jacques halbronn Sociolinguistique. Polysémie du mot « prévision » en astrologie.

jacques halbronn Sociolinguistique. Polysémie du mot « prévision » en astrologie. Le verbe « prévoir » n’est pas univoque. Il peut indiquer la tentative de deviner ce qui va avoir lieu mais également l’affirmation de ce qui doit se produire, selon un certain programme; Cette dualité est révélatrice d’un clivage épistémologique majeur. En Astrologie septénale, la prévision n’est pas une interrogation sur ce que l’avenir peut nous réserver car le temps est déjà balisé du moins dans le domaine qui lui est propre. En revanche, pour l’astrologie « ordinaire », prévoir , c’est toute une (bonne) aventure du fait de l’entrelac indéfini des facteurs susceptibles d’intervenir, ce qui dépendra peu ou prou de l’inspiration du praticien. En astrologie septénale, la prévision se situe au passé, ce qui est prévu alors qu’en astrologie « classique », la prévision se situe au futur, ce qui la rapproche de la (clair) »voyance ». Il est vrai que notre astrologie a nettement circonscrit son champ à commencer par la population concernée par ses prévisions, au premier chef, laquelle tend à se réduire; on est loin en effet d’une astrologie personnelle, individuelle, garantie, sous tendue par le thème natal. Cette astrologie septénale ne traite, en amont, que des personnes exerçant une certaine responsabilité, ce qui impactera en aval le plus grand nombre qui en dépend.Qui plus est, il nous est apparu, au fil du temps, que les Juifs étaient tout particulièrement concernés par le cycle de Saturne, qui est le vecteur central de la dite astrologie. Tantôt, cette population d’ailleurs assez mal définie car certains se disent juifs et ne le sont pas et d’autres ne pensent pas l’être alors qu’ils le sont bel et bien. Mais c’est précisément le rôle de notre astrologie que de trancher à ce sujet, au prisme de l’alternance des phases « zéro » et ’45′, dans une certaine durée, la phase zéro leur étant favorable et la phase 45 sensiblement moins. On juge un arbre à ses fruits. JHB 28 11 25