Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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mardi 22 juillet 2025
jacques halbronn Sociologie.Les grands animateurs de la vie astrologique francophone au XXe siècle Cent ans de leadership.(1926-2026)
jacques halbronn Sociologie.Les grands animateurs de la vie astrologique francophone au XXe siècle Cent ans de leadership.(1926-2026)
Nous reprenons ici la matière de diverses études, notamment celle d'Yves Lenoble et les notres.
Ière Partie 1928-1953 Ere Colonel Maillaud-Société Astrologique de France, Gustave Lambert Brahy
En tant qu’historien de la vie astrologique française du XXe siècle, il nous est apparu heureux de revenir sur le phénoméne « SAF ».
La première occurrence des activités de la SAF se situe en 1909 dans le cadre de la revue Modern Astrology..Mais l’on situe généralement cette naissance en 1928 ( cf Herbais de Thun Encyclopédie du mouvement astrologique de langue français, Bruxelles 1944, soit près de vingt ans plus tard) dans le cadre du « Bulletin de la Société Astrologique de France. Pour le développement de l’Astrologie Scientifique ». Nous disposons du dit Bulletin sur une durée d’environ dix ans avec pour facteur central la publication des Actes du Congrès de 1937, à Paris.
Le personnage majeur de la SAF aura été le Lieutenant Colonel Firmin Maillaud, né en 1866. A ses côtés, l’on trouve André Boudineau, né en 1881, que nous avons bien connnu dans les années 1970, lorsque nous nous étions mis en tête de relancer la dite SAF. Le colonel avait été présent lors du congrès de Paris de 1953 et l’on trouve une photo de lui à la tribune, avec André Barbault. Maillaud avait préfacé le Dictionnaire Astrologique de Gouchon, paru en 1935.
I La SAF avant la première guerre mondiale
Dans l’édition française de Modern Astrology l’n trouve une présentation de la dite SAF, née en février 1909, avec sa raison d’être et ses statuts.
Article 2: La société a pour but de purifier et rétablir l’ancienne Science Astrologique en expliquant la symbologie planétaire, l’Esprir UN universel dans ses différentes manifestations:
Le président en est Léopold Miéville, responsable de l’édition française de Modern Astrology Des réunions sont programmées qui feront l’objet de compte rendu dans chaque numéro de Modern Astrology. On trouve en effet régulièrement une présentation des « Travaux de la Société Astrologique de France », L’étude du zodiaque y est privilégiée. La rue du Cardinal Lemoine, au numéro 51, (Paris Ve) accueille les réunions.
II La SAF, avant le seconde guerre mondiale
Dans le Bulletin de la SAF, à partir de 1928, va reparaitre notre Société et l’événement majeur en sera le IVe Congrès International d’Astrologie Scientifique; « organisé à l’Exposition Internationale « Art et Technique » de Paris, du 17 au 25 juillet 1937.
Nous disposons d’une photo d’ensemble des congressistes, reprise dans l’Encyclopédie d’Herbais de Thun. Le Président d’honneur en est Justin Godard Sénateur, ancien ministre de la Santé Publique
Les actes parurent sous le titre « Astrologie Moderne » avec une préface de Marie-Louis Sondaz et une texte introductif de Kerneiz sur la réception de l’astrologie en France, avec un hommage à Paul Choisnard, puis un texte d’André Boudineau "
Cela dit, le rôle du Belge Brahy doit être absolument pris en considération.
wikipedia"En 1926, avec Paul Choisnard et quelques autres, il fonde à Bruxelles l'Institut d'astrologie de Belgique, devenu le Cé.B.E.S.I.A.(Centre belge pour l'étude scientifique des influences astrales). Cet Institut, qui commence ses activités en novembre 1926 par une conférence de Choisnard, donne une impulsion positive à l'Astrologie, se spécialisant dans l'approche scientifique des influences astrales. Des prédictions mensuelles et journalières sont publiées, en particulier sur les fluctuations boursières. La même année il fonde la revue astrologique Demain, organe de cet Institut, dans laquelle il publie ses prévisions.En 1927, Brahy fait la rencontre du Vicomte Charles de Herbais de Thun, qui apporte une aide financière considérable à sa revue. Il produit son Encyclopédié du Mouvement Astrologique de langue française.(1944)En 1931 Brahy fonde le centre rosicrucien de Bruxelles, où il commence à donner un cours oral d'astrologie[10] et en 1935 une société coopérative dénommée Les Éditions de la Revue Demain, qui en 1937 devient une société anonyme au capital de cinquante-trois mille francs En 1932, pendant le 56e Congrès Français pour la promotion de la Science, Brahy présente une thèse sur les relations entre les rythmes solaires et planétaires et les phénomènes économiques. Ce travail, qui touche en partie à l'Astrologie, est publié en annexe dans son ouvrage Les Fluctuations Boursières et les Influences Cosmiques En 1932 il participe aussi au Premier Congrès astrologique international à Wiesbaden[13] et en 1935, à l'occasion de l'Exposition universelle de Bruxelles, il organise le Congrès international astrologique de Bruxelles, qui a lieu du 15 au 20 juillet et auquel prennent part une centaine d'astrologues d'Europe et d'Amérique En 1936 il participe au troisième Congrès astrologique international, qui a lieu à Düsseldorf du 1er au 7 septembreIl voyage aux États-Unis à deux reprises : en 1937, il prend part au Congrès international d'astrologie à New York, du 12 au 17 mai, et en 1939, publiant ensuite un roman de voyage[16].Pendant la Seconde Guerre mondiale, la revue Demain continue de paraître, soumise à la censure sous l'occupation allemande de la Belgique, jusqu'à son interdiction par l'occupant en décembre 1942; c'est ainsi qu'il est amené à traduire en français de deux ouvrages de l'auteur anglais Edward Bulwer-Lytton (The Coming Race et Zanoni)
IIe Partie 1953-2013 Eres Barbault- Halbronn
Cette période s'étend sur 60 ans. Une première période de 1953 à 1973, une seconde de 1974 à 2013, la première (sur 20 ans) eut pour principal animateur André Barbault (1921-2019), la seconde (sur 40 ans) s'articula autour de Jacques Halbronn (né en 1947)
A l'ère André Barbault ¨Le Congrès de Paris, de la fin 1953 qui se tint à Paris mettra en scène le jeune frère d'Armand Barbault (alias Rumelius) Yves Lenoble a retracé cette période autour du CIA:
"Le Centre International d’Astrologie (CIA) a été fondé juste après la seconde guerre mondiale le 7 Octobre 1946 à 13h à Sèvres. Le premier président Jan de Niziaud indique que ce centre est la réalisation de la pensée d’Edouard Symours. Ses buts : rassembler des données ; expérimenter ; mettre sur pied un ordre des astrologues. Le CIA en fait s’appelait au début CIAS. Il comportait six sections. la section psychologie fut particulièrement active. Cette section dirigée par André Barbault poursuit pleinement les deux premiers buts indiqués dans les statuts du CIAS. Elle poursuit également d’autres buts : construire l’interprétation ; édifier la symbolique de chaque planète. Le « S » de CIAS est vite jugé inutile et dès 1947 le CIAS devient tout simplement le CIA, Centre International d’Astrologie.
André Barbault sait être au sein du CIA un véritable animateur de la vie astrologique. Tous les samedis, 15 à 20 passionnés d’astrologie se retrouvent dans son petit studio de la rue Mouffetard pour parler astrologie, lancer de nouvelles idées, les soumettre à la critique parfois féroce des amis. Il anime – avec son ami Jean Carteret – les réunions bihebdomadaires du CIA, et devient le porte-parole efficace de cette astrologie psychologique. La section psychologie publie coup sur coup : 450 thèmes de musiciens, recueil de peintres, analogie de la dialectique Uranus-Neptune, Jupiter et Saturne, Soleil et Lune. Signalons au passage que la dominante uranienne et neptunienne du thème du CIAS-CIA se retrouve également dans les thèmes des astrologues constituant le noyau du CIAS-CIA (Barbault, Santagostini, Carteret). J’ai déjà évoqué cette similitude dans une conférence du congrès sep Hermès consacré en Novembre 1997 à la synastrie (pour plus de détails se reporter aux actes de ce congrès).
Le CIA organise à Paris des réunions tous les quinze jours, d’abord 28 rue Serpente à l’hôtel des Société savantes puis au Musée social 5 rue Las Cases. On comptera jusqu’à une centaine de personnes à chaque réunion. Tantôt un astrologue interprète le thème d’un invité de marque. Tantôt il est question d’astrologie mondiale en rapport avec l’actualité. Le plus souvent, à tour de rôle, un astrologue membre de l’association traite un sujet qui lui tient à cœur et qui intéresse la communauté astrologique.
Le CIA s’occupe en 1953 de l’organisation du septième congrès international qui durera près d’une semaine entre le 28 Décembre et le 2 Janvier 1954. Il y eût une centaine de participants pour entendre des astrologues de sept pays, la comtesse autrichienne Zoé Wassilko facilitant les échanges grâce à sa connaissance des langues. Peut-être y aurait-il eu davantage de participants si Alexandre Volguine n’avait pas refusé d’annoncer ce congrès dans les Cahiers Astrologiques.
Les rapports entre le CIA et les Cahiers astrologiques vont s’améliorer après ce congrès. Le CIA a besoin de pages dans une revue et les Cahiers astrologiques ont besoin d’abonnés. Un accord va être trouvé. La revue publie le compte rendu des réunions bimensuelles du CIA et, en échange, la plupart des membres du CIA s’abonne aux Cahiers. Pendant cette période d’heureuse collaboration la revue va s’étoffer et publier trente numéros spéciaux thématiques entre 1957 et 1967, dont plusieurs consacrés à l’astrologie mondiale et à l’astrologie médicale. Le sommaire de chaque cahier est consultable sur le site de la FAES (1).
C’est au moment où l’astrologie intéresse de plus en plus le public et commence à se vulgariser qu’éclate en 1967 le conflit entre Barbault et Volguine, entre le CIA et les Cahiers astrologiques. Barbault participe en 1967 à la création d’Ordinastral, une société qui délivre des thèmes par ordinateur. Parce qu’il a prêté son concours à la création de cette société il est critiqué par plusieurs de ses confrères. Il démissionne de sa fonction de vice-président du CIA.
Avec cette démission, une page se tourne ; le CIA perd son âme. André Barbault accepte néanmoins d’être rédacteur en chef de la revue créée par le CIA présidé par H.J. Gouchon et publiée par les Editions Traditionnelles, l’Astrologue. Il va maintenant mettre toute son énergie dans le succès de cette revue. Le CIA confie par ailleurs à Jacques Berthon, Jean-Pierre Nicola, Paul Colombet et Régine Ruet le soin de créér une école, le CEFA (Centre d’Enseignement et de Formation à l’Astrologie)."
Cela dit, Barbault après avoir crée une Fédération qui organisera un congrès à Strasbourg en 1954, ne parviendra pas à déclencher une nouvelle dynamique de congrès pendant les 20 ans qui suivront et en 1974, avec le Congrès de l'Hotel Méridien, à Paris, le jeune Halbronn prendra le relais à 26 ans pour les 40 ans qui suivront.
B l'ère Halbronn (1974-2014)
Cette nouvelle ère fera désormais du congrès (colloques, rencontres, journées etc.) un événement récurrent et emblématique de la vie astrologique et cela continue jusqu’à nos jours, près de 40 ans plus tard. Au cours de ces 4 décennies, bien plus d’une centaine de congrès se tinrent dans le cadre de structures françaises ou francophones. (cf. Le Guide Astrologique, Paris, Ed. O. Laurens, 1997). On ne reviendra pas ici sur la chronologie de toutes ces manifestations car nous entendons insister ici sur le processus imitatif à partir d’une matrice dont nous sommes – c’est un fait qui semble historiquement acquis- le principal artisan.
Or était-il si évident que cela de réunir des astrologues selon un schéma qui joue un rôle majeur dans d’autres domaines socioprofessionnels, autour donc d’un programme censé être suivi à la lettre d’un bout à l’autre? On notera que le genre était déjà bien en place Outre-Manche et Outre Rhin sans parler des USA. Mais la France était restée nettement à la traîne sur ce créneau, ce qui nuisait singulièrement au rayonnement de son Astrologie, dans la mesure où les congrès sont voués à être des lieux de brassage, exigeant une certaine variété dans les interventions car cela n’aurait pas de sens que chaque intervenant répétât la même chose.
Ainsi, le Congrès « américain » de 1974 qui aurait pu n’être qu’un événement sans lendemain allait-il devenir le premier d’une série ininterrompue de rencontres, de « week ends », dont le principe était d’inviter à parler un nombre significatif d’astrologues sur une durée qui pouvait atteindre une semaine, avec parfois plusieurs activités simultanées. (Comme à Paris en 1974). On trouvera nombre d’archives audio et vidéo sur le site teleprovidence.com.
Ce qui caractérise un modèle, c’est qu’il est repris par d’autres que le pionnier. C’est ce qui va se passer très rapidement avec les congrès du GERAS, de la SFA avant la fin des années 70. On passe du modèle à une mode. A partir du début des années 90, on connait la série de congrès annuels organisée par Yves Lenoble jusque dans le cours de la décennie suivante et au-delà (avec Catherine Gestas, Association Source). La tradition des congrès se diversifiera au XXIe siècle, à Lyon (depuis le début du siècle, sur une . En fait, disons-le, sans un excès de modestie, le congrès tel que nous l’avions lancé impliquait un certain talent d’animateur que ceux qui nous imiteront n’auront pas. Ce talent nous permettait de faire discuter entre eux les intervenants du programme mais aussi les astrologues de talent qui nous rejoignaient en cours de route, bien que non invités, à l’instar d’un Jean Carteret, qui débarquait sans prévenir, au lieu de cloisonner les interventions. Autrement dit, le programme était la carte et non le territoire. Il ne nous serait pas venu à l’esprit de ne pas donner la parole à des personnalités du milieu astrologique ne figurant pas sur le programme, quitte à ce que cela se fasse aux dépens d’intervenants « officiels » moins performants, moins intéressants pour la dynamique du débat. On en arrivera d’ailleurs avec le couple Lenoble-Gestas à une disparition de tout débat, les intervenants se succédant sans autre forme de procés, sans même qu’il y ait place pour des questions, du fait qu’ils excédaient souvent leur temps de parole. Autrement dit, aucun travail d’écoute n’était engagé par qui que ce soit tout au long du Congrès ou du moins ne parvenait à se manifester. Le congrès cessait d’être un creuset.
Mais ce qu’il faut comprendre, et cela peut sembler paradoxal, c’est qu’un tel formalisme ne faisait sens que par référence à nos congrès, dont les nouveaux congrès conservaient la lettre mais guère l’esprit et cela en dépit du fait que nous n’avons jamais cessé d’organiser des congrès dans la lignée des premiers et en fait en faisant évoluer la formule dans le sens d’une disparition des temps de parole voire des programmes en bonne et due forme, comprenant qu’il s’agissait là d’un obstacle à la dynamique du congrès (cf. les films sur teleprovidence)..Autrement dit, la formule actuelle des congrès de Lyon, de Bordeaux ou d’ailleurs correspond à un état premier qui était voué à évoluer. En effet, du fait même de la mode des congrès, il était logique que s’instaurât un nouveau modus vivendi, qui se délestât de certains échafaudages des débuts. Or, les choses se sont figées et l’on annonce des congrès « bas de gamme » qui n’ont pas le savoir -faire des congrès de référence. C’est une stratégie courante des imitateurs d’évacuer les aspects les plus sophistiqués du modèle suivi pour pouvoir annoncer leur succès mimétique.
Le congrès astrologique, en effet, est d’abord marqué, selon nous, par une tension vers l’unité, non pas seulement le fait de se retrouver dans un même lieu et un même temps mais d’avancer dans les convergences intellectuelles car il ne faut pas confondre la fin et les moyens.
Cette quête d’unité impliquait en effet une certaine décantation des discours tenus par les uns et les autres, le retour à l’essentiel, c’est-à-dire à ce qui était commun par-delà les différences. Chaque congrès, dès lors, devait être un événement non pas seulement du fait de la présence de tel ou tel astrologue sur le programme mais par le travail accompli tout au long du dit congrès, d’où notre préférence, par la suite, pour le mot « colloque », à savoir non pas seulement être ensemble mais parler ensemble.
Or, force est de constater que les « nouveaux » congrès allaient prendre de plus en plus une dimension pédagogique : on venait pour apprendre, d’où des cours magistraux. Le public était certes plus nombreux-et disposé à payer plus cher- mais il s’agissait plus de consommateurs que de chercheurs. Il ne fallait surtout pas « cracher dans la soupe » car cela n’était pas bon pour le commerce. C’est donc la qualité même du public qui avait changé et donc son attente, sa demande. Mais l’on n’en gardait pas moins le pavillon « congrès », affirmant ainsi une continuité assez superficielle. Les interventions devenant plus longues, leur nombre déclinerait d’autant et le nombre d’astrologues de haut niveau présents en un même lieu décroitrait logiquement, ce qui nuirait à la représentativité de telles manifestations, auxquelles on finirait par préférer les forums sur minitel puis sur Internet, le congrès tendant à n’être plus qu’une enveloppe vide, un fait purement social de retrouvailles annuelles ou bisannuelles, avec une très forte prédominance féminine qui n’était nullement sensible au cours des quinze premières années de l’ère des congrès(1975-1990). Il nous apparait que la pensée astrologique s sera peu à peu sclérosée du fait du remplacement, de facto, de nos congrès devenus marginaux par de grandes messes au Palais des Congrès, étrangement placé face à l’Hôtel Méridien de la Porte Maillot qui avait accueilli le congrès de septembre 1974, un quart de siècle plus tôt.
Revenons à la façon dont cette ère prit forme. On a dit qu’il y avait eu le congrès de 1974 qui s’inscrivait dans une série déterminée par l’australienne Julienne Mullette (Sturm), passant d’un pays à l’autre comme en 1935-1937, on était dans le cadre de congrès « internationaux » organisés par une plateforme allemande animée par Hubert Korsch.. Or, en 1975, nous fîmes sécession avec le CIA (Centre International d’Astrologie) pour créer le MAU (Mouvement Astrologique Unifié) et dans la foulée, nous décidâmes d’organiser un congrès international pour le mois de décembre. La suite appartient à l’Histoire du milieu astrologique du XXe siècle. Nos congrès, il est bon de le souligner, ne se cantonnèrent nullement à Paris mais sous diverses formes, avec divers partenaires, à l’étranger, à Genève, Madrid, Londres, Bruxelles, Tournai, Tel Aviv (Petah Tikva) ou Luxembourg, sans parler des congrès provinciaux, à Lyon, Nice, Amiens, Toulouse, Metz, Lille, Dijon, Montluçon, Orléans, Toulon, Saint Maximin, Lumbin, Tours, Nantes, Reims, Rouen, pour ne mentionner que ceux tenus jusqu’en 1990. C’est dire que la décennie suivante avait été préparée et précédée par quinze années d’intense activité en termes de congrès. On rappellera qu’en 1985, la Fédération Française d’Astrologie (FFA) de Danièle Rousseau, organisa à Cannes, un congrès, dans la tradition que nous avions établie.
Peut-on séparer la dimension sociale d’une communauté de la dimension intellectuelle ? Selon nous, ce qui constitue le socle d’une communauté, c’est la référence à un même modèle, quand bien même serait-il décliné, appliqué de diverses façons. Or, le congrès aura eu cet effet pervers de proposer un nouveau socle, se situant dans la sphère sociale et n’exigeant pas la recherche d’un savoir matriciel recentré, ressourcé. Or, selon nous, en dépit des apparences, le milieu astrologique se retrouve autour du mot Astrologie, autour de la pratique des « thèmes » mais il n’est pas parvenu à dégager un véritable fil directeur, une structure cyclique recentrée, ce qui conduit à ne pas laisser assez de liberté aux astrologues, dès lors que l’on confond les structures et les solutions conjoncturelles qui ont pu prévaloir à telle ou telle époque mais qui ne font pas pour autant foi.
Dès lors, par-delà la problématique du « congrès », nous lançons, quarante ans plus tard la problématique du « modèle ». Cette ère de 40 ans allait prendre fin du fait du désir d'Halbronn de ne pas s'enfermer dans un ghetto et de jouer à partir de 2014 la carte de l'interdisciplinarité avec la création du blog NOFIM et de vidéos traitant des sujets les plus divers.(sur YouTube /téléprovidence)
IV L'ère FDAF (2014 et au delà) avec Marc Brun.
Marc Brun
Président actuel
marc.brun@fdaf.org
Il a repris le flambeau de la présidence après le retrait d’Alain de Chivré. Il est aussi responsable du site et ce militant de la première heure l’actualise régulièrement et l’alimente avec infos, articles, dates de naissance en lien avec l’actualité, calendrier de manifestations autour de l’astrologie dans toute la France, etc… C’est parce qu’il voit, entend et sait tout qu’il rédige aussi notre gazette mensuelle « L’Astro Gazette de la FDAF ». Il organise régulièrement des échanges, des ateliers et des conférences en visio avec Zoom. Il met ses remarquables qualités diplomatiques au service de l’association… et trouve encore le temps de cultiver pour l’ensemble de la profession l’humour qui lui fait parfois cruellement défaut !
La FDAF a adopté notre modéle des congrès régionaux et ainsi que la diffusion VIDEO Quant à l'Annuaire, il reprend la responsabilité de nos Guides successifs.
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Observation : on note la similitude entre les patronymes Halbronn et Brun. Mais la forme BR se trouve chez Brahy et chez Barbault, tout comme chez Reinhold Ebertin (1901 1988), le grand animateur de l'Astrologie d'outre Rhin.
"La mère de Reinhold Ebertin, Frau Elsbeth Ebertin (en) (1880-1944), était elle-même astrologue ; depuis 1917, elle a rédigé un almanach prophétique, Ein Blick in die Zukunft (Un regard dans l'avenir), almanach par lequel, grâce à son habileté publicitaire, elle a véritablement éveillé l'intérêt populaire de l'Allemagne pour l'astrologie
Reinhold Ebertin a quant à lui fondé une maison d'édition à Aalen (Wurtemberg), ville où, depuis 1948, il a organisé des congrès annuels, dont il rendait compte dans son Kosmobiologisches Jahrbuch[2]. Bien que le terme Kosmobiologie ait été précédemment employé par le Dr Friedrich Feerhow et le statisticien suisse Karl Ernst Krafft (de) dans un sens plus général «pour désigner cette branche de l'astrologie travaillant sur des bases scientifiques et ancrée aux sciences naturelles» le terme cosmobiologie fait maintenant le plus souvent référence à l'école d'astrologie fondée par Ebertin.
Ebertin rejette la croyance aveugle au fatalisme astral. « Pour lui, le facteur cosmique n'est qu'un facteur parmi d'autres, tout aussi importants, tels le patrimoine héréditaire, le milieu, l'éducation, etc. »
Depuis la mort de Reinhold Ebertin, son fils, Baldur Ebertin, lui a succédé en tant que chef de file de la cosmobiologie"
JHB 22 07 25"
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