Une nouvelle discipline est née: la sexo-cyclologie
par Jacques Halbronn
Une
discipline progresse en se connectant avec d'autres champs de
recherche. En se repliant sur elle même, elle risque fort de végéter.
Cela vaut aussi quand une discipline ne travaille pas sur sa genése.
L'astrologie est un bon exemple de ce double handicap. On pourrait
ajouter qu'une discipline a besoin d'apports nouveaux de personnes issus
de divers horizons et formations.
La question du "genre" et celle
du cycle concerne deux parents pauvres des sciences humaines du XXe
siècle/ Or, ces deux domaines sont amenés à faire alliance et - c'est
le cas de le dire, à se féconder mutuellement. Tous deux sont affectés
d'un préjugé défavorable qui va de l'accusation de misogynie à celle de
superstition archaïque. Le XXIe siècle ne saurait se permettre de
poursuivre une telle politique de l'autruche.
En effet, l'on
comprend aisément que ce double champ concerne le fonctionnement des
sociétés tant sur le plan de l'espace que du temps social. Il y a là
manifestement du refoulé/.
On ne saurait assimiler nos travaux en
cyclologie à l'Astrologie actuellement en vigueur, dominante. Ce
serait un amalgame regrettable même si l'on pourrait retrouver une
origine commune en remontant très loin dans le passé.
En tant
qu'historien de l'astrologie et plus largement des textes et des
langues, nous pourrions consacrer un large développement aux
ramifications partant d'une même source et aux raisons qui auront
conduit à séparer radicalement ce que nous appelons sexo-cyclologie
et astrologie.
Nous dirons, en résumé, que l'astrologie a
renoncé à sa dimension cyclologique lorsqu'elle a voulu intégrer
l'ensemble des astres tournant, du moins en apparence, autour de la
Terre - ce qui correspondit longtemps au nombre 7, avant que l'on ne
découvrit de nouveaux astres, à partir de Galilée puis de Herschel. Or,
selon nous, le nombre 7 ne devait pas son importance au nombre de
"planétes" (incluant les luminaires, Lune et Soleil) mais bien au fait
que si l'on divisait par 4 la course de la Lune ou celle de Saturne, on
obtenait le dit nombre 7. Déjà du temps de Claude Ptolémée et de sa
Tétrabible, le pli avait été pris depuis longtemps. Cela rejoint la
problématique biblique du dieu unique puisqu'il s'agit là de s'en tenir
au cycle d'un seul astre et non de combiner plusieurs astres entre eux.
Par ailleurs, l'astrologie a fini par ne plus penser le rapport
planéte/étoile fixe alors que selon une telle configuration est cruciale
pour l'astrologie. En effet, il existe une sorte de croix des "fixes"
constituée des étoiles Aldébaran, Régulus, Antarés et Fomalhaut qu'une
tradition millénaire désigne sous le nom d'étoiles "royales". Ce sont
ces 4 étoiles qui servent à diviser le cycle de Saturne en 4 temps de 7
années. On dira que ce sont ses 4 épouses, ce qui nous raméne à Jacob,
le père de 12 tribus (à rapprocher des 12 mois) avec 4 femmes, dont Léa
et Rachel ainsi que deux servantes.
Cette image de fécondation
nous raméne au volet sexologique de la SC. La conjonction de Saturne
avec l'une ou l'autre des 4 étoiles suscite un rapprochement entre le
monde de hommes et celui des femmes, les homme transmettant aux femmes,
au cours d'une période de 3 ans 1/2- soit la moitié de 7- toutes sortes
de données nouvelles. C'est le temps d'un rapprochement entre les
hommes les plus créatifs, les plu "géniaux" et les femmes les plus
récéptrices et les moins chargées d'acquis antérieurs.
A
contrario, en phase de disjonction, quand le rapport de Saturne avec la
croix des fixes est le plus distendu, cela conduit à une séparation
croissante entre ces deux mondes. Les femmes pleines de ce que les
hommes leur ont apporté, ne sont plus en demande et les hommes n'ont
plus rien à leur donner et se lancent dans de nouvelles observations
qui n'aboutiront qu'à la conjonction suivante.
Autrement dit, les
femmes sont réceptrices en phase conjonctionnelle et émettrices en
phase disjonctionnelle et inversement pour les hommes. On ne peut -on
le voit- dissocier une analyse psychologique d'un certain contexte
cyclique et c'est probablement l'obstacle épistémologique qui aura
entravé les études sur le genre (gender studies)
JHB
18 02 2016
Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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jeudi 18 février 2016
Jacques Halbronn Une nouvelle discipline issue de l'astrologie: la sexo-cyclologie
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