Enquéte sur l’histoire des significations zodiacales. IIe Partie Vox populi, vox Dei
par Jacques Halbronn
Pour compléter notre enquéte, nous reproduisons ci dessous un certain nombre de portraits psychologiques concernant les signes zodiacaux, tels qu’on pouvait encore les lire au début du xVIIIe siècle. Force est de constater que ces descriptions n’ont rien à voir avec celles de la littérature zodiacale actuellement en circulation. On s’est parfois plaint de ce que les rédacteurs des « horoscopes » modernes ne connaissaient rien à l’astrologie mais on reste perplexe sur l’origine des textes constituant de tels portraits. Il semble qu’il s’agisse d’un corpus qui aura été totalement passé par dessus bord par le milieu astrologique du XXe siècle. On pense aux Caractères de La Bruyère
Nous abordons ici un autre aspect du dossier zodiacal, à savoir qu’il s’agit de savoir si l’astrologie a vocation à « classer » les gens ou bien à exposer leur singularité. Il semble que ces deux voies tendent à l’écarteler en une sorte de dilemme. Comment expliquer une telle divergence?
Ces productions ont souvent pour lieu de dffusion la vile de Troyes (en Champagne).
Reprint Le grand kalendrier et Compost des Bergiers avecq leur Astrologie et plusieurs autres choses ( Nicolas le Rougen Troyes 1525)., Bernard Guégan 1925, Ed Ressouvenance, 2013
S’ensuyt un petit traictié pour scavoir soubz quelle planéte l’enfant est né.
Note: c’est fondé sur les jours de la semaine qui sont chacun associé à une planéte, comme l’indique leur nom.
Des proprietez des douze signes:
Du signe de Aries
Celui qui est né au signe de Aries despuis la my Mars jusques à la my-Avril sera de grande industrie et ne sera pas riche ne pouvre (…)il désirera doctrine et communiquera avec gens éloquens
La fille qui sera née en ce temps sera ireuse & aura de grands dommages, elle mentira volontiers, elle perdra son mary et en recouvra ung meilleur, elle sera bien malade à l’âge 5 ans et en l’âge de 25 ans etc
Extrait du reprint des Editions de la Réunion des musées nationaux. Paris, 1988 Préface Marie-France Noël
Le Miroir d’astrologie ou le passe-temps de la jeunesse. Troyes, Citoyen Garnier (paru sous la Révolution mais déjà connu au XVIIe siècle)
Le nom de signes n’est pas indiqué mais on y fournit le mois de l’année et la vignette représentant le signe du mois. Deux volets: l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes.
Exemple:
Janvier L’homme qui naitra au mois de janvier Il sera doux comme un agneau, il sera charitable, bon de converser avec lui, aura une présence grave, souvent mélancolique, il sera docte, aimera à servir Dieu, incliné à bonne conscience
(¨privilége de 1739 accordé à Pierre Garnier, imprimeur libraire à Troyes
Janvier La femme qui naitra au mois de janvier sera honnêtement belle & fort gracieuse (…) Elle viendra à bout des choses qu’elle entreprendra, parce qu’elle aura de l’esprit, sera libérale, donnera de bons conseuls, réussira en affaire, aimera son mari, aura un fils docte qui aura quelques volontés perverse, sera malade à 30, 40 & 58 ans mais en échappera etc
Max Jacob et Claude Valence
Miroir d’astrologie (…) contenant des extraits du Livre d’Arcandam, les analogies se rapportant à chaque constellation, etc (Le grand livre du mois, 2001, Gallimard, 1949)
Note; le livre d’Arcandam date du XVIe sièclle et porte le sous titre suivant
; »Livre d’ Arcandam, traitant des prédictions astrologiques, des naissances ou fatales dispositions et du jour de la nativité des enfans »
On y retrouve le diptyque pour chaque signe: les messieurs et les dames.
les hommes du Bélier : » Ils aiment le changement et les avenures romanesques mais le goût de la certitude , des axiomes, des déterminations rapides, des conclusions absolues »
Les femmes du Bélier: (..) tantôt Pallas, tantôt Minerve (..) Elles sont l’une comme l’autre ardentes et vives, souvent lascives, indomptables, adorant le tumulte de l’Esprit. Ce sont de grandes séductrices
Conclusions: on est là en face d’une astrologie qui ne repose que sur un seul facteur, le soleil dans le signe, à la naissance. On est aux antipodes d’une astrologie du thème natal. L’auteur de la rubrique zodiaque dans le Kalendrier et Compost des Bergers s’en explique ainsi: »
« Moy considérant le cours des corps célestes et la puissance de dieu omniprésent, (..) je me suys pris à lire ce lvre en latin et le translate en français pour endoctriner les gens non litterez mais qui y veult comprendre quelque chose. Ce n’est pas dire que la chose adviegne mais les signes ont telles proprietez et est la volunté de Dieu par dessus. »
Quant à l’auteur du Miroir d’astrologie de Sinibal de Spadaine, il s’explique dans des Observations:
« Comme tout homme désire scavoir ce qui peut lui arriver, je me suis étudié à la science de l’Astrologie, dépendant des inclinations célestes, de laquelle s’ensuit beaucoup de bien comme nous le prouve Ptolomée (..;) Premièrement les douze mois où il se peut voir l’inclination de l’Homme & ce qui peut lui arriver »
L’auteur se contente de parler du « signe du mois », et non comme dans le Kalendrier des Begers, de l’entrée du soleil dans le signe, qui se faisait jusqu’à la fin du XVIe siècle de la moitié du mois à celle du mois suivant avant de passer en gros du 20 du mois au 20 du mois suivant, comme c’est encore le cas de nos jours.
Terminons avec la Préface du Miroir d’astrologie (titre en fait emprunté à Sinibal de Spadacine) « Tout individu peut donc être ramené d’après le mois et la date de naissance à un caractère fondamental dont le type et les analogies nous seront fournis par la constellation et le « décan » auxquels il appartientr » Mais l’auteur, Claude Valence, se hâte d’ajouter : » L’horoscope est une projection géométrique du ciel de naissance pour une date et un lieu donnés. Tout individu y est représenté par la polarité des sept planètes (…) Le Miroir d’astrologie ne prétend pas donner la signification complète d’un individu mais seulement son classement général »
Les astrologues d’aujourd’hui ironisent volontiers sur une astrologie ne fonctionnant qu’au moyen d’un seul vecteur mobile, passant sur un certain nombre de secteurs fixes. Ce faisant, on croirait entendre des astronomes. Et nous n’hésiterons pas à dire que l’Astrologie est traversée par une sorte de polémique qui divise ses sectateurs. Selon nous l’astrologie qui se limite à ne considérer qu’un seul facteur mobile est plus dans la vérité et la vocation de cette discipline que celle qui préconise un « thème » en accord avec l’ensemble des données de l’astronomie. Les astronomes, comme Ptolémée, auront fourvoyé l’Astrologie en voulant bien faire, ils en sont le mauvais génie. On dit souvent qu’autrefois astrologie et astronomie avançaient de concert. Nous pensons que cela décrit un certain moment de l’Histoire de l’astrologie quand elle fut englobé dans le champ de l’astronomie. Mais nous sommes persuadés que l’astrologie avait obtenu son autonomie précédemment en n’empruntant à l’astronomie qu’une très petite part de son « capital » planétaire et stellaire. Et nous pensons que le XXIe siècle verra l’astrologie reprendre son indépendance par rapport à l’astronomie, tant il est vrai que ce rapprochement avec l’astronomie, qui aura duré bien trop longtemps, l’aura conduit à un état pléthorique malsain. Ce mariage étrange de l’astrologie avec deux domaines totalement distincts, à savoir l’ astronomie d’un côté et de l’autre, la psychologie individuelle , qui sont les deux mamelles de l’astrologie actuelle,nous fait penser au mariage de la carpe et du lapin. Les astrologues peuvent ils croire un instant qu’une telle démarche pourrait convenir aux astronomes actuels, en dépit de l’adoption de ces nouvelles planétes que sont Uranus, Neptune et Pluton (cas bien douteux désormais), baptisées par les astronomes et non par les astrologues, d’ailleurs?
Autrement dit, l’astrologie vilipendée par le milieu astrologique du signe unique déterminé par un vecteur unique, nous apparait comme la réminiscence de l’astrologie la plus ancienne. Non pas que nous acquiescions pour autant à certaines applications actuelles que l’on trouve dans les média. Nous y voyons la réminiscence de l’astre mobile circulant parmi les étoiles fixes (à ne pas confondre avec le probléme des constellations car si les constellations sont faites d »étoiles, les étoles n’ont pas besoin des constellations pour exister même si on a l’habitude de les situer, par commodité, au sein de telle ou telle constellation.
Au bout du compte, le grand absent de l’astrologie actuelle, c’est bien l’étoile fixe. Et l’on sait que l’une des raisons de l’abandon par les astrologues du référentiel stellaire, c’est qu’il n’est pas pertinent du point de vue des astronomes. Or, selon nous, l’astrologie ancienne est née des « aspects » entre une planéte et une série d’étoiles (les 4 que l’on qualifie de « ‘royales ») et ce n’est pas parce que ces étoiles n’appartiennent pas au systéme solaire qu’il est légitime de les éliminer de l’attirail astrologique. Le passage du soleil dans le Zodiaque nous rappelle cette vérité de la dialectique entre le mobile et le fixe.
Le peuple ne s’y trompe pas, qui sent que la vraie astrologie a un tel profil de simplicité et qui continue à affirmer que l’astrologie dont il a besoin est celle de la simplicité du modèle et non celle de la complexité pseudo-savante. Les astrologues de métier -ces « marchands du Temple – auront beau cracher sur cette astrologie minimale qui leur enléve le pain de la bouche, nous pensons qu’en dernière instance, c’est cette astrologie qui ne prétend nullement prédire le destin de chacun qui est dans le vrai et qui finalmement sera reconnue sinon dans sa lettre du moins dans son esrprit.
.
JHB
08 11. 16
par Jacques Halbronn
Pour compléter notre enquéte, nous reproduisons ci dessous un certain nombre de portraits psychologiques concernant les signes zodiacaux, tels qu’on pouvait encore les lire au début du xVIIIe siècle. Force est de constater que ces descriptions n’ont rien à voir avec celles de la littérature zodiacale actuellement en circulation. On s’est parfois plaint de ce que les rédacteurs des « horoscopes » modernes ne connaissaient rien à l’astrologie mais on reste perplexe sur l’origine des textes constituant de tels portraits. Il semble qu’il s’agisse d’un corpus qui aura été totalement passé par dessus bord par le milieu astrologique du XXe siècle. On pense aux Caractères de La Bruyère
Nous abordons ici un autre aspect du dossier zodiacal, à savoir qu’il s’agit de savoir si l’astrologie a vocation à « classer » les gens ou bien à exposer leur singularité. Il semble que ces deux voies tendent à l’écarteler en une sorte de dilemme. Comment expliquer une telle divergence?
Ces productions ont souvent pour lieu de dffusion la vile de Troyes (en Champagne).
Reprint Le grand kalendrier et Compost des Bergiers avecq leur Astrologie et plusieurs autres choses ( Nicolas le Rougen Troyes 1525)., Bernard Guégan 1925, Ed Ressouvenance, 2013
S’ensuyt un petit traictié pour scavoir soubz quelle planéte l’enfant est né.
Note: c’est fondé sur les jours de la semaine qui sont chacun associé à une planéte, comme l’indique leur nom.
Des proprietez des douze signes:
Du signe de Aries
Celui qui est né au signe de Aries despuis la my Mars jusques à la my-Avril sera de grande industrie et ne sera pas riche ne pouvre (…)il désirera doctrine et communiquera avec gens éloquens
La fille qui sera née en ce temps sera ireuse & aura de grands dommages, elle mentira volontiers, elle perdra son mary et en recouvra ung meilleur, elle sera bien malade à l’âge 5 ans et en l’âge de 25 ans etc
Extrait du reprint des Editions de la Réunion des musées nationaux. Paris, 1988 Préface Marie-France Noël
Le Miroir d’astrologie ou le passe-temps de la jeunesse. Troyes, Citoyen Garnier (paru sous la Révolution mais déjà connu au XVIIe siècle)
Le nom de signes n’est pas indiqué mais on y fournit le mois de l’année et la vignette représentant le signe du mois. Deux volets: l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes.
Exemple:
Janvier L’homme qui naitra au mois de janvier Il sera doux comme un agneau, il sera charitable, bon de converser avec lui, aura une présence grave, souvent mélancolique, il sera docte, aimera à servir Dieu, incliné à bonne conscience
(¨privilége de 1739 accordé à Pierre Garnier, imprimeur libraire à Troyes
Janvier La femme qui naitra au mois de janvier sera honnêtement belle & fort gracieuse (…) Elle viendra à bout des choses qu’elle entreprendra, parce qu’elle aura de l’esprit, sera libérale, donnera de bons conseuls, réussira en affaire, aimera son mari, aura un fils docte qui aura quelques volontés perverse, sera malade à 30, 40 & 58 ans mais en échappera etc
Max Jacob et Claude Valence
Miroir d’astrologie (…) contenant des extraits du Livre d’Arcandam, les analogies se rapportant à chaque constellation, etc (Le grand livre du mois, 2001, Gallimard, 1949)
Note; le livre d’Arcandam date du XVIe sièclle et porte le sous titre suivant
; »Livre d’ Arcandam, traitant des prédictions astrologiques, des naissances ou fatales dispositions et du jour de la nativité des enfans »
On y retrouve le diptyque pour chaque signe: les messieurs et les dames.
les hommes du Bélier : » Ils aiment le changement et les avenures romanesques mais le goût de la certitude , des axiomes, des déterminations rapides, des conclusions absolues »
Les femmes du Bélier: (..) tantôt Pallas, tantôt Minerve (..) Elles sont l’une comme l’autre ardentes et vives, souvent lascives, indomptables, adorant le tumulte de l’Esprit. Ce sont de grandes séductrices
Conclusions: on est là en face d’une astrologie qui ne repose que sur un seul facteur, le soleil dans le signe, à la naissance. On est aux antipodes d’une astrologie du thème natal. L’auteur de la rubrique zodiaque dans le Kalendrier et Compost des Bergers s’en explique ainsi: »
« Moy considérant le cours des corps célestes et la puissance de dieu omniprésent, (..) je me suys pris à lire ce lvre en latin et le translate en français pour endoctriner les gens non litterez mais qui y veult comprendre quelque chose. Ce n’est pas dire que la chose adviegne mais les signes ont telles proprietez et est la volunté de Dieu par dessus. »
Quant à l’auteur du Miroir d’astrologie de Sinibal de Spadaine, il s’explique dans des Observations:
« Comme tout homme désire scavoir ce qui peut lui arriver, je me suis étudié à la science de l’Astrologie, dépendant des inclinations célestes, de laquelle s’ensuit beaucoup de bien comme nous le prouve Ptolomée (..;) Premièrement les douze mois où il se peut voir l’inclination de l’Homme & ce qui peut lui arriver »
L’auteur se contente de parler du « signe du mois », et non comme dans le Kalendrier des Begers, de l’entrée du soleil dans le signe, qui se faisait jusqu’à la fin du XVIe siècle de la moitié du mois à celle du mois suivant avant de passer en gros du 20 du mois au 20 du mois suivant, comme c’est encore le cas de nos jours.
Terminons avec la Préface du Miroir d’astrologie (titre en fait emprunté à Sinibal de Spadacine) « Tout individu peut donc être ramené d’après le mois et la date de naissance à un caractère fondamental dont le type et les analogies nous seront fournis par la constellation et le « décan » auxquels il appartientr » Mais l’auteur, Claude Valence, se hâte d’ajouter : » L’horoscope est une projection géométrique du ciel de naissance pour une date et un lieu donnés. Tout individu y est représenté par la polarité des sept planètes (…) Le Miroir d’astrologie ne prétend pas donner la signification complète d’un individu mais seulement son classement général »
Les astrologues d’aujourd’hui ironisent volontiers sur une astrologie ne fonctionnant qu’au moyen d’un seul vecteur mobile, passant sur un certain nombre de secteurs fixes. Ce faisant, on croirait entendre des astronomes. Et nous n’hésiterons pas à dire que l’Astrologie est traversée par une sorte de polémique qui divise ses sectateurs. Selon nous l’astrologie qui se limite à ne considérer qu’un seul facteur mobile est plus dans la vérité et la vocation de cette discipline que celle qui préconise un « thème » en accord avec l’ensemble des données de l’astronomie. Les astronomes, comme Ptolémée, auront fourvoyé l’Astrologie en voulant bien faire, ils en sont le mauvais génie. On dit souvent qu’autrefois astrologie et astronomie avançaient de concert. Nous pensons que cela décrit un certain moment de l’Histoire de l’astrologie quand elle fut englobé dans le champ de l’astronomie. Mais nous sommes persuadés que l’astrologie avait obtenu son autonomie précédemment en n’empruntant à l’astronomie qu’une très petite part de son « capital » planétaire et stellaire. Et nous pensons que le XXIe siècle verra l’astrologie reprendre son indépendance par rapport à l’astronomie, tant il est vrai que ce rapprochement avec l’astronomie, qui aura duré bien trop longtemps, l’aura conduit à un état pléthorique malsain. Ce mariage étrange de l’astrologie avec deux domaines totalement distincts, à savoir l’ astronomie d’un côté et de l’autre, la psychologie individuelle , qui sont les deux mamelles de l’astrologie actuelle,nous fait penser au mariage de la carpe et du lapin. Les astrologues peuvent ils croire un instant qu’une telle démarche pourrait convenir aux astronomes actuels, en dépit de l’adoption de ces nouvelles planétes que sont Uranus, Neptune et Pluton (cas bien douteux désormais), baptisées par les astronomes et non par les astrologues, d’ailleurs?
Autrement dit, l’astrologie vilipendée par le milieu astrologique du signe unique déterminé par un vecteur unique, nous apparait comme la réminiscence de l’astrologie la plus ancienne. Non pas que nous acquiescions pour autant à certaines applications actuelles que l’on trouve dans les média. Nous y voyons la réminiscence de l’astre mobile circulant parmi les étoiles fixes (à ne pas confondre avec le probléme des constellations car si les constellations sont faites d »étoiles, les étoles n’ont pas besoin des constellations pour exister même si on a l’habitude de les situer, par commodité, au sein de telle ou telle constellation.
Au bout du compte, le grand absent de l’astrologie actuelle, c’est bien l’étoile fixe. Et l’on sait que l’une des raisons de l’abandon par les astrologues du référentiel stellaire, c’est qu’il n’est pas pertinent du point de vue des astronomes. Or, selon nous, l’astrologie ancienne est née des « aspects » entre une planéte et une série d’étoiles (les 4 que l’on qualifie de « ‘royales ») et ce n’est pas parce que ces étoiles n’appartiennent pas au systéme solaire qu’il est légitime de les éliminer de l’attirail astrologique. Le passage du soleil dans le Zodiaque nous rappelle cette vérité de la dialectique entre le mobile et le fixe.
Le peuple ne s’y trompe pas, qui sent que la vraie astrologie a un tel profil de simplicité et qui continue à affirmer que l’astrologie dont il a besoin est celle de la simplicité du modèle et non celle de la complexité pseudo-savante. Les astrologues de métier -ces « marchands du Temple – auront beau cracher sur cette astrologie minimale qui leur enléve le pain de la bouche, nous pensons qu’en dernière instance, c’est cette astrologie qui ne prétend nullement prédire le destin de chacun qui est dans le vrai et qui finalmement sera reconnue sinon dans sa lettre du moins dans son esrprit.
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JHB
08 11. 16
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