Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 23 avril 2024
jacques halbronn Astrologie Les fausses pistes du septénaire et du duodénaire
jacques halbronn Astrologie. Les fausses pistes du septénaire et du duodénaire
L'astrologie a été impactée par des connexions mal venues, l'une liée au 7 , l'autre au 12.
En ce qui concerne le 7, il y a ce qu'on appelle le Septénaire, lequel aura notamment servi à désigner les jours de la semaine (Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus Saturne) Nous avons montré que le Soleil n'avait pas sa place dans une telle série, du fait qu'il était le vecteur central. Il sera associé à la Lune, dans le dispositif des maitrises planétaires (Soleil Bélier, Lune, Taureau en exltatation, Soleil Lion, Lune Cancer en domicile (trône). Par la suite, l'on prit l'habitude de mettre fin aux "doubles domiciles" quand il fut question d'intégrer les planétes au-delà de Saturne. (Uranus, Neptune, Pluton). Dans le Livre de la Création, on propose un groupe de 7 lettres "doubles", qui renvoie à cette notion de "double domicile) On a rajouté le Resh pour arriver à 7 alors que grammaticalement,il n'en fait pas partie ("bagadkaphat). Quelle est la raiosn qui aura conduit à un tel résultat? Tout simplement, le fait que le 7 est le quart d'un cycle de 28 jours (Lune) et de 28 ans (Saturne) On aura donc voulu connecter le principe des 7 années (cf les vaches grasses et maigres, chacune correspondant dans le livre de la genée à 7 années) avec le nombre d'astres connus en astronomie. Ce qui est une grossière erreur en ce sens que l'astrologie n'a pas à intégrer toutes les planétes du systéme solaire, ce qui est la tâche de l'astronomie et d'elle seule.
En ce qui concerne le 12, l'on sait qu'au XXe siècle, les astrologues auront été tentés de relier aux 12 signes, 12 planétes (cf nos Clefs pour l'Astrologie, Ed Seghers, 1976), mettant un terme au dispositif des doubles domiciles, ce qui ne pouvait que renforcer le cordon ombilical entre Astrologie et Astronomie, puisqu'il revenait aux astronomes de compléter le "tableau"., d'où des spéculations sur les transplutoniennes même si certains auteurs auront préféré caser les astéroides et la Terre pour faire le compte. L'idée de disposer d'autant de planétes que de signes est un grave contresens car les planétes en astrologie doivent être des facteurs dont la nature change avec les signes et ce sont en réalité les signes qui doivent être associés aux divinités, non point les astres! Il convient ici de revenir sur le statut des constellations dont on entend montrer que les étoiles fixes qui les composent, comme le mot "constellation" le signifie, ont une plus grande importance que les signes. En effet, ces étoiles visibles à l'oeil nu servaient de repère commode pour situer les planétes en ce qu'elles étaient utilisées pour marquer les équinoxes (d'où l'expression précession des équinoxes) On ne dit pas, ce faisant, que ces étoiles étaient actives mais qu'on leur avait trouvé un rôle à jouer. La question des ères précessionnelles aura mis en évidence, la connexion entre le point vernal et les constellations mais il s'agirait en fait de relier le point vernal avec une étoile d'une certaine constellation et non à la constellation prise dans sa totalité. En effet, la conjonction planéte/point vernal (où point solsticial) ne peut se faire que par l'entremise d'une étoile fixe se trouvant sur le trajet de la planéte, autour de l'écliptique
JHB 23 04 24
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