Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 20 avril 2023
jacques halbronn Pour une triple restauration de la complémentarité en astrologie.
Jacques Halbronn Pour une triple restauration de la complémentarité en Astrologie.
L’astrologie actuelle, en ce début de XXIe siècle souffre, à trois niveaux, d’une carence chronique complémentarité dans son modus operandi, ce qui nous permet de dresser un diagnostic assez sûr du fait de sa récurrence, à tous les étages. Bien entendu, cela ne date pas d’hier mais cela s’est sensiblement aggravé, depuis, disons, un bon demi-siècle, ce qu’il nous a été donné d’observer de bout en bout. Cette triple crise se situe autour d’une seule et même problématique, celle d’un défaut de complementarité voire d’un déni de dualité, ce qui pourrait s’expliquer du fait même de son public captif, de son recrutement chez un public recherchant précisément un espace de non dualité.
Nos dernières avancées n’auront fait que confirmer un tel diagnostic, comme s’il s’agissait d’une sorte de cancer généralisé, qui n’aura fait que s’etendre et s’approfondir. C’est donc en son propre sein que l’astrologie est confrontée avec ses pires adversaires, disposés à la saboter aux fins de créer un espace d’où serait absente la dualité. Dans un texte, Barbault déclarait :
» La théorie du cycle planétaire est connue: c’est le circuit qui s’établit entre deux planètes, de la planète la plus rapide à la planète la plus lente, dans l’intervalle de deux conjonctions successives de ces planètes ».
Or, cette théorie est en dépit des apparences anti-dualiste. Certes, on nous parle de « deux planétes » mais pour nous la vraie dualité connecte des facteurs différents et non pas de facteurs du même ordre. Ce serait comme dire que les relations homosxuelles entre deux personnes du même sexe respectent le principe de dualité alors qu’elles en sont le substitut, la contrefaçon. Tout indique, en effet, chez Barbault, dès les années cinquante, un refus de prendre en compte un quelconque balisage de l’écliptique. Il part en guerre contre des travaux centrés sur le passage d’une planéte d’un signe à un autre, comme c’est le cas pour Maryse Lévy. ( Pluton planète lointaine(corrélation de l astrologie et de l histoire/ 1958 Ed Véga).. Pour Barbault, cette approche serait à éviter à tout prix et cela se confirmera et s’accentuera jusqu’à son indice cyclique (Les astres et l’Histoire, Ed Pauvert, 1957) qui prend le contre pied de l’ouvrage de Maryse Lévy, ne serait-ce que par son titre. On notera que le Colloque qui s’est tenu en mars dernier, à Paris, sur Pluton en Verseau aura fait triompher l’approche empruntée par cette dame, si peu de temps après le décés du dit Barbault. Il est pour le moins étrange qu’on célébre Barbault et que l’on aille exactement dans la direction qu’il entendait interdire. Il est vrai que le fiasco prévisionnel de Barbault, au début des années 80, sur la base de son indice de concentration planétaire( avec une troisiéme guerre mondiale à la clef, sur la base de son graphique de synthèse (de Jupiter à Pluton) aurait du faire comprendre que quelque chose clochait dans son systéme.
Or, à partir du moment où l’on néglige la diversité des secteurs structurant l’écliptique, l’on bascule inévitablement vers le polyplanétarisme, soit les relations entre facteurs appartenant à un seul et même ensemble et se passant de tout apport étranger. Ce polyplénétarisme aura marqué les années cinquante-soixante, puisqu’on le retrouve, sous diverses formes, tant chez Michel Gauquelin (L’influence des astres, 1955 avec le trio Mars, Jupiter Saturne) que chez Jean-Pierre Nicola (le ‘RET où chaque planéte a sa specificité du fait de sa cyclicité propre)
II la carence dialectique au niveau prévisionnel
Un autre volet à traiter est celui d’une absence de dualité dans l’étude cyclique. Certes, l’astrologie disposait-elle des aspects, ce qui aurait pu lui permettre d’introduire une forme de structuration avec notamment le carré et l’opposition qui constituent en principe un contre poids à la conjonction. Mais force est de constater que ces « garde fous » auront été désactivés, à commencer par l’opposition qui est en analogie avec la conjonction (syzygie), ce que ne prend pas en compte l’indice cyclique, dont la profil serait bien différent si l’on avait respecter l’équation conjonction-opposition, face au carré qui en serait l’antithèse. Or, dans l’indice cyclique, l’opposition n’est aucunement assimilée à la conjonction et est étrangement présentée comme un facteur de détente face à la tension conjonctionnelle, ce qui va à l’encontre de la pratique traditionnelle de l’interprétation. Mais Barbault était bien obligé de neutraliser l’aspect d’opposition, faute de quoi il n’aurait pu rendre compte des deux Guerres Mondiales, avec sa courbe. On assiste là aux relations complexes entre la theorie et la pratique, et en l’occurrence, la pratique conduit à vicier la théorie!
En tout état de cause, à force d’ignorer toute dualité au sein d’un cycle, le propos prévisionnel de Barbault deviendra excessivement flou car une prévision ne fait sens que par rapport à une prévision en sens inverse. Faute de quoi, on annonce une chose et son contraire. C’est le cas de cette année 1989, annoncée dans Défense et Illustration de l’Astrologie (1955) dont on n’a jamais su, jusqu’à la date fatidique, dans quel sens il convenait de la comprendre: échéance favorable ou bien fatale pour l’URSS? Selon nous, vu les prises de position de Barbault dans les années cinquante, c’était plutôt censé être une « bonne » date pour le communisme, ce qui n’a pas vraiment été le cas.. Selon Poutine, cette période fut « la plus grande catastrophe géopolitique du siècle dernier » On est loin des prévisions dans la Crise Mondiale 1965 (Albin Michel) sur le grand rattrapage de l’URSS fixé pour 1971. Nous avons montré qu’un cycle comporte des périodes complémentaires, l’une masculine, solsticiale, de gauche et l’autre féminine, équinoxiale; de droite, l’un assimiilable à une conception, l’autre à un accouchement. Déontologiquement, l’astrologue se doit de mettre en perespective les dates qu’il avance, ce qui permet de mettre en oeuvre ce que Popper appelle « falsificationnisme »"
. notice Wikipedia
» La doctrine de Popper est le falsificationnisme, bien exposé dans Conjectures et Réfutations (Payot). Une discipline vraiment scientifique énonce des hypothèses suffisamment précises pour être susceptibles d’être réfutées par un test expérimental ». Cela signifie que si une prévision est trop ambigue, à double entente, elle ne saurait être concluante et certains astrologues ne se privent pas de surfer sur une telle incertitude.
III La non prise en compte du sexe dans la lecture du thème natal
. Enfin, le troisiéme probléme dont l’astrologie actuelle semble vouloir s’abstraire est d’ordre anthropologique à savoir la non prise en considération dans la pratique de la consultation du sexe de la personne. On en reste à l’animus et à l’anima de Jung qui dispense de s’informer dans la mesure où le thème sera censée nous renseigner sur la dose d’animus et d’anima du sujet. Cette façon de procéder « unisexe » convient certainement à une certaine population qui apprécie fort ce flou artistique dans l’interprétation. Il ne faut surtout pas s’attendre à ce que l’astrologue ordinaire soit en mesure de préciser ce qui distingue les hommes des femmes et les manuels n’en font guère cas même si l’on trouve au XVIe siècle des descriptions distinctes pour les signes zodiacaux selon le sexe, l’homme lion et la femme lion etc. Or, nous sommes favorables à une véritable anthropocosmologie qui ne regarde pas tout par le seul biais de la lunette astronomique mais fasse la part des données biologiques terrestres, le thème astral ayant vocation à cerner l’individuation à partir d’un socle général. Nous avons élaboré la théorie des « topiques sensorielles » permettant de cerner les spécificités propres à chaque sexe (autour des topiques freudiennes).
JHB 21 04 23
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