Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 16 novembre 2022

Jacques halbronn L'heure des astrologues sonne tous les 7 ans. Pour une astrologie du point vernal.

jacques halbronn L' heure de astrologues sonne tous les 7 ans. Pour une astrologie du point vernal. Selon nous, c'est est tous les 7 ans que l'astrologie est attendue. C'est alors que le monde bascule. Une fois que cela s'est produit, on n'a plus besoin de lui car l'astrologue ne saurait se permettre d'arriver en retard ni en avance, Avant l'heure ce n'est pas l'heure et après l'heure ce n'est plus l"heure. L'astrologue n'est pas censé prendre le train en marche car il perd alors sa raison d'être, à savoir d'etre en avance mais non de crier au loup quand il ne vient pas! Il n'est plus alors que la mouche du coche. D'où l'extreme importance qu'il y a à arriver à l'heure et de disposer donc du bon outil prévisionnel, c'est à dire du bon découpage des phases. La date buttoir doit être annoncée par l'astrologue, faute de quoi il n'a pas sa place. C'est précisément parce que l'astrologue avait perdu les clefs de sa science qu'il aura été rejeté. Voilà pourquoi il est si important pour l'astrologie de disposer enfin de la bonne horloge qui sonne à la bonne heure. En ce sens, il nous faut être un grand horloger capable de réparer les marqueurs de temps? D'aucuns ont cru pouvoir passer outre en brouillant les cartes, en multipliant les facteurs à l'envi. Force est de constater que les constitutions, notamment en France, sont impactées par le cycle de 7 ans depuis le début de la IIIe République jusqu'à l'An 2000, quand on crut bon de passer du septennat au quinquennat. En tout état de cause, il n'aurait pas suffi d'appliqiuer un rythme septennal dès lors que l'on ignorait comment déterminer le point de départ d'un cycle, ce qui coincide avec le début d'une période septennale. Or, les astrologues, comme on l'a dit, ne savent plus quand commencer le début d'une nouvelle période. Ce n'est qu'à présent, grâce à nos travaux, que l'on aura retrouvé les clefs perdues! On relévera à présent les tentatives des astrologues pour structurer ou restructurer leur science. La tendance la plus marquante aura probablement été celle qui accordait de l'importance à la conjonction entre deux planétes, ce qui est déjà en soi eronné car toute cyclicité exige de combiner non pas deux astres de vitesses différentes mais un astre mobile, la planéte et un astre fixe, l'étoile. Mais pour beaucoup d'astrologues modernes, il était hors de question de se servir des étoiles car n'appartenant pas à notre systéme solaire. Or une religion du systéme solaire s'était instaurée qui impliquait en revanche, de trouver un emploi à toutes les planétes connues ou à découvrir. La théorie des ères précessionnelles avait ouvert une autre voie, celle du "point vernal", c'est à dire de l'équinoxe de printemps et c'est dans ce sens que nous avions élaboré nos courbes en astrologie mondiale dans nos Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers, 1976). Cela revenait à valoriser le passage des planétes sur l'écliptique (cf L'astrologie selon Saturne, 1994) et notamment autour du point vernal qui avait l'avantage d'être fixe, car c'étaient les étoiles fixes qui étaient dépendantes de la précession des équinoxes. Selon nous, selon un processus à précisern, le point vernal se trouvait ajusté à une certaine étoile fixe changeait du fait précisément de la précession des équinoxes. On avait donc au bout du compte une combinatoire ternaire: planéte-ètoile fixe- point vernal, étant entendu que le point vernal pouvait se démultiplier par le biais des angles de 90° et de 180°, permettant ainsi une division en 4 de tout cycle, comme nous l'avions proposé en 1976. Si l'on prend la révolution sidérale de Saturne, en a divisant par 4, on obtient des périodes de 7 ans chacune. Il nous faut nous arrêter sur la relation entre les signes et les aspects. Ces deux notions ont en commun la mesure de 30 degrés. Un signe fait 30° et la plupart des aspects sont des multiples de 30 degrés: sextil, carré, trigone, opposition. Kepler avait fait fausse route en proposant un quintile de 72 degrés, soit 360/5. Autrement dit, certains astrologues auront- cru bon de remplacer le répérage sur la base des signes par un repérage sur la base des aspects, du fait meme des analogies entre ces deux notions. C'est ainsi que la conjonction entre deux planétes (cf les travaux d'un André Barbault) pourrait se conjuguer sur la base d'une série d'aspects multiples de 30° au lieu de s'articuler sur le découpage zodiacal de signes de 30° Le défaut d'un tel systéme, on l'aura compris, tient à ce qu'il n'existe pas ou plus une structure commune à tous les cycles planétaires à la différence du repérage par rapport au point vernal. (cf le collectif que nous avons dirigé, Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Albatros 1979 et le groupe Face Book "Aldébaran). A une certaine époque, nous avions pensé à tenir compte de la conjonction de Saturne avec les 4 étoiles fixes royales (Aldébaran, Régulus, Antarés et Fomalhaut) mais il nous est apparu que l'on ne pouvait s'appuyer constamment sur les mêmes étoiles fixes, du fait de la précession des équinoxes et que ces 4 étoiles avaient du jouer un rôle, pendant un certain temps, ce qui attestait, en tout cas, de l'existence d'un tel "ternaire". planéte, étoile, point vernal.

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