Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 22 novembre 2016

Jacques Halbronn Des effets pervers de l'emprunt mythologique sur l'identité de l'Astrologie


Des effets pervers de l’empruntr mythologique sur l’identité de l’Astrologie
par  Jacques  Halbronn
L’alliance Astrologie-Mythologie pose de graves problèmes d’ordre épistémologique, qui sont aggravés par l’alliance Astrologie-Astronomie. En effet, l’esprit de la mythologie n’est nullement celui de l’Astrologie, contrairement à ce que croient devoir ou pouvoir affirmer d’aucuns.
En ettet, la « philosophie » de la mythologie est marquée par le panthéisme, d’où le nom de Panthéon qui englobe l’ensemble des dieux. Autrement dit,  la mythologie tend à une certaine forme d’universalité dans la mesure où les diverses divinités se répartissent plus ou moins équitablement la diversité même du monde. Il y aurait en quelque sorte des dieux pour toutes  choses, pour quelque activité que ce soit.
Est-ce  bien là l’esprit de l’astrologie? On pourrait être tenté de répondre par l’affirmative en s’appuyant sur l’astronomie, laquelle est parvenue à « caser »  planétairement toutes les divinités. Et des penseurs aussi lucides qu’un Jean-Pierre Nicola sont bel et bien tomber dans le panneau avec son systéme RET qui englobe dix planétes (du soleil jusqu’à Pluton, plus la Lune, notre satellite)
Pour notre part, nous pensons qu’il s’agit là d’une évolution relativement tardive de la pensée astrologique qui aura conduit à ce « mariage » avec l’astronomie du systéme solaire- et la mythologie. A l’origine, selon nous, l’astrologie ne « communiquait » avec l’astronomie que par un seul et unique canal que l’on pourrait qualifier de « phallique », ce qui souligne l’unicité du dispositif, lequel  pourrait être comparé à un pont.(rappelons que le pape est qualifié de pontife), à savoir Saturne, dont la révolution est  en analogie avec celle de la Lune, sur la base d’un an pour un jour. De même d’ailleurs, le parcours de la dite planéte n’était pas balisé par 12 secteurs mais par 8.(4×2)
Nous n’avons certes rien contre la mythologie ou contre l’astronomie, si ce n’est que les astrologues y recourent de façon tout à fait excessive et hors de propos. Ils ejn arrivent, de par une telle dérive, à se convaincre que l’astrologie peut traiter de tout et de n’importe quoi puisqu’il y des dieux  appointés aux tâches les plus variées .Cela signifie aussi que l’astrologie serait une sorte de savoir total à l’instar du langage qui, lui aussi, n’a pas de limites. Et l’on sait le rôle du langage dans la consultation  astrologique, du fait que l’astrologue est sommé de traduite, d’étoffer, de transposer sous une forme accessible les notations symboliques.
L’identité de l’astrologie ne peut que pâtir de tels rapprochements, de telles intrusions qui la dénaturent. L’astrologue est conduit à penser que rien ne saurait être étranger à l’astrologie puisqu’elle est dotée de ce double bagage, astronomico-(mythologique. Cela ne peut que séduire des esprits qui n’ont pas été formés à la recherche et qui ne savent pas s’informer à différentes sources, à tenir compte de plusieurs paramétres par delà celui de l’astrologie.
Pour une grande partie des usagers de l’astrologie, l’arsenal astrologique ne connait pas de limites en ce qui concerne les domaines qu’il permet d’aborder, la seule restriction serait en matière de précision plus ou moins grande. L’astrologue pourrait parler de tout un peu.
Il y auralt là, pourrait-on diagnostiquer, comme un refus de l’altérité, ce ce qui n’est pas soi, projeté sur l’astrologie. Autrement dit,  on voudrait voir l’astrologie comme l’on se voit soi-même. Il y aurait tout dans l’astrologie et point ne serait utile d’aller voir ailleurs. Et l’alibi d’une telle démarche, on l’aura compris, c’est bien évidemment la mythologie. A partir du moment où l’astrologie trouve son assise dans la mythologie, rien ne saurait lui être étranger puisque la mythologie englobe une grande variété de dieux et que ces dieux nous sont repérables par le biais de l’astronomie qui les « loge ». Ainsi, la boucle est bouclée, n’est-il pas vrai?
La prévision astrologique doit, selon nous, prendre en compte d’autres paramètres que ceux fournis par cette troîka  qu’elle forme avec la mythologie et avec l’astronomie. Pour cela, il lui est nécessaire de se limiter à un seul vecteur planétaire, à savoir Saturne et de circonscrire son domaine à ce qui reléve de la dualité puisque selon nous tout ce qui revêt une forme duelle la concerne. L’astrologie serait épistémologiquement d’essence dialectique. Elle peut ainsi apporter un éclairage qui lui est propre mais en acceptant que d’autres facteurs puissent intervenir et interférer, ce qui débouche sur un dialogue avec des spécialistes d’autres disciplines.
En fait, ce n’est pas au départ l’astrologie qui aura emprunté à la mythologie et à l’astronomie mais ce sont ces deux savoirs qui se seront inspirés de l’astrologie, comme nous l’avons montré ailleurs, notamment à partir des travaux du statisticien Michel Gauquelin lequel a montré que Mars, Jupiter  et   Saturne ( ce furent là du moins ses premiers résultats, parus en 1955. L’influence des astres. Paris, Ed. Du Dauphin). Ce n’est donc pas par hasard que les actvités que Gauquelin a associées à ces trois astres correspondent grosso modo aux significations accordées à ces trois divinités.(Gauquelin ajoutera Lune et Vénus, par la suite) et c’est encore moins par hasard que les dieux qui ont été dévorés par Kronos sont justement les dieux qui n’ont pas été associés, du moins dans l’Antiquité, à des planétes: Neptune,Pluton, Cérés, Pallas, Junon, Vesta, ces dieux n’ayant été récupérés par l’astronomie qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi, le moins que l’on puisse recommander, c’est de cesser de se servir en astrologie de ces dieux-planétes que la mythologie avait  fait disparaitre à l’instar de l’astronomie antique, pour des raisons évidentes, à savoir que l’on n’avait pas de place pour tous les dieux de l’Olympe. D’aucuns voudraient que l’on complétât  un tel dispositif en intégrant ces astres inconnus et invisibles dans l’Antiquité. Ils sont même disposés à croire que l’Humanité ayant évolué psychiquement, il serait logique de faire un bon accueil à de nouveaux astres. Or, nous venons de montrer que l’alliance entre astronomie et mythologie s’était scellée sur la base du septénaire au point que même le récit mythologique s’en trouvait marqué.
En conclusion,  il existerait d’une part  une typologie astro-mythologique englobant un certain nombre d’astres tous  visibles à l’œil nu mais qui n’aurait aucune vocation cyclique- que Gauquelin serait parvenu à baliser (et nous avons des doutes sérieux en ce qui concerne ses travaux sur l’empreinte lunaire)- et cela ne concerne que le mouvement diurne et non la révolution sidérale  et de l’autre, un seul et unique cyclique- sidéral  celui de Saturne- rendant compte d’une cyclicité duelle, bien plus dépouillée, au demeurant, que ne le voudrait le recours aux 12 symboles zodiacaux car nous pensons qu’un tel symbolisme doit rester  tout à fait en dehors du champ de l’astrologie, si ce n’est à des fins purement de localisation des astres dans le ciel., à l’instar de l’astronomie.









JHB
22. 11.16

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