Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 16 mars 2024

jacques halbronn La techniqe des aspects et des cycles en astrologie; Une para-épi-astronmie; Conjonction, constellation, horoscope. Le cas Barbault

jacques halbronn La technique des aspects et des cycles en astrologie, une para-épi-astronomie/ Conjonction/constellation/horoscope Il apparait que l'astrologie francophone des années soixante flirtait tant avec la psychanalyse qu'avec l'Histoire, sous la houlette d'André Barbault, auteur d'une part De la psychanalyse à l'astrologie (Seuil, 1961) et des Astres et l'Histoire (Ed pauvert 1967) Or, avec le recul, on est amené à penser que ce faisant, elle s'égarait doublement. Nous pensons, en effet, que l'épistémologie de l'Astrologie se situerait bien plutôt dans le champ de la sociologie et de la politique, au sens de gouvernance de la Cité; Par ailleurs, l'astrologie aurait eu plus à gagner d'une alliance avec la Religion qu'avec une "Science" dure, telle que l'Astronomie. L'on comprend assez bien pourquoi les choses ont évolué de la sorte, cela tient probablement au bagage délivré à l'école, avec l'accent mis sur le narratif et le roman, ce qui conduit à former une culture de base, historique et psychologique. Le cas le plus remarquable est probablement celui de l'histoire de l'astronomie laquelle fascinera et excitera les astrologues quand on découvrire en l'espace de 150 ans, trois "nouvelles" planétes, à savoir Uranus (1781), Neptune (1846) et Pluton (1930), constituant ainsi les bases de l'astrologie "contemporaine". Or, pour nous, en tant qu'historien (thèse d'Etat Université Paris X, 1999), l'Histoire n'est jamais qu'un épiphénoméne assez aléatoire et il aura été mal venu pour l'astrologie de chercher à s'y appuyer! Mais reconnaissons que le mariage des dates relevées par l'histoire avec celles fournies par l'astronomie peut être tentant; Mais de quelles dates l'astronomie nous gratifie-t-elle? A cette question, André Barbault répond que les rencontres entre planétes peuvent servir de matériau, à commencer par les "conjonctions", quand deux astres se trouvent à une même longitude sur l'écliptique, à tant de degrés de tel signe zodiacal. En ce sens, astronomie et Histoire se partagerait un même langage "chronologique". Il est vrai que de telles informations sont relativement faciles à rassembler et à amasser. Par ailleurs, en matière de dates, on dispose également de celles des naissances, conservées par l'état civil et là encore, l'on peut étudier la disposition du ciel à ces moments là, en vue d'une étude psychologique. Face à une telle accumulation de données "objectives", la sociologie apparait comme un parent pauvre, somme toute assez démuni, se rapprochant plus de l'abstraction de la philosophie avec ses catégories, ses structures sociales, mises en évidence par un Karl Marx. La sociologie ne dispose pas de la même précision chronologique que l'Histoire événementielle et la Nouvelle Histoire d'un Marc Bloch se sera d'ailleurs rapprochée de la Sociologie. Certes, la politique fournit-elle des calendriers électoraux qui varient d'un pays à l'autre, ces calendriers se projettent dans le futur, sur la bases des diverses constitutions avec des mandats variant le plus souvent entre 4 et 7 ans. Il est clair, pour nous, que les aspects planétaires relévent d'une para/épi-astronomie puisque les rapports planéte-planéte ne font guère sens pour la science astronomique à la différence des rapports planété-étoile, Soleil Lune, ou soleil-axes saisonniers. On peut certes, observer le moment d'une Nouvelle Lune, soit la conjonction des luminaires qui sert à marquer le début des mois dans certains calendriers. En fait, les conjonctions de planétes sont des constructions aussi arbitraires que les constellations ou ensemble d'étoiles. . sur Internet Les conjonctions "Les conjonctions sont simplement dues à notre perception, mais elles ne possèdent pas de symbolique en particulier (même si l’astrologie peut leur en attribuer, mais ce n’est pas une science). On peut les décrire comme une « rencontre » ou un « rapprochement » d’astres, toutefois ce n’est qu’apparent". Sur Internet Les constellations "Par une belle nuit d’été à la campagne, il est surprenant de constater combien le ciel est couvert d’étoiles: il y en a des milliers! Malgré ce fait, il est possible d’identifier la plupart de ces étoiles grâce à l’apprentissage des constellations. "Il y aurait environ 7646 étoiles visibles pour les deux hémisphères et donc, pour notre hémisphère, la moitié de ces étoiles serait visible. Toutefois, l’on ne voit que 2600 étoiles à cause de la forte absorption de la lumière des astres près de l’horizon et à cause également de la pollution lumineuse. "Mais de quoi sont donc constituées les constellations et à quoi ressemblent-elles? Ce sont tout simplement des groupements d’étoiles reliées par des lignes imaginaires. On a donné des noms aux constellations selon leur forme d’humain, d’animal ou d’objet et ces noms proviennent très souvent de la mythologie grecque." Dès 1976, dans Clefs pour l'Astrologie, nous avons refusé de combiner les planétes entre elles et opté pour les rapports planéte-axes saisonniers qui étaient bel et bien opérationnels du moins en ce qui concerne le Soleil. En 1979; dans Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (Ed Albatros) s'était posé la question du rapport entre le point vernal de l'hémisphère nord et la série des constellations dites zodiacales, car articulées par rapport à l'écliptique. Mais nous rejetions également le thème natal, considérant que la "carte du ciel" était également une fiction articulée sur la disposition des astres à un moment donné. Certes, dans ces trois cas de figure, il y a bien visuellement une certaine forme de réalité mais l'astrologie courante lui accorde une importance tout à fait indue car l'on peut tout à fait envisager une astrologie qui n'y aurait point recours. Dans le cas de Barbault, ces différentes combinaisons sont au centre de son travail, de ses recherches à tel point que l'on pourrait définir une telle astrologie comme une combinatoire planétaire tant en astrologie mondiale qu'en astrologie individuelle. Il s'agit là d'une déviance par rapport à la science astronomique qui étudie les astres séparément sans chercher à les mélanger même si l'on sait qu'il y a une interférence gravitationnelle laquelle aura présidé à la découverte d'une planéte comme Neptune. (1846) Sur Internet "La découverte de Neptune est la première découverte d'un objet céleste réalisée grâce au calcul mathématique avant de l'être par l'observation. Longtemps objet de débats quant à sa paternité, elle est aujourd'hui attribuée sans conteste à l'astronome français Urbain Le Verrier, qui a prédit mathématiquement l'existence et la position de la planète. Les résultats de Le Verrier, publiés fin août 1846 après deux ans de calculs à partir de la trajectoire et des caractéristiques d'Uranus, conduisent l'astronome allemand Johann Gottfried Galle, assisté par son compatriote Heinrich Louis d'Arrest, à observer dans la nuit du 23 au 24 septembre 1846 à l'Observatoire de Berlin la planète à moins d'un degré de la position théorique déterminée par Le Verrier." Pour notre part, on l'aura compris, vouloir bâtir une astrologie sur les aspects entre planétes est une tentation à laquelle l'astrologie contemporaine n'aura pas su résister. Par conséquent, l'indice cyclique traite d'un ciel artificiel, en porte à faux avec le phénoméne de la révolution sidérale. Sur Internet "Dans le système solaire, la période sidérale d'un astre désigne couramment la période de révolution sidérale, c'est-à-dire le retour à la même position sur l'orbite solaire relativement aux étoiles, notion distincte de la période de rotation sidérale définie ci-dessus." Il s'agit donc ici d'une conjonction planéte/étoile et quand on parle du temps de révolution d'une planéte, il s'agit du retour de celle-ci par rapport à un point du ciel fixe, à savoir une étoile dite "fixe". Or, quand Barbault note qu'il faut 36 ans pour qu'une nouvelle conjonction se forme entre Saturne et Neptune, il substitue en quelque sorte celle ci à la vraie révolution de 28 ans propre à Saturne! Lu sur le site Echelle Humaine "Prenons le cas du cycle Saturne – Neptune. Plaçons-les au même endroit sur un cercle. Tandis que Saturne effectue son cycle de 30 ans, Neptune, plus lent d’une centaine d’années (;..) , chemine a son allure. Lorsque Saturne revient à sa position initiale, Neptune est un peu plus avancé dans le cycle. Il faudra quelques années à Saturne, 6 ans, pour rattraper Neptune à un autre point du zodiaque et former ce qu’on appelle une nouvelle conjonction. À ce moment-là, un cycle de 36 ans est terminé. Les astrologues, qui observent ces cycles en les rapportant aux événements terrestres, constatent que ce manège correspond à des évolutions géopolitiques mondiales." JHB 16 03 24

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