Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 26 février 2016

Jacques Halbronn Astronomie et astrologie : la prise de distance

Jacques Halbronn, Sur les relations Astronomie-Astrologie. Le grand malentendu

Les relations Astronomie-Astrologie. Le grand malentendu
par Jacques Halbronn

L’astrologie se sert de l’astronomie comme le sculpteur de son bloc de marbre et en tout état de cause, elle introduit un filtre, un prisme entre le matériau brut que lui fournit l’astronomie et ce dont elle se sert à l’échelle des sociétés humaines.
Un des principes qui nous apparait comme ayant été largement négligé par l’astrologie contemporaine, c’est à dire en gros depuis la découverte d’ Uranus en 1781, tient au fait que l’astrologie a des besoins logistiques qui ne sont pas ceux de l’astronomie. Il y a là une symbiose qui a ses limites entre ces deux disciplines contrairement à ce que semblent croire les tenants de l’astrologie conditionaliste ou de l’astrologie sidéraliste.
Le cas du Zodiaque
L’astrologie n’a pas à suivre une planéte tout au long de son cycle sidéral comme l’y engage le Zodiaque qui découpe l’écliptique de bout en bout. Bien au contraire, l’astrologie découpe le dit cycle en 4 temps égaux, sur le modéle des saisons. On nous dit que le Zodiaque s »‘origine dans les saisons mais c’est oublier que précisément le cycle saisonnier se divise en 4, du fait des axes équinoxiaux et solsticiaux. Certes, les 4 saisons sont censées correspondre à des « climats » différents mais nous pensons que l’on peut tout aussi bien considérer 4 temps de même qualité au regard de l’astrologie tout comme la division de l’année en trimestres n’implique pas que chaque trimestre se distingue des trois autres, notamment quant au réglement des loyers. De même les mois de l’année, aussi divers soient-ils, ne sont pas distingués en ce qui concerne par exemple le paiement mensuel des salaires.
Pour notre part, nous pensons que tout le folklore autour du symbolisme zodiacal doit être laissé à la porte de l’Astrologie. Il est donc pathétique que les astrologues se déchirent autour de la question zodiacale qui n’a aucune espéce d’importance pour l’Astrologie. André Barbault avait raison , au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, de proposer de fondre l’astrologie sur les conjonctions planétaires – ce qu’il appelait les « cycles planétaires » faisant ainsi totalement abstraction du symbolisme zodiacal. Que Barbault ait dirigé une collection « Zodiaque » est une concession au goût du public et n’a pas à affecter notamment son Astrollogie Mondiale. A contrario, force est de constater le retour du Zodiaque dans l’étude des planétes lentes (Pluton dans les signes etc) sans parler du cas des ères précessionnelles. Mais ce sont là des dérives.

Le cas des planétes invisibles
L’astrologie n’a aucune obligation à se servir de toutes les planétes du systéme solaire et encore moins des planétes invisibles du dit systéme, inconnues durant la plus grande part de son Histoire. Nous avons montré que c’est un contresens et qu’en fait le nombre 7 ne visait pas initialement le nombre de planétes et d’ailleurs comment associer les luminaires à des planétes pour arriver à 7? Le 7 est bel et bien la clef de toute l’Astrologiie mais cela tient à la division par 4 de 28 jours pour la Lune e t de 28 ans pour Saturne. L’axe Lune-Saturne résume toute l’astrologie.
On nous objectera que toute la littérature astrologique atteste de l’importance accordée au septénaire mais pour nous une telle littérature est déviante et hérétique et cela vaut pour la Tétrabible de Claude Ptolémée (IIe siècle de notre ère). Il faut remonter plus haut pour renouer avec une astrologie non contaminée par une certaien promiscuité avec l’astronomie. Car les astronomes sont les mauvais démons des astrologues : ils les induisent en errreur en leur faisant miroiter leur savoir. D’ailleurs, ces astronomes s’octroient le droit de traiter d’astrologie au nom de leur propre science et de doter les nouvelles planétes de noms de dieux.(Uranus, Cérés, Junon, Pallas, Vesta, Neptune, Pluton etc) et les astrologues ont été bien mal inspirés d’intégrer ces astres dans leurs dispositifs à commencer par les domiciles. C’est ainsi que dans les années soixante, il était à la mode de considérer les 12 signes comme une sorte de tableau de Mendeleev avec l’attente de deux planétes transplutoniennes. NOus avons nous mêmes donné dans cette mode (cf Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers 1976 etc). Dans l’état actuel des choses, la présentation des domiciles est chaotique avec des signes dotés de plus de maîtres que d’autres, certains en attente d’une planéte qui n’arrive pas, certaines planétes transsaturniennes étant dotées d’une « exaltation » et d’autres non. On notera d’ailleurs que les domiciles planétaires visaient au départ à évacuer le symbolisme zodiacal pour le remplacer par un symbolisme planétaro-mythologique. Idem pour les maitres planétaires des décans et des termes. C’est dire que l’histoire d’amour entre l’astrologie et le Zodiaque est une affabulation. Il en a été de même pour la théorie dite des Grandes Conjonctions, qui désignait le couple Jupiter(Saturne et qui n’avait que faire du symbolisme des 12 signes qu’elle réduisait aux 4 Eléments. De même, le découpage en signes cardinaux, fixes, mutables, tendait à se substituer au symbolisme zodiacal. D’ailleurs, on connait le nombre d’incompatibilités entre ces différents dispositifs comme le Verseau signe d’air ou le couple « vénusien » des Gémeaux associé à Mercure.

Les travaux de Gauquelin
On a f^éte en 2015, le soixantiéme anniversaire de la parution de L’influence des astres de Michel Gauquelin. Il apparait que dans ce volume, Gauquelin ne traitait que de 3 planées, Mars, Jupiter et Saturne. La Lune et Vénus ne viendront s’ajouter que par la suiite. Ces résultats semblent attester d’un certain intérêt de la part des sociétés humaines dont nous sommes les héritiers pour au moins Mars, Jupiter et Saturne. Aucun résultat n’est obtenu par Gauquelin pour Mercure ou pour une queconquie transsaturnienne. Ces résultats sont obtenus sur la base du mouvement diurne et aucunement en référence au Zodiaque
L’étude des astres selon le mouvement diurne s’avère bien plus commode que selon le zodiaque. En effet, chaque jour un astre peut se trouver en différentes positions en maisons alors que ce n’est nullement le cas en signes ou en constellations. Par rapport à la naissance d’un enfant, seul un dispositif offrant une telle souplesse pouvait se révéler opérationnel pour les sociétés humaines..

Les étoiles fixes
Le grand absent de l’astrologie contemporaien, ce sont les étoiles fixes. Cela doit faire plaisir aux astronomes qui n’ont cessé d’interpeller les astrologues sur ces astres n’appartenant pas à notre systéme solaire et de fait un Barbault ne s’y référe jamais en Astrologie Mondiale.
Pour notre part, 4 de ces étoiles, dites « royales » jouent un rôle déterminanat en astrologie et cela échappe totalement au débat sur le Zodiaque. Ce sont des points et non des secteurs et l’on peut donc parler -du moins sur un plan visuel- d’une conjonction entre une planété et une étoile alors que l’entrée d’une planéte dans un signe ou dans une constelation est une pure fiction.
L’important en effet et c’est ce qui distingue l’astrologie de l’astronomie, ce n’est pas la réalité astronomique brute mais les agencements que les sociétés humaines ont jugé bon de privilégier et le seul critère qui compte teint à ce que les configurations concernées soient visibles à l’oeil nu et l’aient toujours été depuis des millénaires. La connaissance des étoiles fixes royales remonterait à 5000 ans environ.






Nous pensons que eette mise au point, que l’on pourra traiter de repli stratégique, et qui prône l’abandon définitif aux astronomes de toute la symbolique zodiacal et de la question des planétes invisibles à l’oeil nu devrait assainir les relations entre astronomes et astrologues.








JHB
26 02. 16

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