Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 16 avril 2024

Jacques halbronn Rôle indisepensable de l'observation de ce qui est en bas pour baliser ce qui est en haur

jacques halbronn Astrologie. Rôle indispensable de l'observation de ce qui est en bas pour baliser ce qui est en haut. Le credo astrologique actuel voudrait que ce qui se passe, existe en bas, exigerait une certaine connaissance, une médiation par ce qui se déroule en haut. Qu'il s'agisse de connaitre son "signe", une "période", un comportement, une "dominante", la clef serait, nous dit-on, à chercher dans les calculs astronomiques, cosmographiques. L'astrologue n'aurait pas à partir de ce qu'il voit ici bas mais de ce qui lui est enseigné en haut, dans le ciel, ou du moins dans les éphémérides. Il n'aurait donc pas, en principe, à (se) poser des questions préalables, ce qui serait en quelque sorte, contraire, à la déontologie en vigueur. Si l'on prend le cas de l'Ere du Verseau (cf notre Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau. 1979), l'on note que le changement d'ère est a abordé par les uns sur la base de certaines données astronomiques -détermination de l'entrée du point vernal dans une nouvelle constellation- et par les autres, selon l'émergence (ou non) d'une nouvelle représentation du monde, d'une autre mentalité collective, d'un nouvel âge (New Age) Toutefois, dans le cas de la recherche du signe "mensuel", en dépit des descriptions existantes, l'on partait du principe que la position du soleil déterminerait celui-ci et cela valait même pour l'Ascendant (cf les petits livrets zodiacaux sous la direction d'André Barbault, Ed du Seuil, 1957) Il n'était pas question de laisser aux gens le choix de leur signature astrale! Ce qui aurait été envisageable à condition que chaque signe ait été clairement circonscrit dans l'esprit du public. En revanche, dès lors que l'on privilégiait le thème natal, cela devenait hors de question, en raison même de la complexité des interactions de toutes sortes. Michel Gauquelin proposera, dans les années 70, une batterie de tests censés déterminer à quel tempérament planétaire telle personne appartient.(cf Les personnalités planétaires. Ed Trédaniel, 1992, La Cosmopsychologie. Les astres et les tempéraments Ed CEPL 1974, Le dossier des influences cosmiques, Ed J'ai Lu, 1974 etc ) et nous même, en 1976, dans notre Astrologie Sensorielle (in magazine Cosmopolitan janvier 1977) nous proposions alors de répondre à une série de questions liées à 4 sens (vue, ouïe, goût, odorat), afin d'"établir l'appartenance à l'un des 4 cycles planétaires. (Mars, Jupiter, Saturne, Uranus), sur la base du passage sur les axes équinoxiaux/solsticiaux ou sur les aspects de la planéte au Soleil ( conjonction, carrés, opposition) Gauquelin avait compris que si les statistiques permettaient certes de montrer que telle planéte se levant ou culminant était l'enjeu scientifique de son travail, il n'était en revanche pas question d'étudier le ciel pour savoir quelle planéte impactait telle personne. Bien des astrologues ont cru que ses conclusions allaient justifier l'usage du thème natal mais dans la pratique, cela ne pouvait se passer ainsi, il fallait passer par les effets pour accéder aux causes. Au niveau de l'astrologie mondiale, le changement de phase dès lors que les phases étaient suffisamment clairement distinguées, aurait du indiquer que telle planété était en train de passer à un autre stade, temps, de son cycle dans le ciel. C'est ainsi que nous avons soutenu la thèse selon laquelle, on utilisait les étoiles fixes pour baliser le dit cycle, ce qui signifiait la nécessité de changer périodiquement de repère et c'est d'ailleurs ainsi, historiquement, que l'on aurait remarqué le phénoméne de la précession des équinoxes. Cela donnait un triangle: planéte/étoile fixe/axe "solaire" (saisons). L'on voit donc la dialectique entre le terrestre et le céleste. Tout cela exige évidemment - comme préalable, une description pertinente, ergonomique, des catégories référencées non seulement en haut mais aussi en bas.(Table d'Emeraude) Nous signalions, dès les années 80, dans nos séminaires ( à Paris et à Tel Aviv) à quel point de mauvaises définitions psychosociologiques hypothéqueraient le travail de l'astrologue et le conduiraient à proposer toutes sortes de combinatoires inter-catégorielles, ouvrant ainsi la boîte de Pandore, condamnant l'astrologue à renoncer à toute investigation anthropologique au bénéfice de la seule investigation cosmologique. (cf à titre comparatif Carole Boquet, Du cosmos au sujet : étude socio-anthropologique de l’astrologie occidentale contemporaine thèse de sociologie, Université de Caen, 2015) Dir. Salvador Juan) On aura compris que la Recherche Astrologique dépend d'un travail en amont, au niveau du monde sublunaire en raison du fait que c'est sur ce terrain que l'humanité est en prise avec la réalité alors que face au cosmos, elle est condamnée à errer dans un labyrinthe, sans fil d'Ariane. L'approche et la formation interdisciplinaire s'imposent pour mener à bien une recherche astrologique viable. " JHB 16 04 24

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