jacques halbronn Théologie et Linguistique: article défini, indéfini, possessif, démonstratif . Les termes de l’alliance et le plan astrologique

jacques halbronn Théologie et Linguistique: article défini, indéfini, possessif, démonstratif . Les termes de l’alliance et le plan astrologique. De nos jours, le niveau théologique est particulièrement faible et les gens sont choqués quand on recourt à un article indéfini, tant au singulier qu’au pluriel : un dieu, des dieux; Nous voudrions ici proposer un paralléle entre l’alliance, au sens biblique, et le mariage, en recourant à nos travaux en psychosociologie.. Qu’est ce donc qui motive la formation d’un couple, d’un binome moi et toi. Rappelons que dans le Pentateuque, on fait dire à un certain dieu « Yahwé » s’adressant aux « Beney Israel » : je serai votre dieu, vous serez mon peuple. Vous rendrez de culte qu’à moi seul et point aux autres dieux liés à d’autres peuples! Par le biais du couple, les partenaires cessent d’être « un » dieu », « un » peuple, mais le dieu de tel peuple et le peuple de tel dieu! On passe de l’article indéfini à l’article défini. On pourra désormais dire « mon dieu », « mon peuple »; ce dieu là, ce peuple ci. De nos jours, on a du mal à envisager qu’il y ait plusieurs dieux alors que l’on sait pertinemment qu’il y a plusieurs peuples. Les références à une pluralité de dieux abondent dans le monothéisme, à commencer au début des Dix Commandements. Mais l’alliance ne fait sens que de par son caractère d’exclusivité, d’appropriation mutuelle, respective. Que signifie donc dans l’usage sans préfixe du mot « Dieu »? C’est faire allusion à un Dieu supérieur, celui du premier verset du premier chapitre du Livre de la Genése qui créa le Ciel et la Terre. Ce à quoi ne prétendent pas les dieux « inferieurs » Mais ces derniers sont en compétition et basculent dans une dynamique d’expansion, de conquête, ce qui leur confère quelque dimension universelle, mondiale, tentation qui aura été celle du communisme. à un certain stade. Nous voudrions insister sur la prohibition de l’inceste qui interdit une alliance au sein d’une même famille, l’alliance impliquant de l’altérité. Ce dieu supérieur ne fait pas alliance avec quelque peuple et l’alliance ne peut concerner qu’un dieu inférieur. Le dieu supérieur génére sa propre descendance, en ce qu’il est à la fois masculin et féminin (Genése). Ce dieu supérieur ne communique pas avec les humains et vice versa mais il établit un plan divin une fois pour toutes, avec comme élément central, Adam qui ne saurait être assimilé à toute l’Humanité. La traduction « fils de l’homme » est fallacieuse, dans la Bible, il faut s’en tenir à ‘ »dans la lignée d’Adam » mais c’est aux adamites de se déclarer par leurs oeuvres, en lien avec le ciel crée par ce Dieu supérieur. Selon nous, ces Adamites, il faut les chercher en priorité au sein du monde juif. Abraham, quant à lui, n’est donc pas en lien avec ce Dieu premier et la façon donc ‘son dieu s’adresse à lui est analogue à celle qui sera campée, mis en scéne, pour Moïse, la naissance du fils d’Abraham et sa circoncision seront, nous dit-on, la marque de l’alliance entre le peuple d’Abraham et de ses descendants, Yahwé, en Exode III, se présente d’ailleurs à Moise come le dieu d’une certaine lignée remontant à Abraham. Quant aux adamites, ils ne sauraient être considérés comme constituant un peuple parmi d’autres, ils se caractérisent par leur dépendance d’un certain plan divin, lié à la planéte Saturne, dont le cycle est de 7 ans (divisé en deux temps de 3 ans et demi) et ce sont eux qui, un peu partout dans le monde, incarnent une cyclicité fondamentale. Le Mal (Satan, le Diable) réside dans le déni de la dynamique de cette cyclicité, chaque phase étant nécessaire, à tour de rôle. On peut parler d’un plan B avec la phase 45 de Saturne, quand l’aptitude à déchiffrer le plan A décline et alors, il reste la solution du pis aller consistant à laisser aux humains une certaine marge de manoeuvre, pendant un certain temps. Ceci nous conduit à caractériser les adamites comme ceux capables de décrypter/dévoiler le plan divin. C’est alors le temps « zéro’ de Saturne qui permettra d’évacuer les scories accumulées en phase 45 lesquelles viennent occulter la perception et la réception de celui ci. Mais rappelons qu’il n’est nullement question d’une intervention divine mais bien du déploiement d’une programmation établie une fois pour toutes, comme indique au premier chapitre du Livre Béréshit. JHB 05 11 25