Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 25 novembre 2023

jacques halbronn Fondements et avenir de l'astrologie de Daniel Verney, un témoignage inattendu sur la Vie Astrologique des années 60

jacques halbronn . Fondements et avenir de l’astrologie de Daniel Verney, un témoignage inattendu sur la Vie Astrologique des années 60 Si la première partie de cet ouvrage dédicacé (Fayard, 1974) expose la pensée astrologique de l’auteur, c’est la seconde qui cinquante après, mérite le détour. Et le sous titre de celle ci « Vers une astrologie opératoire » ne nous en révéle guère tout l’intérêt sociologique. (pp/ 203 -337) et nous regrettons de ne pas avoir signalé plus tôt tout l’intérêt d’un tel témoignage, notamment dans notre Vie astrologique, années trente-soixante (Ed Trédaniel, La Grande Conjonction 1995), lequel peut être considéré comme une suite de cet opus. Verney remonte à l’année 1960 et évoque sa rencontre avec Armand Barbault, frère ainé d’André. Verney s’initiera par la lecture des 22 fascules d’Armand (alias Rumelius)! Il évoque ensuite son intérêt pour Dom Néroman. On aborde ensuite la « méthode des cycles planétaires » autour du cycle Saturne-Neptune, cher à André Barbault. Verney aborde la prévision concernant l’opposition des 2 planétes (p. 213) en s’interrogeant sur la « localisation géographique » , ne serait ce pas, se demandet-il, un « faux probléme » « En quoi, écrit Verney » l’évolution du communisme russo-européen est il représenté par le cycle Saturne Neptune et dans quel champ? Verney reléve les succés prévisionnels d’un Jean Viaud, dans Horoscope (p. 219) notamment à propos de l’assassinat de Kennedy en 1963 « manqué » par Barbault. Avec Verney (né en 1935), nous assistons (p. 221) aux réunions du CIA (Centre International d’Astrologie) dans les année 1961-63- nous n’y parviendrons qu’à partir de 1967, pour notre part-. et de saluer les interventions de Claire Santagostini ou de Jean Carteret. Et on arrive à 1968 et à Astroflash (Ordinastral) et à ses appréciations (pp. 232 et seq) sur l’usage que l’on peut attendre de l’ordinateur pour l’interprétation du thème, par delà le rôle de l’astrologue. Verney aborde enfin le cas de Michel Gauquelin (pp. 253 et seq) avec Science et Vie autour du thème natal de Marcel Petiot, ‘criminel notoire » et le traitement de son thème natal par Astroflash. Et de conclure (p. 260) ; »Renvoyons dos à dos MM Barbault et Gauquelin, le premier s’est fourvoyé dans une expérience critiquable à bien des égards qu’il fallait sans doute tenter et qui n’est pas sans enseignement, le second nous fourvoie en se parant de sa science car nous le verrons il ne vise pas moins qu’à fonder une science nouvelle sur ce qu’il croit être les débris de l’astrologie » En 1955 paraissait L’Influence des astres » qu’il passe au crible. Verney adepte du thème natal dans toute sa complexité ne peut accepter l’approche monoplanétaire de Gauquelin. Cela se termine par un « Manifeste », format repris par Patrice Guinard dont le titre de la thèse (1993) emprunte à celui de Verney (pp 315 et seq. On trouve in fin une « Liste des ouvrages cités » » C’est dire que la seconde partie des Fondements constitue un panorama passionnant de la vie astrologique jusqu’en 1968, à la veille de notre propre entrée en scène. En revanche, la première partie qui correspond au titre de l’ouvrage a le défaut de ses qualités, à savoir qu’elle témoigne d’une astrologie quelque peu dépassée et donc le mot « Avenir » du titre, avec le recul, semble ne pas convenir. Ce proche de Raymond Abellio ne sera pas parvenu à s’extraire d’une astrologie de la carte du ciel, à la différence de Gauquelin et de Barbault qu’il renvoie dos à dos et qui, chacun à sa façon, apparaissent comme les précurseurs de notre Astrologie, l’un en évacuant le symbolisme zodiacal dans son Astrologie Mondiale, jetant malheureusement le bébé des 4 Saisons avec l’eau du bain et l’autre en pronant un monoplanétarisme, soit une seule planéte à la fois, tout en se fixant vainement sur l’heure de naissance. Ces deux auteurs auront repensé l’astrologie non pas tant par leurs corrélations sur le terrain mais sur le plan théorique. JHB 25 11 23

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