Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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lundi 29 février 2016

Jacques Halbronn, histoire des textes et histoire événementielle: la fracture épistémologique

Jacques halbronnn Histoire des textes et Histoire événementielle : une différence épistémologique majeure

Histoire des textes et Histoire événementielle: deux épistémologies bien différentes
par Jacques Halbronn

Sous le terme « Histoire », nous pensons que l’on englobe des disciplines bien différentes. Letravail de l’historien des textes diffère singulièrement de celui de l’Historien des événements mais aussi des idées. Malheureusement, on attend souvent des travaux historiques qu’ils participent de ces différentes facettes, ce qui tend à générer des oeuvres dont le contenu offre une valeur assez inégale, soit aux dépends de l’histoire des textes soit à celui de l’Histoiredes hommes. Le cas classique est celui de la biographie qui ne saurait s’abstraire des enjeuxbibliographiques. Or le talent du biographe n’est pas celui du bibliographe.Par exemple, que dire d’une biographie de Nostradamus qui s’appuierait sur des données bibliographiques douteuses, ne prenant pas en compte la question des contrefaçons et des éditions antidatées? On a vu à l’occasion du cinq centième anniversaire de la naissance de Michel de Nostredame, en 2003, combien d’historiens invités à célébrer un tel événément ont trébuché sur le dossier bibliographique.( d’Hervé Drévillon à Bruno Petey-Girard )
L’archéologie d’un texte nous semble permettre des reconstitutions de ses états successifs.dès lors que l’on admet que l’esprit humain a un certain gout de l’architecture qui le pousseà élaborer des « objets » dont la structure s’avère cohérente, logique. Ainsi, l’historien, confrontéà un document manquant de cohérence et de logique sera-t-il en droit de supposer l’existence d’un stade plus ancien offarnt davantage de cohérence et de logique, ce qui lui permettra de reconstituer une certaine genése du dit document, ce qui signifie bien entendu qu’il ne dispose pas de l’état premier ou qu’il conteste le statut d’état premier aux documents qui ont été conservés. Car encore faut-il avoir conscience de ce qu’un document est défectueux, en comparaison d’une source dont on peut assez précisément circonscrire la teneur. On objectera que c’est là pure spéculation. Ce n’est pas notre avis et serait un bien piétre historien des textes celui qui se contenterait de discourir sur les pièces existantes alors même que celles-ci sont porteuses d’états antérieurs qu’il s’agit de mettre en évidence. On ajoutera que bien souvent,des états antérieurs se voient attestés par des documents dont on ne connait que des datations tardives mais qui en réalité correspondent à un stade antérieur à des documents supposés plus anciens. C’est ainsi que le christianisme aurait, selon nous, conservé des éléments de la tradition juive que l’on ne retrouve plus au sein de la dite tradition.Dans notre ouvrage « Mathématiques Divinatoires » (Ed La grande conjonction-Trédaniel, 1983)nous avons donné divers exemples de reconstitution d’états premiers perdus. On pourra dire que notre approche est marqué par un certai structuralisme en ce qu’il nous apparait que l’esprit humain est viscéralement et instinctivement structurant.On pourrait élargir notre démonstration à l’histoire des langues dès lors que l’on admet ce postuat « systémique ». Autreemnt dit, l’on doit pouvoir restituer telle ou telle langue dans un état antérieiur à celui qu’on lui connait dès lors que l’on y observer un certain nombre de corruptions. On nous objectera que « rien ne prouve » qu’il y a eu corruption si l’on n’a pas sous les yeux l »état antérieur à la supposée corruption. A cela nous répondrons que selon nous quand il y a dysfonctionnement dans une structure, il est relativement facile de corrifer ceui-ci. C’est comme si un garagiste réparant un véhicule n’avait pas le droit de dire qu’elle était « comme neuve » quand bien même ne disposerait-on pas du dit véhicule avant qu »il ait jamais servi.
On peut donc étendre notre propos à l’histoire des textes, des langues mais pensons-nous égalment à celle des fonctions, ce qui nous raméne à la réparation d’un appareil, d’une machine. Mais il existe aussi des fonctions sociales. Entendons par là que pour nous une société tend à se donner, du moins au départ, des structures marquées par une certaine exigence d’équilibre, de cohérence. On dira même que tant le corps humain que le corps social, tant les textes que les langues s’astreignent à respecter un certain impératif structurel.
Face à cette mouvance des historiens des structures, on a les historiens de l’événementiequi perçoivent les choses tout autrement et qui préférent s’en tenir aux documents accessiblesqu’à des entreprises de reconstitution à la Cuvier. Pour eux, par exemple, ce que devient un texte est bien plus intéressant que sa source, ses origines, dès lors que l’on envisage des états non attestés matériellement. C’est ce qu’Hanna Arendt appelle un héritage « intestat », c’est à diresans mode d’emploi, sans déclaration explicite qui mettrait tout le monde d’accord.
L’historien des événements aurait en effet quelque difficulté à reconstituer un passsé antérieyur
aux documents dont il dispose et cela tient au fait qu’il ne dispose pas de normes et c’est
cette absence qui fait que l’Histoire n’est pas stricto senu une « science » et qu’elle n’a pas
été admise à l’Académie Royale des Sciences depuis sa création en 1666. MAis il eut été
heureux de ne pas mettre les historiens des textes dans le même sac.
On terminera en signalant que les astronomes sont aussi conduits à certaines spéculations au nom d’une sorte d’harmonie préexistante. C’est ainsi qu’en 1846, Urbain Le V errier concluty
à l’existence d’une planéte au delà d’Uranus, découverte en 1781, du fait que la courbe
suivie par Uranus ne correspondait pas aux prévisions, ce qui supposait l’interférence d’un astre
plus éloigné. On découvrit en effet l’astre qui s’appelerait Neptune, à la suite des
indications fournies. Mais il s’agit là d’une approche synchronique. Selon nous l’historien des
textes peut adopter la même méthologie dans une démarche diachronique.





JHB
29. 02 16

Jacques Halbronn Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience.

Jacques Halbronn Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience

Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience
par Jacques Halbronn

La notion de loi revêt des significations très diverses, tant sur le plan synchronique que diachronique.
Sur le plan synchronique, il est clair que les lois de la « Science » sont d’un tout autre ordre que celles qui viennent s’imposer, pour un certain temps, à une Société.
Sur le plan diachronique, nous dirons que les lois d’hier ne pésent pas du même poids que les lois d’aujourd’hui. Et c’est sur ce point que nous voudrions insister ici car cela est loin d’échapper à la confusion dans le débat autour de l’état des sociétés.
En effet, à entendre nombre de ceux qui veulent changer la Société, il suffirait de voter une
nouvelle loi pour que l’on modifie sensiblement la situation. Le Droit serait une sorte de bagurre magique. Il suffirait d’avoir la volonté politique d’un vrai changement. D’aucuns n’ont que cemot à la bouche: changez la loi! Et il est vrai qu’il y a eu des précédents, comme pour le vote des femmes. Il suffisait, nous dit-on, de le vouloir et cela est advenu quasiment du jour au lendemain..
En réalité, la marge de manoeuvre pour changer l’ordre des choses dans nos sociétés nous semble bien plus limité qu’on a bien voulu le dire. et cela risque d’en rester là encore pour longtemps.
Car au delà d’une certaine limite de temps, il apparait bien difficile de revenir en arrière, c »esr à dire de remonter le temps pour parvenir à un stade antérieur au moment où telle « loi » aura été instaurée.
En effet, la Subconscience est un état intermédiaire, qui ne saurait être assimilé ni aux sciences dures ni aux éphéméres et perfectibles lois de nos parlements; tant en droit civil ou pénal qu’en droit constitutionnel. La Subconscience est marquée par d’autres types de lois bien difficilement modifiables, révisables. Encore faut-il distinguer entre Subconsciences interne et externe.L’une concerne notre organisme corporel, l’autre tout ce qui n’est pas en nous; végétaux, minéraux, animaux. C’est ainsi que lhomo sapiens entretient une très vieille complicité avec les chiens, depuis la préhistoire. Certes, l’on a appris à remplacer un organe comme le coeur.
Il importe de ne pas se faire des illusions sur les lois entérinées de longue date par la Surconscience et qui sont autrement plus ancrées en nous (d’où chez Jung, la notion d’Inconscient Collectif). Or, c’est bien de cela qu’il s’agit en ce début de XXIe siècle que de confondre un Droit « premier » et un Droit « moderne » à l’instar des constitutions. La Révolutiion Française aura été marquée par l’importance accordée à l’élaboration de constitutions et l’on en est aujourd’hui à la Cinquiéme pour la seule France. Et tout se passe comme si en France comme ailleurs, l »on pensait que l’on pouvait ainsi changer la société au moyen de nouvelles lois que l’on ferait passer. Cette illusion juridique est très prégnante chez les femmes – et l’on pens e notamment à une Hanna Arendt.
Cela tient à l’importance accordée à tout ce qui est textuel, ce qui nous renvoie au Mythe de la Caverne du moins tel que nous l’interprétons, à savoir que cela concerne une humanité ayan longtemps vécu dans des endroits peu éclaires par la lumière du solel; ce qui aura conduit à privlégier un visuel de proximité par contraste d’avec un visuel panoramique propre à une humanité ayant vécu à l’air libre et à la lumière naturelle.
C’est au nom d’une telle optique juridique pour laquelle il suffirait de vouloir qu’existe de nos jours un certain déni des structures profondes de notre psyché notamment en ce qui concerne la différence entre hommes et femmes quant à leurs fonctions sociales respectives.
Entre sciences dures et pratiques juridiques, il y a un noman’s land qui correspondrait à ceque nous avons nommé Subconscience et qui nous interpelle épistémologiquement. Ce que nous appelons Surconscience englobe tout ce que l’on aura tenté d’ajouter par dessus la
Surconscience mais cela passe non pas par l’hérédité mais par la formation, l’éducation. Ety
c’est pourquoi, tant de discours féministes se référent au Droit mais aussi à l’école et notamment à l’enseignement mixte. C’est pourquoi nombreux sont celles qui soutiennent
que ce qui distingue les deux sexes dépend des pratiques sociales en vigueur. C’est refuser de tenir compte du poids du temps, de la longue durée, c’est vouloir tout réduire à la seule
synchronie.

JHB
29. 02 16

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dimanche 28 février 2016

samedi 27 février 2016

Jacques Halbronn Du général au particulier : les enjeux épistémologiques pour la divination

jacques Halbronn Du général au particulier : les enjeux épistémologiques

 
Du général au particulier : les enjeux épistémologiques
par Jacques Halbronn

Un des problémes les plus fascinants est probablement celui de la tentation de particulariser ce qui n’a pas nécessairement à l’être ou si l’on préfére de surinvestir un tel processus en conférant à ce qui n’est que de l’ordre du signifiant une dimension de l’ordre du signifié.
Prenons le cas des prénoms. L’on sait que d’aucuns accordent de l’importance au prénom que l’on a reçu ou en tout cas que l’on porte. Mais on peut aussi épiloguer sur le nom de la rue où Un Tel demeure et ainsi de suite. Tout peut servir de prétexte pour étayer une volonté de particulariser et/ou de se particulariser. On préférera le terme « particulier » à celui un peu éculé d’ »individuel » (individuation). D’ailleurs, la formule « du général au particulier » en usage alors que l’on opposera plutôt l’individuel au collectif. On dit aussi d’une personne que c’est un « particulier » et l’adjectif « particulier » est également assez parlant : « c’est un cas un peu particulier », dira-t-on. On mentionnera encore : « tout particulièrement », « en particulier ». L’on oppose aussi le particulier à une personne dotée d’un statut officiel. On parle aussi de « particularité », de « signes particuliers ».
Prenons le cas des signes du zodiaque mais cela vaudrait aussi pour les 12 mois de l’année (sans parler du zodiaque chinois qui confère un signe par an) ou les 7 jours de la semaine. DE fait, le noms des signes permet de distinguer les différentes régions du ciel, ou plus exactement de l’écliptique, par lesquelles passe tout astre du systéme solaire. Dire qu’un astre traverse telle constellation nous informe sur sa position et c’est pourquoi les astronomes ont font un certaine usage, pour des raisons purement pratique, étant entendu qu’ils ne tireront aucun enseignement d’ordre psycho-sociologique, du fait que telle planéte passe à un certain moment par un certain signe. Notons que signe et constellation sont deux modes de désignation des positions planétaires, tout aussi arbitraires les uns que les autres.
Mais voilà donc que les astrologues font leurs choux gras de ces noms de signes/Constellations ou de planétes – et généreusement, les modernes astronomes ont pris la peine de nommer leurs découvertes à partir de la mythologie romaine (plutôt que grecque): Neptune, Cérés, Pluton et non Poséidon, Demeter et Hadés, par exemple. C’est à cela que nous voulions en venir, à savoir les abus des méthodes servant à particulariser un secteur, un objet, une personne, par rapport à d’autres. C’est ce qu’on appelle l’acte de nommer, de mettre un nom de façon à facilter sa désignation, sa localisation. Or, le fait est que- comme on l’a dit- d’aucuns y recherchent quelque enseignement supplémentaire en soutenant que ce n’est pas « par hasard » que telle chose correspond à tel mot.
Plus largement, nous dirons qu’au sein d’un groupe, d’une série, il fauit bien « particulariser » un facteur par rapport à un autre. : au sein d’une fratrie, au sein d’une ville, au sein d’un ensemble. Mais il faut aussi s’attendre que telle personne n’en tire des conclusions plus ou moins délirantes sur le fait que l’on ait nommer telle chose de la sorte et pas autrement.
Il existe cependant une tendance inverse qui consiste à faire totalement abstraction de quelque signification à tirer de telle ou telle dénomination. Les mois ont beau, ainsi, porter des noms différents, ils n’en ont pas moins un statut strictement identique, et c’est notamment vrai dans le domaine juridique. Le respect du dimanche (ou du Shabbat) ne varie pas selon les saisons, il se plie à un même emploi du temps. Il reste que les gens ont tendance à se dire de tel ou tel signe (ce qui est une transposition peu ou prou d’un certain mois).. Les uns seront donc des « natifs » du Taureau et d’autres du Sagittaire et ainsi de suite et l’on peut panacher avec le signe ascendant. Tout cela contribue à constituer une sorte d’identité supplémentaire toujours bonne à prendre, à endosser.
Il est vrai que lorsqu’il s’agit d’emplois, le fait de donner un certain « titre » à quelqu’un va conditionner la nature de son travail encore qu’il s’agisse dans bien des cas d’emplois fictifs mais qui permettent de distinguer une personne d’une autre On distinguera d’ailleurs le fait de ranger un objet ou une personne dans une catégorie et de vouloir particulariser en dehors de toute catégorie. On emploie aussi, avons-nous remarqué, le terme « personnaliser », pour dire que des objets au départ strictement semblables, peuvent être distingués par un marquage spécifique, voire unique. Mais là encore, on ne confondra pas les nécessités de distinguer des objets ou des personnes entre eux – mais cela peut être en fait n’importe quoi et le fat d’en tirer un quelconque enseignement relatif au destin ou à la destination propres à un certain objet ou à une certaine personne. Par exemple, un tirage de tarot (divinatoire) accordera la plus grande importance aux cartes qui auront été tirés par le « consultant ». et cela ne sera censé valoir que pour le dit consultant et pour nul autre, tout comme un thème natal sera supposé, grosso modo, ne valoir que pour une personne, si l’on combine un maximum de spécificités (en croisant signes, maisons, aspects etc par exemple en astrologie « judiciaire »)









JHB
27. 02. 16

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vendredi 26 février 2016

Jacques Halbronn Astronomie et astrologie : la prise de distance

Jacques Halbronn, Sur les relations Astronomie-Astrologie. Le grand malentendu

Les relations Astronomie-Astrologie. Le grand malentendu
par Jacques Halbronn

L’astrologie se sert de l’astronomie comme le sculpteur de son bloc de marbre et en tout état de cause, elle introduit un filtre, un prisme entre le matériau brut que lui fournit l’astronomie et ce dont elle se sert à l’échelle des sociétés humaines.
Un des principes qui nous apparait comme ayant été largement négligé par l’astrologie contemporaine, c’est à dire en gros depuis la découverte d’ Uranus en 1781, tient au fait que l’astrologie a des besoins logistiques qui ne sont pas ceux de l’astronomie. Il y a là une symbiose qui a ses limites entre ces deux disciplines contrairement à ce que semblent croire les tenants de l’astrologie conditionaliste ou de l’astrologie sidéraliste.
Le cas du Zodiaque
L’astrologie n’a pas à suivre une planéte tout au long de son cycle sidéral comme l’y engage le Zodiaque qui découpe l’écliptique de bout en bout. Bien au contraire, l’astrologie découpe le dit cycle en 4 temps égaux, sur le modéle des saisons. On nous dit que le Zodiaque s »‘origine dans les saisons mais c’est oublier que précisément le cycle saisonnier se divise en 4, du fait des axes équinoxiaux et solsticiaux. Certes, les 4 saisons sont censées correspondre à des « climats » différents mais nous pensons que l’on peut tout aussi bien considérer 4 temps de même qualité au regard de l’astrologie tout comme la division de l’année en trimestres n’implique pas que chaque trimestre se distingue des trois autres, notamment quant au réglement des loyers. De même les mois de l’année, aussi divers soient-ils, ne sont pas distingués en ce qui concerne par exemple le paiement mensuel des salaires.
Pour notre part, nous pensons que tout le folklore autour du symbolisme zodiacal doit être laissé à la porte de l’Astrologie. Il est donc pathétique que les astrologues se déchirent autour de la question zodiacale qui n’a aucune espéce d’importance pour l’Astrologie. André Barbault avait raison , au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, de proposer de fondre l’astrologie sur les conjonctions planétaires – ce qu’il appelait les « cycles planétaires » faisant ainsi totalement abstraction du symbolisme zodiacal. Que Barbault ait dirigé une collection « Zodiaque » est une concession au goût du public et n’a pas à affecter notamment son Astrollogie Mondiale. A contrario, force est de constater le retour du Zodiaque dans l’étude des planétes lentes (Pluton dans les signes etc) sans parler du cas des ères précessionnelles. Mais ce sont là des dérives.

Le cas des planétes invisibles
L’astrologie n’a aucune obligation à se servir de toutes les planétes du systéme solaire et encore moins des planétes invisibles du dit systéme, inconnues durant la plus grande part de son Histoire. Nous avons montré que c’est un contresens et qu’en fait le nombre 7 ne visait pas initialement le nombre de planétes et d’ailleurs comment associer les luminaires à des planétes pour arriver à 7? Le 7 est bel et bien la clef de toute l’Astrologiie mais cela tient à la division par 4 de 28 jours pour la Lune e t de 28 ans pour Saturne. L’axe Lune-Saturne résume toute l’astrologie.
On nous objectera que toute la littérature astrologique atteste de l’importance accordée au septénaire mais pour nous une telle littérature est déviante et hérétique et cela vaut pour la Tétrabible de Claude Ptolémée (IIe siècle de notre ère). Il faut remonter plus haut pour renouer avec une astrologie non contaminée par une certaien promiscuité avec l’astronomie. Car les astronomes sont les mauvais démons des astrologues : ils les induisent en errreur en leur faisant miroiter leur savoir. D’ailleurs, ces astronomes s’octroient le droit de traiter d’astrologie au nom de leur propre science et de doter les nouvelles planétes de noms de dieux.(Uranus, Cérés, Junon, Pallas, Vesta, Neptune, Pluton etc) et les astrologues ont été bien mal inspirés d’intégrer ces astres dans leurs dispositifs à commencer par les domiciles. C’est ainsi que dans les années soixante, il était à la mode de considérer les 12 signes comme une sorte de tableau de Mendeleev avec l’attente de deux planétes transplutoniennes. NOus avons nous mêmes donné dans cette mode (cf Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers 1976 etc). Dans l’état actuel des choses, la présentation des domiciles est chaotique avec des signes dotés de plus de maîtres que d’autres, certains en attente d’une planéte qui n’arrive pas, certaines planétes transsaturniennes étant dotées d’une « exaltation » et d’autres non. On notera d’ailleurs que les domiciles planétaires visaient au départ à évacuer le symbolisme zodiacal pour le remplacer par un symbolisme planétaro-mythologique. Idem pour les maitres planétaires des décans et des termes. C’est dire que l’histoire d’amour entre l’astrologie et le Zodiaque est une affabulation. Il en a été de même pour la théorie dite des Grandes Conjonctions, qui désignait le couple Jupiter(Saturne et qui n’avait que faire du symbolisme des 12 signes qu’elle réduisait aux 4 Eléments. De même, le découpage en signes cardinaux, fixes, mutables, tendait à se substituer au symbolisme zodiacal. D’ailleurs, on connait le nombre d’incompatibilités entre ces différents dispositifs comme le Verseau signe d’air ou le couple « vénusien » des Gémeaux associé à Mercure.

Les travaux de Gauquelin
On a f^éte en 2015, le soixantiéme anniversaire de la parution de L’influence des astres de Michel Gauquelin. Il apparait que dans ce volume, Gauquelin ne traitait que de 3 planées, Mars, Jupiter et Saturne. La Lune et Vénus ne viendront s’ajouter que par la suiite. Ces résultats semblent attester d’un certain intérêt de la part des sociétés humaines dont nous sommes les héritiers pour au moins Mars, Jupiter et Saturne. Aucun résultat n’est obtenu par Gauquelin pour Mercure ou pour une queconquie transsaturnienne. Ces résultats sont obtenus sur la base du mouvement diurne et aucunement en référence au Zodiaque
L’étude des astres selon le mouvement diurne s’avère bien plus commode que selon le zodiaque. En effet, chaque jour un astre peut se trouver en différentes positions en maisons alors que ce n’est nullement le cas en signes ou en constellations. Par rapport à la naissance d’un enfant, seul un dispositif offrant une telle souplesse pouvait se révéler opérationnel pour les sociétés humaines..

Les étoiles fixes
Le grand absent de l’astrologie contemporaien, ce sont les étoiles fixes. Cela doit faire plaisir aux astronomes qui n’ont cessé d’interpeller les astrologues sur ces astres n’appartenant pas à notre systéme solaire et de fait un Barbault ne s’y référe jamais en Astrologie Mondiale.
Pour notre part, 4 de ces étoiles, dites « royales » jouent un rôle déterminanat en astrologie et cela échappe totalement au débat sur le Zodiaque. Ce sont des points et non des secteurs et l’on peut donc parler -du moins sur un plan visuel- d’une conjonction entre une planété et une étoile alors que l’entrée d’une planéte dans un signe ou dans une constelation est une pure fiction.
L’important en effet et c’est ce qui distingue l’astrologie de l’astronomie, ce n’est pas la réalité astronomique brute mais les agencements que les sociétés humaines ont jugé bon de privilégier et le seul critère qui compte teint à ce que les configurations concernées soient visibles à l’oeil nu et l’aient toujours été depuis des millénaires. La connaissance des étoiles fixes royales remonterait à 5000 ans environ.






Nous pensons que eette mise au point, que l’on pourra traiter de repli stratégique, et qui prône l’abandon définitif aux astronomes de toute la symbolique zodiacal et de la question des planétes invisibles à l’oeil nu devrait assainir les relations entre astronomes et astrologues.








JHB
26 02. 16

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Une nouvelle conception de l'Etat et de la Laïcité

Jacques Halbronn, Pour un nouveau communautarisme et une nouvelle conception de l’Etat

 

L’idée d’Etat Nation fait probléme. En fait tout Etat englobe plusieurs nations, ce serait même là sa raison d’être. Tout singulier a vocation à féconder un pluriel. Sous la Révolution, on parlait de la « nation juive » au sein de la France et cela a d’ailleurs conduit à l’instauration du Consistoire israélite par Napoléon laquelel institution existe toujours.
Que faut-il entendre par laïcité? Avant tout, selon nous, qu’aucun groupe- aucune « Nation », aucune « communauté » n’impose sa loi, ses valeurs à un autre groupe. A contrario, l’Etat a le pouvoir d’imposer un certain nombre de normes à l’ensemble des populations, des « mondes » dont il a la charge, en un instant T, sachant que l’Etat peut s’agrandir tant par la conquéte. que par l’immigration tout comme il peut se rétrécir. On a pu désigner l’empire austro-hongrois comme la « prison des nations » mais une telle structure a pu préfigurer l’Union Européenne.
Selon nous, donc, la laïcité concerne les relations horizontales entre des communautés au sein d’un certain Etat qui a la charge de la faire respecter mais c’est là une tâche à distinguer clairement de celle d’une mission unificatrice de l’Etat qui ne fait d’ailleurs sens que du fait même de la diversité de ses composantes. On n’affirme l’unité que lorsque celle-ci n’est pas évidente et reste à établir ou à renforcer.
La laïcité française est née dans une société avant tout dominée par les hommes et comportant peu d’élements étrangers. Elle a été menacée par l’afflux d’immigrants et cela vaut pour les Juifs étrangers qu’il faut distinguer des « Israélites » de souche française. Elle l’a été par la montée en puissance des femmes, notamment avec le droit de vote qui leur fut accordé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Le premier devoir de la laicité- même si cela doit choquer certains- concernerait de nos jours la cohabitation entre hommes et femmes et la plupart des autres clivages ne sont à considérer que dans un second temps en ce que dans bien des cas ils tiennent au manque de clarté en ce qui concerne les deux populations sus mentionnées. En effet, de nos jours, il semble que l’espace social tende de plus en plus à être dominé par des valeurs que nous considérons comme féminines et qui se présentent comme « universelles ». Or, la laïcité a vocation à éviter une telle dérive assez sournoise qui consiste à projeter sur d’autres groupes ce qui semble aller de soi pour un groupe donné.
Selon nous, il importe que chaque groupe ait une certaine part d’autonomie par rapport aux autres groupes et assume les valeurs qui sont les siennes sans basculer dans le mimétisme voire la fascination pour ce que représente à ses yeux tel ou tel groupe, ce qui conduit à des emprunts, à des appropriations qui vont à l’encontre de l’esprit de laïcité. En effet, imposer ses valeurs à autrui ou importer les valeurs d’autrui menace tout autant la dite laicité.
Il revient à chaque groupe de tirer le meilleur de lui même avec les potentialités qui sont les siennes et cela vaut non seulement au niveau historique mais aussi au niveau géographique. Selon nous, la laïcité n’a pas vocation à favoriser les échanges. C’est là le rôle de l’Etat dans sa gestion de l’ensemble et en ce sens l’Etat est un contrepoids à la diversité que génére la laïcité.
On préconisera donc un ministère des communautés tant culturelles que géographiques, ce qui englobe les « minorités » de toutes sortes. Tout ensemble de citoyen est invité à constituer une « communauté » et d’en proposer l’homologation auprès du dit ministère, avec la présentation d’une charte, d’un plan de développement tant économique que social et culturel. Avec les réseaux sociaux, les membres d’un groupe peuvent se retrouver sur tel ou tel site mais peuvent aussi disposer de locaux à la mesure de leur importance, de leur poids.

JHB
19. 02. 16

jeudi 18 février 2016

Jacques Halbronn Une nouvelle discipline issue de l'astrologie: la sexo-cyclologie

Une nouvelle discipline est née: la sexo-cyclologie
par  Jacques Halbronn

Une discipline progresse en se connectant avec d'autres champs de recherche.  En se repliant sur elle même, elle risque fort de végéter.  Cela vaut aussi quand une discipline  ne travaille pas sur sa genése. L'astrologie est un bon exemple de  ce double handicap. On pourrait  ajouter qu'une discipline a besoin d'apports nouveaux de personnes issus de divers horizons et formations.
La question du "genre" et celle du cycle concerne deux parents pauvres des sciences humaines du XXe siècle/  Or, ces deux domaines sont amenés à faire alliance et - c'est le cas de le dire, à se féconder mutuellement. Tous deux sont affectés d'un préjugé défavorable qui va de l'accusation de misogynie à celle  de superstition  archaïque. Le XXIe siècle ne saurait se permettre de poursuivre une telle politique de l'autruche.
En  effet, l'on comprend aisément que  ce double champ  concerne  le fonctionnement des sociétés tant  sur le plan de l'espace que du temps social. Il y a là manifestement du refoulé/.
On ne saurait assimiler nos travaux en cyclologie à l'Astrologie actuellement en vigueur,  dominante.  Ce serait un amalgame regrettable même si l'on pourrait retrouver une origine commune en remontant très loin dans le passé.
En tant qu'historien de l'astrologie  et plus largement des textes et des langues,  nous pourrions consacrer un large développement aux ramifications  partant d'une même source et aux raisons qui auront conduit à  séparer radicalement  ce que nous appelons  sexo-cyclologie et  astrologie.
Nous dirons, en résumé,  que l'astrologie a renoncé à sa dimension cyclologique lorsqu'elle a voulu intégrer  l'ensemble des astres tournant, du moins en apparence, autour de la Terre - ce qui correspondit longtemps au nombre 7, avant que l'on ne découvrit de nouveaux astres,  à partir de Galilée puis de Herschel. Or, selon nous, le nombre 7 ne devait pas son importance au nombre de "planétes" (incluant les luminaires, Lune et Soleil) mais bien au fait que si l'on divisait par 4 la course de la Lune ou celle de Saturne, on obtenait le dit nombre 7. Déjà du temps de  Claude Ptolémée et de sa Tétrabible,  le pli avait été pris depuis longtemps. Cela rejoint  la problématique biblique du dieu unique puisqu'il s'agit là de s'en tenir au cycle d'un seul astre et non de combiner plusieurs astres entre eux.  Par ailleurs,  l'astrologie  a fini par  ne plus penser le rapport planéte/étoile fixe alors que selon une telle configuration est cruciale pour l'astrologie. En effet, il existe une sorte de croix des  "fixes"  constituée des étoiles Aldébaran,  Régulus, Antarés et Fomalhaut qu'une tradition millénaire désigne sous le nom d'étoiles "royales".  Ce sont ces 4 étoiles qui servent à diviser le cycle de Saturne en 4 temps de 7 années.  On dira que ce sont ses 4 épouses, ce qui nous raméne à Jacob, le père de 12 tribus (à rapprocher des 12 mois) avec 4 femmes, dont  Léa et Rachel ainsi que deux servantes.
Cette image de fécondation nous raméne au volet sexologique de la SC.  La conjonction de Saturne avec l'une ou l'autre des 4 étoiles  suscite un rapprochement entre le monde de  hommes et celui des femmes, les homme transmettant aux femmes, au cours d'une période de 3 ans 1/2- soit la moitié de 7- toutes sortes de données nouvelles. C'est le temps d'un rapprochement entre les hommes les plus créatifs, les plu "géniaux" et les femmes les plus récéptrices et les moins chargées d'acquis antérieurs.
A  contrario, en phase de disjonction,  quand le rapport de Saturne avec la croix des fixes est le plus distendu, cela conduit à une séparation croissante entre ces deux mondes. Les femmes pleines de ce que les hommes leur ont apporté, ne sont plus en demande et les hommes n'ont plus rien à leur donner et  se lancent dans de nouvelles observations qui n'aboutiront qu'à la conjonction suivante.
Autrement dit, les  femmes sont réceptrices en phase conjonctionnelle et  émettrices en phase  disjonctionnelle et inversement pour les hommes. On ne peut -on le voit- dissocier une analyse psychologique d'un certain contexte cyclique et c'est probablement l'obstacle épistémologique qui aura entravé les études sur le genre (gender studies)

JHB
18 02  2016

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mardi 16 février 2016

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Colloque Astrologique des 19-20 mars 2016

Colloque Astrologique des 19-20 mars 2016 à Paris


Le Mouvement pour l’Astrologie à l’Académie (MAA) en partenariat avec la Faculté Libre d’Astrologie de Paris (FLAP), la Bibliothèque Astrologique, et l’Institut de Sexocyclologie (ISC) organisera désormais chaque mois un week-end de réflexion dans le XIIIe arrondissement de Paris.

Notre quatriéme rendez-vous de l’année 2015-2016 coincisdera à peu près avec l’équinoxe de printemps.

A cette occasion, on abordera la question du point vernal, du zodiaque, de l’Ere du Verseau, des étoiles fixes et plus largement de toute forme de balisage du temps et de typologie psychologique.

Notre invité d’honneur sera Roger Héquet-(ACB, Astro-chronobiologie)

I Samedi 19   mars 2016 de 18h30 à 21h, au café culturel Le Ballon Rouge, 17, rue Abel Gance. 75013 Paris M° Quai de la Gare. Consommation requise. 2h30

Le lendemain, Dimanche 20  mars 2016

Déjeuner convivial au Restaurant Le Palace de Chine de 12h à 14h30. 70, avenue de Choisy 75013 Paris (Buffet : 17 euro). 2h30

II A la Bibliothèque Astrologique, de 15h à 17h30, 8, rue de la Providence (rez de chaussée) Bus 62 Arrêt Bobillot-Tolbiac. Collation offerte. Possibilté d’emprunter des ouvrages pour un mois. 2h30

Contact : 06 60 75 52 48

mercredi 10 février 2016

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mercredi 3 février 2016

mardi 2 février 2016

Colloque astrologique des 13 etr 14 février à Paris


Le Mouvement pour l’Astrologie à l’Académie (MAA) en association  avec la Faculté Libre d’Astrologie de Paris (FLAP)   8, rue de la Providence. 75013 Paris organiseront  désormais  chaque mois un week- end de réflexion  dans le XIIIe arrondissement de Paris. Célébration du 350e anniversaire de la fondation de l’Académie Royale des Sciences par Colbert (1666)

Les deux  axes de nos réunions seront :

Les cycles astrologiques  individuels et collectifs :  le samedi, au Café Culturel Le Ballon Rouge 2h30

La genése du savoir astrologique (le zodiaque, les rapports planétes/signes etc)  le dimanche, à la Bibliothèque Astrologique 2h30

sous la direction de Jacques  Halbronn, président fondateur (1975)

Notre troisiéme rendez-vous de la série (coincide avec la fin du  Salon Parapsy, Porte de Champerret)

I  Samedi  13 février  2016  de 18h30 à 21h,  au café culturel  Le Ballon  Rouge, 17, rue Abel Gance. 75013  Paris  M° Quai de la Gare. Consommation requise. 2h30

Le lendemain, Dimanche  14  février 2016

 Déjeuner  convivial au Restaurant  Le Palace de Chine de 12h  à 14h30. 70, avenue de Choisy 75013 Paris (Buffet : 17 euro) Les thèmes abordés varieront d’une fois sur l’autre selon la formule des cafés philo.  2h30

II A la Bibliothèque Astrologique,  de 15h à 17h30, 8, rue de la Providence  (rez de chaussée) Bus 62 Arrêt Bobillot-Tolbiac.  Collation offerte.  Possibilté d’emprunter des ouvrages pour un mois. 2h30

Contact :  06  60 75 52 48 

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