Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.

06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr



"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

dimanche 21 novembre 2021

Jacques Halbronn Théologie: distinguer entre le « monde » et l’ »univers ». Il importe, selon nous, de relier le mot « monde » à une certaine théologie et le mot « univers » à une autre, sous peine de générer bien des confusions. En hébreu, ‘Olam » signifie ‘monde mais il est souvent traduit, notamment dans la liturgie judaique par « univers », ce qui nous semble anachronique si on entend ce terme au prisme de note connaissance actuelle du « cosmos ». Le terme « monde » nous semble plus raisonnable. Nous l’avions employé en 1985 : Le monde juif et l’astrologie (Ed Arché, Milan). Ce terme peut aussi bien décrire un systéme fermé que renvoyer à la totalité du connu et de l’inconnu, ce que recouvre peu ou prou le mot « univers ». Or, il semble que la plupart des discours théologiques utilisent ces deux termes indifféremment, ce qui est tout à fait regrettable, à nos yeux. Pour nous, le monde renvoie à un ensemble relativement limité et circonscrit. Nous pensons que c’est dans ce sens qu’il convient de comprendre le premier verset du Pentateuque (Torah) Genése I א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. IL conviendrait, pour bien faire, dire « notre ciel » et « notre terre » plutôt que d’utiliser l’article défini et d’ailleurs ne parlait-on pas, avec Fontenelle, de « la pluralité des mondes ». Il nous semble bien plus raisonnable de considérer une « création » ayant une finalité dans le temps et dans l’espace qu’une création qui reléverait de l’in-fini. Cette « création » de notre monde implique une épistémologie distincte de celle d’une cosmologie s’attachant à l’universel. Pour nous, le « dieu » qui nous intéresse est celui qui s’est occupé de « notre » monde, à l’instar d’un sculpteur oeuvrant à partir d’une matière première qui sera transfigurée. On évitera donc la surenchère visant à faire de « notre » dieu, le dieu de l’univers « tout entier » comme on l’entend si souvent de nos jours, dans la sphère « monothéiste », toutes obédiences confondues. Ce dieu, architecte non pas de l’Univers -comme disent les francs maçons- mais de notre « monde », n’est en effet point réductible ni à une problématique d’un « premier mobile » voire d’un big bang ni aux diverses constructions humaines telles que les lois que nous édictons, que les monuments que nous édifions. Nous avons proposé de qualifier ce « monde » de ‘Surnature » car il s’agit d’un complément, d’un prolongement, d’un arrangement de la « Nature » et assimiler notre monde à l’univers, c’est nier l’apport du créateur de notre monde, c’est à dire de notre ciel et de notre terre. Le fait ,dans le premier verset du Pentateuque, de traiter de ce binome Ciel-Terre, renvoie à l’astrologie, laquelle associe la Terre à un certain Ciel chargé d’organiser, de régir notre Temps. Vouloir parler d’un dieu de l’univers s’occupant de notre Terre nous semble bien disproportionné alors que cela fait sens à une plus petite échelle. o

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire