Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 29 février 2016

Jacques Halbronn Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience.

Jacques Halbronn Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience

Du déni de la Subconscience au nom de la Surconscience
par Jacques Halbronn

La notion de loi revêt des significations très diverses, tant sur le plan synchronique que diachronique.
Sur le plan synchronique, il est clair que les lois de la « Science » sont d’un tout autre ordre que celles qui viennent s’imposer, pour un certain temps, à une Société.
Sur le plan diachronique, nous dirons que les lois d’hier ne pésent pas du même poids que les lois d’aujourd’hui. Et c’est sur ce point que nous voudrions insister ici car cela est loin d’échapper à la confusion dans le débat autour de l’état des sociétés.
En effet, à entendre nombre de ceux qui veulent changer la Société, il suffirait de voter une
nouvelle loi pour que l’on modifie sensiblement la situation. Le Droit serait une sorte de bagurre magique. Il suffirait d’avoir la volonté politique d’un vrai changement. D’aucuns n’ont que cemot à la bouche: changez la loi! Et il est vrai qu’il y a eu des précédents, comme pour le vote des femmes. Il suffisait, nous dit-on, de le vouloir et cela est advenu quasiment du jour au lendemain..
En réalité, la marge de manoeuvre pour changer l’ordre des choses dans nos sociétés nous semble bien plus limité qu’on a bien voulu le dire. et cela risque d’en rester là encore pour longtemps.
Car au delà d’une certaine limite de temps, il apparait bien difficile de revenir en arrière, c »esr à dire de remonter le temps pour parvenir à un stade antérieur au moment où telle « loi » aura été instaurée.
En effet, la Subconscience est un état intermédiaire, qui ne saurait être assimilé ni aux sciences dures ni aux éphéméres et perfectibles lois de nos parlements; tant en droit civil ou pénal qu’en droit constitutionnel. La Subconscience est marquée par d’autres types de lois bien difficilement modifiables, révisables. Encore faut-il distinguer entre Subconsciences interne et externe.L’une concerne notre organisme corporel, l’autre tout ce qui n’est pas en nous; végétaux, minéraux, animaux. C’est ainsi que lhomo sapiens entretient une très vieille complicité avec les chiens, depuis la préhistoire. Certes, l’on a appris à remplacer un organe comme le coeur.
Il importe de ne pas se faire des illusions sur les lois entérinées de longue date par la Surconscience et qui sont autrement plus ancrées en nous (d’où chez Jung, la notion d’Inconscient Collectif). Or, c’est bien de cela qu’il s’agit en ce début de XXIe siècle que de confondre un Droit « premier » et un Droit « moderne » à l’instar des constitutions. La Révolutiion Française aura été marquée par l’importance accordée à l’élaboration de constitutions et l’on en est aujourd’hui à la Cinquiéme pour la seule France. Et tout se passe comme si en France comme ailleurs, l »on pensait que l’on pouvait ainsi changer la société au moyen de nouvelles lois que l’on ferait passer. Cette illusion juridique est très prégnante chez les femmes – et l’on pens e notamment à une Hanna Arendt.
Cela tient à l’importance accordée à tout ce qui est textuel, ce qui nous renvoie au Mythe de la Caverne du moins tel que nous l’interprétons, à savoir que cela concerne une humanité ayan longtemps vécu dans des endroits peu éclaires par la lumière du solel; ce qui aura conduit à privlégier un visuel de proximité par contraste d’avec un visuel panoramique propre à une humanité ayant vécu à l’air libre et à la lumière naturelle.
C’est au nom d’une telle optique juridique pour laquelle il suffirait de vouloir qu’existe de nos jours un certain déni des structures profondes de notre psyché notamment en ce qui concerne la différence entre hommes et femmes quant à leurs fonctions sociales respectives.
Entre sciences dures et pratiques juridiques, il y a un noman’s land qui correspondrait à ceque nous avons nommé Subconscience et qui nous interpelle épistémologiquement. Ce que nous appelons Surconscience englobe tout ce que l’on aura tenté d’ajouter par dessus la
Surconscience mais cela passe non pas par l’hérédité mais par la formation, l’éducation. Ety
c’est pourquoi, tant de discours féministes se référent au Droit mais aussi à l’école et notamment à l’enseignement mixte. C’est pourquoi nombreux sont celles qui soutiennent
que ce qui distingue les deux sexes dépend des pratiques sociales en vigueur. C’est refuser de tenir compte du poids du temps, de la longue durée, c’est vouloir tout réduire à la seule
synchronie.

JHB
29. 02 16

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