadre de coéditions à commencer par le Traité de l'Heure dans le Monde de Gabriel.
Remise en question en 1986 de cette dynamique avec la crise de repli du GERASH -tésistance par rapport à notre ascension à la tête du GERASH quand Saturne passe en Sagittaire. En 1989, se constitue une structure solsticiale avec Yves Lenoble qui intégre les éléves en astrologie (cf AGAPE) dans ses congrès alois que le MAU réservait ces rencontres à une élite de chercheurs. Passage d'une stratégie d'altérité externe vers une altérité interne, à partir de 1986/ Mais en 1993 nouvelle phase équinoxiale avec la sortie du Nouveau Guide de la Vie astrologique (1997, Ed O.Laurens). A la phase solsticiale suivante, rapprochement entre le CURA de Patrice Guinard et de Halbronn avec le congrès de décembre 2000, qui marque une volonté d'indépendance par rapport à Lenoble qui se renforcera en novembre en 2004 En 2002 Halbronn candidate en vain pour une chaire à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes/ C'est la fermeture.
Actuellement en 2022, nouvelle phase équinoxiale/ Qu'en sera-t-il pour la communauté astrologique? On peut s'attendre à la fin d'un certain isolement et l'aménagement de passerelles dans les média, sur France Culture, à l'Université. ainsi qu'un intérêt accru à l international pour les recherches de l'astrologie française.
.::
JHB 30 11 22
jacques halbronn L'astrologie a un rendez vous important quant à son image dans les mois à venir
jacques halbronn L’astrologie a un rendez vous important quant à son image dans les mois à venir.
Tous le 7 ans, l’astrologie a l’occasion de marquer des points mais les astrologues ont trop tendance à se disperser et à ne pas saisir les échéances déterminantes avec leur manie de dresser une pléthore de thèmes astraux et ils finissent par s’y perdre.
Or, le passage de Saturne à 0° Poissons qui a lieu tous les 15 ans environ – mais le passage de Saturne à 0° vierge a les mêmes effets- est une date à ne pas manquer. En effet, une fois que le mouvement est lancé, il n’y a plus de mérite à en suivre les effets, que l’on soit ou non astrologue. C’est donc bien le point de départ, de rupture avec la phase précédente qui seul peut redorer le blason de l’astrologie. L’entrée dans une nouvelle phase équinoxiale est particulièrement spectaculaire, tous les 15 ans Il ne s’agit pas d’annoncer une troisiéme guerre mondiale à la façon Barbault pour le début des années 80 sur la base d’un indice cyclique hybride, mais de prendre date au prisme d’une certaine météorologie sociopolitique, obéissant à une structure précise et à des phases de durées égales, ce qui n’est pas le cas de l’indice cyclique lequel dépend du mouvement de 5 planétes, ce qui détermine des temporalités aléatoires.
Donc, il faut s’attendre dans les semaines et les moins qui viennent à des alliances et des alliages, des rapprochements assez surprenants qu’elles soient obtenues par la diplomatie ou par la force. On entre dans une dynamique de l’ailleurs/ Etymologiquement, on est dans l’altérité, dans l’autre mais aussi dans le lien. On peut parler d’un renversement des alliances ou d’alliances inattendues, imprévues. Et il est vrai que l’astrologie a vocation à prévoir l’imprévu sinon la prévision ne ferait guère sens. A titre d’exemple, on évoquera 1830 et l’Algérie.
Notice Wikipedia
« La conquête de l’Algérie par la France se réalise en plusieurs étapes distinctes. Elle débute par le débarquement de l’armée d’Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 commandée par le général de Bourmont. Elle s’achève en partie lors de la reddition formelle de l’émir Abdelkader au duc d’Aumale, le 23 décembre 1847« .
Si l’on consulte nos « Grandes Ephémérides » de Gabriel (Ed. Trédaniel), l’on voit que Saturne passe à la fin de l’année 1830 sur l’axe vierge poissons, qui marque l’entrée en phase équinoxiale. Le rôle de l’astrologie est de signaler le point de départ, la suite n’étant plus qu’un énchainement de cause à effet, qui ne reléve plus qu’indirectement de l’astrologie tout comme la procréation dépend du premier temps de la conception, l’accouchement n’étant que la continuité de ce qui a été enclenché 9 mois plus tôt chez les humains. Inversement, en phase solsticiale, c’est un temps de séparation avec la Tunisie, le Maroc – en 1956 Saturne entrait en Sagittaire(au carré de l’axe vierge-poissons)- et plus tard, à la fin de la même période de l’Algérie.
Mais, cette situation peut impacter aussi bien un collectif, un chef, qu’un individu lambda qui chacun vivront la phase à leur manière sans qu’il soit aucunement besoin de dresser un quelconque thème natal. En ce sens, l’informatique aura considérablement nui à l’astrologie de par son effet inflationiste. Cest à cause de l’informatique que se développa Astroflash, avec l’érection d’un thème différent pour chacun ou encore, pus récemment, l’Astrochronobiologie (ACB) de Roger Héquet ainsi que les diverses techniques de directions qui étaient en perte de vitesse auparavant. Notre cerveau nous sert de garde fou et l’informatique met en pièces ce garde fou en une sorte d’ubris. C’est pourquoi, nous privilégions au maximum le par coeur, la culture générale, ce que nous avons « en tête », l’ordinateur étant l’expression d’une tête bien pleine plutôt que bien faite. Plus largement, il nous semble qu’en matière de dates un synergie soit nécessaire avec des spécialistes de tel pays, de telle époque qui ont les vraies perspectives. En tout état de cause, l’outil astrologique doit vivre sa propre vie dans les domaines les plus divers et ne pas relever des seuls astrologues, ce qui exige une simplification radicale du dit outil alors que les astrologues se protégent à l’abri de leurs usines à gaz.
Il ne faut donc pas rater un tel rendez vous car le prochain du même ordre, c’est dans une quinzaine d’années, au niveau équinoxial. Ce qui compte ici, ce sont les revirements, la remise en cause des anciens clivages, des frontières d’antan. Le temps n’est plus, pour l’heure, au repli solsticial, à un certain protectionnisme.
Fin 1948, Saturne passa sur l’axe vierge-poissons et s’ensuivit la mise en orbite de la Communauté Européenne dans les années 50. Contraste remarquable avec la période qui suivit, de type solsticial, qui entrainait non plus des rapprochements mais des séparations.(1956-1962)
Notice Wikipedia:.
https://www.lemonde.fr/archives/article/1948/05/12/les-etats-unis-et-l-u-r-s-s-se-declarent-disposes-a-discuter-et-a-regler-pacifiquement-leurs-differends-le-monde-entier-accueille-cette-nouvelle-avec-soulagement_3036447_1819218.html
Les États-Unis et l’U.R.S.S. se déclarent disposés à discuter et à régler pacifiquement leurs différends Le monde entier accueille cette nouvelle avec soulagement
C’est par la radio de Moscou que l’on a eu connaissance, dans la nuit de lundi à mardi, d’un important échange de notes entre les États-Unis et l’U.R.S.S.La note américaine a été remise le 4 mai par le général Bedell Smith, ambassadeur à Moscou, à M. Molotov.
Le Monde Paris, 11 mai 1948.
« L’événement est capital. Il a provoqué dans le monde entier une sensation profonde. Les deux puissances dont dépend le sort futur de l’humanité acceptent de discuter les litiges qui les séparent, et qui font peser sur l’univers une lourde menace de guerre. Le dialogue succède à la guerre froide, et ce simple changement d’attitude crée une atmosphère nouvelle. » Le probléme, on l’aura compris, c’est de vouloir vérifier astrologiquement des dates déterminées par d’autres plus en amont, souvent moins connues mais ce sont elles qui concernent l’astrologie au premier chef. En travaillant sur des dates tardives, on n’arrive à rien astrologiquement. C’est en ce sens, que l’astrologie doit dialoguer avec les spécialises du domaine concerné et non avec des amateurs. Il faut retrouver l’événement matricie et se replacer dans le contexte de l’époque par la lecture des journaux, comme ci dessus dans le « Monde »/
mardi 29 novembre 2022
jacqyes halbronn Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans
jacques halbronn . Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans.
Si ¨Claude Ptolmée par ses commentaires du dispositif astrologique sur les maitrises des signes qu’il a mal déchiffré (en son livre Ier de la Tétrabible) a engagé l’astrologie, au IIe siècle après JC sur la voie des combinatoures planétaires, l’on peut assuréùent affirmer que Johannes Kepler aura transforme l’Essai, 15 siècles plus tard. Gérard Simon auteur d’une thèse d’Etat avec Jacques Merleau Ponty sur cet astronome publia en 1979 un Kepler astrologue astronome/cf . aussi Paul Choisnard LES PRECURSEURS DE L’ASTROLOGIE SCIENTIFIQUE ET LA TRADITION. Ptolemée , Saint Thomas-d’Aquin et Kepler. . Paris, Alcan 1929)http://www.astroariana.com/La-notion-d-Aspect-chez-Kepler-au.html.
ljacques halbronn . Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans. dans ASTROLOGIE 41INPHtak6L._SX310_BO1,204,203,200_
.Selon nous , l’astronome Kepler, tout comme l’astronome Ptolémée, aura voulu « sauver » l’astrologie, le « parent pauvre » de l’astronomie, en la délestant des signes zodiacaux pour les remplacer par les aspects. Ces deux notions présentent des airs de ressemblance puisqu’ils sont basés sur le nombre 30 :un signe fait 30 degrés et un aspect est multiple de 30 degrés du moins jusqu’à ce que Kepler lui ntroduise le quintile de 72°, à savoir le cinquiéme de 360°.Parmi ses disciples français, on comptera André Barbault qui définit un cycle planétaire par la combinatoire de deux planétes.(cf sa Défense et illustration de l’Astrologie. Ed Grasset, 1955)/ Or, selon nous, l’aspect en astrologie, au départ, ne connectait pas deux planétes entre elles mais une planéte et une étoile. Rappelons que la révolution d’une planéte se calculait à partir du temps nécessaire pour que celle-ci revienne au niveau de la même étoile, ce qu’on appelle révolution sidérale car si l’on combine deux planétes entre elles, on obtient un temps de révolution qui va varier selon les planétes ainsi connectées, ce qui fait désordre. C’est ainsi que l’on aura basculé vers le polyplanétarisme en traitant les planétes comme on l’avaiit fait pour les signes. Or, il y a une grande différence entre la diversité des signes et celle des planétes. Cette diversité des signes permet justement le monoplanétarisme comme on peut le voir quand avec le seul Soleil, on donne lieu à une typologie zodiacale à base 12. Tout se passe comme si Kepler avait voulu que toutes les planétes du systéme solaire servent en Astrologie et cela devait passer par la constitution d’une astrologie des aspects, ce que n’avait pas compris Gérard Simon (opus cité); Cette ligne fut probablement encouragée par le recours à la mythologie, où chaque dieu occupait une fonction specifique à la façon d’un organe en anatomie. (cf l’Homme Zodiaque) . L’astrologie avec Kepler ne disposait plus d’un axe, d’un vecteur mais d’une multiplicité d’entités s’entrecroisant. En effet, alors que le référentiel zodiacal constituait un étalon fixe, immuable, permettant des périodicités égales avec le nouveau systéme, le balisage devenait aléatoire, vu que chaque planéte avançait à son propre rythme. Kepler cassait ainsi le modéle des Grandes Conjonctions d’Albumasar. Certes, ce modéle connectait-il Jupiter et Saturne mais s’en tenait là. Deux planétes, ça peut encore aller mais trois et plus, c’est le bazar! « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. (Andy Warhol) »
En conclusion, on a besoin d’un facteur masculin mobile passant d’un secteur à un autre. Le dit facteur est indifférenccié, comme le Soleil dans les signes et ce sont les secteurs qu’il traverse qui lui assigneront successivement telle ou telle tonalité; Pour notre part, précisons qu’une division en 4 du cycle est suffisante, ce qui correspond aux axes équinoxiaux et solsticiaux qui ont un certain fondement objectif alors que la division en 12 tient aux rencontres de la Lune avec le Soleil (lunaisons) déconnectées du cycle des saisons.
JHB 29 11 22
jacques halbronn L'astrologie ne traite que d'une seule thématique déclinée avec le passage de Satune dans les 4 quafrants de son cycle
jacques halbronn L’astrologie ne traite que d’une seule thématique déclinée avec le passage de Saturne dans les 4 quadrants de son cycle
Il importe de comprendre qu’il suffit d’un seul cycle d’une seule planéte dotée d’un mouvement qui lui permet toutes sortes de variations pour que l’astrologie puisse exister. Tout ajout serait contre productif/ Dans le dispositif rapporté dans la Tétrabible de Ptolémée, quatre divinités désignent les quatre quadrants saisonniiers: Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. L’astre qui passe à tour de rôle sur chacun d’entre eux va se teinter successivement des tonalités de ces quatre secteurs. il est bien inutile de passer de 4 à 12.L’erreur commise depuis 2000 ans au moins, sera d’avoir cru que des 4 divinités étaient connectées avec des planétes puisque les astronomnes avaient jugé bon de baptiser ainsi les planétes : Mercure, à proximité du Soleil, Vénus un peu plus éloignée puis Mars, et enfin Jupiter. C’esr d’ailleurs sur cette base que Ptolémée, dans son commentaire, tentera de justifier les positions de ces 4 divinités. On aura voulu fragmenter la réalité anthropologique pour correspondre au nombre de planétes que l’on entendait mobiliser. Or, nous pensons qu’il y a une unité du psychisme humain et qu’il importe de faire apparaitre un concept unique. C’est d’ailleurs ce qu’André Barbault aura tenté de produire avec l’indice cyclique englobant 5 planétes (de Jupiter à Pluton) en un seul et même graphique.(les astres et l’Histoire, ed Pauvert, 1967)
Dans le cas de Michel Gauquelin, au contraire, il s’agit de valider le recours à plusieurs planétes en astrologie en prenant appui sur des clivages socioprofessionnels. A chaque profession sa planéte, en quelque sorte. Mais selon nous, une telle diversité est un artefact social, une construction nécessaire dans le cadre d’une triade, base d’un systéme de castes.(cf les travaux de Georges Dumézil) Quant à Jean Pierre Nicola, avec le dispositif RET, on avait voulu codifier les attributions aux planétes avec une combinatoire Représentation, Existence, Transcendance, terminoloie cette fois empruntée à la philosophie allemande. Pourtant de par son empreinte cyclique, il était possible d’opter pour un modéle dépouillé, qu’il était loisibble de décliner, de conjuguer. D’ailleurs, est ce qu’en grammaire l’on change de verbe selon que l’on passe de la première à la deuxéme personne du singulier ou du pluriel.?.
JHB 29 11 22
Jacques Halbronn L'astrologie comme dialectique de la continuité et de la rupture
Jacques halbronn L'astrologie comme dialectique de la continuité et de la rupture.
Il importe de comprendre que les événements peuvent s'enchainer mais non les personnes et c'est pourquoi la cyclicité ne peut traiter que de l'évenementialité dans sa continuité et sa discontinuite, laquelle ne ressort que par rapport à la continuité. Une astrologie de la personne, de la personnalité, est condamnée à la juxtaposition des cas alors que l"on peut observer que les évenements découlent les uns des autres, ce qui signifie qu'il est nécessaire d'en déterminer la ligne dominante, maitresse, les principaux enjeux sous jacents.
En ce sens, l'astrologie nous apparait comme la science du collectif tant dans le temps que dans l'espace bien plus que de l'individu et de l'événement isolés qui justifieraient à chaque coup un traitement particulier. A l'inverse de Rudhyar, l'astrologie n'est pas faite pour appréhender la spécificité d'une personnalité. Cela convient, bien plutôt, à d'autres disciplines où le praticien travaille avec son patient, par une série de séances, de sessions.
Paradoxalement, si l'astrologie accorde une grande importance aux leaders, elle n'entend pas pour autant se focaliser sur leur individualité propre mais sur l'impact que ceux ci exercent sur le monde.
Nous avons déjà eu l'occasion de montrer que le polyplanétarisme était lié à une appréhension de l'extréme diversité dans le temps et dans l'espace alors que le monoplanétarisme, dont nous sommes le porteur principal, met l'accent sur la continuité et les tendances lourdes d'une société. Opposition, en quelque sorte entre psychologie et sociologie.
Le polyplanétarisme est certes très convainquant pour expliquer après coup mais fort décevant au niveau prévisionnel, à moins d'avoir des dons de voyance. L'astrologie a besoin de se structurer et pour cela, elle doit tendre vers la simplicité et la généralité et elle doit être intelligible par tous, au même titre qu'un calendrier électoral. Or, le polyplanétarisme a besoin des astrologues pour fonctionner/ C'est peut être, d'ailleurs pour cela, que les praticiens fuient le monoplanétarisme en ce qu'il permet de se passer d'eux car plus un outil est simple dans son ergonomie et moins l'on a besoin d'un intermédiaire; Est ce que les gens qui utilisent leurs téléphones portables ont besoin de quelqu'un pour les faire fonctionner. On est bien loin de l'époque où il fallait passer par une standardiste pour joindre un correspondant! Que l'on songe au " 22 à Asnières", sketch de Fernand Reynaud dans les années soixante.
Il y a là comme une lutte des classes au sein de la communauté astrologique. En haut, les concepteurs dont on aura toujours besoin car ce sont eux qui élaborent les outils et en bas, les praticiens qui en dépendent; Plus l'astrologie est compliquée, plus les praticiens sont rassurés sur leur avenir mais plus elle se simplifie, plus c'est l'angoisse. D'ailleurs, ces praticiens enragent de voir tout un chacun jongler avec les signes solaires sans passer par eux! On ne s'étonnera pas que la FDAF , Fédération des Astrologues de France,, du temps d' Alain de Chivré voulait se démarquer de la prévision qui exige de recourir à une cyclicité où les événéments s'enchainent et suivent une même logique et mettait l'accent sur l'interprération astropsychologique du thème natal. Posture corporative! syndicale!
Au vrai, le travail du praticien est invérifiable ou du moins dépend entièrement du bon vouloir de son client, seul en mesure de valider son propos, vu qu'on se situe dans la sphère privée. A contrario, quand on travaile sur des événements qui marquent toute une période, les recoupements ne manquent pas et la validation ne dépend plus du tout d'une seule personne mais est sur la place publique. Quand nous avons annoncé les mouvements sociaux de la fin 1995 dans L'Astrologie selon Saturne, bible du monoplanétarisme, la validation s'est faite à une très large échelle et se trouve encore validée près de 30 ans plus tard, avec le recul du temps. On ne joue pas dans la même cour!
Alors que nous avons montré de façon répétée que notre modéle saturnien permet de baliser le cours des choses et de relier notamment des périodes entre elles, comme 2001 et 2015, certaines personnes persistent à nous demander ce que nous faisons avec les autres planétes comme s'il y avait là on ne sait quel impératif incontournable. Nous insisterons sur le fait que les luminaires ne sauraient être traités comme des planétes ordinaires et d'ailleurs on ne les désigne par le nom des divinités correspondantes. Quant à Saturne, est ce un détail que le fait qu'il a les mêmes mesures que la Lune, sur la base d'un jour pour un an. Saturne, c'est en fait la Lune supérieure, comme l'a montré de facto Dane Rudhyar. La Lune et Saturne sont aux extrémités du systéme solaire avec 28 jours d'un côté et 28 ans de l'autres, ce qui exclue ipso facto les planétes au delà de Saturne. Nous avons montré que les astronomes ont cru bon d'utiliser les divinités qui étaient appliquées au balisage de l'écliptique en 4 saisons pour baptiser les planétes. il est grand temps que l'astrologie se libére du joug d'une astronomie étouffante qui est son mauvais démon!
JH
lundi 28 novembre 2022
Jacques Halbronn Astrologie. Histoire des domiciles des planétes au XIXe siècle
jacques halbronn Astrologie. Histoire des domiciles des planétes au XIXe siècle .
Le commentaire de Ptolémée figurant au Livre Ier de la Tétrabible (IIe siècle) englobe déjà le Soleil et selon nous au départ, le Soleil ne figurait pas dans ce dispositif lequel était basé sur six astres ayant chacun deux signes sous leur régie: Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. A un certain stade, on crut bon de rajouter le Soleil en enlevant à la Lune un de ses domiciles. Au XIXe siècle, ce fut à Saturne, à l’autre bout du systéme, de céder un domicile à Uranus (découvert en 1781) On trouve en anglais des éclaircissements à ce sujet que nous reproduisons tels quels sans traduction: en fait, le débat se situera tant pour Uranus que pour Neptune à la fin du siècle. Tant qu’on en restait au Soleil et à Uranus, le dispositif maintenait une certaine symétrie, laquelle fut définitivement perturbée quand on décida de traiter du cas de Neptune, ouvrant ainsi la boite à Pandore, puisque cela impliquait pour atteindre à un équilibre globale de découvrir d’autres planétes transneptuniennes (cf l’Ecole de Hambourg https://www.madi-jasper.fr/astrologie-uranienne-ecole-de-hambourg-et-alfred-witte/)au début du XXe siècle.
Rappelons le propos de Fomalhaut; en 1897, dans son Manuel d’Astrologie Sphérique et Judiciaire (https://www.wikiwand.com/fr/Charles_Nicoullaud cf notre ouvrage collectif avec N.Campion et P. Curry, La vie astrologique il y a cent ans, Paris, Guy Trédaniel,1992)
.When and why did Uranus become associated with Aquarius? par Kim Farnell/
skyscript.co.uk jacques halbronn Astrologie. Histoire des domiciles des planétes au XIXe siècle dans ASTROLOGIE 6 STA Practitioners Level Horary Course, - click here for details 8 dans ASTROLOGIE
9 10 11 12
space blue_dot home blue_dot articles blue_dot forum blue_dot events 14
spacer grey_dot spacer glossary spacer grey_dot spacer horary spacer grey_dot spacer quiz spacer grey_dot spacer consultations spacer grey_dot spacer links spacer grey_dot spacer more 16
bot
Uranus
bl
When and why did Uranus become associated with Aquarius?
by Kim Farnell
wh
This article arises from a discussion on the Skyscript forum, which took place in December 2003. The original discussion can be found here.
We are all told that Uranus ‘rules’ Aquarius. Doubtless we all know that this wasn’t always so but that the markedly un-rebellious Saturn was once happy and settled in the job. At this point in time opinions vary, from those that believe Saturn resigned, collected his gold watch for long, very long, years of service and passed the honour to Uranus; to those that believe that the upstart Uranus has tried to jump in on his act.
The discovery of Uranus is attributed to Sir William Herschel on March 13 1781. Herschel was occupied in searching the skies for new celestial objects. On that particular evening his attention was caught by the new planet. He didn’t realise at first that he had discovered the solar systems newest member, but he did know that he wasn’t looking at a star.
It wasn’t long before astro
. So, it’s hard to establish from this standpoint what astrologers at the time of its discovery made of the new planet. At some point though, we know that Uranus began to be used in astrology and that eventually it was assigned rulership of Aquarius. When did this happen? And who was responsible?
In an interview in 1996, Robert Hand states:
« At any rate, Raphael was the one who assigned Uranus to Aquarius. And the first thing that I understand about Raphael was that he was a terrible astrologer by any standards – traditional or modern. He was basically more interested in selling magical charms and amulets than in doing astrology really well ». [1]
Perhaps that answers our question? No, not really. The problem being that there are several Raphaels, spanning the nineteenth century and we don’t know here which particular Raphael Hand had in mind. [2]
But Hand’s mention of charms and talismans suggests that he had in mind the first Raphael, Robert T Cross (1795-1832). Says Mr Hand in the same interview:
« And, his reasoning went like this- Mercury rules Virgo, Venus rules Libra, Mars rules Scorpio, Jupiter rules Sagittarius, Saturn rules Capricorn, therefore a new planet must rule Aquarius! » It’s a neat solution.[3]
Unfortunately, reality is more messy.
If we assume that the first Raphael attributed rulership of Uranus to Aquarius, then it suggests that later astrologers would share this view. Certainly this does not appear to be the case in the late nineteenth century. AJ Pearce’s (Zadkiel) Text Book of Astrology was published in 1879. In this he states, rather petulantly:
Some modern authors have assigned Aquarius to Uranus, thus either robbing Saturn of his ‘day house’ or forcing upon him a partner. However until experience teaches us in what signs Uranus and Neptune are most powerful, I must decline to endorse so hasty an attempt to provide for one of the ‘houseless wanderers’.
Almost a hundred years is seen as hasty here – compare that to today’s eagerness to attribute rulerships to any lump of rock that happens to fly past your window.
Sepharial, in his Manual of Astrology 1898, didn’t believe that Uranus ruled Aquarius:
The dominion of Uranus is indefinite, for he has no house of his own, though he is most successfully placed in the airy triplicity….
The last Raphael, Robert Cross, wrote in his Horary Astrology 1883, that Aquarius is the « house of Uranus ». In his Key to Astrology 1891 p27/8, an extremely popular astrological text, and recommended wholeheartedly by Aleister Crowley, Raphael has started to become rather defensive about the matter:
There has been some demur to my apportioning Aquarius to the planet Uranus. I can find no reason to alter my opinion on this matter, for Aquarius is a scientific sign, fond of curiosities, and of dabbling in the occult sciences, and the nature of Uranus is very similar.
He gives Uranus’ exaltation as Scorpio and joys as Libra and Scorpio and an accidental dignity in the 9th.
Simmonite’s Horary Astrology 1896, also states that Uranus rules Aquarius.
Luke Broughton in 1899 was of a similar mind to Pearce. Although he kept one eye on Uranus, he wasn’t prepared to start dismantling the old rulership system.
As late as 1909, Alan Leo wrote in Everybody’s Astrology:
Uranus has been given no sign by astrologers, though Aquarius has often been suggested…
Although the concept of Uranus ruling Aquarius was clearly well known by the end of the nineteenth century, it was not universally accepted. Gradually, astrologers began to accept Uranus as the ruler of Aquarius until numerous astrologers forgot that it hadn’t always been so.
However, someone must have suggested it first, and perhaps it was the first Raphael?
In his Manual of Astrology, published 1828, Raphael clearly states that Aquarius is governed by Saturn. He does write on Uranus, saying that because it was so recently discovered, no-one had witnessed more than its half-cycle. Raphael said that in his own experience and that of others it is noticeable in its ‘evil’ and ‘unfortunate’ effects. He describes its nature as extremely frigid, cold, dry and devoid of any cheering influence. He likens it to Saturn and Mercury and states that there is reason to believe it has a special affinity with the air signs.
Although he doesn’t go so far as to suggest that Uranus actually rules Aquarius, he does state:
We have is reason to think (from several thousand observations) that the sign Aquarius is one wherein he much delights.
We can’t help but wonder how he came to this conclusion. Uranus didn’t enter Aquarius until a month after the publication of Raphael’s Manual, where it remained until 1836. At the time of publication, no astrologer had observed first-hand the influence of Uranus as it travelled through the sign « in which it much delights ».
So, perhaps Raphael didn’t suggest that Uranus ruled Aquarius after all, but was simply noting an affinity, and being rather cagey about the whole matter. Maybe… except, Raphael wasn’t always as consistent as we’d like to think. Three years earlier he managed to adopt both points of view in the same publication.
In The Astrologer of the Nineteenth Century, 1825, p134, he discusses the chart of a balloon crash. Referring to Uranus as Georgium Sidus, he points out that it is the ruler of the 4th house – which falls in Aquarius. The relevant passage reads:
Georgium Sidus and Mars being mutually in trine with one another, was a most lucky aspect for her as a female and foreshadowed her recovery…Venus, lady of the ascendant, and significator of the aeronaut, applying to the fatal conjunction of this baneful star, who also ruled the fourth house…
Yet in the same publication he later comments that Uranus « has no houses allotted him ». Perhaps at this point he isn’t totally convinced, or is willing to recognise an affinity in practice whilst remaining true to convention in his ‘rules’.
If Raphael wasn’t totally certain, a friend of his appeared to be. The often forgotten astrologer and friend of the artist William Blake, John Varley, wrote a little known book entitled A Treatise on Zoadiacal Physiognomy in 1828. In this he states:
Aries and Scorpio are the houses of Mars, Taurus and Libra are the houses of Venus, Gemini and Virgo are under the dominion of Mercury, Cancer is the house of the Moon, Sagittarius and Pisces are the houses of Jupiter, Capricorn is the house of Saturn; and Aquarius is governed by the Herschel planet.
Varley had no doubt about the matter. To emphasise the point further he wrote:
But as the dominion of the world was acquired by Saturn’s trading people, who by virtue of his real and true dominion in the accumulating sign Capricorn, became the wealthy and powerful directors in the Commonwealth; they – still believing erroneously, while ignorant of the Herschel planets existence, that the sign Aquarius was Saturn’s masculine and superior house…
Was Varley the first to definitively state that Uranus ruled Aquarius? There is little astrological literature available from the period immediately predating Varley’s work. What do we find if we take a quick run through?
1791 – Sibly’s Conjurer’s Magazine points out the connection between Herschel in Leo and fires.1792 – The same magazine points out a conjunction between the ‘new star’ (unamed) and Venus.1794 – In the Astrologer’s Magazine (was Conjurer’s Magazine) ‘Herschel’ pops up occasionally, although no one seems too sure what to do with it.1798 – John Worsedale in Genethliacal Astrology adds Uranus into some charts, but doesn’t dwell on its interpretation.1810 – Thomas White in The Beauties of Occult Science, says of Georgium Sidus « He has no houses alloted him, but participates of the nature of the malevolent planet Saturn in the highest degree; and it is therefore equally unfortunate. »1819 – James Wilson’s Dictionary has an entry on Ouranus. « …a new superior planet has been discovered and named Ouranus, from the father of Saturn, because its orbit includes that of Saturn…whatever its influence may be, we are unacquainted with it…it does not appear very malignant. »
So it looks very much like Varley should be recognised as the first to claim that Uranus rules Aquarius. But why? What made him so convinced about the meaning and rulership of Uranus?
An article in the Occult Review of July 1916 entitled ‘Some Astrological Predictions of the Late John Varley by his grandson, John Varley’, offers a clue. The article gives the story of a number of predictions made by Varley and what actually transpired.
He was… in the habit of consulting his own horoscope each morning, and bringing up directions etc. On one particular morning… he was evidently ill at ease and though he had an appointment, he did not go out; and about 11 in the forenoon he gave his watch to my father, telling him to take it to a watchmaker in Regent Street and have it set to Greenwich time… he explained that there were some evil aspects in his horoscope, which would come into operation a few minutes to twelve that day. He was so certain as to the evil effects that he might not go out, fearing some street accident. He said, ‘I might be run over, or a slate might fall on my head.’, that he was uncertain whether his life or his property was menaced, but he saw in the figure that it would be sudden. The difficulty arose from the fact that the effects of the planet Uranus were not yet understood by astrologers, and his agitation increased as the time approached. He asked if my father was sure that his watch was put to Greenwich time and complained that he could not go on with his work. Sitting down, he said two or three times, ‘I feel quite well, there is nothing wrong with me. I am not going to have a fit or anything of the sort.’ Then, rising from his seat he came to my father saying, ‘What is it to be? The time is passed. Could I have made some mistake in my calculations?’ He took some paper and a pencil to go through the figures again – just then there was a cry of fire from the street. He rapidly made a note in his astrological book as to the effects of Uranus. The house was burned down, all his property was destroyed, and unfortunately he was uninsured…
Why, oh why do we not have Varley’s notebooks? All our questions about Uranus would be answered. There were no dates given for when this event took place and I’ve not been able to find any earlier versions of the story.
Returning to our question of when Uranus began to assume rulership of Aquarius, the first tentative comment is in Raphael’s Astrologer of the Nineteenth Century in 1825. But this is a little vague, and Raphael is clearly not totally convinced. The first categorical statement that Uranus rules Aquarius appears in Varley’s book of 1828.
So there’s the answer. John Varley decided that Uranus ruled Aquarius in 1828. And perhaps he took out insurance on his next home.
To pre-empt a question that generally follows the one I have just addressed, the award for being the first person to associate astrology with Uranus should go to Robert Cross, the last Raphael, who wrote in his Guide of 1879, « Astrologers, as a rule, have Herschel prominent in their nativities ».
And John Varley put it there.
The forum discussion on the association between Uranus and Aquarius is ongoing, so if you have more light to shed on this issue submit your comments to the forum thread Assignation of Outer-Planet Rulerships
Notes & References:
1 ] See http://www.accessnewage.com/articles/astro/hand1.htm.
Back to text
2 ] For a discussion on the lives of the Raphaels see « Healing Angels: Astrologers who called themselves Raphael » by Kim Farnell.
Back to text
3 ] The forum discussion on this site presents alternative views on why Uranus was assigned to Aquarius. See http://skyscript.co.uk/forums/viewtopic.php?t=254
Back to text
top
© Kim Farnell, January, 2005.
Kim is available for written work, TV and radio. Visit her website at www.kimfarnell.co.uk or email info@esoteric-e.co.uk
wh
Sur le site Astrolearn.com Astrology Library with Bibliography of Astrology Books and Magazines, on trouve un article très intéressant en date du 18 décembre 2014 sur l’attribution d’un domicile à Neptune, planéte découverte en 1846/ Il apparait que l’attribution de Neptune aux Poissons aux dépens de Jupiter date de la toute fin du XIXe siècle. En tout état de cause, cette cuisine reléve de l’astrologie anglo-saxonne et sera prise en compte en France notamment du fait de la traduction française avant la Première Guerre Mondial des petits manuels d’Alain Leo et de son équipe que nous avons fait paraitre en 1987 aux Ed Guy Trédaniel.-cf notre étude sur la Société Astrologique de France, en ligne sur la plateforme SCRIBD..
« The first published sources for Neptune being granted rulership of Pisces »
« The earliest literary references I have found assigning the astrological Neptune its domicile in Pisces so far are, in chronological order:
1. J. T. Campbell, letter to the editor, P. Powley, of the astrological journal ‘The Astrologer’, pp. 119-120 of Vol. II of the journal, which is No. 5, November 1888:
“A friend informs me that Neptune’s house and habitation are in Pisces, and his detriment and fall in Scorpio. Can any student add anything pro or con to this?”
2. Nemo (pseud.), regular columnist for the astrological journal ‘The Future’ (edited by A. J. Pearce), in his column ‘Astrological Notes No. 1’, p. 29 of Vol. I, which is No. II, March 1, 1892, writes:
“One suggestion has been made that, as these planets [Uranus and Neptune] are more remote from Sun than Saturn, they should have the same dignities as Saturn; while another would depose Saturn from Aquarius and Jupiter from Pisces, and declare that Uranus and Neptune respectively reign in their stead. Both these suggestions involve serious difficulties, nor do they settle the question once and for all with regard to any planets of our solar system yet to be discovered. It seems incredible that planets of such diverse natures as Saturn, Uranus, and Neptune (to say nothing of any still more distant), should all bear equal rule in the same two signs. Furthermore, to depose Saturn and Jupiter from their thrones, pre-supposes a grave error on the part of the ancients, whose teaching on this point has been handed down with complete unanimity from the dim past; it, moreover, necessitates a further process of dethronement and a further ignoring of the teachings of antiquity, whenever further planetary discoveries shall be made. Consequently I am compelled to reject both of these hypotheses”.
But he goes on to compromise:
“The difficulty in which modern astrologers have found themselves involved, seems to have originated in their error in rejecting the ancient division of the houses of the planets into the diurnal and nocturnal. By observing this distinction, Uranus and Neptune easily find their houses, with room to spare for their yet undiscovered brethren. Thus Aquarius, which is the diurnal house of Saturn, is the nocturnal house of Uranus. Virgo, which is the nocturnal house of Mercury, is the diurnal house of Uranus. Pisces, which is the nocturnal house of Jupiter, is the diurnal house of Neptune. Gemini, which is the diurnal house of Mercury, is the nocturnal house of Neptune.”
Thus, in summary, he gives Neptune diurnal rulership only over Pisces, and nocturnal rulership over Gemini. This is a half-way measure compared with the friend of J. T. Campbell or indeed the anonymously attributed second suggestion referred to by Nemo at the start of the first paragraph I quoted above.
3. Thomas Burgoyne, writing in ‘The Language of the Stars’, first published 1892, month unclear, writes:
“The planet Neptune, so far as I have been able to find out, gives very beneficial rays when in Pisces, but the reverse in Aries, and therefore Pisces is a natural sign for Neptune, so it seems to me”.
But he stops short of specifically making it the domicile ruler of Pisces!
4. A correspondent going by the pen-name “Sagittarius”, in an article called ‘The Houses and Exaltations of the Planets’ serialised over multiple issues of “The Astrologer’s Magazine” Vol. 4, argues, in the March, 1894 issue, p. 170 of Vol. 4, for Pisces being “the chief house of Neptune”; and adds that adds “poor old Jove must be satisfied with Sagittarius in future”:
“It is admitted by all astrologers that Uranus has great influence in the airy triplicity (Gemini Libra Aquarius) and that his chief domal dignity is Aquarius, also that Uranus is of the nature of Mercury and Saturn combined, and it has been repeatedly proved that Uranus evolves negative electricity (like Saturn), and always lowers the temperature when in aspect to Sun, Venus, Mercury, or the Moon, therefore since the discovery of Uranus and Neptune, modern astrologers have acted wisely in dethroning Saturn from Aquarius (Ptolemy’s system), and giving that sign as the chief house of the eccentric Uranus. Pisces for the same reason is the chief house of Neptune, and poor old Jove must be satisfied with Sagittarius in future. The following are no doubt the reasons why Uranus should rule in Aquarius and Neptune in Pisces.
“The Sun fountain of light and life to our system rules in Leo as his own house; the first planet revolving round him (rejecting the inter-mercurial planet Vulcan of R. A. Proctor) is Mercury who consequently gets Virgo the next sign to Leo, as Mercury’s sphere is next to the Sun; then comes Venus next in order, who, of course, gets Libra for her house; passing the Earth, the next in order is Mars who gets Scorpio; the next sign in rotation then, omitting the asteroids (Ceres, Vesta, etc.) in toto, Jupiter gets Sagittarius the next in order; then comes Saturn who follows on with Capricornus the next sign. Here Ptolemy turns around and goes backward Saturn, Jupiter, Mars, etc., from the circumference to the centre, but we moderns who have Uranus and Neptune to complete our system and deal with, must advance and not recede as Ptolemy did for he knew nothing of these two planets Uranus and Neptune; therefore the next planet in the order of nature to Saturn who has Capricorn only is Uranus, who must of necessity have Aquarius; the next sign, and the last of the spheres is Neptune, so he for the same reason must have the last sign (Pisces) for his “domal” dignity. Aries, the vernal equinox and the first sign of the circle, is given to Mars who is akin to the earth in nature, the principle of wrath and selfishness predominating over the principle of love, hence Mars gets Aries next to Pisces in the zodiac. Returning to the Sun Leo the sphere of Venus comes next, so she gets Taurus the next sign for her other house, then below Venus is Mercury, so consequently he gets Gemini for the same reason. Then comes the Moon, swiftest of all the heavenly wanderers, so the fair Luna gets the next sign Cancer for her house, then the Moon joins the Sun Leo, and from the conjoint principles of heat and moisture in union another gestation commences and so on ad-infinitum.
” “Steady, my friend,” says an objector, “why should the inferiorplanets Mercury and Venus and the small planet Mars (with his two recently discovered moons) have two houses allotted to each of them?” Why, my friend? because they move so swiftly. Mercury is only about a fortnight in a sign when not stationary in it, and for this reason has two signs for houses, and Venus likewise, and Mars, although really a superior, as he moves beyond the earth’s orbit, must, as far as his swift motion and small magnitude is concerned, be considered an inferior, unless he be stationary, being only about six weeks in a sign, hence Mercury, Venus, and Mars being swiftly moving planets, compared to Jupiter, Saturn, Uranus and Neptune, have for the aforesaid reason two houses each allotted to them, but the giant planets Jupiter, Saturn, Uranus, and Neptune, on account of their slow and ponderous motion, have only one house each. The Sun and Moon being passive planets, and, according to Ptolemy, the most essential significators translating the influences of all the planets to our earth, have for this reason one house each only, even though the lesser luminary is the swiftest in motion of any of them.”
In the second part of the same article, starting p. 241, “Sagittarius” argues for the exaltation of Uranus in Gemini and the exaltation of Neptune in Scorpio, concluding:
“To summarise, Uranus is in his own house in Aquarius, in his “exaltation” in Gemini, and in triplicity in Libra. Neptune is in his own house in Pisces, in his exaltation in Scorpio, and in his triplicity in Cancer.”
So, unlike Burgoyne and Nemo, “Sagittarius” is unambivalent about making Neptune the sole ruler of Pisces. Thus, his position is identical with that of the anonymous friend of J. T. Campbell as cited by Campbell in source 1 above. But it’s stated directly by the person who believes it, in first party form, and at length in a proper article, so it’s arguably the first proper exposition of this position in print.
*****
In conclusion, and until and unless anyone can advance on this, the pioneers of the modern movement to accord Neptune its (sole) domicile in Pisces are both anonymous, the first being the friend of J. T. Campbell in November, 1888, the second “Sagittarius” in March, 1894.
Nemo’s contribution in the pages of “The Future” in 1892 was also considerable but different in its analysis and conclusions from modern practice.
*****
PS: The first substantial article on astrological Neptune was that of R. H. Penny, writing under the pen-name “Neptune”, in Urania (edited by Alfred Pearce), in 1880, but its focus is limited to mundane astrology and it does not make any attempt to accord dignities to Neptune.
*****
PPS: James Herschel Holden, writing in ‘A History of Horoscopic Astrology’, cites John Ackroyd as the source of the primary account of astrological Neptune in the literary record.
The account attributed to Ackroyd by Holden is a letter penned by a Prof. J. A. to Sheffield-based astrological publisher John Story, and published in Story’s 1890 reprint of W. J. Simmonite’s main work, as retitled by Story as ‘The Complete Arcana of Astral Philosophy’. [Story re-edited and republished four of Simmonite’s works posthumously in the 1890s, changing most of their names in the process; and some of the new editions went through further reprints over the decades to follow.]
J. A., in his letter to Story, is ambivalent, stating simply (p. 8 of the appendix to Story’s edition of the aforementioned work by Simmonite):
“According to Ptolemy’s theory, Aquarius should be Neptune’s house, but Scorpio or Taurus might answer well, as they are both of an obscure and mystical nature, but it will require more experience, observation, and practice to settle the matter”.
Thus, J. A.’s account of Neptune’s dignities is non-committal and has nothing in common with the consensus of the contemporaneous writings I referred to in 1 to 4 above. It can therefore be safely disregarded as an atypical anomaly in the early literary record on astrological Neptune, at least so far as its advocacy of Neptune’s dignities is concerned. En ce qui concerne Pluton, on lire notre ouvrage La Vie Astrologique.Années Trente Cinquante, Ed Guy Trédaniel, 1995)
JHB 29 11 22
jacques Halbronn Astrolohogie et altérités externes et internes
jacques Halbronn Astrologie et Altérités externes et internes
Tout gouvernement devra opter dans sa stratégie de puissance entre l'appel à une altérité externe ou à une altérité interne. Dans un cas, cela peut conduire à une tension avec une autre entité étatique et dans l'autre à une tension sociale, notamment du fait de la fiscalité directe ou indirecte. Cette alternative sera déterminée par les phases de Saturne, chacune de sept ans, tantôt équinoxiale, tantot solsticiale. En tout état de cause, cela exigera une analyse de la situation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur et de prendre la voie la plus opportune, que l'on passe par l'armée (altérité externe) ou par la police (altérité interne).
En phase solsticiale (passage de Saturne sur l'axe Gémeaux-Sagittaire), c'est la politique d'altérité interne (verticalité) qui devra être préférée et suivie et en phase équinoxiale, celle d'altérité exterme '(horizontalité). Si l'on prend le cas, entre 1956 et 1962, de l'indépendance des trois pays du Maghreb(Tunisie, Maroc, Algérie) dépendants de la France, on est dans un cas d'altérité interne, en phase solsticiale. En revanche , en 1938, l'affaire des Sudétes reléve d'une altérité externe, puisqu'il s'agissait de récupérer une région faisant partie de la Tchécoslovaquie.phase équinoxiale et cela vaudra ensuite pour l'occupation de la France, entre autres, à partir de 1940, avec comme enjeu d'ailleurs l'annexion de l'Alsace. En 2023, on se retrouvera dans un cas de figure comparable avec l'Ukraine et à une situation qui pourrait fort bien évoquer les Accords de Munich de 1938. Il semble que l'altérité interne vise à intégrer des éléments étrangers alors que l'altérité externe vise à s'en séparer. En d'autres termes, dans un cas, il s'agit d'annexer (Equinoxialité) et dans l'autre d'évacuer.(Solsticialité).
La politique équinoxiale vise à mettre à contribution des secteurs, des territoires restés extérieurs jusque (cas des Sudétes)là alors que la politique solsticiale vise à ne plus prendre en charge des territoires restés intérieurs jusque là.(cas de l'Algérie) Mais cela vaut pôur l'appel à des catégories sociales qui ne contribuaient pas suffisamment sur le plan fiscal comme en 1789 avec l'abolition des priviléges. Saturne est alors à une vingtaine de degrés du signe des Poissons, donc en début de phase équinoxiale. De fait la période équinoxiale est marquée par une volonté affichée de faire payer les riches (.https://www.capital.fr/votre-argent/impots-comment-la-gauche-veut-faire-payer-les-plus-riches-en-2022-1379038)
A l'aune de cette présentation, l'on peut étudier l'histoire de l 'Europe. C'est ainsi que la Communauté Europeénne se met en place en phase équinoxiale car il s 'agit de mettre "en commun" de six Etats;les richesses, comme pour la CECA (Charbon Acier) A l'inverse, le BREXIt avec le référendum de 2016 correspond à une phase d'altérité externe (solsticialité- avec Saturne en Sagittaire.
On reprendra des cas déjà traités dans de précédents articles en vue d'une synthèse. 2001 (Twin Towers) 'et 2015 (Bataclan) correspondent à des phases solsticiales donc de séparation, de rupture. L'arrivée de Mitterrand en 1981 se situe en phase équinoxiale avec une politique de nationalisation et donc d'appropriation qui n'est pas sans évoquer, toutes proportions gardées, la nuit du 4 aout 1789. Saturne était en vierge. En 1989; en période solsticiale, c'est un temps, on l'aura compris, de séparation, de sécession comme à la mort de Salomon, quand se constitua au Nord de la Palestine le Royaume d'Israel/
JHB 28 11 22
Inscription à :
Articles (Atom)