Jacques halbronn Critique biblioque et critique talmudique. L'impact Israelité

Jacques Halbronn Critique biblique et Critique talmudique: l’impact Israélite Il y a dans le Talmud des passages qui nous semblent marqués par une influence « israélite », notamment dans le traité Shabbat.(156 a et b). Dans la formule « Ein Mazal le Israel », on relévera deux questions: celle du Mazal et celle de la mention d’Israel D’une part, l’idée qu’une pratique pieuse puisse neutraliser un déterminisme astral malheureux, ce qui reléve d’une sorte de miracle si l’on admet que l’influence des astres est au coeur même du plan divin et en ce sens une telle pratique jouerait un rôle d’antidote, de remise en question de l’ordre divin, ce qui est déjà le cas dans le livre de l’Exode, notamment à propos de la Traversée de la Mer Rouge, ouvrage se référant en permanence aux « Beney Israel », ce qui renvoie aux membre de la maison d’Israel à laquelle Jésus renvoie: « je suis venu pour les Brebis perdues de la maison d’Israel. Rappelons que dans les livres des Prophétes, l’on oppose radicalement les deux « maisons ». d’où cette interpellation » Ecoute Israel » dirigée à l’encontre d’Israel et qui, étrangement, a été finalement considérée comme s’adressant aux Judéens, ce qui ferait des « Dix Commandements », la quintessence des Lois inscrites dans le Plan Divin. Comment se fait-il donc,par dessus le marché, que le Talmud utilise le mot » Israel » pour désigner le monde juif?En 1985, dans notre Monde Juif et l’Astrologie, nous n’avions pas encore soulevé ce point. Mais la formule du « Ein Mazal le Israel » ne pourrait-elle avoir été reprise du corpus d’une tradition israélite? D’une part, elle met en avant une aptitude d’Israel d’échapper à l’ordre céleste en recourant à certaines pratiques dont le caractère magique n’est nullement à exclure et cela va dans le sens d’un christianisme qui entend se dispenser de respecter certaines lois comme le Shabbat, précisément, titre du traité talmudique concerné.. ((cf L’astrologie dans le traité Shabbat 156 a et b Posté par nofim le 2 décembre 2014. Le contexte du Ein Mazal à la fin du traité Shabbat du Talmud (156 a et b) Selon nous, ce traité témoignerait d’une israélisation du Talmud dans la forme que sur le fond, ce qui indique l’existence d’un évident syncrétisme où ce qui hier était antagoniste n’est plus perçu que comme un tout d’un seul tenant, dont les commentateurs doivent apporter la preuve. Cette quéte d’unité est d’ailleurs au coeur même du « Ecoute Israel » et l’on se doute que proner l’unité signale que celle-ci n’allait nullement de soi. Cela nous fait penser à l’édit de Nantes de 1598 (.https://museeprotestant.org/notice/ledit-de-nantes-1598/ Écoute, Israël, l’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est UN. Chémâ, Israël, Ado-naï Elo-henou, Ado-naï Ehad’ שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְה JHB 11 05 23