Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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mardi 12 novembre 2024
dimanche 10 novembre 2024
jacques halbronn Astrognétique. Nouvelle Alliance et Etoile des Mages
Jacques halbronn Astrogénétique. Nouvelle Alliance et Etoile des Mages.
Dans le cadre du plan divin et de la Nouvelle Alliance (cf Jérémie XXXI) les astres sont amenés, de longue date, à signaler voire à provoquer certains événements liés à la naissance de héros, de guides comme en témoigne l'épisode de l'Etoile des Mages, sur lequel un Kepler se pencha sous l'angle de son astrologie.
Sur le web
'On peut, avec Kepler, penser qu'il y eut une conjonction de planètes qui produisit l'effet observé par les mages, ou encore qu'un météore inconnu eut lieu alors. Aucune étoile actuellement ne remplit les conditions voulues pour être assimilée à l'étoile des mages'. Si l'on veut éviter le scénario d'une intervention divine de quelque "Saint Esprit", l'astrologie nous permet d'envisager une certaine programmation de naissances de personnages remarquables, en rapport avec certaines configurations astrales. Ce qui nous renvoie à l'histoire de l'Etoile des Mages:
Sur le web
L'Etoile des Mages dans les Evangiles et la naissance (Nativité) de Jésus
"Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui" [...]. Qui sont ces mages si bien informés ? Pourquoi la Tradition en a-t-elle fait des rois ? La réponse se découvre au fin croisement des références bibliques. Ch 2
"En même temps que de l'étoile, on doit parler des mages. Elle leur est tellement liée dans les récits de Noël. Certains il est vrai, pensent que c'est l'étoile du berger. Mais les récits de Noël n'associent pas l'étoile aux bergers. Ils ont vu s'ouvrir le ciel dans une grande lumière et le chant des anges (Luc 2, 9-14). L'étoile, très présente dans nos yeux, nos mémoires et nos cœurs, n'est mentionnée que dans le récit de Matthieu (Matthieu 2, 1-12). Mais elle y joue un tel rôle !"
Des mages venus d'Orient
"Le récit de Matthieu est sobre : Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui". Mais comment les mages peuvent-ils connaître ou comprendre à ce point l'objet de leur recherche ? Ils ont vu l'étoile et marchent vers le roi des Juifs qui vient de naître. Pour dire l'histoire et le mystère de Jésus, Matthieu tisse les Écritures (que nous nommons communément l'Ancien Testament) comme un véritable virtuose. Appelant l'une, il parvient à faire chanter et résonner en même temps les autres." On peut parler d'une "astrogénétique", c'est à dire d'une programmation déterminant des naissances particulières de personnages providentiels, promis à un destin hors norme. Non pas que l'on puisse nécessairement prévoir, annoncer de telles naissances mais l'important est qu'elles aient lieu et que cela conduise à terme à une manifestation. Depuis longtemps, nous avons esquissé l'idée selon laquelle un certain type de configuration particulièrement rare, à la naissance pouvait signifier l'apparition de quelqu'un doué d'un potentiel exceptionnel, comme cela est indiqué avec la démarche des "rois mages" (Evangile selon Mathieu) laquelle véhiculerait une loi ésotérique, liée au moment de la naissance s'inscrivant dans le plan divin, ce qui expliquerait l'intérêt de la part des astrologues pour la carte du ciel natal.
D'aucuns préférent évoquer le passage d'une cométe:
Sur le web wikipedia
"Les chrétiens considèrent l'étoile comme un signe miraculeux indiquant la naissance du Messie. Colin Humphreys, professeur à l’Université de Cambridge, explique qu'à l'époque de la naissance du Christ, les comètes étaient associées à la naissance de grands rois et à de bonnes nouvelles1. Origène note que, d'après les descriptions, l'étoile est en fait une comète. Pour les pères de l'Église, ces objets célestes sont des astres nouveaux et miraculeux, absents lors de la création du Monde, créés par Dieu pour transmettre un message : Abraham et Moise ont vu leur naissance annoncée par une telle "étoile".
JHB 10 11 24
samedi 9 novembre 2024
Ludovic Gadeau Le pouvoir social et politique du temps. L'histoire des calendriers
Gadeau L. (2019). Le pouvoir social et politique du temps. L’histoire des calendriers. https://ludovicgadeau-psychotherapie.com/le-pouvoir-social-et-politique-du-temps/
L’histoire des instruments de mesure du temps et celle des calendriers témoignent d’un enchevêtrement complexe de données empiriques, de projections de mythes, et de volonté de domination sociale. Un calendrier est un instrument construit dans un système social donné, de mesure du temps articulant des données empiriques facilitant un repérage temporel attesté par les phénomènes cosmiques (mouvement des planètes, cycle des saisons, etc.) et une trame événementielle construisant à partir d’un point d’origine (un événement fondateur par exemple) une histoire commune nourrissant une sorte d’ontologie groupale. En Chine impériale par exemple, le premier acte politique du nouvel empereur consistait à nommer une commission de réforme du calendrier pour organiser la datation des années en intégrant le nouveau cycle dynastique.
Le calendrier, médiateur entre temps cosmologique et temps vécu
Les observations et les mesures relatives au temps physique ne se font pas sans une recherche de mise en sens nécessaire à l’esprit humain ni sans instrumentaliser le temps à des fins propres. L’histoire des calendriers et des instruments de mesure du temps est bien à cet égard exemplaire, qui traduit l’enchevêtrement permanent de données empiriques et de projections de mythes, d’idées et de valeurs, de puissance imaginaire et d’instrument politique. Un calendrier est en effet un système social de mesure du temps bâti sur la récurrence de certains phénomènes cosmiques repérés par l’astronomie [1] , mais aussi sur la prise en compte de tel ou tel événement fondateur à partir duquel l’histoire est censée s’être mise en marche et avoir pris sens : la fondation de Rome (753 av. L’E.C..) pour le calendrier romain, la naissance du Christ dans la civilisation chrétienne, le début de l’ère de l’Hégire (ou fuite de Mahomet à Médine) dans la civilisation musulmane, la révolution française et son calendrier nouveau, etc. Le calendrier est, pour Dukheim [2] une objectivation de la représentation collective du temps. Le contrôle social et politique à travers la maîtrise du temps est assurément fondamental puisqu’on en trouve trace il y a près de cinq mil ans. En Égypte, au commencement de leur règne, les Pharaons pouvaient chercher à inaugurer une ère nouvelle en effaçant par exemple des monuments et archives les traces de leur prédécesseur, comme s’ils étaient les créateurs du temps lui-même [3] . Plus fortement encore, en Chine impériale, le premier acte politique du nouvel empereur consistait à établir une commission de réforme du calendrier en vue de dater les années selon le nouveau cycle dynastique [4] . On comprend combien le temps calendaire apparaît comme un temps médiateur qui « cosmologise » le temps vécu et qui humanise le temps cosmique [5] . Le calendrier répond au besoin de mise en ordre de l’existence par le temps. Il construit un temps social en intégrant des composantes du temps cosmologique, et agissant sur la temporalité vécue. Il constitue une mesure du temps qu’il quantifie de façon concrète. Il impose aussi des rythmes et des cycles (saisonniers, ou entre activité et repos), définit des traditions que chacun est appelé à respecter pour appartenir à la communauté. Il établit donc des liens symboliques essentiels. Les calendriers sont construits sur la recherche d’une mesure de cycles naturels. L’astronomie a constitué la discipline princeps en la matière. Le système solaire fonctionne comme une horloge géante offrant des outils naturels de mesure, notamment par les cycles de rotation : de la terre sur elle-même, de la lune autour de la terre, de la terre autour du soleil. Mais ces cycles, lorsqu’on les met en rapport les uns avec les autres n’offrent pas de rapports mathématiques simples, bien au contraire, ils résistent à toute réduction sans reste. De là la nécessité de corriger plus ou moins régulièrement les calendriers par rapport aux mouvements des corps célestes. En occident, on doit sans doute les premières mesures du temps aux Égyptiens et aux crues cycliques du Nil. Les crues du Nil apportaient des terres alluvionnaires très riches de sorte que toute l’agriculture dépendait de ce phénomène naturel. La régularité des crues permettait une mesure de l’année solaire. Il y a près de 5000 ans, les prêtres calculaient la profondeur maximale du Nil lors d’une crue, et comptaient les jours jusqu’à la crue suivante. Ainsi, avaient-ils établi une première estimation de l’année à 360 jours, années divisées en 12 mois de 30 jours. Par la suite, les astronomes égyptiens notèrent que la crue du Nil se produisait au moment où Sirius, l’étoile du chien, apparaissait dans le ciel juste devant le soleil. En se servant de l’apparition Sirius comme point de départ du début de l’année, les astronomes avaient calculé que la durée de celle-ci était plus proche de 365 jours que de 360. Tous les calendriers organisent et segmentent le temps en jours, mois et années. Mais chaque groupe humain a sa façon de découper ces unités. Les premiers calendriers étaient basés sur les cycles lunaires. Ainsi en Égypte, en Mésopotamie, en Grèce, en Chine on a élaboré des calendriers lunaires qui comportaient 12 mois alternés de 29 et 30 jours permettant de suivre à peu près les lunaisons, lesquelles sont en fait de 29,53 jours. Lorsqu’un écart trop important se produisait au fil des ans, on corrigeait en ajoutant des jours à un des mois de l’année pour se recaler sur le temps solaire [6] . On comprend que le calendrier lunaire convenait aux populations nomades et aux marins, beaucoup moins aux peuples cultivateurs dont l’activité est proprement saisonnière. D’où le développement de calendriers lunisolaires, chez les Grecs puis les Hébreux. On prête à l’astronome grec Méton (Vème siècle avant L’E.C.) d’avoir constaté que 19 années solaires représentaient à peu près 235 mois lunaires. Ainsi 19 années lunaires comptant 228 mois, il fallait ajouter, en les répartissant sur la durée des 19 ans, 7 mois lunaires pour mettre en phase les deux calendriers lunaire et solaire. C’est ce que firent les Hébreux qui cherchaient à maintenir la fête de Pessah, célébrant la sortie d’Égypte, au début du printemps, moment de la fête des Azymes selon le texte biblique. Cela permis aussi plus tard aux exilés de la diaspora de célébrer les fêtes au même moment. La factualité de l’alternance régulière des jours et des nuits a probablement servi à constituer l’unité de base du temps ainsi que l’indiquent les tout premiers versets de la Genèse. Mais la division de la journée en sous-unités de 12 heures semble déconnectée des évidences empiriques et des cycles naturels. On la doit aux Babyloniens. Mais était-ce le résultat d’une mise en harmonie artificielle avec les 12 lunaisons qu’une année solaire contient ? Était-ce le résultat d’une facilité de calcul sachant que les Babyloniens comptaient en base sexagésimale (base 60, dont 12 est un divisible) ? On ne le sait très précisément. De même l’unité de temps constituée par la semaine apparaît artificielle. Là encore l’héritage babylonien semble déterminant, bien qu’il soit difficile d’en saisir le sens profond. L’incrémentation de 7 jours est liée au chiffre 7 et à ses multiples (14, 21, 28) qui étaient considérés comme néfastes, mais aussi à la connaissance astronomique de l’époque du système solaire, chaque jour étant associé à une des sept planètes identifiées à l’époque : lundi pour le jour de la Lune, mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche pour le Soleil. Les Hébreux sont probablement les premiers à avoir basé la vie sociale et spirituelle sur ce cycle hebdomadaire. Le texte de la Genèse en constitue la trame mythique réglementaire. Six jours pour créer le monde et toute chose et un jour mémoriel consacré au Créateur. Il n’est sans doute pas indifférent de souligner que la pratique de Shabbat se développe pendant l’exil de Babylone. L’absence spatiale de temple est « remplacée » par un temps consacré à Dieu. Ce qui semble perdu dans l’espace peut être recréé dans le temps. Le temps est là en substitution de l’espace.
Le temps calendaire, marqueur identitaire des différences religieuses et instrument de la puissance politique
Les trois religions monothéistes marquent politiquement leur histoire, mais aussi leurs différences à travers leur calendrier. Le calendrier hébraïque est un calendrier luni-solaire. Au 4ème siècle de l’ère chrétienne, les juifs adoptent le cycle de Méton, cycle basé sur le retour des mêmes phases de la lune tous les 19 ans. L’année compte 12 mois de 29 ou 30 jours, soit environ 11 jours de moins que l’année solaire : il convient donc de rajouter un mois de 30 jours tous les 3 ans. Ces années dites embolismiques sont au nombre de 7 par cycle de 19 ans (années 3, 6, 8, 11, 14, 17 et 19). La date de la Pâque juive avance tous les ans de 10 jours, puis recule de 30 jours les années embolismiques. L’année comprend donc 354 jours (année commune) ou 384 jours (année embolismique) ; mais elle peut être diminuée ou augmentée d’un jour, pour ne pas avoir un nombre fractionnaire de jours. Deux mois (Heshvan et Kislev) sont variables (29 ou 30 jours) : on parle alors d’année défective, régulière ou abondante. La semaine compte 7 jours et commence le dimanche. Le jour de repos, Shabbat, est le samedi. Le jour est divisé en 24 heures, et chaque heure en 1080 parties égales appelées scrupules, et chaque scrupule divisé en 76 instants. Les années se comptent à partir de la date présumée de la Création, correspondant au 7 octobre 3761 avant l’ère chrétienne. Les fêtes religieuses se célèbrent toujours à partir de la veille au soir. Rosch-Haschana, 1er jour de l’année, se fête le 1er Tishri, au début de l’automne. Kippour ou jour du Pardon commence 10 jours plus tard. La Pâque ou Pessah, qui rappelle la sortie d’Égypte, se célèbre le 14ème jour de la lunaison de Nisan, mois lunaire qui suit l’équinoxe de printemps, selon les règles de l’ancien calendrier. Shavuot se célèbre 50 jours après Pessah, et commémore le don de la Torah à Moïse sur le Sinaï. La religion chrétienne a cherché progressivement à se démarquer de son aînée, notamment à travers sa liturgie et son calendrier. Le choix du dimanche comme jour sacral en est un exemple. On peut en trouver un autre, celui de la querelle des quartodécimans, au sein même de l’Église primitive. Elle portait sur le jour de Pâques et opposait l’Église d’Éphèse et l’Église de Rome. L’Église d’Éphèse reconnaissait sa filiation à l’égard du monothéisme juif et l’assumait en toute connaissance de cause. L’Église de Rome, au contraire, voulait effacer toute filiation et consommer la rupture. Pâques ne pouvait être fêtée qu’un dimanche, jour de la résurrection du Sauveur. Pour l’Église d’occident, il était anormal de devoir recourir aux lumières du peuple déicide pour fixer la date de la grande fête. La Pâque, dans la tradition juive, a lieu le soir du quatorzième jour du premier mois Nissan, d’où le nom de quartodéciman. La Pâque quartodécimane tombe donc toujours à la pleine lune. Pour se démarquer du calendrier juif, les chrétiens d’occident ont établi un autre repérage, luni-solaire pour dater Pâques, les autres fêtes mobiles dépendant de sa détermination. La date de Pâques correspond au dimanche qui suit pleine lune faisant suite à l’équinoxe de printemps. Le cycle lunaire étant de 29 jours, la date de Pâques peut donc varier du 22 mars au 25 avril. Une fois la date de Pâques déterminée, on fixe les quatre autres fêtes mobiles du calendrier : Cendres, Rameaux, Ascension et Pentecôte [7] ). La religion musulmane, à travers des différences calendaires apparemment minimes, marqua sa volonté de se constituer en communauté autonome et différenciée. Peu de temps avant sa mort, Mahomet introduisit des modifications substantielles dans le décompte du temps. Il récusa le calendrier lunisolaire pourtant utilisé traditionnellement par les tribus d’Arabie et prôna l’usage strict du calendrier solaire, sans mois intercalaires. Seule la lune devait fournir les repères nécessaires au calcul du temps. Dans le calendrier musulman, l’année est constituée de 12 lunaisons de 29 ou 30 jours. Une année « commune » compte 354 jours, ce qui produit un écart de 11,25 jours avec l’année solaire. Mais la lunaison musulmane est aussi plus courte de 44 minutes par rapport à la lunaison astronomique qui est de 29 j 12 h et 44 minutes. En 30 années correspondant au cycle lunaire musulman, le retard accumulé est de 11 jours. Le calendrier prévoit d’ajouter un jour à 11 années sur 30 qui sont dites « années abondantes » : les années 2, 5, 7, 10, 13, 16, 18, 21, 24, 26 et 29 du cycle. La semaine compte 7 jours et le jour de repos et de prière est le vendredi, démarcation essentielle par rapport aux deux autres religions du Livre. Mahomet aurait choisi ce jour en référence à la Genèse : le vendredi, 6ème jour, est celui de la création de l’homme. Le dimanche est le premier jour de la semaine. Les jours se comptent à partir du coucher du soleil, moment où l’on peut observer la nouvelle lune. Le jour est ainsi divisé en deux parties : de 18 heures à 6 heures du matin et de 6 heures du matin à 18 heures. L’ère de l’Hégire (mot arabe signifiant persécution) commence le vendredi 16 juillet 622 du calendrier grégorien et vient rappeler la fuite de Mahomet de La Mecque à Médine, à la suite des persécutions dont il fut l’objet.
Le temps calendaire, organisateur de la vie sociale et instrument de la puissance politique
On devine combien les calendriers ont non seulement une portée religieuse, mais aussi politique et sociale. C’est ainsi que César vers la fin de la république (46 avant l’ère chrétienne), entreprit de réformer le temps dans l’Empire romain. Le premier calendrier romain que la légende attribue à Romulus comportait 10 mois. Il servait également de point de démarrage au comput du temps. Les années romaines étaient comptées ab urbe condita, c’est-à-dire depuis la fondation de Rome (AUC). L’année commençait en mars (en référence au dieu de la guerre), puis aprilis (aprilis mensis, mois d’Aphrodite, déesse de l’amour), puis Maia (déesse de la fertilité), Junon (reine des dieux). Les quatre derniers mois étaient simplement numérotés : septem (septième mois), octo, novem et decem. Aux alentours de 700 av. L’E.C., le roi Numa Pompilius organisa le calendrier pour qu’il comporte 12 mois en ajoutant deux mois à la fin de l’année, Januarius et februarius. La réforme du calendrier par Jules César devait asseoir l’autorité du dictateur et permettre d’évaluer le temps de la même façon sur tous les territoires conquis de l’empire. Le choix fut fait d’un calendrier solaire. L’année solaire étant d’environ 365 jours un quart, il fut décidé d’établir un cycle de quatre ans, avec trois années de 365 jours et une année de 366 jours, en doublant le sixième jour précédant les calendes de mars. Ce double six (bis sextus) est étymologiquement à l’origine de ces années dites bissextiles. L’année débutait en janvier et non en mars, peu après le solstice d’hiver calculé au 25 décembre. Il reste de ces modifications substantielles quelques traces vestigielles puisque les mois de septem, octo, novem et decem ne correspondent plus aux septième, huitième, neuvième et dixième mois de l’année. Ce calendrier julien fonctionna cependant pendant 16 siècles, jusqu’en 1582. Grâce notamment à l’empereur Constantin converti au christianisme, ce courant religieux s’est approprié au quatrième siècle le calendrier julien pour y intégrer ses propres fêtes religieuses. Des exigences autant politiques que religieuses nécessitaient de se démarquer du calendrier juif. Aussi, s’ils conservèrent le découpage du temps en séquence de sept jours, en consacrant un jour du cycle à Dieu, les Romains choisirent le dimanche, jour de la résurrection de Jésus. De même, la date de Pâques suscita des controverses considérables. Dans la tradition évangélique, Jésus serait mort le jour de la Pâque juive, ce qui correspond dans le calendrier hébraïque au jour de la pleine lune qui suit le début du printemps. Les chrétiens cherchèrent à fixer une date de Pâques qui ne dépende pas du calendrier juif tout en restant située au début du printemps. En 325, lors du concile de Nicée, il fut décrété que la fête de Pâques correspondrait au dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe de printemps. Ainsi de solaire, le calendrier julien intégrait une part de lunaire dans le calcul des fêtes mobiles pascales. L’église chrétienne, comme toutes les institutions qui cherchent à asseoir leur pouvoir, est parvenue à affirmer son emprise en partie grâce au contrôle du temps, à sa scansion par des fêtes rituelles. Le jour du Seigneur, de la messe obligatoire pour tous célébrée par les prêtres, le dimanche permit à l’église de contrôler régulièrement le temps économique et social (Le Goff, 1999). Par exemple, la tradition voulait que le jour de l’épiphanie les prêtres annonçassent aux fidèles la date de Pâques, manifestant ainsi le pouvoir de l’Eglise sur le calendrier. Progressivement, cette emprise s’est accrue par l’apparition des saints liturgiques dans le calendrier. Les dates de commémoration des saints étaient situées dans le calendrier à des moments à haute valeur symbolique : par exemple, la Saint-Michel (ange triomphant de Satan, chargé de la pesée des âmes) se fête le 29 septembre. Cette date choisie par Charlemagne, constitue un temps fort du calendrier puisqu’elle mêle valeur religieuse (honorer Saint-Michel, le messager des morts) et valeur économique (date du paiement des redevances seigneuriales). Cette appropriation du calendrier julien a conduit à la création à la fin du 13ème siècle de ce qu’on appelait les livres d’heures. Il s’agissait de calendriers qui permettaient de se repérer dans le temps sacré. Les jours n’y étaient pas numérotés, mais identifiés par une fête liturgique ou celle d’un saint. Mais cet effort pour s’approprier le calendrier n’a pas conduit à une unification facile. Au Moyen Âge, sur tous les territoires où régnait la chrétienté, l’usage maintenait une diversité des calendriers : les saints étaient fêtés à des dates différentes selon les territoires. De même, l’année ne débutait pas au même moment partout : au 1er janvier en certains lieux, à la nativité (25 décembre) en d’autres (à Soissons entre autres), à l’annonciation (à Reims par exemple), ou encore à Pâques ailleurs. Ainsi, l’année commençait le 1er septembre à Byzance, le 21 mars en Russie. Il faudra attendre 1564, pour que Charles IX fixe le début de l’année au 1er janvier pour tout le royaume de France. Mais les réticences liées à l’attachement des provinces à leur particularisme calendaire retardèrent de trois ans l’application de cet édit. Le calendrier julien comportait une difficulté qui ne pouvait qu’augmenter avec le temps. En effet le calcul de l’année étant évalué à 365,25 jours contenait une approximation de près de 11 minutes en trop par rapport à l’année tropique. Le cumul d’année en année c’était transformé en un écart de 10 jours en 1582. L’équinoxe de printemps arrivait le 11 mars au lieu du 21, ce qui avait un effet sur la date de célébration des fêtes de Pâques. Le pape Grégoire XIII décida contre l’avis de certains de ses conseillers de supprimer en une seule fois 10 jours de l’année et de sauter du jeudi 4 octobre au vendredi 15 octobre. Pour éviter désormais ces cumuls de près de 11 minutes tous les ans [8] , les astronomes et mathématiciens proposèrent un procédé très simple : il n’y aurait d’années bissextiles que celles dont le nombre serait un multiple de quatre sauf les années du siècle qui ne sont pas des multiples de quatre cents. La solution imposée par le pape Grégoire XIII provoqua une forte résistance et même des émeutes, puisqu’en supprimant 10 jours le nouveau calendrier générait des difficultés dans la perception des redevances (loyers, taxes), il supprimait aussi la fête de certains saints. L’adoption du calendrier grégorien si elle est aujourd’hui générale et si elle se fit dans l’année en Italie, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas et en France [9] ne se réalisa que lentement notamment dans d’autres pays : en 1584 en Prusse et en Suisse, en 1586 en Pologne malgré une révolte à Riga, en 1587 en Hongrie. L’Empire britannique ne l’adopta qu’en 1752. L’obligation de passer du mercredi 2 septembre au jeudi 14 septembre 1752 provoqua des émeutes, et même des morts lors d’une manifestation dans la ville de Bristol. Dans les pays ou les régions à culture protestante, la réforme du calendrier était ressentie comme une emprise de l’État catholique, et la résistance à son adoption plus politique que rationnelle : « les protestants aiment mieux être en désaccord avec le soleil que d’accord avec le pape » écrivit Kepler. La Chine ne l’adopte qu’en 1912 (mais conserve aussi son calendrier traditionnel, lunisolaire [10] ) et l’ex U.R.S.S. en 1923, si bien que la Révolution russe de 1917, qui a conservé le nom de Révolution d’octobre, se commémorait en novembre. Les églises orthodoxes orientales ont renoncé au calendrier julien en 1923. La Turquie l’a fait en 1924. Le Japon avait quant à lui adopté le grégorien dès 1873. La répugnance fut vive même dans les pays catholiques à sacrifier 10 jours. Le vécu de rupture de la continuité du temps que le calendrier a participé à construire montre combien le temps touche au cœur du fonctionnement psychique.
Les fonctions politiques, psychologiques et sociales du calendrier. L’exemple du calendrier révolutionnaire
Les fonctions politiques, psychologies et sociales du calendrier vont évoluer lentement. Du 14ème au 16ème siècle, le calendrier aidait à situer le présent, à dater le temps dans sa référence au passé, et ne concernait que les personnes les plus érudites. Cet usage du calendrier participait à faire l’histoire. On trouve ainsi à partir de 1550, en Allemagne des calendriers historiques, datant et décrivant des évènements qu’on souhaite valoriser, sortes d’annales à destination d’un public cultivé. Le calendrier servait la puissance et le pouvoir. En France, à partir de 1679, l’Académie des sciences produira chaque année un calendrier officiel qui sera reproduit dans la plupart des almanachs. C’est aussi la raison pour laquelle la période révolutionnaire a voulu, de 1793 à 1805, rompre avec le calendrier grégorien, et recomposer le temps, le maitriser à partir de références nouvelles. Reconfigurer totalement le temps, c’était à la fois rompre avec l’ancien régime, offrir une nouvelle origine et une nouvelle vision du monde et ainsi rendre irréversible le changement, enfin rationaliser le système de mesure sur une base décimale. Dès le début de la Révolution française, l’habitude fut prise de désigner l’année 1789 comme « l’an I de la Liberté ». Dans sa séance du 22 septembre 1792, jour de l’équinoxe d’automne, la Convention nationale décréta que ce jour ouvre « l’an I de la République » et que tous les actes officiels devraient être datés à compter de cette année un. Le 5 octobre 1793, la Convention adopta le principe d’un nouveau calendrier, et une commission fut désignée pour en concevoir la concrétisation et les applications. Cette commission réaffirma le commencement de l’an I au 22 septembre 1792 et fixa cette date comme début de l’année. Cette date est intéressante parce qu’elle cherche à mettre en concordance un fait astronomique et un fait politique pour en augmenter la légitimité et sa portée universaliste. La Convention nationale a en effet aboli la royauté le 21 septembre 1792. Mais c’est le 22 qui est choisi pour commencer le calendrier parce qu’il correspond à l’équinoxe d’automne. Voici comment le décret n°1838 du 24 novembre 1793 énonce les choses : « le 22 septembre, ce décret [abolissant la royauté] fut proclamé dans Paris ; ce jour fut décrété le 1er jour de la république et ce même jour, à 9 heures, 18 minutes, 30 secondes du matin le soleil arriva à l’équinoxe vrai d’automne, en entrant dans le signe de la balance. L’égalité des jours aux nuits était marquée dans le ciel, au moment même où l’égalité civile et morale était proclamée par les représentants du peuple français, comme le fondement sacré de son nouveau gouvernement. Ainsi le soleil a éclairé à la fois les deux pôles et successivement le globe entier, le même jour où, pour la première fois, a brillé dans toute sa pureté, sur la nation française, le flambeau de la liberté, qui doit un jour éclairer tout le genre humain » p 9. La commission définit la nomenclature du nouveau calendrier, divisant l’année en 12 mois (découpés en décades [11] ) de 30 jours, auxquels il faudrait ajouter 5 jours épagomènes en fin de chaque année, les sanculotides, et 6 tous les 4 ans [12] , année spéciale appelée franciade. Fabre d’Églantine souhaitait faire du calendrier « le livre du peuple ». Il était chargé, aidé de l’écrivain Marie-Joseph Chénier et du peintre Jacques-Louis David, de donner un nom aux jours et aux mois. L’idée retenue avait peut-être été inspirée par l’Almanach des honnêtes gens (1788), qui valut à son auteur Sylvain Maréchal quelque mois de prison pour avoir remplacé les noms des saints par ceux de savants. Là c’était la vie agricole qui était mise à l’honneur : l’automne avec vendémiaire, brumaire, frimaire ; l’hiver avec nivôse, pluviôse, ventôse ; le printemps avec germinal, floréal, prairial ; enfin l’été avec messidor, thermidor, fructidor. De cette façon, on substituait aux fêtes des saints, les noms des « vrais trésors de l’économie rurale » pour sacraliser « un temps où un laboureur est plus estimé que tous les rois de la terre et l’agriculture comptée comme le premier des arts de la vie civile ». Le projet fut définitivement adopté le 4 frimaire de l’an II (le 24 novembre 1793). Comme plus tard les tentatives infructueuses faites pour adopter un calendrier universel, le calendrier révolutionnaire s’est heurté à une opposition considérable parce qu’il n’est jamais parvenu à pénétrer l’imaginaire collectif. Il est resté étranger et exogène à la société. Il fut donc abandonné progressivement. La restauration du calendrier grégorien fut officialisée par sénatus-consulte du 22 fructidor de l’an XIII (9 septembre 1805) et établie au 1er janvier 1806 qui ainsi succède au 10 nivôse de l’an XIV. Le calendrier républicain aura « vécu » un peu plus de 13 ans, (13 ans 2 mois et 27 jours pour être précis). En France, l’histoire et la diffusion du calendrier sont fortement liées à l’administration de la Poste. L’Almanach de la Poste de Paris imprimé en 1762 peut être considéré comme l’ancêtre du calendrier contemporain distribué par les facteurs postaux. Dès 1850, certains calendriers régionaux des postes adoptèrent le format actuel et la répartition des six mois de chaque côté d’un support cartonné. Leur diffusion était facilitée par le maillage postal du territoire. Au 19ème siècle, le calendrier se fit agenda et almanach. Il se démocratisa puisqu’il était à la portée de tous ceux qui savaient lire. Son usage et sa diffusion suivirent les progrès et la diffusion des horloges et des montres.
Les almanachs
Le mot almanach, vient de l’arabe al manah « calendrier », et est présent dans le lexique latin médiéval. Au 14ème siècle, le terme almenach était utilisé pour désigner un calendrier comportant différentes indications d’ordre astronomique et météorologique. Avec l’apparition de l’imprimerie, l’almanach a connu un succès considérable : c’était la forme de publication populaire par excellence. Environ 3600 titres parurent entre 1600 et 1900. Au 16ème siècle, l’expression « faire des almanachs » signifie faire des prédictions ou « pronostications ». À partir du 17ème siècle, le calendrier commença à servir l’organisation du futur, à établir des prévisions, à planifier les actions. Dès le 18ème siècle, dans les almanachs, l’astrologie était une composante essentielle de la représentation du futur. En indiquant la position de la lune et du soleil dans le zodiaque, les almanachs proposaient des prédictions relatives au climat, à la santé ou aux activités à produire. L’almanach était publié annuellement et se présentait sous forme d’ouvrage de petit format, qui contenait essentiellement le calendrier de l’année, situé en début ou en fin de volume, une compilation d’informations en tout genre, qui variaient selon le contexte historique et le public visé. Ainsi, l’almanach pouvait s’agrémenter d’illustrations, de poésies, de dictons ou de bons mots [13] , mais aussi de précieux renseignements d’ordre administratif, statistique, médical, culinaire, mais surtout agricole [14] . À une époque où la majorité de la population était paysanne ce volume annuel était une sorte de bible pour le cultivateur puisqu’il renfermait des informations jugées indispensables à l’exercice de l’activité : calendrier, lunaisons, saisons, prévisions météorologiques, notions de chimie et de physique horticoles, conseils de bouturages, nouveautés en matière de plantations, d’amélioration des récoltes ou même de stockage, mais aussi des informations élémentaires d’hygiène et de prophylaxie, pour les enfants et pour le bétail. Adressé à d’autres publics, l’almanach contenait parfois l’annuaire de tel ou tel groupe professionnel. Certains almanachs pouvaient être à vocation plus satirique, polémique ou politique et servaient de tribune ou de relai à des idées novatrices [15] .
Le calendrier parfait n’existe pas
Le calendrier grégorien ne saurait être considéré aujourd’hui comme d’un usage à peu près universel, bien qu’il soit adopté par une grande partie de l’humanité. On sait l’attachement des musulmans et les juifs à leur propre calendrier [16] . Le calendrier grégorien comporte en outre des défauts avec lesquels il faut composer [17] . Des calendriers ont été proposés pour remédier à ces difficultés. Le calendrier fixe proposé en 1849 par Auguste Comte comportait 13 mois égaux de 28 jours suivis d’« un jour blanc ». Chaque mois avait 4 semaines et tous les mois étaient identiques. Le mois supplémentaire devait s’intercaler entre juin et juillet. Le « jour blanc » situé en fin d’année ne faisait partie d’aucune semaine et était férié. Il en était de même du jour bissextil, placé le 29 juin tous les quatre ans. Ce calendrier était très simple puisque tous les mois étaient identiques. Mais on lui fit de nombreuses objections : tous les mois actuels étaient altérés avec disparition de dates anniversaires difficilement supportables pour les contemporains. Le nombre 13 posait des problèmes liés aux croyances (superstition), mais aussi au calcul puisqu’il est un nombre premier, d’où des difficultés pour décomposer l’année en trimestre et en semestre, par exemple. Dans le calendrier universel, autre alternative au calendrier grégorien, l’année comporte 364 jours (plus un jour blanc non compté), 12 mois et 52 semaines. Le jour blanc, férié et non daté, se place à la fin de décembre. Il est ajouté après le samedi 30 décembre, est suivi du dimanche 1er janvier. Le jour bissextil est placé à la fin de juin. Le calendrier est perpétuel : chaque date correspond à un jour de la semaine bien déterminé. Les mois de janvier, avril, juillet et octobre ont 31 jours, commencent un dimanche et se terminent un mardi. Les mois de février, mai, août et novembre ont 30 jours, commencent un mercredi et se terminent un jeudi. Les mois de mars, juin, septembre et décembre ont 30 jours, commencent un vendredi et se terminent un samedi. Les trimestres ont tous 91 jours et commencent par un dimanche, un mercredi ou un vendredi. Aucun de ces calendriers rationnels n’a cependant pu s’imposer, sans doute parce que l’attachement à l’écoulement du temps vécu à travers un calendrier commun participe de notre identité. Même le calendrier grégorien n’a pas su s’imposer partout dans le monde occidental. Actuellement encore, quelques Églises orthodoxes, au mont Athos, en Russie, à Jérusalem par exemple, restent fidèles au calendrier julien, en décalage aujourd’hui de 13 jours par rapport au calendrier grégorien. Progressivement, les courants protestants, en supprimant du calendrier le culte des saints, les périodes de jeûnes, les messes dominicales obligatoires, participèrent involontairement à une sécularisation du temps.
Le temps universel
Le développement de l’industrialisation et du commerce conduit à une harmonisation du temps à un niveau mondial. La plupart des pays ont adopté comme référence commune le calendrier grégorien au début du 20ème siècle, on l’a vu plus haut. Mais pour faciliter les échanges et la communication, il aura fallu aussi harmoniser le calcul de l’heure pour permettre une synchronisation précise des activités, mais aussi des systèmes de communication. Ce fut fait en 1884, en établissant une référence spatiale de base horaire au méridien passant à Greenwich et un découpage du globe terrestre en 24 fuseaux horaires de 15 méridiens séparés de 1 degré chacun. À l’intérieur de chaque fuseau, l’heure est la même. Le passage d’un fuseau à un autre incrémente l’heure d’une unité (en plus si on va à l’est et en moins si on va à l’ouest). La ligne de changement de date s’établit au 180ème degré du méridien de Greenwich. Ainsi le globe terrestre est-il découpé en deux zones, chaque méridien d’une zone ayant son symétrique (son antiméridien) dans l’autre zone et étant caractérisé par la même heure (établie en 12ème), mais une date différente (un jour en plus ou en moins). En 1911, le concert des nations établit un temps universel, l’heure GMT (Greenwich Mean Time) calé sur le méridien de Greenwich. Le calcul des durées s’affine permettant une définition de la seconde de plus en plus précise. La seconde est en 1875 définie comme la 1/86400ème partie du jour solaire moyen par le bureau international des poids et mesures. Mais cette définition se montre rapidement insuffisamment précise d’autant qu’on s’aperçoit que la rotation de la Terre n’est pas régulière. Il faut donc d’autres références, plus stables et précises. En 1956 la seconde est définie comme la 1/31556925,9747ème de l’année tropique. En 1967, on établit une nouvelle référence, atomique et non plus astronomique. Elle est calculée en référence à l’oscillation atomique du césium 133. La seconde est ainsi définie comme un multiple de la période de l’onde émise par de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie. La précision des horloges atomiques est environ 100 000 fois supérieure à celle des procédés astronomiques.
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Notes
[1]↑– Les données empiriques recueillies produisent des représentations de même type, c’est ainsi que les astronomes de la Haute Égypte et ceux de la civilisation Maya ont mis au point, chacun de leur côté, un calendrier d’environ 365 jours.
[2]↑– Dukheim E. (1912). Les formes élémentaires de la vie religieuse. Paris : Alcan.
[3]↑– Drai R. (1979). La politique de l’inconscient, Paris : Payot, p. 91.
[4]↑– Chesneaux J. (1996). Habiter le temps. Paris : Editions Bayard, p. 95.
[5]↑– Ricoeur P. (1983) Temps et récit. Paris : Édition du Seuil, p. 197
[6]↑– Dans le calendrier musulman, il n’y a pas de rattrapage. Les années lunaires s’inscrivent dans des cycles de 30 ans, composés de 19 années de 354 jours et 11 ans de 355 jours. Comme l’année musulmane compte 11 ou 12 jours de moins que l’année solaire, les mois reculent chaque année par rapport aux saisons. La correspondance entre le calendrier musulman et le calendrier grégorien (solaire) se produit tous les 34 ans.
[7]↑– L’Annonciation (25 mars), l’Assomption (15 août), la Toussaint (1er novembre) et évidemment Noël sont des fêtes fixes.
[8]↑– Le calendrier grégorien introduit encore une variation par rapport à l’année astronomique, mais de faible ampleur, de l’ordre de 0,0003 jour/an, c’est-à-dire une différence d’un jour en un peu plus de 3000 ans.
[9]↑– En France, une ordonnance royale fait succéder le mardi 20 décembre au lundi 10 décembre 1582.
[10]↑– L’année est composée de 12 mois solaires et de mois supplémentaires ajoutés selon le cycle de Méton. Depuis une réforme calendaire datant de 104 av. J.-C., le début de l’année chinoise se fête le jour de la deuxième nouvelle lune suivant le solstice d’hiver, celui-ci devant se trouver toujours dans le 11ème mois de l’année.
[11]↑– Chaque décade est nommée : primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, decadi (formés à partir du mot latin dies). Le décret du 4 frimaire an II divisera le jour en 10 heures de 100 « minutes décimales » et la minute en 100 « secondes décimales », mais cette décimalisation du temps ne sera pas vraiment appliquée, et la disposition sera abrogée par la loi du 18 germinal de l’an III.
[1]2↑– Ce jour supplémentaire est appelé « jour de la Révolution ».
[13]↑– Cf. l’Almanach Vermot, fondé en 1886.
[14]↑– C’est le cas du Messager boiteux dont la première édition date de 1708. Cet almanach est d’autant plus remarquable qu’il est encore édité de nos jours ! Ces informations, en français, couvrent essentiellement la Suisse romande, le Jura géographique et la Vallée d’Aoste.
[15]↑– Comme L’Almanach du Père Peinard, journal anarchiste, fondé en 1889 et qui parut jusqu’en 1902, ou encore L’Almanach royaliste, publication de propagande monarchique légitimiste, éditée en 1873.
[16]↑– L’an 2000 de l’ère chrétienne correspond à l’an 6713 de la période julienne, l’an 5760-5761 du calendrier hébreu, l’an 1420-1421 du calendrier musulman.
[17]↑– Le nombre de jours du mois variant de 28 à 31 et le nombre de jours de travail oscillant entre 24 et 27, les statistiques mensuelles par exemple relatives aux activités ne sont pas comparables entre elles. Le jour de la semaine relatif à une date donnée varie perpétuellement de sorte que tous les jours de la semaine défilent d’année en année à cette date, d’où sept éventualités, augmentées par les années bissextiles. Il est donc malaisé de trouver le jour qui correspond à une date donnée de l’année. De même les positions des fêtes fixes (Noël, 14 juillet, 15 août, Toussaint, etc.) peuvent modifier le nombre de jours ouvrés suivant qu’elles coïncident avec un dimanche (pas de repos supplémentaire) ou un jour de semaine. Par ailleurs, la plupart des fêtes religieuses rattachées à Pâques sont mobiles, nécessitant la gestion des « ponts » des fêtes civiles et religieuses (en France par exemple, le 1er mai et l’Ascension). des fêtes civiles et religieuses (en France par exemple, le 1er mai et l’Ascension).
vendredi 8 novembre 2024
jacques halbronn Astrologie. Psychosociologie. Dialectique Lune F Temps, Saturne M. Espace
jacques halbronn Astrologie. Psychosociologie. Genre Dialectique Lune F, Saturne M.
Nous proposerons ici un modéle plus élaboré que jusques à présent de nos recherches notamment dans le rapport Espace- temps, Sol (terre)-sang.
Les femmes ont une réussite collective formatée à très large échelle, au prisme de la procréation, de la grossesse, de l'accouchement, performances au demeurant assez banales, tout comme la menstruation et la ménopause et qui n'exigent pas un état de conscience spécialement développé. En ce sens, on associera la condition féminine au Temps, à la génération, à la généalogie, d'où, par exemple, l'importance du culte de la Vierge dans le christianisme;
En revanche, les hommes se trouvent en compétition hiérachique entre eu, en ce qui concerne leur réussite socio-professionnelle très relative et variable dans les domaines les plus variés voire les plus imprévisibles. Les hommes les plus remarquables sont capables de rassembler, de réunir, de regrouper, de reconnecter, de franchir certains barrages et clivages, certaines barrières. En ce sens, on associera la condition masculine à l'Espace.
Les hommes forts ont des disciples, tel Jésus, les femmes (f)ont des enfants, produisent une progéniture (mère, grand mère), une famille. La façon dont les femmes accomplissent leur "mission" est bien connue anatomiquement et relevant d'une certaine mécanique alors que pour les hommes, c'est un domaine beaucoup moins bien balisé et théorisé.Les femmes correspondent à la démocratie directe, basée sur une certaine égalité alors que les hommes correspondent à la démocratie indirecte, à l'oeuvre au sein de cénacles, d'aréopages élitiques, sélectifs.
Pour les femmes, le rapprochement avec la Lune est bien connu, et l'on sait que le cycle des "régles" offre les mêmes chiffres que celui de la lune, sur une base mensuelle d'environ 28 jours. Pour les hommes, l'on passe des jours aux années, avec les 28 ans -environ- de Saturne. Mais au sujet de Saturne, c'est un point qui ne fait guère consensus, en raison du retard pris dans la recherche astrologique. Les longues périodes saturniennes laissent plus de place à l'espace alors que les courtes périodes lunaires reléveraient plutôt du temps;
JHB 08 11 24
jeudi 7 novembre 2024
Jacques Halbronn Le seul vrai miracle est celui de la Surnature. Genése I
jacques halbronn Le seul vrai miracle est celui de la SurNature, Genése I
Selon nous, dans la vraie tradition théologique biblique, le seul miracle qui fasse sens est celui qui a présidé la "Création du monde", laquelle s'est constituée en rupture avec la cosmologie première. L'astrologie reléve d'un tel miracle en ce qu'elle instaure un lien spécial entre le minéral (la planéte) et le vivant (l'humain) /
Le premier chapitre du Livre de la Genése expose tout le processus qui conduit des astres jusqu'à Adam, le "Surhomme", au sein de cette SurNature, venant transmuter la '"Nature" première.
Il nous faut donc parler d'un "plan divin" établi par des "architectes" venus d'ailleurs, d'un au-delà et auquel se référe la "monarchie de droit divin";
Sur le web
"C'est entre le xvie et le xviiie siècle que se cristallise la théorie de la monarchie de droit divin telle que nous l'entendons aujourd'hui, à savoir que le pouvoir du roi vient directement et immédiatement de Dieu, sans l'intermédiaire du peuple, et qu'il n'est responsable que devant Dieu."
Or parler de monarchie renvoie ipso facto à l'idée de dynastie par le sang, l'hérédité. On a d'une part un espace social horizontal et de l'autre un paradigme vertical, apte à traverser le temps, ce qui forme une croix.
Il faut comprendre qu'un tel systéme concerne les chefs et non le peuple, l'astrologie étant charismatique. Les chefs impriment leur cyclologie interne, leur chronobiologie sur le peuple et sont les agents du découpag en période de 7 ans ( divisée en deux temps de 3 ans et demi, 2160 jours)
JHB 07 11 24
mercredi 6 novembre 2024
jacques halbronn Astrologie. Victoire de la droite, de 7 ans en 7 ans. Saturne en signe mutable (sagittaire, poissons)
jacques halbronn Astrologie. Victoire de la droite, de 7 ans en 7 ans, Saturne en signe mutable. (sagittaire, poissons)
Selon notre astrologie saturnienne, des situations tout à fait comparables se présentent tous les 7 ans alors que tous les 3 ans et demi, les données s'inversent.
C'est ainsi qu'il y a 7 ans, Emmanuel Macron était élu Président de la République Française avec Saturne, dans le ciel, en Sagittaire et 7 ans plus tard, il crée à nouveau la surprise avec la dissolution de l'assemblée nationale, comme s'il entendait imposer une durée de 7 ans et non de 5 ans, comme prévu par les articles revisés de la Constitution. On notera que l'intervalle de 7 ans correspond à 90°, donc à l'aspect de carré lequel se révéle tout à fait harmonique à la différence du semi-carré (octile) de 45°
Dans le cas de Ronald Trump, son parcours est très semblable à celui de Macron, puisque cela commence en 2016 pour l'un comme pour l'autre à cette différence près que Macron est resté en place durant ces 7 ans alors que Trump a dû laisser la place en 2020, au Démocrate Jo Biden, son mandat n'étant que de 4 ans.. Mais en 2022, Saturne était en signe fixe (Verseau) et cela n'aura pas empêché de Macron de l'emporter, une fois de plus, face à Marine Le Pen et aux Législatives face à Jean Luc Mélanchon, arrivé en troisiéme position aux présidentielles. Voilà qui relativise la valeur à accorder aux élections. Cela aura nui au principe d'alternance. Mais au présent, l'on a basculé vers un nouveau signe mutable, les Poissons. En revanche, aux Etats Unis, on a bien assisté à une alternance entre Démocrates et Républicains, si ce n'est que c'est le même Trump qui incarne ces derniers, à 8 ans d'intervalle tout comme Macron assure une certaine continuité, ce qui ne signifie pas qu'il défend la même politique car selon nous, le vrai leader est en principe capable de suivre le cours des phases, de façon plus ou moins subconsciente.
Nous avons récemment mis en ligne des textes mettant en évidence le clivage masculin (M comme mutable) et féminin (F comme fixe) et il n'est donc pas surprenant que la phase mutable ne soit pas favorable aux femmes, d'Hilary Clint à Kamala Harris en passant par Lucie Castet..
JHB 06 11 24
mardi 5 novembre 2024
jacques halbronn Les Commandements du Ecoute Israel ne correspondent pas au X Commandements
jacques halbronn Les commandements du Ecoute Israel ne correspondent pas aux X COmmandements
Quand il est dit au début de cette profession de foi que Dieu a gravés ses commandements dans notre coeur, il ne s'agit nullement d'un Tu ne voleras point mais bien d'une horloge cosmique propre à la Nouvelle Alliance (cf Jérémie XXXI) déterminant un certain rythme de vie (7 ans, 1260 jours). Les X Commandements (Exode XX) relévent des lois sociales de l'Ancienne Alliance. Le passage de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance exige un reprogrammation génétique qui ne concerne pas le peuple mais les élites qui le gouvernent. et le guident. C'est une imposture que de laisser croire, comme le font les Chrétiens, qu'il suffirait de se faire baptiser pour se connecter avec la Nouvelle Alliance. D'ailleurs, si c'était le cas, il n'y aurait pas besoin de chefs. On ne doit pas télescoper verticalité et horizontalité, et sur le plan astrologique, les planétes bien différenciées et les constellations qui correspondent à la masse /
lundi 4 novembre 2024
jacques halbronn Psychosociologie du type "diurne" à l'aune de ses vidéos
jacques halbronn Psychosociologie du type "diurne" à l'aune de ses vidéos.
Nos cafés philo Mcdo mettent en lumière le comportement du type diurne par opposition au type nocturne. En ce sens, nos vidéos s'inscrivent dans une enquête sur les mentalités "diurnes", c'est à dire celles qui vivent dans le moment présent et n'ont qu'un rapport très vague, vaseux avec ce qui a eu lieu avant ou qui pourrait advenir après; On entend souvent des réflexions du type "je n'étais pas né à ce moment là " quand on aborde un passé même relativement récent comme si l'enfant nouveau né était déjà capable d'appréhender le monde dans sa plénitude; Récemment (cf nos vidéos du début du mois de novembre 2024) nous avions posé la question, en vue d'aider les personnes présentes à répondre à certaines problématiques, à propos de la situation politique au cours de la campagne de 2022 pour un nouveau quinquennat, Nous demandions quels avaient été les thèmes mis en avant par certains candidats qui avaient eu un certain impact sur l'opinion; On pensait au "grand remplacement" cher à Eric Zemmour , eh bien le nom de Zemmour n'est pas sorti de la bouche des participants. C'était déjà du passé, qui avait été évacué de leur mémoire. Voilà qui est tout à fait typique du mode de fonctionnement que nous appelons "diurne" par opposition au type "nocturne"! Peut on parler d'amnésie, d'oubli? Comment se fait-il qu'au bout d'un certain laps de temps, ce nom n'ait pas émergé? Cela nous révéle le niveau de nos participants mais peut - on le leur reprocher? Doit-on s'alarmer de leurs défaillances ou bien se dire que ces personnes sont congénitalement limitées voire carrément programmées pour ne vivre que dans le très court terme alors même que le type nocturne fonctionne tout à fait autrement et quant à lui, aurait tendance à ne pas trop s'intéresser à ce qui s'impose dans l'urgence, N'est ce pas là le débat sur fin de mois, fin du monde?
Cela dit, selon notre astrologie, l'on peut en effet parler de phases "diurnes" alternant avec des phases "nocturnes"? Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps ( Zeman, puis 'Et pour tout) Chaque chose à son heure.
Chapitre III
א לַכֹּל, זְמָן; וְעֵת לְכָל-חֵפֶץ, תַּחַת הַשָּׁמָיִם. {פ} 1 Il y a un temps (Zman) pour tout (Kol), et chaque chose a son heure sous le ciel.
ב עֵת לָלֶדֶת, וְעֵת לָמוּת;
עֵת לָטַעַת, וְעֵת לַעֲקוֹר נָטוּעַ. 2 Il est un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour déraciner ce qui était planté;
ג עֵת לַהֲרוֹג וְעֵת לִרְפּוֹא,
עֵת לִפְרוֹץ וְעֵת לִבְנוֹת. 3 un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour bâtir;
ד עֵת לִבְכּוֹת וְעֵת לִשְׂחוֹק,
עֵת סְפוֹד וְעֵת רְקוֹד. 4 un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser;
ה עֵת לְהַשְׁלִיךְ אֲבָנִים, וְעֵת כְּנוֹס אֲבָנִים;
עֵת לַחֲבוֹק, וְעֵת לִרְחֹק מֵחַבֵּק. 5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour ramasser des pierres, un temps pour embrasser et un temps pour repousser les caresses;
ו עֵת לְבַקֵּשׁ וְעֵת לְאַבֵּד,
עֵת לִשְׁמוֹר וְעֵת לְהַשְׁלִיךְ. 6 un temps pour chercher [ce qui est perdu] et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour dissiper;
ז עֵת לִקְרוֹעַ וְעֵת לִתְפּוֹר,
עֵת לַחֲשׁוֹת וְעֵת לְדַבֵּר. 7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler;
ח עֵת לֶאֱהֹב וְעֵת לִשְׂנֹא,
עֵת מִלְחָמָה וְעֵת שָׁלוֹם. {פ} 8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
Donc, il y a un temps pour les gens de type diurne et un temps pour les gens de type nocturne, et c'est blen là le fondement de toute idée d'alternance. A chacun de jouer le rôle qui lui est imparti tout en sachant que d'autres sauront faire contre poids.
Sur le web; à propos de l'Esprit des Lois:
" L'objectif assigné par Montesquieu à cette théorie est d'aboutir à l'équilibre des différents pouvoirs : "Pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir."
Il serait donc rassurant de savoir qu'il existe une force capable de compenser les excés qui découlent inévitablement de toute tendance, au delà d'un certain seuil d'incompétence (principe de Peter) Cela renvoie à la dialectique du ça et du Surmoi. L'autre (personne ou l'autre temps) jouant le rôle de Surmoi.
JHB 04 11 24
jacques halbronn Astrologie. La dialectique masculin féminin au coeur de la démarche cycllogiuqe.
jacques halbronn Astrologie. La dialectique masculin- féminin au coeur de la démarche cyclologique.
Dans le Livre de la Genése, il est dit, en son premier chapitre,; il est dit qu'Adam fut créé à l'image de Dieu, mâle et femelle
Le mouvement Moon a bien mis en évidence l'importance de cette dualité en privilégiant la formation des couples mais aussi en reconnaissant la nécessité d'un processus d'alternance entre le père et la mère (les "vrais parents"), Dieu étant quant à lui décrit comme les "parents célestes".
. On accéde ipso facto à la dualité et l'alternance qui permet de gérer celle-ci. Il importera donc de cerner les notions de masculin et de féminin, en les associant à celles respectivement de chef et de peuple.Quand le chat n'est pas là les souris dansent, Opposition entre le singulier (le chat) et le pluriel (les souris), entre la planéte et la constellation (ensemble d'étoiles).
Le F de féminin est à rapprocher du F des signes fixes tout comme le M de masculin du M des signes mutables (cf nos textes à ce sujet) Quand Saturne est en signe mutable certains personnages arrivent à s'imposer et à donner le la alors qu'en signe fixe, cela ne se peut pas et l'on est contrainte de passer du qualitatif au quantitatif, ce qui passe par le vote, le comptage des voix. Vox populi, vox Dei. 'C'est dire qu'il n'est nullement vain de travailler sur la question du genre en astrologie dès lors que l'on comprend que c'est ainsi que l'on peut différencier les phases cycliques entre elles. De même, les notions de diurne et de nocturne sont-elles essentielles pour décrire le climat des phases (cf nos travaux à ce sujet)
JHB 04 11 24
jacques halbronn Respecter les limites de temps et de personne (lieu). quelle égalité, quelle unité?
jacques halbronn Respecter les limites de temps et de personne (lieu) Quelle égalité, quelle unité,
Parler d'égalité est assurément une marque d'ignorance et peut conduire à toutes sortes de dérives au nom d'idées de progrès, de correction, d'amélioration car cela conduit au non respect de différences radicales, "essentielles".
Autant sur le plan physique, est il possible de déterminer des normes générales et envisager des guérisons, des thérapies, des opérations et autres interventions, autant sur le plan mental, les choses sont d'un tout autre ordre car notre humanité a été programmée selon un certain nombre de dialectiques, de dualités incontournables et irréversibles.
Autrement dit, l'idée d'égalité nourrit de fausses espérances de changement, d'évolution, de dépassement alors qu'il serait bien plus sage de reconnaitre l'existence de complémentarités exigeant que chaque catégorie assume la fonction qui lui est impartie sans chercher à copier, à imiter les valeurs d'une autre catégories. Dans un précédent texte, nous avions signalé à quel point le mimétisme est source de désordre, de confusion des genres. Si le probléme se pose au niveau "spatial", horizontal, il se pose également au niveau du temps, lorsque l'on refuse d'admettre que ce que l'on peut faire en une période A ne sera pas approprié pour une période B, car chaque chose en son temps. Dans l'Ecclésiaste, on nous déclare qu'il y a un temps pour tout mais on ne nous explique pas les moyens de savoir ce qu'il en est dans la pratique et à quel moment l'on passe d'une période à une autre, et en quoi telle période se distingue de telle autre, on ne nous fournit pas le mode d'emploi!
Pour reprendre une autre formule de l'Ecclésiatse, à propos de la vanité, nous dirons qu'il est vain de prôner un nivellement des différences de temps et d'espace, que cela va carrément à l'encontre de l'esprit du plan divin.
JHB 04 11 24
dimanche 3 novembre 2024
jacques halbronn La problématiuqe des sociétés en marge. La banlieue, l'immigration, les pseudo-sciences, les bannis.
jacques halbronn la problématiques des sociétés en marge:. La banlieue, l'immigratiion, les pseudo-sciences, les bannis.
Les sociétés à la périphérie fascinent ceux qui entendent jouer un rôle dans l'Histooire eb ce qu'elles constituent un défi à relever. On parle de faire sauter un mur. et de fait les banlieues se sont situées à la lisière des villes. La marginalité interpellle les sociologues de par son caractère hybride. On est à la fois dedane et dehors, ce qui débouche inévitablement en un processus de mimétisme. En ce qui concerne l'astrologie, c'est un exemple de savoir au statut à part, on parle à son sujet volontiers de "pseudo-science" en ce qu'elle s'approprie une terminilogie empruntant au langage scientifique tout en n'en respectant pas les exigences, comme l'usage du mot "vérifier". Dans le doamine du religieux, comme nous l'avons montré dans un précédent article, Un Moïse ou un Jésus sont consacrés à des populations en marge de la sociéte centrale avec pour mission de les intégrer, qu'il s'agisse des Enfants d'Israël ou des gens de Galilée, descendants de la Maison d'Israel née d'une sécession..(cf la mort de Salomon). Dans le domaine du politique, le discours sur l'Union des Droits, tenu par Zemmour ou par Marion Maréchal, ambitionnait de mettre fin au bannissement du Front (Rassemblement) Nationale, décrété par la 'Droite Républicaine". Mais, à gauche, l'intérêt porté pour les immiagrés (souvent de banlieue) par la France Insoumisse, relevait d'un certain calcul électoral. Chaque fois, il s'agit d'exploiter des créneaux restés inexploités, méprisés.
JHB 03 11 24
samedi 2 novembre 2024
vendredi 1 novembre 2024
jacques halbronn La prière versus l'action de grâce. Le prisme astrologique
jacques halbronn La prière versus l'action de grâce Le prisme astrologique
wikipeida
"L'action de grâce est, selon le glossaire de l'Église catholique en France, « une attitude de reconnaissance envers Dieu » : l'homme « comblé de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans le Christ » reconnaît de quel amour il est aimé de Dieu et l'en remercie"
On peut tout à fait opposer l'action de grâce à la prière, cette dernière exprimant, trahissant une certaine insatisfaction, voire une réclamation alors que l'action de grâce est une reconnaissance. Selon les religions, c'est l'une ou l'autre de ces deux pratiques opposées qui dominera. Le halleluya est une action de grâce/ Louez (Hallelou) le Seigneur.(Ya)
Selon notre approche astro-théologique, le plan divin doit être respecté et il n'est pas question d'en proposer des amendements sous la forme de prières. L'action de grâce ne vise pas à remercier pour l'exaucement des prières mais vise à célébrer l'excellence du dit plan.
JHB 01 11 24
jacques halbronn Expulsion et accouchement des leaders
Jacques halbronn Expulsion et accouchement des leaders
La Bible met en évidence le lien entre départ et mission. Il faudrait être mis à part pour pouvoir et devoir partir en mission. On dira que l'expulsion, sous ses diverses formes, désigne celui qui va se présenter, de par sa qualité d'étranger, comme un guide, un "envoyé", un prophéte. C'est ainsi, par ce signe, qu'on le reconnaitra. Dans la Bible, les exemples abondent comme dans le cas d'Abraham, devant partir d'Ur pour rejoindre Haran:
Sur le web
"Abraham est présenté comme originaire de la ville d'Ur en Chaldée. Il quitte le sud de la Mésopotamie en compagnie de son père, de son frère et du reste de sa famille, pour s'établir, dans un premier temps, à Harân, une ville située sur un affluent de l'Euphrate au nord de la Syrie actuelle."
On citera le cas de Jacob devant fuir Esaü, puis de son fils Joseph, dont les frères se débarassent, en passant par Moîse compromis par un meurtre, sans oublier Jésus qui préfére aller s'occuper des "brebis perdues de la maison d' Israel, au nord. Même le futur roi David avait été mis à part par ses frèresn fils de Jessé.
Est- ce que cette expulsion tiendrait à une certaine prise de conscience de différence de la part du groupe qu' il est prié de quitter. Tout laisse en effet à penser que c'est un tel processus d'évacuation qui désignerait l'élu. Il faut comprendre en effet que le vrai chef ne reste pas "en place", il est expédié àilleurs, il part à l'aventure.
On a assez insisté, dans de précédents textes, sur la nécessité d'éviter toute confusion: le chef. La société accouche ainsi de ceux qui vont diriger le monde. Il est clair que le "vrai" chef n'est pas envoyé vers son propre peuple : erreur souvent commise; D'où l'adage: "nul n'est prophéte en son pays". En fait, ce sont, selon nous, les "fils d'Adam", de sa descendance (par le sang) qui se font ainsi répérer.
La tâche d'un tel chef est de structurer le temps du groupe qui l'accueillera, de lui donner un certain rythme et cette tâche ne saurait être dévolue à une quelconque machine, à l'instar d'une constitution;
Cela dit, il ne faudrait pas oublier que l'accouchement, pour la femme, est une expulsion libératrice, ce qui révéle une certaine ambivalence..On notera qu'ici il n'est pas fait usage du Vav conversif, le passé reste le passé et le futur, le futur, ce qui semble devoir indiquer un ajout d'un autre temps.
Genése III
טז אֶל-הָאִשָּׁה אָמַר, הַרְבָּה אַרְבֶּה עִצְּבוֹנֵךְ וְהֵרֹנֵךְ--בְּעֶצֶב, תֵּלְדִי בָנִים; וְאֶל-אִישֵׁךְ, תְּשׁוּקָתֵךְ, וְהוּא, יִמְשָׁל-בָּךְ. {ס} 16 A la femme il dit: "J'aggraverai tes labeurs et ta grossesse; tu enfanteras avec douleur; la passion t'attirera, vers ton époux, et lui te dominera."
JHB 01 11 24
jacques halbronn Théologie. Du côté diabolique de tout mimétisme
jacques halbronn Théologie. Du côté diabolique de tout mimétisme
La thèse que nous défendrons ici vise à souligner tout ce qu'il peut y avoir de diabolique en toute forme d'imitation, de remplacement, de substitution;
Est diabolique, selon nous, ce qui vient interférer avec le plan divin du "Créateur" de notre terre et de notre ciel (cf Genése I) , l'homme étant l'artisan d'une telle imposture (cf le Livre d'Osée) Le mot diable fait penser à "double".
Depuis la fin du XVIIIe siècle, sont apparus des textes visant à organiser nos sociétés en fixant des cycles et en précisant leur calendrier électoral. Or; celui-ci ne respecte pas les "vrais" cycles qui sous tendent nos sociétés par le biais des astres, ce qui ne va pas sans créer beaucoup de confusion et de dysfonctionnement au niveau socio-politique. Les échéances électorales déterminées par les diverses constitutions dans le temps et dans l'espace brouillent le programme céleste prévu pour notre Humanité. Désormais, il est devenu possible, grâce à nos travaux, d'aligner, notamment à l'échelle européenne, le temps constitutionnel sur le plan céleste. Car les constitutions existantes sont des machines qui ne peuvent recourir aux moyens adéquats pour s'appliquer pertinemment. Décalage énorme entre les performances de la Technique et celles de la Bio-technologie qui reléve de notre astrologie laquelle a réussi à décrypter le plan originel Ciel-Terre conçu pour les habitants de notre planéte. Actuellement, force est de constater que les constitutionalistes jouent aux apprentis sorciers en toute irresponsabilité, refusant de prendre connaissance des dernières avancées dans le domaine de la science astrologique. Sous prétexte de préserver notre libre-arbitre en refusant -avec beaucoup de légéreté - de prendre en compte l'astrologie restaurée que nous proposons, ces "astro-sceptiques" vont perpétuer un constitutionalisme que l"on est tout à fait en droit de qualifier de diabolique.
JHB 01 11 24
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