Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 26 janvier 2025
jacques halbronn Astrologie et Linguistique (1989) Mythologie et Astronomie
jacques halbronn Astrologie et linguistique. (1989) Mythologie et Astronomie.
En 1989, nous terminions un mémoire de thèse ( Université Paris V ) de linguistique, sous la direction de Louis- Jean Calvet. Langue et culture. Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. A la suite d'un rapport préalable défavorable de Hayim Vidal Sephiha que nous avions contacté, Calvet renonça à la soutenance, non sans une certaine désinvolture. On reviendra sur un passage consacré à l'astrologie (pp. 67 et seq) dont un sous titre est "Histoire de l'astrologie".Il est possible que cela ait inspiré notre article "Astrologie" dans l'Encyclopaedia Universalis (1994).
"L'historien de l'astrologie est frappé par une certaine évolution du rapport aux signes, notamment au XVIe siècle. II apparair que l'Astrologie (notamment en France) a voulu se constituer comme science en prenant ses distances-en partie pour des raisons religieuses (opposition entre paganisme et monothéisme) à l'égard de toute la dimension mythologique; aux fables liées aux planétes et aux signes zodiacaux, bref à considérer ces termes comme dépouillés de toute connotation. En revanche, cette prise en compte du signifié mythologique attaché à ces termes apparait clairement dans les textes alchimiques.
"Or, l'astrologie ne persistera pas aux XIX et XXe siècles dans cette stratégie. Avec les nouvelles planétes, on a vu le retour d'un refoulé mythologique (Uranus, Cérés, Neptune, Pluton etc) qui a provoqué une certaine regression de la pensée astrologique. Dès lors, les valeurs planétaires et zodiacales se définiraient à partir de leur référent légendaire et fabuleux, au nom d'une méthodologie étymologique, évacuant ainsi peu ou prou l'apport de plusieurs siècles d'émancipation.
"On peut penser qu'une telle approche pourrait être qualifiée de cartésienne en ce que les éléments du discours sont coupés de tout a priori, qu'ils ne sont pas enfermés dans leurs définitions "étymologiques" ou dictionnairiques (Quemada) en quelque sorte intrinséques. Leur caractère arbitraire permet de faire table rase et d'engager des recherche en disposant de structures ayant retrouvé une certaine virginité. Il serait intéressant de préciser à quelle époque un tel renversement s'est produit: on trouve ainsi, au premier siècle de notre ère une très forte influence mythologique dans le traité-poéme astrologique de Manilius et un siècle plus tard, chez Claude Ptolémée, on observa la disparition de ces références au profit d'une systématiques empruntée à la géométrie et notamment une théorie des "aspects"fondée sur des intervalles entre planétes et entre signes -que développera à la Renaissance un Kepler. Une telle théorie se dégage ainsi du poids des composantes pittoresques pour ne plus étudiier que des rapports, des écarts.
"Est- ce que, ce faisant, l'astrologie se comportait en précurseur d'une approche a-sémantique du signifiant démuni de son signifié et dans quelle mesure a-t-elle influé sur d'autres domaines alors qu'elle faisait partie de la culture européenne jusqu'au XVIIIe siècle?"
Notre commentaire en 2025. Notre usage de Saturne, en astrologie "septénnale" ne s'occupe aucunement de sa dimension mythologique et le traitement des divisions de l'écliptique ne mobilise absolument pas les données symboliques ou mythologiques qui auront pu leur être attachées. En ce qui concere André Barbault, son Astrologie Mondiale ne tient même plus compte des signes où s'effectuent les conjonctions (Saturne-Neptun) et son indice cyclique se constitue sur une base quantitative et non plus qualitative. Chez Jean Pierre Nicola, les planétes se définissent (RET) du seul point de vue de leur ordre dans les système solaire.
Ainsi, on sera passé d'un écueil à un autre, de Charybde en Scylla, avec ces deux maîtres à penser de l'astrologie française du second XXe siècle, d'une emprise de la mythologie à l'emprise de l'astronomie, d'où l'intégration des nouvelles planétes, non pas tant quant à leurs appellations qu'à leur révolutions.
JHB 26 01 25
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