jacques halbronn Vie politique et Astrologie. La solsticialité et l'adage Qui perd gagne.

jacques halbronn Vie politique et Astrologie La solsticialité et l'adage Qui perd gagne . La question qui se pose aux députés de la présente Assemblée nationale est celle de décider des compromis possibles pour parvenir à un accord permettant de constituer une majorité absolue, quitte à se contenter d'un soutien sans participation comme nous l'avions envisagé avant les élections. Question de dosage donc entre le pour et le contre, de ce qu'on met dans la balance. C'est le camp qui parviendra à trouver un certain équilibre qui devrait au final l'emporter. On n'est plus, en effet, face à une masse anonyme mais face à autant de personnalités bien repérables C'est un tout autre exercice auquel auraient voulu échapper d'aucuns, préférant l' idée selon laquelle Vox populi, vox Dei. On touche là à la notion de sacrifice, ce qui renvoie à la guerre de Troie et au sacrifice d'Iphigénie. Il faudra en tout état de cause accepter de lâcher du lest de façon à éviter certains blocages. Sacrifice au niveau des éléments de programmes ou/et des personnes à évacuer. Il y a un certain prix à payer. Il semble que les Républicains (LR) puissent jouer le rôle de faiseurs de rois.. sur le web "L'expression s'applique généralement à une personne ou un groupe qui a une grande influence dans une succession monarchique ou politique, sans pouvoir y être valablement candidat. Les faiseurs de rois peuvent user d'influence politique, financière, religieuse et/ou militaire dans la succession". La crise actuelle au sein du "collége" des députés élus et par là même électeurs, fait apparaitre une certaine cristallisation des postures, qui caractérise les "épigones", incapables d'oeuvrer à une stratégie à géométrie variable en mettant le doigt sur la "solution" du probléme posé. Spectacle ô combien attristant de la classe politique de tous bords qui selon Mélanchon, ne pourrait se régler que par le recours à l'ordalie, au jugement de Dieu, c'est à dire à la loterie électorale faisant appel au bon peuple, déclaré arbitre en dernière instance. En définitive, l'on en arrive à se demander si l'on n'en reviendra pas à entériner l'arguments de Jean Luc Mélanchon, faute de mieux, à savoir reconnaitre qu'il faut en passer- faute de mieux- par les fourches caudines du Nouveau Front Populaire. Alea jacta est. jusqu'à nouvel ordre, évidemment. Ce qui signifie que face aux projets d'un tel gouvernement, les partis d'opposition ne parviennent finalement à se mettre d'accord sur le dot de cette coalition de gauche. C'est ce que nous avions récemment suggéré: offrit au NFP un cadeau empoisonné, en le laissant accéder au pouvoir pour quelque temps, puisque de toute façon, il sera facile de l'en déloger le moment venu! A moins que flaitant le piége, le NFR ne refuse de jouer le rôle de dindon de la farce comme l'avait refusé le RN de Bardella, faute de majorité absolue. Il semble donc qu'au final, ce soit, à terme, le "centre" qui ramassera la mise. Tel qui rit vendredi dimanche pleurera (Racine) . JHB 12 07 24