Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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sciences sociales (hommes et femmes, structures
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lundi 24 juillet 2023
Wikipedia Article ASTROLOGIE
L'astrologie est un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l'interprétation symbolique des
correspondances supposées entre les configurations célestes (la position et le mouvement des planètes
du système solaire) et les affaires humaines, collectives ou individuelles.
L'astrologie est désormais considérée comme une pseudoscience relevant du
charlatanisme
[source insuffisante] [source insuffisante]
, une croyance indûment présentée comme
scientifique, ou comme une superstition [source insuffisante]
.
L'astrologie se place, par sa méthode même, en dehors du domaine rationnel ou scientifique .
Pour l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) : « Sur un plan scientifique, la
validité de l’astrologie a été largement mise à l'épreuve et est définitivement rejetée. Pour autant, toutes
les nombreuses expériences déjà réalisées, tout comme celles à venir, ne suffiront pas à convaincre les
astrologues ou ceux qui croient en leurs prédictions. Là où les scientifiques s'intéressent aux faits, les
astrologues évaluent la satisfaction de leurs clients (et pour les plus cyniques, leur chiffre d'affaires et
la fréquentation de leur cabinet). » .
De nombreux travaux scientifiques ont rigoureusement démonté l'ensemble des croyances associées à
l'astrologie.
Ainsi, sur la relation entre personnalité des individus et date de naissance, une étude, basée sur deux
échantillons de respectivement 4 000 et 15 000 personnes, publiée en 2006 et menée par Peter
Hartmann du département de psychologie de l'Université d'Aarhus, conclut : « cette étude de grande
échelle ne fournit aucun fait permettant de soutenir l'existence de relation entre la date de naissance et
des différences dans la personnalité et l'intelligence générale » .
Des résultats similaires avaient été trouvés en 2003 par les psychologues Geoffrey Dean et Ivan Kelly
sur un échantillon de 2 000 personnes .
D'autres études et publications ont par ailleurs démontré qu'il n'existait aucune cohérence entre ce que
pouvaient affirmer plusieurs astrologues à propos d'une même personne [source insuffisante] ou encore
que la capacité d'un astrologue à déterminer en fonction des signes astraux si une personne était
introvertie ou extravertie ne valait pas mieux que le tirage d'une pièce à pile ou face .
Sur le plan historique, l'astrologie remonte au moins au 2
e millénaire avant notre ère. Son origine
serait dans les tentatives de prédiction des changements saisonniers et d'interprétation des cycles
célestes comme des signes de communication divine [source insuffisante]
.
De nombreuses cultures ont accordé de l'importance aux événements astronomiques, et certaines —
comme les hindous, les Chinois et les Mayas — ont mis au point des systèmes élaborés pour prévoir
les événements terrestres à partir des observations célestes.
L'astrologie occidentale, l'un des plus anciens systèmes astrologiques encore en usage, a son origine
en Mésopotamie (xix
e siècle au xvii
e siècle avant notre ère). Elle s'est propagée ensuite au monde
hellénistique puis à la Rome antique, au monde arabe et finalement à l'Europe centrale et occidentale.
L'astrologie occidentale contemporaine est le plus souvent associée à des systèmes d'horoscopes qui
prétendent expliquer les aspects de la personnalité d'une personne et prédire des événements
significatifs dans leur vie future en fonction de la position des objets
célestes
[source insuffisante] [source insuffisante]
.
Tout au long de son histoire, l'astrologie a appartenu à une tradition savante et était courante dans les
milieux universitaires, souvent en relation étroite avec l'astronomie, l'alchimie, la météorologie et la
médecine [source insuffisante]
. Elle avait une forte influence sur les milieux politiques. Elle est
mentionnée dans divers ouvrages littéraires, de Dante Alighieri et Geoffrey Chaucer à William
Shakespeare, Lope de Vega, et Calderón de la Barca.
À partir de la fin du xix
e siècle et de l'adoption de la méthode scientifique, l'astrologie a été
vigoureusement contestée et critiquée tant sur ses bases théoriques que sur ses bases expérimentales.
La preuve fut amenée que l'astrologie n'avait aucune validité scientifique [source insuffisante]
.
Sur le plan sociologique, les croyances associées à l'astrologie sont encore très populaires.
Parallèlement à l'astrologie occidentale, des systèmes différents ont été élaborés en Chine et en Amérique précolombienne mais seules les astrologies d'origine
mésopotamienne et chinoise ont perduré jusqu'à nos jours.
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Étymologie
17
Symboles astrologiques des
planètes.
Triple conjonction entre
la Lune, Vénus et Mercure.
Le mot « astrologie » vient du latin astrologia , lui-même dérivé du grec ancien ἀστρολογία, composé de
ἄστρον (astron) « astre, étoile » et de λόγος (logos) « parole, discours ». Étymologiquement, l'astrologie est donc le
« discours sur les astres ».
Les astronomes grecs de l'Antiquité faisaient déjà la différence entre astronomie et astrologie. Par exemple, Ptolémée
traite d'astronomie et d'astrologie dans deux ouvrages distincts, respectivement l'Almageste et le Tetrabiblos.
L'astrologie se fonde sur des calculs astronomiques afin de déterminer les positions des corps célestes et d'établir les
thèmes astraux car elle souhaite utiliser les éphémérides les plus précises possible.
Avant la diffusion à grande échelle de ces éphémérides (ou des logiciels qui les incluent), l'astrologue devait lui-même,
souvent à l'œil nu, déterminer les positions des astres. Il lui fallait donc être astronome avant de prétendre être
astrologue.
Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des
cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, indienne et bien sûr
occidentale (dont il est principalement question dans cet article)
[réf. nécessaire]
.
Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5 000 ans, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été
consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie .
Ces observations auraient été faites dans un cadre religieux . Le mouvement des astres étaient perçu comme dépendant de la
volonté divine ; les prêtres servaient de traducteurs. Leurs connaissances étaient celles d'initiés, les enseignements des temples
étant tenus secrets .
L'astrologie fut longtemps le privilège des seuls souverains. La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue car, dans l'esprit
des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux . Le déterminisme astral pouvait, en
principe, être « contré », selon eux, par la magie .
Le « fatalisme astral » se développa tardivement, après la conquête de la Babylonie par le roi Perse Cyrus en 539 avant notre ère, ce qui amena la confrontation
avec la doctrine de Zarathoustra , qui impliquait un destin individuel et non plus seulement collectif.
La croyance en la prédétermination du caractère et de la destinée ouvrit la voie à l'astrologie individuelle.
Bien que ne s'agissant pas à proprement parler d'« horoscopes » (du grec horoskopos « qui regarde l'heure) » car il n'y est pas encore question du degré du
zodiaque qui se lève à l'horizon (physique), les plus anciens « horoscopes » connus proviennent de Babylone et datent de 410 avant notre ère .
L'historien W. E. Peuckert parle d'une première division du zodiaque en onze secteurs opérée par les Sumériens qui serait devenue une division en douze
secteurs du fait des Babyloniens.
Hippocrate (460-377) dit que nul ne peut exercer l'art médical sans connaitre l'astrologie .
Platon (428/427-348/347) tient les astres pour « vivants divins et éternels » et les considère comme des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d).
De Chaldée, l'astrologie se répand après les conquêtes d'Alexandre le Grand (356-323) pendant l'époque hellénistique . Elle se diffusera en Grèce, en Égypte
ptolémaïque et en Inde.
Dans son Histoire de l'astrologie , Wilhelm Knappich a écrit : « Sous l'influence des philosophes et des mathématiciens grecs, la divination babylonienne qui
avait jusque-là un caractère général devint l'astrologie individuelle hellénistique, création étrange se situant entre la religion astrale et la science, entre la
spéculation métaphysique et l'expérience objective. Elle est parvenue jusqu'à nous avec ses contradictions et ses énigmes. »
Hipparque (v.190-v.120) découvre la valeur de la précession des équinoxes. Le phénomène lui-même était déjà connu des Babyloniens .
Du Monde hellénistique, l'astrologie passe au Monde romain.
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Astrologie et astronomie
Histoire
Proche-Orient et Europe
Origine astronomique
Mésopotamie
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Égypte antique
Grèce antique
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Monde hellénistique
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Rome antique
Claude Ptolémée, gravure.
En Egypte romaine, en 140, l'alexandrin Claude Ptolémée écrit la première synthèse magistrale de l'astrologie
occidentale, le Tetrabiblos. Il pose les principes de l'astrologie occidentale.
Ptolémée laïcise l'astrologie hellénistique, ne faisant pas référence aux dieux grecs dans son exposé, ce qui permet sa
large diffusion dans les mondes arabe et chrétien du Moyen Âge .
Compilateur plutôt que praticien, Ptolémée cherche à bâtir un modèle rationnel d'astrologie basé sur la doctrine
aristotélicienne (causaliste). Il écarte les éléments qui le gênent comme les maisons astrologiques qui ont une faible
importance dans le Tetrabiblos
Successeur d'Hipparque, Ptolémée remplace le zodiaque sidéral, qui prend pour point de repère une étoile fixe (le
zodiaque est structuré autour des quatre étoiles dites royales : Antarès, Aldébaran, Régulus et Fomalhaut) par le
zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'ont précédé dans cette démarche mais c'est Ptolémée, le
« Prince des astrologues », qui influence toute l'astrologie occidentale .
Vettius Valens (120-175), jugé plus représentatif des pratiques horoscopiques de l'époque, accorde une grande place
aux maisons dans son œuvre .
En Grèce, Claude Galien (129-201) fait de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments, préexistante .
Le concile de Laodicée (363-364) interdit formellement l’astrologie. En 447, comme toutes les pratiques divinatoires, l'astrologie est mise au ban de la société
par l'Église lors du premier concile de Tolède : « si quelqu'un croit devoir ajouter foi à l'astrologie ou à la divination, qu'il soit anathème. » .
Thomas d'Aquin écrit dans sa Somme théologique : « Échappent ensuite à la causalité des corps célestes les actes du libre arbitre, faculté de la volonté et de
la raison. L'intellect en effet, ou la raison, n'est pas un corps, ni l'acte d'un organe corporel. La volonté, qui est la tendance correspondant à la raison, ne l'est
donc pas davantage. Or, aucun corps ne peut impressionner une réalité incorporelle. Il est donc impossible que les corps célestes fassent directement impression
sur l'intelligence et la volonté, car ce serait admettre que l'intelligence ne diffère pas du sens : ce qu'Aristote attribue à ceux qui soutenaient que la volonté des
hommes est modifiée par le père des hommes et des dieux, c'est-à-dire le soleil ou le ciel. Les corps célestes ne peuvent donc être directement causes des
opérations du libre arbitre. »
Par ailleurs, il précise dans une lettre à Réginald de Piperno : « Loin de nous laisser impressionner par le déterminisme et par la fatalité que propagent les
astrologues (même sans le vouloir), libérons-nous, et diminuons les astres. Qu'ils nous éclairent et nous aident, mais sans toucher notre pleine responsabilité et
liberté. »
[source insuffisante]
.
Au xiv
e siècle, plusieurs monarques européens s'y intéressent :
le roi de France Charles V (1338-1380) qui fonde à Paris un collège d'astrologues
[réf. nécessaire]. Voir ses rapports avec le « physicien » Gervais Chrétien .
Aux xv
e et xvi
e siècles, en Roumanie, le monastère orthodoxe Voroneţ construit en 1488 possède une fresque de style byzantin représentant le Jugement
dernier.
On y voit : à gauche, le Paradis avec les saints et l'Arbre de la Vie ; à droite, les enfers avec des démons et le feu qui descend dans les abysses.
En haut, l'image du Christ est entourée, à droite et à gauche, par les signes du zodiaque (voir ci-dessous).
Le Jugement dernier, fresque du monastère Voroneţ en Roumanie.
En haut, l'image du Christ est
entourée, à droite et à gauche, par
les signes du zodiaque.
Le Soleil régit le Lion, la Lune le Cancer.
Château Rocca Borromeo di Angera
(Province de Varèse). Salle de la Justice.
Fresque illustrant l'Été.
Saturne régit le Capricorne et le Verseau.
Château Rocca Borromeo di Angera
(Province de Varèse). Salle de la Justice.
Fresque illustrant l'Hiver.
Au xvi
e siècle, Catherine de Médicis fait élever, dans son hôtel (Hôtel de Soissons), une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres .
Elle rencontra le célèbre Nostradamus et eut plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri .
Le judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du Mazal – terme qui désigne les constellations – fait largement appel, au Moyen
Âge, à l'astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d'astrologie qui seront traduits en ancien
français et en latin .
L'invention de l'imprimerie (vers 1450) permit la diffusion d'éphémérides et d'almanachs. Les éphémérides imprimées favorisèrent la précision de plusieurs
techniques prévisionnelles, au rang desquelles on compte les progressions et révolutions solaires .
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Moyen Âge
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Renaissance
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Signes du
zodiaque. Gravure
sur bois de
Johannes
Regiomontanus
(1512).
L'Astrologie.
Gravure sur bois
du xvi
e siècle.
Voir Thierry Miguet .
À la Renaissance, la découverte de l'héliocentrisme du Système solaire vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (dont les arguments seront repris par le religieux Jérôme Savonarole (1452-1498)) l'a condamnée. Des astronomes, comme Galilée, Kepler, Tycho
Brahe et Cassini (premier directeur de l'Observatoire de Paris), ont eu des positions plus nuancées.
Galilée (1564-1642)
Galilée ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition [source insuffisante]
.
Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait une lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de
l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus de Nazareth
était sous l'influence d'une grande conjonction (conjonction Jupiter-Saturne).
Le clergé surveillait ces astrologues qui, au cours de leurs prédictions, tendraient à franchir la limite qui sépare l'astrologie et la théologie, et remplaceraient la
grâce de Dieu par le déterminisme des astres. Galilée, dont on a conservé notamment le thème et celui d'une de ses filles, voyait les planètes comme
d'importants facteurs causaux dans le développement de la personnalité, sans toutefois être aussi déterministe que ses accusateurs le prétendaient . En effet, en
1604, un de ses domestiques, Signor Silverstro, l'aurait dénoncé aux autorités entre autres pour avoir professé une doctrine du fatalisme astral, pour (haver
ragionato che le stelle, i pianeti at gl'influssi celestine necessitino. « avoir raisonné que les étoiles, les planètes et les influences célestes déterminaient (les
événements) », accusation de la plus grande gravité pour l'Inquisition [source insuffisante]
.
Loin de se rétracter lors de la publication du texte fondateur de l'astronomie moderne, le Sidereus nuncius, où il décrit le comportement des corps gravitant
autour de Jupiter, il récidive, en appelant, comme il le fera lors de sa confrontation avec Bellarmin, à l'observation plutôt qu'à la théorie , à la persuasion des
non-scientifiques plutôt qu'aux argumentations avec les tenants des dogmes établis .
« Alors, qui ne sait pas que la clémence, la bonté du cœur, la douceur des mœurs, la splendeur de sang royal, la noblesse dans les
fonctions publiques, une vaste étendue d'influence et de pouvoir sur les autres, qui ont tous fixé leur demeure commune et siègent en
votre Altesse — qui, dis-je, ne sait pas que ces qualités, en fonction de la providence de Dieu, de qui toutes les bonnes choses viennent,
émanent de l'étoile la plus bénigne, de Jupiter ? », une émanation relayée par l'ascendant de son Altesse :
« Jupiter, Jupiter, dis-je, au moment de la naissance de Votre Altesse avait déjà passé la lenteur des vapeurs ternes de l'horizon et
occupait le Milieu du Ciel, à partir de quoi il éclairait l'angle de l'Est… » (angle de l'Est qui était régi par Jupiter puisque le monarque
avait le Sagittaire à l'ascendant, comme le souligne Galilée .
Dès lors, il peut paraître étonnant que Galilée, tout comme Kepler, aient entretenu des doutes sur la place véritable de l'astrologie au sein de la science. Tandis
que Kepler voyait dans la bonne astrologie une indication de tendances générales, et surtout une branche fondamentale de la philosophie , Galilée exprimait
son étonnement devant le déterminisme astral absolu d'un Morin de Villefranche, mathématicien à Paris :
« Je suis étonné que Morin tienne en une estime extrêmement élevée l'astrologie judiciaire [l'astrologie prédictive] et sa conviction que
ses conjectures (qui me semblent incertaines, sinon très incertaines) puissent établir la certitude de l'astrologie, et ce serait vraiment une
chose merveilleuse si — comme il le promet — il pouvait, rusé comme il est, placer l'astrologie à la plus haute position des sciences de
l'homme, et je vais attendre avec beaucoup de curiosité de voir cette innovation merveilleuse. »
Johannes Kepler (1571-1630)
Dans la préface de ses Tables rudolphines, Kepler fait observer que « l'astrologie, toute folle qu'elle est, est la fille d'une mère sage, et que la fille folle est
indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère ».
Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie
est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ».
La citation de Kepler a été souvent déformée pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance, comme Galilée, Cassini ou Kepler, n'étaient
astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :
« Souvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant
très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de
vivre. »
— Éric Lindemann (1999) L'Astronomie mécanique : une introduction par l'histoire de l'astronomie
Astrologie et alchimie
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Héliocentrisme et remise en question de l'astrologie
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L'Astrologue qui se laisse tomber
dans un puits, Jean de La Fontaine,
Livre II, Fable 13.
L'Astrologie par François-André
Vincent (1811). Collection de
peintures de l'État de Bavière.
Zodiaque arabo-musulman.
Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique,
témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. » Dans le titre
d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre
abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten — « avertissement aux adversaires de
l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner
l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition — la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes
ses superstitions.
« J'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la
science médicale n'aurait été épargnée (…) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la
prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience »
— Kepler, Johannes. (1610) Tertius Interviens. Extraits traduits dans Kepler's Astrology (Excerpts selected and translated) D
r Kenneth G.
Negus En ligne (http://cura.free.fr/docum/15kep-en.html).
Isaac Newton (1642-1727)
Newton étudie l'astrologie « pour voir ce qu'il y a de vrai ». Pour des raisons religieuses, il s'opposait à l'astrologie judiciaire, mais ne contestait pas pour autant
un lien astrologique entre les astres et les affaires humaines .
Dans sa Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (Chronologie des anciens royaumes, amendée), il décrit comment l'astrologie serait née de sa mère,
l'astronomie : « After the study of astronomy was set on foot for use of navigation […] and Nechepsos (sic) or Nicepsos (sic) King of Sais, by the assistance of
Petosiris a Priest of Egypt, invented Astrology, grounding it upon the aspects of the Planets, and the qualities of the men and women to whom they were
dedicated […] » .
En France, lors de la création, en 1666, de l'Académie des Sciences et sous la pression des jésuites, Colbert « excluera
l'astrologie des disciplines officiellement reconnues » .
La même année, le poste d'astrologue royal est supprimé .
Jean de La Fontaine s'inspire d'une fable d'Ésope pour sa fable L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits (Livre
II, Fable 13).
L'astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l'exemple archétypal de la superstition, de la croyance
dans des forces occultes et supérieures . Pour eux, combattre l'astrologie semble relever d'un engagement politique en
faveur de la laïcité et du rationalisme et du combat contre l'obscurantisme.
« La superstition est à la religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère
très sage. » (Voltaire).
« Aujourd'hui, le nom d'astrologue est devenu si ridicule qu'à peine le bas peuple ajoute-t-il quelque
foi aux prédictions des almanachs. » (Encyclopédie de Diderot, article sur
l'astrologie)
[source insuffisante].
En France, l'astrologie se cantonne désormais à des milieux ésotéricoclandestins (spiritisme, kabbale, théosophie, etc.) .
En Grande-Bretagne, son statut évolue avec le théosophe Alan Leo
(1860-1917) qui en fait plus un outil d'analyse caractérologique qu'un moyen de prédiction. Il soutient que
Le caractère fait le destin .
À partir de 1920, l'astrologie se popularise à nouveau .
Dans les années 1960, l'astrologie trouve sa place dans le mouvement New Age.
Par ailleurs, à la suite de la naissance de la mécanique quantique développée au début du xx
e siècle, les astrologues, qui
se targuent de science, revendiquent la remise en cause du principe de séparabilité . En effet, alors que selon la
science classique, l'observateur est distinct de la chose observée, l'astrologie considère que l'homme est dans l'Infini et que l'Infini est extérieur à l'homme mais
aussi que l'Infini est en l'homme , ce qui fonde une logique astrologique bien distincte de la Logique d'Aristote .
En 529, l'empereur Justinien fait fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du
néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides de Perse.
L'astrologie arabe s'est développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui, à partir de 850 affluèrent
vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes.
Le juif Mashallah, par exemple, vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie .
À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote, furent traduits en arabe, souvent depuis le
persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit
de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote. Il écrivit aussi plus de 200 traités sur de nombreux sujets, dont
l'astronomie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur
influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques.
Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Al-Kindi dans son « Liber
magnarum coniunctionum », lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge .
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Époque moderne
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Astrologie arabe
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Une carte du ciel préparée pour un thème astral.
Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901).
Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife.
Aux xiv
e
et xv
e siècles, le Kitab al-Bulhan est rédigé.
À la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'intérêt pour l'astrologie revient en Occident au Moyen Âge .
Pierre A. Riffard date le début de l'astrologie occidentale de 1135 avec la traduction de l'arabe à Tolède.
L'astrologie et le thème astrologique se basent sur trois séries :
celle des sept errant(e)s d'origine (visibles à l'œil nu) : Soleil et Lune, Mercure,
Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. L'astrologie étant géocentrique, la Terre est au centre
du diagramme.
Ont été ajoutées, à partir du xix
e siècle, les planètes Uranus et Neptune, puis Pluton
(devenue planète naine en 2006).
Certains ont de même ajouté les autres planètes naines, voire les astéroïdes et les
comètes.
celle des douze signes (constellation zodiacales) (ou treize pour certains).
celle des douze maisons.
Tous ces éléments ont leur symbolique propre.
Le but de l'astrologie est de valider l'hypothèse que ces éléments sont en relation les uns avec les
autres, et que leurs dispositions sont en rapport avec les faits terrestres.
Seules les planètes sont concrètes. Les constellations ne sont que des formes arbitraires vues de la
Terre. Dans la réalité, elles sont composées d'étoiles qui ne sont pas dans la même région galactique.
Quant aux maisons, elles n'ont aucune existence réelle.
Ces différents éléments sont étudiés dans les paragraphes suivants.
L'écart entre les positions (constellations, signes, planètes, etc.) utilisées par certains astrologues est d'environ 24 degrés par rapport aux positions que l'on peut
voir en regardant le ciel. En pratique (astrologie tropicale), ceux qui pensent être dans un signe (position du Soleil) rétrogradent dans le signe précédent s'ils
appartiennent aux 24 premiers degrés (sur 30) ; seuls ceux qui sont dans les 6 derniers degrés restent dans le même signe, mais passent dans le premier décan.
Ce décalage est l'argument principal mis en avant par Georges Charpak et Henri Broch dans leur livre Devenez sorciers, devenez savants contre l'astrologie
contemporaine.
L'astrologie « sidérale » intègre l'ayanamsa et considère que le zodiaque est lié aux constellations visibles. La plupart des habitants de l'Inde ont recours à une
astrologie sidérale (astrologie jyotish).
L'astrologie « tropicale » n'intègre pas le décalage de l'ayanamsa et place son premier signe (le Bélier) à l'équinoxe de printemps (21 mars), appelé « point
vernal ». l'astrologie populaire (horoscopes des journaux occidentaux) est basée sur l'astrologie tropicale.
Ce sont les sept astres visibles à l'œil nu : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne.
Aux xix
e
et xx
e siècles, ont été ajoutées les planètes Uranus et Neptune, ainsi que Pluton (rétrogradée par les astronomes au rang de planète naine en 2006).
Certains astrologues ont inclus dans leur thèmes d'autres corps célestes découverts aux xx
e et xxi
e siècles
[réf. nécessaire] (voir, entre autres, (2060) Chiron (1977),
Sedna (2003), Éris (2005), etc.).
Richard Doyle mentionne les astéroïdes .
66
68
Astrologie indienne
Extrême-Orient
Principes
La précession des équinoxes et l'ayanamsa
Les « planètes »
Les sept astres d'origine
Les autres planètes
Autres corps célestes
69
70
Les signes du zodiaque, gravure sur
bois du xvi
e siècle.
D'autres y ajoutent les comètes (voir discussion ).
L'argument d'une influence gravitationnelle a parfois été avancé pour justifier l'existence d'une action à distance .
À ce jour, aucun effet direct des planètes sur le corps humain n'a été rigoureusement observé. Par ailleurs, les forces d'attraction gravitationnelle en jeu lors du
simple phénomène d'attraction Terre-Lune sont, à l'échelle du nouveau-né, infiniment moins importantes que celles qu'exercerait la sagefemme
[source insuffisante]
.
Les recherches statistiques (voir Étude statistique de l'astrologie), qui auraient pu permettre de déceler une régularité des phénomènes astrologiques (influences),
ne permettent pas de conclure à l'existence d'une telle régularité.
Les constellations et les astérismes sont des regroupements d'étoiles fixes que l'on a assimilé à des formes particulières.
Des légendes y ont été associées.
Douze constellations particulières, situées sur l'écliptique, ont servi de base aux douze « signes ».
Le Soleil semble se déplacer dans les douze constellations de l'écliptique, le zodiaque.
Ce système est utilisé par la majorité des astrologues occidentaux à la suite de Claude Ptolémée .
À cause de l'ayanamsa, ils n'ont plus de rapport avec les constellations astronomiques portant le même nom.
L'astrologie commune, dite « tropicale » (voir plus bas) les considère comme des espaces abstraits.
Le symbolisme des signes astrologiques est lié à la saison prévalente dans l'hémisphère nord : le Bélier est le signe du printemps, le Capricorne est le signe de
l'hiver, etc.).
Cependant, dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées, ce qui n'est pas sans poser un problème quant à la validité du modèle astrologique.
Les partisans de l'astrologie sidérale trouvent là un argument pour défendre leur cause.
François Villée, partisan de l'astrologie tropicale, résout ce problème en disant que chaque signe a un signe opposé qui lui est
complémentaire dans sa façon principale d'aborder l'existence, d'où la nécessité de « travailler non pas par signe mais par axes de deux
signes opposés et complémentaires » .
L'astrologie, au début du xxi
e siècle, est composée de pratiques et d'approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel.
Il existe de nombreuses écoles : astrologie psychologique, astrologie conditionaliste, astrologie karmique, astrologie humaniste, astrologie sidérale (cette
dernière a été introduite en Occident au milieu du xx
e siècle par Cyril Fagan, mais elle aurait été pratiquée depuis longtemps en Inde [réf. nécessaire]), etc.
Ces pratiques astrologiques diffèrent à la fois par leurs symboliques, par les techniques utilisées, et selon les objets ou domaines auxquels elles sont appliquées,
que ce soit, par exemple, en psychologie, ou comme technique de prévision (politique, bourse), en médecine, ou encore en politique (Astrologie mondiale). La
symbolique des astres et de leurs mouvements est très souple, pouvant changer suivant le contexte et l'école de l'astrologue [réf. nécessaire]
.
Les astrologies les plus en vogue actuellement en occident sont l'astrologie occidentale, fondée sur le calendrier solaire, et l'astrologie chinoise, fondée sur le
calendrier chinois.
Si la pratique de base reste l'établissement d'une carte du ciel, l'astrologie occidentale est en constante évolution, ce qui induit un certain nombre de divergences
entre astrologues.
Au xx
e siècle, l’astrologie a connu un regain d'intérêt avec une approche nouvelle. Des statisticiens abordèrent cette discipline à l'aide d'une approche
statistique. Madame Soleil a déclaré, dans son livre d'entretiens Le cœur dans les étoiles (page 212) : « il n'y a qu'une chose qui ne soit pas du temps perdu, c'est d'attraper
le copain qui est dans la détresse, et d'essayer de l'en sortir ». Le « pourquoi ? » ne l'intéresse pas. Elle déclare dans le même livre : « C'est infiniment plus utile
que de chercher à comprendre les infinis qui nous dépassent » ; pour elle, seul compte le « pour quoi ? ».
Deux types d'astrologues se dégageraient selon le livre le Que sais-je ? de Daniel Kunth et Philippe Zarka paru en 2005 sur l'astrologie : ceux qui se diraient
scientifiques, et ceux qu'ils dénomment « métaphysiciens ». Ces derniers s'appuient sur la mythologie, sur le symbolisme, à l'instar des tarologues, car pour eux,
tenants de la synchronicité, il n'y a pas de hasard ; « tout possède une signification », l'astrologie étant une grille de lecture psychologique . Selon certains
astrologues, leur discipline n'a même pas pour but premier la prédiction de l'avenir , l'astrologie pouvant notamment être une voie du développement
personnel .
Aujourd'hui, on peut diviser l'astrologie occidentale en trois branches :
70
Influence des planètes
71
72 , 73
Les douze « signes »
74
Problème des saisons
75
Les douze « maisons »
La « lune noire »
Les « astrologies »
76
77
78, 79
Position de la bande zodiacale au fil
de l'année.
1. une astrologie individuelle, qui s'intéresse au thème de naissance d'un individu,
soit sous l'angle de sa psychologie pour lui faire prendre conscience de lui-même (astrologie fortement influencée par la psychologie
et les approches psychanalysantes) ;
soit sous l'angle de son chemin de vie, pour lui indiquer les différentes phases de sa vie, moments de transformation, et périodes
critiques ;
soit sous l'angle de ses relations avec les autres, en mettant en relation les thèmes de naissance de plusieurs personnes.
2. l'astrologie des horoscopes, directement héritée du Moyen Âge, remise en vogue par les magazines commerciaux dans sa version
populaire, qui prétend prédire pour chaque signe astral, les grandes tendances du moment. Cette astrologie devrait probablement plus
être considérée sous l'angle du phénomène social, car elle est extrêmement populaire malgré son imprécision fondamentale. Pour cette
raison, cette caricature de l'astrologie discrédite probablement l'astrologie « sérieuse ». Fondé (quand il est établi sérieusement) sur une
version simplifiée des modèles astrologiques classiques, l'horoscope est généralement considéré par le public qui en est friand, comme
une simple distraction sans implications.
3. l'astrologie événementielle, qu'il s'agisse de prédire les grands évènements (Astrologie mondiale) ou l'évolution de la bourse. L'astrologie
boursière a fait son apparition dans les années 1930, avec Gustave Lambert Brahy, son but étant de prévoir l'évolution des indices
boursiers .
L'image ci-contre indique les quatre sphères représentant les positions du Soleil au début de chaque saison. Le plan
horizontal vert représente la terre ferme (l'horizon physique) pour une personne située sur le 50e parallèle. Noter la
trajectoire de ces sphères et la durée de leur trajet au-dessus et en dessous de l'horizon, ainsi que les lieux de leurs
couchers et levers. Les cercles verts et rouge représentent les tropiques et l'équateur, respectivement, projetés dans le
ciel.
Le zodiaque, dit tropical, est le zodiaque des saisons. L'animation ci-contre, qui décrit les quatre cas de figure
correspondant aux levers et couchers du soleil au début de chaque saison, s'applique également aux planètes du système
solaire puisqu'elles sont toutes plus ou moins sur l'écliptique (qui est représenté ici par le disque bleu). Se levant vers
l'est et se couchant vers l'ouest , ces quatre sphères représentant le soleil décrivent le comportement des planètes sur le
plan de l'écliptique, à la différence près que leurs levers et couchers peuvent survenir à n'importe quel moment de la
journée (exceptions faites de Mercure et Vénus, dont le passage à l'horizon est toujours juste « avant » ou juste
« après » celui du soleil). Le cercle vert « en bas », au sud, correspond au tropique du Capricorne et au signe ainsi nommé ; le cercle « en haut », au nord,
correspond au tropique du Cancer et au signe qui porte ce nom. Ainsi, une planète en Capricorne est une planète qui, comme le soleil au début de l'hiver,
séjourne longtemps chaque jour sous l'horizon, invisible, et s'élève peu dans le ciel (pour les latitudes nord).
Les douze divisions du zodiaque tropical sont fondées sur ces données de base. Les signes cardinaux sont définis par les axes des solstices et des équinoxes et
correspondent aux premiers mois de chaque saison.
Les signes mutables sont ceux qui précèdent les signes cardinaux (ce sont les signes des mutations qui précèdent l'avènement d'une nouvelle saison) et les
signes fixes sont les quatre secteurs de l'écliptique qui restent ; ils ne se définissent pas par rapport à un seul axe, mais à deux.
Ce système ne dépend pas de la position des constellations astronomiques actuelles, ce qui fait dire aux auteurs de Devenez sorciers, devenez savants : « Les
astrologues tropiques contemporains utilisent ainsi bêtement des signes rectangles, zones vides et immatérielles dénuées de toute consistance, de toute entité
stellaire. »
[réf. souhaitée]
.
L'astrologie sidérale ne se fie qu'aux constellations[réf. nécessaire]
.
Pour certains astrologues, le décalage du référent de l'astrologie (le Zodiaque tropique) avec la réalité physique qui a fait dire aux astronomes que l'astrologie n'a
rien de « scientifique » aurait une pertinence (sauf pour l'école sidéraliste, qui ne se fie qu'aux constellations), et serait même fondamental. Car c'est sur ce
décalage, dû à la précession des équinoxes, que se fonde leur théorie des âges ou ères astrologiques, dont la fameuse Ère du Verseau à venir .
Carl Gustav Jung (1875-1961) défend les concepts de symbolisme, de synchronicité (le fait d'être synchrones pour des événements n'ayant aucun rapport de
cause à effet) et d'archétype.
Il craint que dans le domaine de l'astrologie « l'influence niveleuse des grands nombres » rende impossible de prouver quelque chose par la méthode
statistique .
Au cours de son exploration des symboles anciens, Jung dit découvrir, contre toute attente, une relation entre l'astrologie et la psychologie : « Ce qui est
surprenant, c'est qu'il y a vraiment une curieuse coïncidence entre les faits astrologiques et les faits psychologiques, de sorte que l'on peut isoler un moment
dans le temps à partir des caractéristiques d'un individu, et aussi, l'on peut déduire des caractéristiques d'un moment dans le temps. » .
L'astrologie est depuis longtemps un sujet de controverse théologique, philosophique (dont épistémologique) et scientifique.
80
Astrologie traditionnelle
Astrologie commune, dite « tropicale »
81
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Astrologie sidérale
Astrologie humaniste
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Astrologie et psychanalyse
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85
Controverses
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Condamnée dans le judaïsme et le christianisme, l'astrologie, au même titre que tous les arts divinatoires, est interdite par la Bible .
Dès le iv
e siècle, Augustin d'Hippone (De civitate Dei, VIII et XIX) s'élève, sur cette base, contre la confusion faite entre l'astrologie et l'astronomie.
Actuellement, l'astrologie n'est pas reconnue comme une science à cause de son absence de bases rationnelles et de preuves expérimentales. Elle n'a jamais
proposé le moindre modèle de théorie expliquant ses affirmations et n'a pas le caractère de réfutabilité nécessaire pour être acceptée comme théorie scientifique.
L'astrologie n'ayant pas de cadre de référence rigoureux (méthodologie scientifique, recherche reconnue, publication scientifique vérifiée, etc.), elle a pu et est
encore souvent utilisée par des charlatans ou des escrocs.
Se référant au principe fondamental qu'il n'y a pas d'effet sans cause, la science relève deux objections majeures quant à la réalité des phénomènes mis en jeu :
l'absence d'effet : les prédictions astrologiques ne font pas mieux que le hasard ;
l'absence de cause : il n'y a aucun mécanisme justifiant une quelconque influence astrale.
Une autre critique de l'astrologie tient dans les modifications que les astrologues eux-mêmes introduisirent dans leurs méthodes pour prendre en compte les
planètes du système solaire au fur et à mesure de leurs découvertes.
Par exemple, Pluton n'est associée au signe du Scorpion que très récemment puisqu'elle n'a été découverte qu'en 1930. Elle n'est plus considérée comme une
planète depuis 2006 et sa masse est inférieure à celle de la planète naine Éris
[réf. nécessaire]
.
L'image de l'astrologie est négative (charlatanesque) dans les milieux scientifiques, comme dans l'affaire Michel Maffesoli - Élizabeth Teissier .
La motivation de la lutte contre l'obscurantisme n'est pas en soi un argument contre l'astrologie. Elle peut néanmoins sous-tendre un discours réellement
argumenté. La confusion entre les dimensions idéologiques et argumentatives génère un débat souvent stérile, difficilement analysable .
Malgré l'apparence scientifique que pourraient donner l'usage affiché de calculs compliqués, la précision des dates de naissance (heure, géographie, etc.) et le
recours quasi systématique à l'ordinateur, l'astrologie est considérée comme une pseudo-science (ou superstition) par la communauté scientifique. Pour les
astronomes notamment, le Soleil a été relégué au rang d'une étoile parmi d'autres au sein de la Voie lactée, laquelle a été ramenée au statut d'une galaxie parmi
des milliards d'autres au sein du cosmos.
Par ailleurs, comme le souligne l'historien de l'astrologie Jacques Halbronn , après la découverte de Neptune et de Pluton, l'astrologie s'est vue contrainte de
retourner aux images pittoresques de la mythologie (car la cohérence liée aux corrélations à base 7 du septénaire des planètes déjà connues s'était effondrée, ce
qui lui ôte de la crédibilité scientifique.
Selon Robert Hand, une « future science de l'astrologie » devrait avant tout s'occuper du paradigme « mécaniste-matérialiste » dominant et, seulement en
second lieu, s'investir dans l'amélioration de la pratique astrologique actuelle. La science et l'art de l'astrologie devraient être distingués.
Les difficultés qu'il y a à édifier une science de l'astrologie ne sont pas seulement attribuables au fait que « plusieurs idées astrologiques sont si mal formulées, si
vaseuses (en anglais : « mushy ») que personne ne pourrait dire ce qu'elles impliquent en termes de conséquences observables [et] que certaines « hypothèses »
astrologiques sont trop floues pour être testées ».
Pour Robert Hand, la formulation d'hypothèses non-mécanistes est essentielle pour appréhender scientifiquement l'astrologie
[source insuffisante]
.
Patrice Guinard, spécialiste de la littérature française du xvi
e siècle, philosophe et fondateur du Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)
constatait en 2010 que la doxa parmi les astrologues était que l'astrologie ne fonctionnait que dans le tête-à-tête entre l'astrologue et son client, que l'astrologie
était devenue, dans bien des cas, un « savoir-placebo » ne faisant pas usage du principe de « sympathie » (ou de « correspondance » (selon lequel des liens
uniraient les choses qui se ressemblent) comme principe explicatif, mais comme outil commode dans la relation de l'astrologue à son client [source insuffisante]
.
La difficulté épistémologique est qu'il est impossible de rejeter « a priori » la possible existence d'une influence des astres (« absence de preuve n'est pas preuve
de l'absence » ).
Au-delà de la recherche d'une théorie démontrant la possibilité d'un effet des astres, les travaux méthodiques cherchant à prouver l'existence de corrélations
entre les événements astrologiques et leurs supposés effets aboutissent à l'infirmation des paradigmes astrologiques. Or, pour pouvoir valider les hypothèses de
l'astrologie, il est au moins nécessaire d'observer un effet, avant même de chercher à en expliquer ses tenants.
L'argument de la difficulté épistémologique du dialogue apparaît en fait fallacieux. En effet, l'astrologie est une pratique qui ne fournit pas les outils de sa propre
réfutabilité, et qui reste par le fait hors du champ d'analyse de l'épistémologie. L'attitude des astrologues est de fait l'exemple retenu par Popper d'un discours qui
refuse sa propre réfutation (ou « falsification » selon une mauvaise traduction : on entend par là sa possibilité d'être contredite, réfutée), interdisant ainsi une
critique objective de ses affirmations.
« Une théorie n'est scientifique que si elle est « réfutable », c’est-à-dire qu'elle peut être soumise à des tests expérimentaux afin de vérifier la concordance de ses
prédictions théoriques avec les observations. Une hypothèse qui ne peut être vérifiée, ni prise en faute par aucune expérience ou observation, n'est pas
scientifique », Karl Popper, Logique de la découverte scientifique.
Certaines études menées par des astrologues retiennent des dispositifs expérimentaux qui tendent à produire des résultats systématiquement positifs .
Dans leur critique de l'astrologie, les astronomes Zarka et Biraud donnent à penser que les personnes qui cherchent à faire entrer l'astrologie dans le champ de la
réfutabilité manquent de probité.
Ils affirment qu'il n'y a :
qu'« une seule méthode de test (puisqu'il) n'est pas nécessaire que l'influence d'un phénomène sur un autre soit observée (mesurée) et
expliquée : l'une des deux conditions suffit ». On ne dispose, pour démontrer une absence de relation, que de la méthode statistique. Les
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88
89
90
D'après les partisans (critique positive)
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D'après les opposants (critique négative)
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conditions fondamentales doivent être respectées pour garantir la validité scientifique de toute analyse de ce type :
(1) définir rigoureusement le protocole expérimental avant l'expérience et s'y tenir ;
(2) vérifier le caractère significatif des résultats obtenus (tests de confiance, analyse des biais possibles, etc.) ;
(3) s'engager à publier tous les résultats obtenus, clairement et sous contrôle.
Dans le cas des tests astrologiques, ce sont les conditions (1) et (3) des expériences qui ne sont pas correctes ; par exemple, dans les
études de Michel Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance (Effet Mars), des corrélations significatives sont
obtenues, mais pour combien d'essais ? Si on essaie au hasard mille corrélations, l'une d'elles sera sans doute significative à une
chance sur mille !.
De plus, comme on a le choix entre de très nombreuses caractéristiques astrologiques à corréler au métier des gens, il est facile d'en
trouver « qui marchent mieux ». Gauquelin a publié non seulement les travaux de son Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et
Psychophysiologiques (1970) mais aussi des livres qui prennent la défense de l'astrologie (1955, 1966) : Quel astronome penserait à
« défendre » l'astronomie ?
[réf. nécessaire].
En conséquence, on ne peut avoir aucune confiance dans les quelques expériences qui sont toujours citées comme positives !
En ce qui concerne les efforts déployés (ou non) pour étudier la plausibilité scientifique de l'astrologie (« expliquer »), Zarka et Biraud jugent que « c'est
fondamentalement aux astrologues de chercher la justification physique de leur pratique, et non aux scientifiques d'en démontrer pour eux l'inexistence (tâche
logiquement impossible). Le problème est que les astrologues, mercantiles ne se préoccupent pas le moins du monde de cette question ».
Un manifeste contre l'astrologie a été publié en 1975 par un certain nombre de sommités .
Les faits critiques y sont présentés, notamment lorsqu'ils décrivent l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens ». Cette
dévalorisation est d'ailleurs souvent la seule partie du manifeste retenue par les partisans de l'astrologie qui le présentent comme un simple « rejet sans examen »
de leur pratique.
Les arguments :
La science a réfuté la magie.
« Autrefois, les gens croyaient aux prédictions et avis des astrologues, car l’astrologie était comprise dans leur vision magique du monde. Ils considéraient les objets célestes comme les lieux de résidence ou les augures des dieux et, donc, les associaient à des
événements terrestres »
Les corps célestes sont trop lointains pour exercer quelque influence gravitationnelle ou autre.
« […] ils n'avaient aucune idée des distances considérables entre la Terre, les planètes et les étoiles. Maintenant que ces distances
peuvent être et ont été calculées, nous pouvons comprendre à quel point sont infimes les effets gravitationnels ou autres produits par
des planètes si éloignées, sans parler des étoiles tellement plus lointaines. »
Notre destin nous appartient.
« Pourquoi croit-on à l’astrologie ? En ces temps d'incertitude, beaucoup de gens désirent le réconfort que procurent les conseils au moment d'une prise de décision. Ils voudraient croire en une destinée établie par des forces célestes au-delà de leur contrôle.
Cependant, nous devons tous affronter la réalité et devons comprendre que notre avenir dépend de nous, non pas des étoiles. »
Paul Feyerabend
Dans le manifeste précédent, Paul Feyerabend, un philosophe des sciences qui s'est particulièrement intéressé aux théories physiques, remarque un ton
religieux, une ignorance et des méthodes autoritaires qu'il compare, mais de façon désavantageuse, avec le Malleus Maleficarum, le manuel de lutte contre la
sorcellerie publié par l'Église catholique en 1484 . Dans ce manuel, dit-il, l'explication de la sorcellerie est pluraliste, incluant même de possibles étiologies
matérialistes (bien que l'explication démonologique ait prévalu habituellement). Feyerabend opine : « Les auteurs du Malleus Maleficarum connaissent le sujet,
connaissent leurs opposants, ils donnent une description correcte des positions de leurs opposants, ils présentent une argumentation contre ces positions et
utilisent les meilleures connaissances du temps dans leurs arguments ». Le manifeste des 186 scientifiques contre l'astrologie ne présente pas ces qualités,
d'après Feyerabend, mais ressemble de façon littérale à la bulle du pape Innocent VIII présentée en introduction du manuel de 1484.
Toutefois, cette objection ne vise pas à essayer de défendre l'astrologie. Feyerabend écrit :
« L'astrologie moderne possède de nombreuses caractéristiques identiques à celles de l'astronomie médiévale à ses débuts ; elle en a hérité des
notions intéressantes et profondes mais les a déformées et remplacées par des caricatures mieux adaptées à la compréhension limitée de ses
praticiens. Ces caricatures n'ont pas la recherche pour objectif ; il n'existe aucune tentative pour s'aventurer dans des domaines nouveaux ni
pour améliorer notre connaissance des influences extraterrestres ; celles-ci servent simplement de réservoir à des règles naïves et à des formules
ajustées pour impressionner les ignorants » .
Feyerabend ajoute que la science est à même d'évaluer combien l'influence de l'activité solaire est précise, notamment dans son action sur le potentiel électrique
des arbres ; qu'il est plausible que cette activité influe sur le comportement des molécules d'eau ; que la biologie présente des exemples de sensibilité
extrêmement fine aux variations de l'environnement.
Dans son ouvrage Les Charlatans du Ciel , Alain Gillot-Pétré dresse les critiques suivantes : les astrologues reconnaissent eux-mêmes qu'il n'y a pas
d'influences astrales et que les planètes n'ont qu'un rôle symbolique ; les astrologues admettent eux-mêmes que tout n'est pas écrit, et donc, selon lui,
toute l'astrologie « tombe à l'eau » ; enfin et surtout, la théorie astrologique prend des faux-fuyants , et elle en devient tellement complexe que
l'accepter telle quelle relève de « la paresse intellectuelle » . Par exemple, le printemps y est censé commencer avec le Bélier, chaud et sec, et régi par le dieu
de la guerre Mars (violent) alors que, aux dires de Ptolémée, « le printemps est humide, ce qui l'apparente au début de toute vie animale, doux et tendre ».
Objections to astrology : le manifeste de 1975
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Alain Gillot-Pétré
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Les astronomes
Aucun astronome professionnel contemporain ne défend l'astrologie, et la plupart ne l'évoquent même simplement pas. Cependant, deux d'entre eux, Daniel
Kunth et Philippe Zarka, chercheurs au CNRS, ont publié un livre-enquête sur l'astrologie étudiée d'un point de vue scientifique . Leur conclusion est que
« il y a beaucoup de contradictions chez les astrologues, et ils ne connaissent pas la réalité physique de l’Univers. Les astrologues semblent pourtant très
savants ! Oui ! ils établissent des relations entre les signes et les constellations, ils parlent de maisons, ils font des calculs complexes… Il y a une technique
derrière, mais une technique ne fonde pas une science » .
De fait, l'astrologie ne prend pas en compte les connaissances récentes en astronomie, et se fonde sur un système symbolique obsolète autant du point de vue
épistémique qu'astronomique, le ciel ayant beaucoup changé depuis 4 000 ans, mais pas l'astrologie .
De nombreux protocoles d'expérimentation ont été proposés aux astrologues depuis les années 1970, et de nombreux chercheurs du début du siècle se sont
attelés à une étude statistique de l'astrologie. Les expérimentations menées dans ce domaine sont cependant limitées par l'absence d'une définition précise de
l'effet recherché, et les difficultés de sa caractérisation éventuelle.
Certains astrologues annoncent qu'ils peuvent prévoir, notamment, des événements très précis et facilement vérifiables. En ce sens, des protocoles de tests
permettant de les mettre à l'épreuve sont aisés à mettre en place . Ces protocoles comparent les prévisions des astrologues sur des sujets précis à des
prévisions aléatoires émises par des sceptiques ou des ordinateurs. Les prévisions des astrologues sont alors validées si elles sont de meilleure qualité que les
prévisions aléatoires. On peut citer le test sur vingt-deux prévisions de l'an 2000 entre Élizabeth Teissier (qui estime son niveau de réussite à 80 %, voire 90 %),
un sceptique et un ordinateur. Résultat : ordinateur huit réussites, Élizabeth Teissier et sceptique sept réussites . De nombreuses expériences de ce type ont eu
lieu.
Le cercle zététique de l'université de Nice a créé le Défi zététique international. L'intérêt de ce dernier test est qu'en échange d'un test gratuit, l'astrologue reçoit
200 000 euros en cas de succès. Comme le risque financier est nul pour un gain potentiel énorme, on peut estimer que les astrologues ne se présentant pas à ces
tests ne croient pas à leur don. Après quelques années de fonctionnement, très peu d'astrologues ont concouru, le test fut arrêté faute de participants. Toutes
disciplines confondues, il y a eu 250 tests et aucun réussi .
Un autre test réalisé sur cent personnes a montré que les astrologues avaient exactement le même taux de succès qu'un système aléatoire .
Pendant ses études universitaires, Shawn Carlson a effectué ce qui est largement considéré comme le test le plus complet des capacités des astrologues pour
extraire des informations sur leurs clients à partir de la position apparente d'objets célestes (lieu et moment de la naissance de ces clients)
[source insuffisante]
.
En effet, toutes les précautions avaient été prises pour que les astrologues ne fassent pas le reproche aux scientifiques d'appliquer une méthodologie de partipris : collaboration avec des experts en astrologie, prise en compte des exigences de ces derniers, accord donné par eux sur la totalité du protocole de
test
[source insuffisante]
.
L'expérience de Shawn Carlson impliquait 28 astrologues qui étaient tenus en haute estime par leurs pairs . Ces astrologues avaient préalablement admis que
le test portait sur la véracité de l'astrologie des thèmes de naissance . Les astrologues participants ont été nommés par le conseil national pour la recherche
géocosmique (NCGR) agissant en tant que conseiller astrologique pour garantir que le test n'était pas biaisé . Le NCGR a choisi 26 des 28 astrologues, les
deux autres étant des astrologues intéressés qui ont été approuvés par le NCGR après avoir entendu parler de l'expérience . Les astrologues venaient
d'Europe et des États-Unis.
On a constitué un groupe de cent volontaires que l'astrologie indifférait, pour lesquels on a établi le profil psychologique selon le CPI (California Psychological
Inventory), un test de personnalité standard et bien accepté, que les astrologues eux-mêmes ont identifié comme étant l'instrument scientifique le mieux adapté
au type d'informations qu'ils croyaient obtenir de leur pratique astrologique. Il s'agissait pour les astrologues d'attribuer sans se tromper le thème astrologique
natal des volontaires, établi par ordinateur, et interprété par les astrologues, au profil psychologique, à choisir parmi trois (celui du sujet plus deux autres tirés au
sort parmi ceux des autres sujets), de ces volontaires objectivé par le CPI
[réf. nécessaire]
.
Les astrologues sont convenus que le protocole expérimental fournissait un « test équitable » . Pour évaluer les prétentions des astrologues, il fallait en effet
définir le protocole expérimental avant l’expérience et s'y tenir. Pour éviter tout biais possible de la part du scientifique effectuant l'étude ou des astrologues
participants, l'expérience a été réalisée en double aveugle
[source insuffisante]
.
Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature le 5 décembre 1985. L'étude a révélé que les astrologues n'étaient pas en mesure d'attribuer mieux
que le hasard (ils obtenaient un tiers de réussite, soit comme le hasard) les thèmes astraux aux tests de personnalité correspondants. De plus, les astrologues
n'étaient pas plus susceptibles d'avoir raison au moment même où ils avaient une grande confiance dans le fait qu'ils avaient fait une attribution correcte.
Carlson a conclu que le résultat « réfute clairement l'hypothèse » de l'astrologie natale .
En 1993, paraît dans Les Cahiers conditionnalistes, une étude statistique non scientifique qui vise à démontrer une corrélation entre les aspects MercureSaturne et les qualités de joueur d'échecs.
Plusieurs éléments cités aux points précédents (confrontation à un échantillon témoin et approche statistique) apportent une explication objective à l'existence
de nombreux succès prédictifs de la part des astrologues .
Par ailleurs, certains succès prédictifs s'expliquent par la probabilité objective de l'occurrence d'un évènement .
Les bilans prédictifs des astrologues (récapitulation des prédictions justes, au terme d'une série de séances ou d'une année) ne présentent généralement que les
« succès » prédictifs, occultant les erreurs. Si l'on suppose la précision égale des prédictions, cette comparaison s'avèrerait pourtant intéressante.
108
109
109
Expérimentations
Confrontation avec un échantillon témoin
110
111
112
113
L'expérience de Shawn Carlson
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115
116
117
118
118
117
119
120
Approche statistique
121
Question des succès prédictifs
122
122
Mosaïque naïve de la synagogue de
Beth Alpha (Israël), v
e et vi
e siècles.
Le Mishné Torah, manuscrit
enluminé (vers 1400).
Il a été démontré par Henri Broch que la variabilité des résultats présentés par des sujets réputés doués correspond précisément aux résultats de prédictions
« aléatoires ». Cette démonstration, très facilement reproductible, est consultable dans l'ouvrage Devenez sorciers, devenez savants .
Le medium Bertrand Méheust, dans son ouvrage 100 mots pour comprendre la Voyance , critique les méthodes zététiciennes, en particulier celles qui sont
pratiquées dans l'ouvrage Devenez sorciers, devenez savants, et estime que, dans leur livre, Henri Broch et Georges Charpak citent principalement des
expériences spontanées de la vie courante, facilement discréditables, et ignorent l'existence de chaires universitaires de parapsychologies (et donc de travaux
parapsychologiques de niveau universitaire) dans beaucoup de pays développés (mais pas en France, cependant) :
« Les auteurs ne se proposent pas d'examiner les travaux de la métapsychique, ce qui aurait été une entreprise constructive. Ils se proposent
plutôt de ruiner, dans l'esprit du lecteur non averti, l'idée même qu'une telle entreprise eût pu avoir l'intérêt le plus ténu, en se gardant de lui
présenter les éléments qui lui permettraient d'utiliser son jugement. En traitant le sujet sur un ton léger, ils font passer le message qu'il est sans
consistance. […] Les exemples sont toujours pris dans le répertoire non-épuré de la vie quotidienne ; ils ne mettent jamais en scène des
parapsychologues au travail dans des situations construites, mais des observateurs naïfs en train de se divertir dans un salon à la fin d'une repas
(p. 48). Après avoir ainsi campé l'adversaire, il leur est aisé de dénoncer l'appel universel à l'« expérience personnelle », et l'illusion qu'elle
puisse constituer une preuve (p. 38). En bref, ils se comportent comme des experts qui pour accabler la compagnie des eaux, se débrouillent
pour effectuer leurs prélèvements en amont de l'usine d'épuration, au lieu de le faire en aval. Tout est l'avenant dans « Devenez sorcier, devenez
savant ». Une telle manière de faire relève plus de l'idéologie que de la science. »
La Bible hébraïque interdit toute espèce de magie, dont procèdent la nécromancie, la divination et l'astrologie . Dans
le Lévitique (19:26) et le Deutéronome (18:10-13), devins et astrologues sont condamnés sans équivoque :
« Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le
métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent
les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en
abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations
devant toi. Tu seras entièrement à l’Éternel, ton Dieu . »
La Bible de Jérusalem donne la traduction suivante :
« [10] On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer au feu son fils ou sa fille, qui pratique divination,
incantation, mantique ou magie ; [11] personne qui use des charmes, qui interroge les spectres ou les esprits,
qui invoque les morts. [12] Car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahvé ton Dieu, et c'est à
cause de ces abominations que Yahvé ton Dieu chasse ces nations devant toi. »
Ces pratiques, qui relèvent de la sorcellerie, sont jugées aussi graves que le sacrifice humain et donc passibles du même
châtiment (Lv 20:27) : « Si un homme ou une femme ont en eux l'esprit d'un mort ou un esprit de divination, ils
seront punis de mort » .
Le Livre de Jérémie réitère cette condamnation (Jr 27:9) : « Quant à vous, n'écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos
songeurs, vos astrologues, vos sorciers » .
Le Talmud recense diverses formes de sorcellerie, toutes punies par le fouet, dont le nikhouch (l'interprétation de signes)
et l'onanout (la prédiction astrologique) en Sanh 65 a-b, dans son commentaire de Dt 18 .
Néanmoins, quelques-unes de ces pratiques ont été tolérées à certaines périodes . Il semble même que la plupart des
grands rabbins aient approuvé l'astrologie à l'époque où elle était indissociable de l'astronomie. Le Talmud de Babylone
porte la trace de discussions sur sa validité . Par exemple, la date d'une naissance, voire son heure, pouvait être
considérée comme favorable ou non en fonction de la présence du Soleil ou d'autres planètes . Le mot mazzal, qui
signifie « constellation » au départ, prend peu à peu le sens de « chance » comme dans l'expression mazzal tov (« bonne
chance »), alors que le sens initial est « que ta constellation soit bonne » . Toutefois, d'une manière générale, si le Talmud admet que les astres exercent une
influence sur le destin des hommes, il considère que les Juifs peuvent s'en affranchir par leur conduite .
Les principaux partisans de l'astrologie sont Saadia Gaon, Salomon ibn Gabirol, Abraham ibn Ezra, Nahmanide, le Maharal et Gersonide, même si ce dernier
estimait que les astrologues ne savaient pas déchiffrer correctement les astres . L'adversaire le plus résolu de l'astrologie fut Maïmonide, qui écrit notamment,
dans le chapitre sur les « Lois de l'idolâtrie » du Mishné Torah (11:9) : « Quiconque se mêle d'astrologie et prévoit son travail ou un voyage sous les auspices
fixés par ceux qui examinent les cieux est passible du fouet, car il est écrit (Lv 19:26) : "Vous ne pratiquerez pas l'astrologie" » . Il ajoute : « Toutes ces
choses sont mensonges et tromperie, et c'est avec elles que les anciens adorateurs des constellations trompaient les nations pour qu'elles pussent les suivre » .
Le Livre de la Sagesse appartient aux deutérocanoniques qui ne figurent pas dans le canon des Bibles hébraïque et protestante. En revanche, il fait partie de
l'Ancien Testament des Églises catholique et orthodoxe.
Les premiers versets du chapitre 13 suivent les avertissements contre le culte des animaux et mettent en garde contre la vanité des religions païennes :
« Insensés par nature tous les hommes qui ont ignoré Dieu, et qui n'ont pas su, par les biens visibles, voir Celui qui est, ni, par la considération
de ses œuvres, reconnaître l'Ouvrier. Mais ils ont regardé le feu, le vent, l'air mobile, le cercle des étoiles, l'eau impétueuse, les flambeaux du
ciel, comme des dieux gouvernant l'univers. Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces créatures pour des dieux, qu'ils sachent combien le
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Astrologie et société
Astrologie et religions
Judaïsme
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Christianisme
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Maître l'emporte sur elles ; car c'est l'Auteur même de la beauté qui les a faites. Et s'ils en admiraient la puissance et les effets, qu'ils en
concluent combien est plus puissant celui qui les a faites. Car la grandeur et la beauté des créatures font connaître par analogie Celui qui en est
le Créateur . »
Jusqu'au chapitre 15, l'auteur énumère différentes croyances dangereuses, dont l'adoration des statues de glaise ou de bois, la divination et les superstitions en
rapport avec la navigation, toutes formes d'idolâtrie en opposition avec la grandeur de Dieu . Cette longue critique souligne la vacuité des pratiques
polythéistes qui vénèrent des éléments de la création au détriment de leur Créateur .
Dès le ii
e siècle, la tradition chrétienne a interprété l'épisode des Rois mages comme étant une défaite de l'astrologie par rapport à la naissance du Christ .
Le Catéchisme de l'Église catholique affirme : « La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des présages et des sorts, les
phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes en même temps
qu'un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu
seul. » .
Wilhelm Knappich indique :
« Le Coran ne contient aucune interdiction expresse de l'astrologie à condition que les astres ne soient considérés que comme des signes de la
volonté divine et que les prédictions n'aient pas de caractère fatidique. D'ailleurs les astrologues arabes avaient l'habitude de limiter la portée de
leurs pronostics en les accompagnant de la formule : Dieu connaît mieux ces choses (que moi) ou encore Dieu seul est Vérité. »
Selon Laurence Larzul, c'est dans une nouvelle mouvance d'esprit, née des Rencontres d'Eranos (lieu de rencontre de Jung et d'autres personnes dont
l'influence a été majeure sur la pensée scientifique du xx
e siècle, avec notamment « le père » de l'histoire des religions : Mircea Eliade), ainsi que Wolfgang
Pauli, l'un des pères de la théorie quantique, que s'inscrirait l'astrologie contemporaine .
En conformité avec son école, qui affirme tenir davantage à la connaissance de soi qu'à la prédiction, Laurence Larzul est en effet venue à une considération
plus « chamanique » du rôle de l'astrologue. Elle voit en l'astrologie une forme de « chamanisme évolué » puisque cette connaissance serait fondée sur
l'observation des corrélations entre la nature terrestre et les phénomènes cosmiques.
Se heurtant à la controverse, tant face à la science qu'à la religion, elle affirme que la résurgence de la conscience chamanique fait un pont permettant de sortir
de l'impasse des sempiternelles querelles occidentales liées à son héritage judéo-chrétien, et permettrait de mieux comprendre le rôle de l'astrologue et de
l'astrologie dans la société.
Pour elle, la libération de l'« ethnocentrisme » occidental, qui aurait opposé science et religion dans un débat et un rapport de force où l'astrologie, a trop
longtemps joué le rôle de bouc émissaire permettrait de reconsidérer le rôle de l'astrologue.
Elle rappelle qu'à son origine, l'astrologue était « prêtre » et faisait le pont entre le ciel et la terre, tout comme le chaman qui aurait pour charge traditionnelle de
protéger son environnement des forces naturelles.
Selon Laurence Larzul, la conscience écologique qui émerge à notre époque inviterait à reconsidérer sous un autre angle ce que la science voit depuis
longtemps d'un œil sarcastique. Ce que la science considère comme primitif et archaïque, au sens péjoratif des termes, apparaîtrait aujourd'hui sous un jour plus
novateur comme source d'enseignement pour notre époque.
Elle affirme que les connexions de l'astrologie avec le chamanisme pourraient expliquer pourquoi elle a toujours conservé son « assise » populaire, en accord
avec un supposé inconscient collectif qui reconnaitrait, intuitivement et maladroitement, la valeur et le bien fondé de sa pratique ancestrale, et ce malgré les
oppositions.
Depuis 1999, le chamanisme est reconnu comme religion officielle en Bouriatie où les chamanes officient à l'égal des lamas tibétains . Ainsi, on parle à
présent avec davantage de respect des « peuples premiers » perpétuant une tradition chamanique. Un article du Monde diplomatique en fait état .
Dans l'Antiquité romaine, alors même que l'astrologie est très populaire, les astrologues furent mis hors la loi par décret dès 130 avant notre ère. Plus tard,
l'empereur Tibère mit en place une législation restrictive des pratiques divinatoires et imposa des critères de qualité à la profession d'astrologue (sous la
suggestion de son conseiller Thrasylle de Mendès, lui-même astrologue). Ces législations seront renouvelées un siècle plus tard par Hadrien, lui-même
astrologue amateur[réf. nécessaire]
.
On retrouve la même préoccupation mille ans plus tard, quand Alphonse X, auteur de traités astronomiques et astrologiques, édicte que « La divination du futur
par les astres est autorisée pour les personnes correctement formées à l'astronomie »
[réf. nécessaire]
. De même, en Chine l'astrologie de l'Empereur était réservée à
la consultation privée des empereurs impériaux.
Jusqu'à la fin du xx
e siècle, en France, le Code Pénal comportait dans sa partie règlementaire l'article R. 34-5° sanctionnant « les gens qui font métier de
deviner ou de pronostiquer ». Cet article a été supprimé par la réforme du code pénal, sous la présidence de François Mitterrand (lui-même amateur connu de
consultations astrologiques). Notons que la loi sanctionne des pratiques et des faits, non des pensées ; ces interdictions ne s'adressent donc pas à l'astrologie en
tant que telle, mais aux troubles sociaux qu'entrainent les pratiques des charlatans.
L'idée de base de l'astrologie est que deux personnes nées le même jour à la même heure au même endroit connaîtront des parcours de vie « parallèles », « mais
relativement à leur point de départ respectif » (hérédité biologique, milieu d'origine, sexe, etc.).
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135, 136
Islam
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Chamanisme
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Astrologie et pouvoir politique
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Astrologie et prédiction de l'avenir
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Pour le grand public, la distinction entre astrologie et voyance est souvent floue. Cependant, tous les astrologues ne prétendent pas dresser des prédictions
formelles. La Fédération Des Astrologues Francophones (FDAF) demande à ses membres de signer un code de déontologie qui interdit les prédictions
formelles .
L'astrologue André Barbault a écrit qu'en astrologie individuelle, au vu de la multiplicité des plans sur lesquels peut s'exprimer une même tendance susceptible
de « déplacement, de déviation, de refoulement ou de sublimation », « nous devons « toujours » placer le pronostic sur le plan intérieur, en termes de sentiments
éprouvés » et non en termes d'événements précis .
Déjà, dans le Tetrabiblos, Ptolémée répond à la critique centrale de l'astrologie, son lien avec le déterminisme, en affirmant : « Les astres inclinent mais
n'obligent pas ».
L'astrologue Élizabeth Teissier affirme que le ressort principal du rejet de l'astrologie est la question du déterminisme et de son pendant philosophique, le librearbitre .
L'astrologue Carol Pilkington affirme qu'une citation semble tout résumer : « « La carte n'est pas le territoire. » ».
Autrement dit, parmi les différentes voies possibles présentées par le thème astrologique, ce n'est que lorsqu'on « choisit » d'en emprunter une qu'on
l'expérimente réellement [source insuffisante]
.
Sur le plan sociologique, les croyances associées à l'astrologie sont encore très populaires. Environ 25 % des adultes aux États-Unis, au Canada et au
Royaume-Uni prennent au sérieux l'astrologie
[source insuffisante] [source insuffisante]
.
En France, près de 47 % des femmes accorderaient du crédit à l'astrologie .
Le biais de confirmation serait la principale raison pour laquelle autant de personnes continuent de croire en l'astrologie .
La part de personnes croyant en l'astrologie varie en fonction de l'âge, du sexe, du groupe ethnique, du positionnement politique et du niveau d'études. Ainsi,
les femmes sont plus nombreuses que les hommes à prendre l'astrologie au sérieux. La part de personne croyant en l'astrologie est également plus élevée chez
les Noirs et les Hispaniques que chez les Blancs. Les personnes politiquement classées à gauche sont également plus nombreuses à croire en l'astrologie que
celles classées à droite. Enfin, plus le niveau d'études d'une personne est faible, plus il est probable qu'elle croie en l'astrologie, par exemple une personne
s'étant arrêtée au baccalauréat a sept fois plus de chance de reconnaître un caractère « très scientifique » à l'astrologie par rapport à une personne ayant atteint le
grade de Master
[source insuffisante]
.
L'engouement d'un public appartenant à toutes les classes sociales, pour une pratique sans effets démontrés, est critiqué par un grand nombre d'épistémologues
et de sociologues.
Les représentants des sceptiques (sceptiques anglo-saxons ou français) expliquent l'intérêt pour les horoscopes par l'effet Barnum et ses corollaires . Ces
analyses les amènent à considérer publiquement l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens » .
L'effet Barnum (du nom de Phineas Taylor Barnum), aussi appelé effet Forer, et effet puits par Henri Broch (ce dernier en fait l'un de ses arguments majeurs
contre l'astrologie ) désigne un biais cognitif par lequel un individu a tendance à juger très précise une description de sa personnalité qu'il suppose lui être
spécifique mais qui, dans les faits, est suffisamment vague pour correspondre à un vaste ensemble de personnes.
L'étude de l'effet Barnum a porté sur le niveau d'acceptation de faux horoscopes et de faux profils astrologiques
[source insuffisante]
.
Ceux qui lisent ces descriptions ne discernent pas les traits de personnalité communs des traits peu communs .
Une étude, menée en 2009 par Paul Rogers et Janice Soule, corrobore les enquêtes antérieures sur le sujet et indique que ceux qui croient en l'astrologie sont
plus enclins que les sceptiques à accorder de la crédibilité au profil Barnum .
De nombreuses études ont démontré que les personnes ayant des connaissances en astrologie ont tendance, par un processus appelé « auto-attribution », à
décrire leur personnalité par des caractéristiques compatibles avec leur signe astrologique. L'effet est accru lorsque les personnes sont informées que la
description de leur personnalité est utilisée pour parler d'astrologie. Les individus peu au fait de l'astrologie ne montrent pas cette tendance (Eysenck et Nias
1981 et 82).
Il est connu que le biais de confirmation est un facteur psychologique qui contribue à la croyance en l'astrologie
[source insuffisante]
.
Il y a deux formes de biais de confirmation [source insuffisante]
:
1) Souvent, les partisans de l'astrologie ne parviennent pas à distinguer les messages liés à une maîtrise de l'astrologie de ceux qui ne
le sont pas.
2) Selon les études disponibles, ceux qui sont convaincus par l'astrologie ont tendance à se souvenir de façon sélective des prédictions
qui ont « marché », et à oublier celles qui se sont révélées erronées.
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Déterminisme et libre arbitre
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Popularité
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Effet Barnum
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Comportements induits par la croyance en l'astrologie
Le constat de l'engouement du public invite aussi à une double réflexion sur ses implications économiques (implications de l'astrologie dans les domaines les
plus variés, astrologie boursière, astrologie hippique, etc.) et ses effets psychologiques. Selon la revue Sciences et pseudo-sciences éditée par l'Association
française pour l'information scientifique, la croyance en l'astrologie pourrait induire une modification significative des comportements de ses adeptes
conformant leurs actions avec les « prédictions » de l'horoscope [source insuffisante]
.
Madame Soleil (1913-1996),
Élizabeth Teissier (1938-).
1951 à 2005 : plusieurs éditions de L'Astrologie dans la collection « Que sais-je ? » des Presses universitaires de France (PUF).
version 1951 : Paul Couderc (multiples rééditions actualisées jusque dans les années 1980, épuisée) avec une approche
scientifique attaquant l'astrologie (en relation avec l'Union rationaliste).
version 1989 : Suzel Fuzeau Braesch (retirée de la vente) avec une approche pro-astrologie.
version 2005 : Daniel Kunth et Philippe Zarka. Le texte rappelle quelques définitions et évidences et montre ainsi que l'astrologie,
par sa méthode, se place en dehors du domaine scientifique.
1971 : Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, Le Retour des astrologues, Les Cahiers
de l'Obs, 1971 (enquête sociologique).
1982 : Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, La Croyance astrologique moderne,
diagnostic sociologique, nouvelle édition revue par Claude Fischler, éditions L'Âge d'Homme, 1982.
1986 : Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, préface d'André Barbault, éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986,
(ISBN 978-2-86594-022-6).
2009 : Nicholas Campion (en), (en) A History of Western Astrology Vol. 1, The Ancient World, Continuum, 2009, (ISBN 978-1-84725-214-2)
(first published as The Dawn ofAstrology: a Cultural History of Western Astrology Volume 1, Continuum, 2008).
2009 : Nicholas Campion, (en) A History of Western Astrology Vol. 2, The Medieval and Modern Worlds, Continuum, 2009,
(ISBN 978-1-84725-224-1).
2013 :Arnaud Esquerre, Prédire : L'astrologie au xxi
e siècle en France, Fayard, 2013, (ISBN 978-2-21367-856-6).
1899 : Bouché-Leclercq, L'Astrologie grecque, Paris E. Lerous, 1899 (https://archive.org/details/lastrologiegrecq00boucuoft%7CAuguste)
Auguste Bouché-Leclerq, L' astrologie grecque, Lulu.com, 2013 (ISBN 978-0-557-25414-9, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=iTKsAgAAQBA
J&pg=PA379&lpg=PA379&dq=hadrien+astrologue+amateur&source=bl&ots=uhWAZbiQuE&sig=ACfU3U3U5UAR30DpN2N-8ZNGDsEKaKyu8w&hl=fr&sa=X&ved=2ah
UKEwinwpfP6tH1AhXI7rsIHY3KBqsQ6AF6BAgXEAM#v=onepage&q=hadrien%20astrologue%20amateur&f=false))
1945 : Dom Emmanuel Amand, Fatalisme et liberté dans l'Antiquité grecque, Louvain, 1945.
1993-1994 : (en) Vettius Valens, The Anthology (Book I), Berkeley Springs (Virginie-Occidentale, États-Unis), Project Hindsight, 1993
1993-1994 : (en) Vettius Valens, The Anthology (Book II, Part I), Berkeley Springs (Virginie-Occidentale, États-Unis), Project Hindsight,
1994
1993-1994 : (en) Vettius Valens, The Anthology (Book IV), Berkeley Springs (Virginie-Occidentale, États-Unis), Project Hindsight, 1993
2003 : Les Pères de l'Église et l'Astrologie, Migne, 2003.
1897 :Auguste Bouché-Leclercq, in Revue historique, 1897, tome 65
1954 : F. H. Cramer, Astrology in Roman Law and Politics, Philadelphie, 1954.
1995 : Béatrice Bakhouche,Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome I : Les astres et les mythes. la description du ciel.
Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III,
320 p. (ISBN 978-2-905397-96-6).
1995 : Béatrice Bakhouche,Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome II : Les correspondances entre le ciel, la Terre et
l’homme. Les « survivances » de l’astrologie antique.Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de
la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 296 p. (ISBN 978-2-84269-024-3).
1996 : Béatrice Bakhouche, Les textes latins d’astronomie : un maillon dans la chaîne du savoir. Louvain : Peeters, 1996, 347 pages,
(ISBN 978-2-87723-292-0).
2002 : Béatrice Bakhouche, L’astrologie à Rome. Louvain : Peeters, 2002, 241 p. (ISBN 978-2-87723-632-4).
1573 : Speculum astrologiae. Quod attinet ad judiciariam rationem nativitatum atque annuarum revolutionum: cum nonnullis approbatis
Astrologorum sententiis. Rerum catalogum sequens pagina indicabit. [Avec :] - Compendium de stellarum fixarum observationibus. Opus mathematicae studioso utilissimum.- Tabulae resolutae astronomicae de supputandis siderum motibus, secundum observationes
Nicolae Copernici, Prutenicarumque Tabularum. Lyon, Phillipe Tinghi (imp. par Pierre Roussin), 1573. Ce « Miroir de l'astrologie » de
Francesco Giuntini est, selon Maurice Caillet, « un des plus célèbres et le principal monument de l'Astrologie ancienne ». Ce traité très
complet, outre une défense de l'astrologie, donne les nativités de très nombreux personnages célèbres et des tables astronomiques
selon Copernic.
159, 160
Liste des astrologues populaires (francophones)
Bibliographie
Ouvrages généraux
Astrologie grecque
Astrologie romaine
12
Astrologie occidentale
1974 : Daniel Verney, Fondements et avenir de l'astrologie, Fayard, Paris, 1974.
1983 : Charles Vouga, Astrologie expérimentale, Édition du Rocher. Une approche « non causale » des « phénomènes astrologiques ».
1991 : Richard Pellard, Manuel d'astrologie universelle, Éditions Dervy 1991. Une approche « rationnelle » et conditionaliste de
l'astrologie contemporaine.
1993 : Jacques Vanaise, L'Homme-Univers, éditions Le Cri, Bruxelles, 1993
1996 : Charles Vouga, Une astrologie pour l'Ère du Verseau, Édition du Rocher
2006 : Jean-Patrice Boudet, Entre science et nigromance.Astrologie, divination et magie dans l'Occident médiéval, xii
e
-xv
e siècle, Paris,
Publications de la Sorbonne, 2006.
1962 : Marguerite Rutten, La Science des Chaldéens, collection Que Sais-je ?, Paris, Presses universitaires de France, 1962.
1985 : Jacques Halbronn, Le Monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple, Milan,Archè, 433 pages, 1985.
1996 : Jean Bottéro, L'astrologie mésopotamienne : l'astrologie dans son plus vieil état, dans Béatrice Bakhouche,Alain Moreau et JeanClaude Turpin, Les Astres. Les astres et les mythes, Montpellier, 1996, tome I, p. 159-182.
2007 : (en) Roger Beck, A Brief History ofAncientAstrology, Blackwell (2007).
1944 : Marcel Boll, L'Occultisme devant la science, collection Que sais-je ?, Paris, Presses Universitaires de France, 1944.
1975 : (en) Bart J. Bok, A critical look at astrology, dans The Humanist, septembre-octobre 1975 (le « manifeste des 186 »).
1982 : Michel Rouzé, La Néo-astrologie au banc d'épreuve, cahier AFIS n
o 125, septembre, p. 1, 1982.
1983 : Jean-Claude Pecker, 5 réponses à un amateur d'astrologie (http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article163), L'astrologie et
la science, dans La Recherche, n
o 140, janvier 1983, p. 118 (voir aussi le numéro 142, p. 371-372 ; Astrologie : le débat continue,
réponses à G. Preschoux et M. Gauquelin).
1985 : Shawn Carlson (en), A double-blind test of astrology, dans Nature, 318, p. 419-425, 1985.
1986 : Michel Rouzé, L'astrologie mesurée par le physicien, dans Science et Vie, n
o 825, juin, p. 62, 1986.
1987 : Évry Schatzman, La croyance en l'astrologie et l'honneur de la presse, dans Le Monde, 4-5 janvier 1987, p. 30.
1988: R. Culver & P. Ianna, Astrology: true or false ?, Prometheus books, New York, 1988.
1991 : Henri Broch, Au cœur de l'extra-ordinaire, Éditions Book-e-book . / commentaire biblio : ouvrage consacré aux pseudosciences et croyances erronées, avec un long chapitre consacré à l'astrologie, ses principes, ses failles de raisonnement et ses
aberrations.
1991 : Frédéric Lequevre, Astrologie : art, Science ou Imposture ?, collection Zététique, Horizon Chimérique, Bordeaux, 1991,
(ISBN 978-2-907202-25-1).
1991 : D. Lesueur, L'Astrologie en questions, dans Ciel et Espace, n
o 254, janvier 1991, p. 32.
1991 : Galipernic Newstein (nom formé avec Galilée, Copernic, Newton, Einstein), L'astrologie ou comment avoir toujours raison, dans
Ciel et Espace, n
o 254, janvier 1991, p. 36.
1992 : Suzel Fuzeau Braesch, La Preuve par deux, Robert Laffont, 1992. / commentaire biblio : livre « pro astrologie ».
1993: Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, Éd. Seghers, 1993.
1994 : Jacques Halbronn, article Astrologie, Encyclopædia Universalis, 1994.
1996 : Hervé Drévillon, Lire et écrire l'avenir : l'astrologie dans la France du Grand Siècle, 1610-1715, Editions Champ Vallon, 1996.
2001 : Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », 2001, 335 p.
(ISBN 978-2-7071-3293-2, OCLC 46676918 (https://worldcat.org/fr/title/46676918)).
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2009 :Arkan Simaan, Ces astronomes-astrologues du passé (http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1221), article paru dans
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2019 : Daniel Kunth et Philippe Zarka, L'astrologie est-elle une imposture ?, CNRS éditions, 2019.
Astrologie non occidental
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