La conjonction en Astrologie de 1950 à 2016 du « cycle planétaire » à l’astrologie « alpha-oméga ».
par Jacques Halbronn
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale apparait la notion de » cycle planétaire »
André Barbault définit ainsi ce qu’il appelle « cycle planétaire »:
« Le cycle planétaire est une ligne d’univers : de temps, d’espace, de mouvement et de substance, à laquelle participe ici-bas une histoire d’amplitude égale et d’évolution parallèle ,en une interaction entre permanence d’une structure et fluidité du changement. »
« La conjonction en est le moment fort et c’est en son temps que s’inscrivent préférentiellement les plus grandes pages de notre histoire. Toutefois, un point de chute historique tombant avec une grande conjonction n’implique pas une nécessaire liaison entre eux, une autre configuration accompagnatrice pouvant en rendre compte. »
« Ce qui garantit une corrélation est le suivi d’une durée. Le lien est fondé par une continuité, assuré par le déroulement d’un cours de tendance, à la fois à l’intérieur du cycle, d’un aspect à l’autre de ses phases, et, extérieurement, d’une conjonction à une autre du cycle suivant ; dans l’enchaînement du tout et de la partie au long d’un fil continu où se tissent les métamorphoses de l’histoire. »
« L’unité cyclique implique que ce qui est conçu ou ce qui naît à la conjonction, trébuche dans un désordre de différenciation préalable au semi-carré, pour disparaître ou survivre. Prend pied ou prend corps au sextil, s’implantant dan ses premières réalisations. Connaît au carré une crise intérieure par différenciation de ses deux facteurs ; divergence créant un climat de rupture, de déviation, de transformation. Dépasse cette tension au trigone : phase associative ou coopérative, porteuse de succès, chargée de réalisations, temps d’essor. Croissance qui s’essouffle ou s’affronte à des problèmes mineurs au sesqui-carré. Point culminant du cycle basculant sur la décroissance, l’opposition est le temps fort d’un conflit majeur qui, interne, dissocie le courant, engagé sur un déclin, ou, externe, franchissant un Rubicon, permet un dépassement dans un affrontement. Sur la voie plus passive du retour, le sesqui-carré amène souvent une retombée négative de la phase précédente. Avec le trigone se retrouve un climat d’accord, de coopération, dans un champ d’épanouissement, à tendance néanmoins défensive, conservatrice. Au carré, l’entente conçue à l’aspect précédent est remise en question ; sinon, climat de tension, de rupture, de transformation. Au sextil, les dégâts sont réparés ; nouveau resserrement des forces. Le semi-carré installe souvent une crise latente qui traîne plus ou moins jusqu’à la conjonction qui a valeur de bilan : finale de l’aventure, relance à un niveau supérieur ou encore, déplacement du processus historique ».
« C’est la nature des deux astres composant le cycle qui détermine la substance de la manifestation cyclique »
Barbault prend l’exemple du cycle Saturne-Neptune;:
« . Le courant neptunien est en résonance avec un climat public, l’idéologie d’une population, la foi collective d’un peuple. Celui de Saturne place celui-ci sur le registre de la condition prolétaire. Si Jupiter incarne le capital, Saturne représente le travail, la vie laborieuse et âpre des miséreux. Le courant neptunien saturnisé tend donc à prendre un caractère « sauvage » en se durcissant, en libérant une puissance concentrée, radicale, systématique ou extrémiste. Il est donc naturel que la conjonction de ces deux planètes puisse escorter des poussées collectives révolutionnaires, finissant par s’assimiler en particulier aux manifestations d’une extrême-gauche ».
On fera les observations suivantes: d’une part, Barbault combine deux astres de même « nature », au sens astronomique du terme, à savoir deux planétes et de l’autre, il considére la conjonction comme le point de départ du cycle. Et enfin, Barbault rend compte de la problématique du cycles par le caractère des planétes concernées. Sur ces trois points, nous nous portons en faux.
Mais à partir des années soixante, Barbault avait adopté une autre approche qui correpond selon nous une autre approche laquelle ne relie plus du tout les planétes à telle ou telle région du monde ou à telle idéologie. LEs planétes ne sont même plus considérées qualtativement mais uniquement quantitativement..On y reviendra en conclusion du présent article.
Fabrice Pascaud nous en donne un exposé:
En ce début d’année 2016, dire que l’équilibre mondial reste très fragile n’aurait rien d’une révélation. Inutile d’avoir recours à l’astrologie pour s’en rendre compte. Dire que l’économie risque de connaître une chute importante, alarmante avec toutes les conséquences que cela entraînera sur les marchés financiers entre autres semble, hélas, une évidence (!) d’autant plus que le chiffre de l’indice cyclique marque une baisse nette et sensible.
Tout d’abord qu’est-ce que l’indice cyclique ?
« Découvert par Henri Gouchon (1898 – 1978 )[1] et baptisé « Indice de concentration planétaire » puis repris et développé par André Barbault qui lui donna le nom d’« Indice cyclique », cette technique comme son nom l’indique repose sur le phénomène cyclique. Il rend compte d’une cotation exacte des dix grands cycles planétaires. On additionne chacun des écarts interplanétaires des cinq planètes lentes (Jupiter[2] – Saturne – Uranus – Neptune – Pluton) en tenant compte des seuils de la conjonction et l’opposition, autrement dit de la phase ascendante de 0° à 180° et descendante de 180° à 0°.
« La lecture est simple. Lorsque les cycles sont dans leur ensemble en phase de 0° à 180°, les astres s’éloignent de plus en plus les uns des autres, l’indice est donc croissant ce qui se traduit par une courbe ascendante. On pourrait évoquer une dynamique d’expansion. A contrario, lorsque les cycles décroissent dans leur grande majorité de 180° à 0°, les astres donc se rapprochent de plus en plus les uns des autres, l’indice est en baisse et se traduit par une courbe descendante. On pourrait évoquer une dynamique de récession. Ce qui revient à dire que lorsque l’on est dans une tendance à grandes oppositions planétaires, l’indice est à la hausse, et, inversement, il est à la baisse lors d’une forte concentration de conjonctions planétaires.
« Comment en comprendre la portée ? Lorsque les planètes se laissent de la distance entre elles, il y a valeur de respiration, d’espace vital, de souffle, les énergies circulent. Lorsqu’elles se concentrent, se rapprochent, il y a valeur d’étouffement, de resserrement, manque d’oxygène. Un peu comme dans les transports en commun aux grandes heures d’affluence, nous sommes comprimés, serrés les uns contre les autres, on respire mal, limités dans nos gestes, la perspective est bouchée, on attend que ça se dégage, que notre espace vital ne soit plus encombré afin de se sentir à son aise et mieux respirer. L’exemple est terre à terre mais il illustre bien le phénomène.
QUEL EST L’INDICE CYCLIQUE POUR 2016 ?
Au 1er janvier 2016, la position des cinq planètes lentes sur le zodiaque est la suivante :
Jupiter : 173° – Saturne : 251° – Uranus : 16° – Neptune : 337° – Pluton : 285°
Les écarts :
Jupiter – Saturne = 78°
Jupiter – Uranus = 157°
Jupiter – Neptune = 164°
Jupiter – Pluton = 112°
Saturne – Uranus = 125°
Saturne – Neptune = 86°
Saturne – Pluton = 34°
Uranus – Neptune = 39°
Uranus – Pluton = 91°
Neptune – Pluton = 52°
Ce qui donne un indice de 938° pour l’année 2016. Indice qui varie de quelques degrés dans le courant de l’année en fonction de la rétrogradation des planètes.
Étant donné l’accentuation de la concentration planétaire qui est en action, cet indice va baisser de plus en plus. Au 1er janvier 2020, il sera à 568° marquant de fait une importante concentration des cinq planètes lentes et en particulier l’amorce de la triple conjonction Jupiter Saturne Pluton. La chute constante de cet indice indique que nous sommes très loin de la sortie de la crise économique et qu’elle risque de s’accentuer fortement pour ne pas dire gravement.
À titre d’exemple pour la France
XXe siècle
XXIe siècle
L’analyse de cet indice réclame beaucoup de prudence et il ne saurait suppléer l’étude minutieuse de chaque cycle planétaire et de ses liens analogiques à l’échelle mondiale. Mais il a cependant le grand mérite de donner le pouls de l’état monde. Celui-ci est d’autant plus sensible qu’actuellement l’ensemble des cycles planétaires présente de fortes dissonances, les cinq lentes, hormis le cycle Jupiter Pluton (mais ô combien ambigu !), sont en dissonance. Nous sommes donc dans une conjugaison prospective qui converge vers un même résultat : une oppression, le pouls s’accélère sensiblement, s’emballe comme sous l’emprise d’une panique généralisée. »
Nos observations:
Les données fournies dans le texte ci dessus montrent que la « descente » de la courbe est bien plus forte pour les années 80 que pour les deux guerres mondiales: il descend jusqu’à 768° pendant et au lendemain de la « Grande Guerre » puis il redescendra à 570° en 1944. Pour les années 80, on arriva à des minima bien plus marqués encore: 344 et même 309 pour 82 et 83. Et Pascaud de conclure: . »Pour le XXe siècle, l’indice a oscillé dans des écarts extrêmes de 1080° à 309° » . Ce que ne dit pas Pascaud, c’est que la plongée de l’indice cyclique dans les années 80- plus forte que dans le cas des conflits majeurs du XXe siècle, a accouché d’une « souris ». On est très en deça de ce qui était craint/attendu.
D’ailleurs, à partir de 1990, il apparait qu’André Barbault en revient au modéle du « cycle planétaire », en raison du « succés » de sa prévision pour 1989 – concernant la Russie- faite au début des années Cinquante. Cela correspond aussi à un désenchantement par rapport à l’indice cyclique qui n’a pas donné les effets prévus.
Début 1995, nous avons publié « L’Astrologie selon Saturne », une brochure parue aux Ed. de la Grande Conjonction (cf dépot légal BNF) qui esquisse une autre approche de l’Astrologie Mondiale avec l’adoption d’un monoplanétarisme. Autrement dit, nous reprenions l’idée de l’indice cyclique si ce n’est qu’au lieu de combiner cinq planétes (dont trois transsaturneinnes), nous nous limitions à une seule, à savoir Saturne. Par la suite, au début du XXIe siècle, nous introduisimes le référentiels des 4 étoiles fixes royales (Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut) au lieu de celui des axes équinoxiaux et solsticiaux permettant une division en 4 du cycle. En effet, nous pensions que la conjonction d’une planéte avec une étoile constituait un phénoméne plus « réel » que son passage sur le point vernal, lequel n’offre aucun caractère de visibilité à moins justement de l’associer, comme ce fut le cas dans l’Antiquité, à telle ou telle étoile fixe..
Nos travaux s’affineront par la suite et déboucheront sur l’idée que la conjonction n’est pas le point de départ du cycle mais un temps de culmination, pas un temps équinoxial mas un temps solsticial, analogiquement. Il suffit de réfléchir un instant: ce qui se rapproche est au départ séparé comme dans un couple. L’Union est un moment particulier et paradoxal face à la réalité qui est bien plus complexe. On pense à la Tour de Babel qui est un projet et surement pas un point de départ.
Ensuite, ce qui ne s’inscrit pas dans l’orbe, plus ou moins large, de la conjonction, ne reléve plus, selon nous, de l’astrologie. Autrement diit, le temps conjonctionnel est celui propre à l’Astrologie. A partir du moment où la conjonction se défait, se dissout, l’on bascule dans la sociologie et il est donc vain de parler d’aspects successifs si ce n’est à l’instar d’une horloge, d’un compte à rebours. L’ordre astrologique est en quelque sorte « contre-nature » en ce qu’il rapproche ce qui ne devrait pas se rapprocher, ce qui est l’enjeu de toute affirmation unitaire au niveau spatio-temporel, et correspond à une forme de téléscopage. Cela a donné ainsi 2001 avec les Twin Towers à New York ou le Bataclan à Paris, fin 2015., dans les deux cas avec une conjonction Saurne-étoile fixe royale, dans un cas Aldébaran et dans l’autre, juste en face, Antarés.
En bref, la seule échéance proprement astrologique serait la conjonction, tous les 7 ans de Saturne avec l’une des 4 étoiles sus nommées. C’est à ce moment là que l’astrologie telle que nous la concevons doit pouvoir se faire entendre car il s’y passe des choses « imprévisibles » sans le recours à notre astrologie, alpha oméga. Entendons par là que les autres formes d’astrologie sont désormais obsolétes et ont fait long feu, que cela plaise ou non.
En 201
En 2015 -2017, Saturne est en phase conjonctionnelle et cela rend compte d’un certain nombre de décloisonnements et de rapprochements improbables du moins pour celui qui ne dispose pas de l’outil approprié..
JHB
11. 11 16
par Jacques Halbronn
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale apparait la notion de » cycle planétaire »
André Barbault définit ainsi ce qu’il appelle « cycle planétaire »:
« Le cycle planétaire est une ligne d’univers : de temps, d’espace, de mouvement et de substance, à laquelle participe ici-bas une histoire d’amplitude égale et d’évolution parallèle ,en une interaction entre permanence d’une structure et fluidité du changement. »
« La conjonction en est le moment fort et c’est en son temps que s’inscrivent préférentiellement les plus grandes pages de notre histoire. Toutefois, un point de chute historique tombant avec une grande conjonction n’implique pas une nécessaire liaison entre eux, une autre configuration accompagnatrice pouvant en rendre compte. »
« Ce qui garantit une corrélation est le suivi d’une durée. Le lien est fondé par une continuité, assuré par le déroulement d’un cours de tendance, à la fois à l’intérieur du cycle, d’un aspect à l’autre de ses phases, et, extérieurement, d’une conjonction à une autre du cycle suivant ; dans l’enchaînement du tout et de la partie au long d’un fil continu où se tissent les métamorphoses de l’histoire. »
« L’unité cyclique implique que ce qui est conçu ou ce qui naît à la conjonction, trébuche dans un désordre de différenciation préalable au semi-carré, pour disparaître ou survivre. Prend pied ou prend corps au sextil, s’implantant dan ses premières réalisations. Connaît au carré une crise intérieure par différenciation de ses deux facteurs ; divergence créant un climat de rupture, de déviation, de transformation. Dépasse cette tension au trigone : phase associative ou coopérative, porteuse de succès, chargée de réalisations, temps d’essor. Croissance qui s’essouffle ou s’affronte à des problèmes mineurs au sesqui-carré. Point culminant du cycle basculant sur la décroissance, l’opposition est le temps fort d’un conflit majeur qui, interne, dissocie le courant, engagé sur un déclin, ou, externe, franchissant un Rubicon, permet un dépassement dans un affrontement. Sur la voie plus passive du retour, le sesqui-carré amène souvent une retombée négative de la phase précédente. Avec le trigone se retrouve un climat d’accord, de coopération, dans un champ d’épanouissement, à tendance néanmoins défensive, conservatrice. Au carré, l’entente conçue à l’aspect précédent est remise en question ; sinon, climat de tension, de rupture, de transformation. Au sextil, les dégâts sont réparés ; nouveau resserrement des forces. Le semi-carré installe souvent une crise latente qui traîne plus ou moins jusqu’à la conjonction qui a valeur de bilan : finale de l’aventure, relance à un niveau supérieur ou encore, déplacement du processus historique ».
« C’est la nature des deux astres composant le cycle qui détermine la substance de la manifestation cyclique »
Barbault prend l’exemple du cycle Saturne-Neptune;:
« . Le courant neptunien est en résonance avec un climat public, l’idéologie d’une population, la foi collective d’un peuple. Celui de Saturne place celui-ci sur le registre de la condition prolétaire. Si Jupiter incarne le capital, Saturne représente le travail, la vie laborieuse et âpre des miséreux. Le courant neptunien saturnisé tend donc à prendre un caractère « sauvage » en se durcissant, en libérant une puissance concentrée, radicale, systématique ou extrémiste. Il est donc naturel que la conjonction de ces deux planètes puisse escorter des poussées collectives révolutionnaires, finissant par s’assimiler en particulier aux manifestations d’une extrême-gauche ».
On fera les observations suivantes: d’une part, Barbault combine deux astres de même « nature », au sens astronomique du terme, à savoir deux planétes et de l’autre, il considére la conjonction comme le point de départ du cycle. Et enfin, Barbault rend compte de la problématique du cycles par le caractère des planétes concernées. Sur ces trois points, nous nous portons en faux.
Mais à partir des années soixante, Barbault avait adopté une autre approche qui correpond selon nous une autre approche laquelle ne relie plus du tout les planétes à telle ou telle région du monde ou à telle idéologie. LEs planétes ne sont même plus considérées qualtativement mais uniquement quantitativement..On y reviendra en conclusion du présent article.
Fabrice Pascaud nous en donne un exposé:
« Astro-Politique : 2016 par l’indice cyclique
23 janvier 2016 | Catégorie : ArticlesEn ce début d’année 2016, dire que l’équilibre mondial reste très fragile n’aurait rien d’une révélation. Inutile d’avoir recours à l’astrologie pour s’en rendre compte. Dire que l’économie risque de connaître une chute importante, alarmante avec toutes les conséquences que cela entraînera sur les marchés financiers entre autres semble, hélas, une évidence (!) d’autant plus que le chiffre de l’indice cyclique marque une baisse nette et sensible.
Tout d’abord qu’est-ce que l’indice cyclique ?
« Découvert par Henri Gouchon (1898 – 1978 )[1] et baptisé « Indice de concentration planétaire » puis repris et développé par André Barbault qui lui donna le nom d’« Indice cyclique », cette technique comme son nom l’indique repose sur le phénomène cyclique. Il rend compte d’une cotation exacte des dix grands cycles planétaires. On additionne chacun des écarts interplanétaires des cinq planètes lentes (Jupiter[2] – Saturne – Uranus – Neptune – Pluton) en tenant compte des seuils de la conjonction et l’opposition, autrement dit de la phase ascendante de 0° à 180° et descendante de 180° à 0°.
« La lecture est simple. Lorsque les cycles sont dans leur ensemble en phase de 0° à 180°, les astres s’éloignent de plus en plus les uns des autres, l’indice est donc croissant ce qui se traduit par une courbe ascendante. On pourrait évoquer une dynamique d’expansion. A contrario, lorsque les cycles décroissent dans leur grande majorité de 180° à 0°, les astres donc se rapprochent de plus en plus les uns des autres, l’indice est en baisse et se traduit par une courbe descendante. On pourrait évoquer une dynamique de récession. Ce qui revient à dire que lorsque l’on est dans une tendance à grandes oppositions planétaires, l’indice est à la hausse, et, inversement, il est à la baisse lors d’une forte concentration de conjonctions planétaires.
« Comment en comprendre la portée ? Lorsque les planètes se laissent de la distance entre elles, il y a valeur de respiration, d’espace vital, de souffle, les énergies circulent. Lorsqu’elles se concentrent, se rapprochent, il y a valeur d’étouffement, de resserrement, manque d’oxygène. Un peu comme dans les transports en commun aux grandes heures d’affluence, nous sommes comprimés, serrés les uns contre les autres, on respire mal, limités dans nos gestes, la perspective est bouchée, on attend que ça se dégage, que notre espace vital ne soit plus encombré afin de se sentir à son aise et mieux respirer. L’exemple est terre à terre mais il illustre bien le phénomène.
QUEL EST L’INDICE CYCLIQUE POUR 2016 ?
Au 1er janvier 2016, la position des cinq planètes lentes sur le zodiaque est la suivante :
Jupiter : 173° – Saturne : 251° – Uranus : 16° – Neptune : 337° – Pluton : 285°
Les écarts :
Jupiter – Saturne = 78°
Jupiter – Uranus = 157°
Jupiter – Neptune = 164°
Jupiter – Pluton = 112°
Saturne – Uranus = 125°
Saturne – Neptune = 86°
Saturne – Pluton = 34°
Uranus – Neptune = 39°
Uranus – Pluton = 91°
Neptune – Pluton = 52°
Ce qui donne un indice de 938° pour l’année 2016. Indice qui varie de quelques degrés dans le courant de l’année en fonction de la rétrogradation des planètes.
Étant donné l’accentuation de la concentration planétaire qui est en action, cet indice va baisser de plus en plus. Au 1er janvier 2020, il sera à 568° marquant de fait une importante concentration des cinq planètes lentes et en particulier l’amorce de la triple conjonction Jupiter Saturne Pluton. La chute constante de cet indice indique que nous sommes très loin de la sortie de la crise économique et qu’elle risque de s’accentuer fortement pour ne pas dire gravement.
À titre d’exemple pour la France
XXe siècle
- Entre 1914 et 1918. L’indice a oscillé de 1001° (au plus haut 1914) à 780° (au plus bas 1918) l’indice baissant jusqu’en 1919 à 768°.
- Entre 1939 et 1945, l’indice a oscillé entre 952° (au plus haut 1939) et 570° (au plus bas 1944).
- En 1982. L’indice marque : 344°. En juin : dévaluation du franc de 5,75 % puis premier plan de rigueur, prix et salaires bloqués jusqu’au 31 octobre. Fuite massive des capitaux hors du pays qui oblige le gouvernement à décréter une forte hausse des taux d’intérêt (jusqu’à 12 %), ce qui limite la reprise économique.
- En 1983. L’indice chute toujours : 309°. En mars, nouvelle dévaluation du franc de 2,5 %. Échec de la politique économique du gouvernement Mauroy. Période de Stagflation (simultanément croissance économique faible et forte inflation). Instauration d’un contrôle des changes pour limiter la fuite des capitaux (!)… Année de forte récession.
XXIe siècle
- Crise des subprimes. 2006 l’indice était à 970° – 2007 à 922° – 2008 à 858° – 2009 à 840° – 2008, année du krash, l’indice marquait 838°.
- Pour 2012. L’indice monte à peine : 928°. Zone euro en récession et économie mondiale au ralenti.
L’analyse de cet indice réclame beaucoup de prudence et il ne saurait suppléer l’étude minutieuse de chaque cycle planétaire et de ses liens analogiques à l’échelle mondiale. Mais il a cependant le grand mérite de donner le pouls de l’état monde. Celui-ci est d’autant plus sensible qu’actuellement l’ensemble des cycles planétaires présente de fortes dissonances, les cinq lentes, hormis le cycle Jupiter Pluton (mais ô combien ambigu !), sont en dissonance. Nous sommes donc dans une conjugaison prospective qui converge vers un même résultat : une oppression, le pouls s’accélère sensiblement, s’emballe comme sous l’emprise d’une panique généralisée. »
Nos observations:
Les données fournies dans le texte ci dessus montrent que la « descente » de la courbe est bien plus forte pour les années 80 que pour les deux guerres mondiales: il descend jusqu’à 768° pendant et au lendemain de la « Grande Guerre » puis il redescendra à 570° en 1944. Pour les années 80, on arriva à des minima bien plus marqués encore: 344 et même 309 pour 82 et 83. Et Pascaud de conclure: . »Pour le XXe siècle, l’indice a oscillé dans des écarts extrêmes de 1080° à 309° » . Ce que ne dit pas Pascaud, c’est que la plongée de l’indice cyclique dans les années 80- plus forte que dans le cas des conflits majeurs du XXe siècle, a accouché d’une « souris ». On est très en deça de ce qui était craint/attendu.
D’ailleurs, à partir de 1990, il apparait qu’André Barbault en revient au modéle du « cycle planétaire », en raison du « succés » de sa prévision pour 1989 – concernant la Russie- faite au début des années Cinquante. Cela correspond aussi à un désenchantement par rapport à l’indice cyclique qui n’a pas donné les effets prévus.
Début 1995, nous avons publié « L’Astrologie selon Saturne », une brochure parue aux Ed. de la Grande Conjonction (cf dépot légal BNF) qui esquisse une autre approche de l’Astrologie Mondiale avec l’adoption d’un monoplanétarisme. Autrement dit, nous reprenions l’idée de l’indice cyclique si ce n’est qu’au lieu de combiner cinq planétes (dont trois transsaturneinnes), nous nous limitions à une seule, à savoir Saturne. Par la suite, au début du XXIe siècle, nous introduisimes le référentiels des 4 étoiles fixes royales (Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut) au lieu de celui des axes équinoxiaux et solsticiaux permettant une division en 4 du cycle. En effet, nous pensions que la conjonction d’une planéte avec une étoile constituait un phénoméne plus « réel » que son passage sur le point vernal, lequel n’offre aucun caractère de visibilité à moins justement de l’associer, comme ce fut le cas dans l’Antiquité, à telle ou telle étoile fixe..
Nos travaux s’affineront par la suite et déboucheront sur l’idée que la conjonction n’est pas le point de départ du cycle mais un temps de culmination, pas un temps équinoxial mas un temps solsticial, analogiquement. Il suffit de réfléchir un instant: ce qui se rapproche est au départ séparé comme dans un couple. L’Union est un moment particulier et paradoxal face à la réalité qui est bien plus complexe. On pense à la Tour de Babel qui est un projet et surement pas un point de départ.
Ensuite, ce qui ne s’inscrit pas dans l’orbe, plus ou moins large, de la conjonction, ne reléve plus, selon nous, de l’astrologie. Autrement diit, le temps conjonctionnel est celui propre à l’Astrologie. A partir du moment où la conjonction se défait, se dissout, l’on bascule dans la sociologie et il est donc vain de parler d’aspects successifs si ce n’est à l’instar d’une horloge, d’un compte à rebours. L’ordre astrologique est en quelque sorte « contre-nature » en ce qu’il rapproche ce qui ne devrait pas se rapprocher, ce qui est l’enjeu de toute affirmation unitaire au niveau spatio-temporel, et correspond à une forme de téléscopage. Cela a donné ainsi 2001 avec les Twin Towers à New York ou le Bataclan à Paris, fin 2015., dans les deux cas avec une conjonction Saurne-étoile fixe royale, dans un cas Aldébaran et dans l’autre, juste en face, Antarés.
En bref, la seule échéance proprement astrologique serait la conjonction, tous les 7 ans de Saturne avec l’une des 4 étoiles sus nommées. C’est à ce moment là que l’astrologie telle que nous la concevons doit pouvoir se faire entendre car il s’y passe des choses « imprévisibles » sans le recours à notre astrologie, alpha oméga. Entendons par là que les autres formes d’astrologie sont désormais obsolétes et ont fait long feu, que cela plaise ou non.
En 201
En 2015 -2017, Saturne est en phase conjonctionnelle et cela rend compte d’un certain nombre de décloisonnements et de rapprochements improbables du moins pour celui qui ne dispose pas de l’outil approprié..
JHB
11. 11 16